L'Importun 7
L'importun 7
Ma voiture est restée garée le samedi et le dimanche sur le parking à l'arrière de l'hôtel. Je n'ai quitté ma chambre qu'à l'heure des repas au restaurant de l'hôtel. Quand les amants se sont éveillés se sont-ils rendu compte de mon absence ? Ont-ils compris que je n'avais pas l'intention de retourner les voir s'accoupler sans gêne. Le dimanche soir Marie s'est mise à se poser des questions. Elle me verrait le lundi au bureau. Sylvain a dû lui dire que toute honte bue, je me jetterais à ses pieds. Et ils ont pu continuer à se prendre, à baiser en profitant de l'absence du gêneur? Qui sait à quelles fantaisies ils se sont livrés. Sans préservatif, passant de devant à derrière en franchissant gaîment le périnée.
Le lundi matin j'étais au travail à l'ouverture des portes. Dans le couloir du troisième étage je me suis arrêté devant un tableau qui invitait les volontaires à demander une mutation. Le directeur est passé par là et m'a regardé:
-Ah! Jean tu es intéressé? Viens dans mon bureau... Prends place. Tu ne fais pas partie de l'effectif en surnombre. Toutefois sache que les premiers bénévoles seront les mieux servis. Certaines mutations se feront avec promotions et avantages divers. Je regarde??? à ton niveau, une bonne affaire dans la sous-préfecture de.. Soixante kilomètres. Ce ne serait pas trop loin ? Le titulaire du poste part à la retraite dans trois mois. Le temps de te mettre au courant. De plus une maison avec jardinet en bon état va avec le poste. Qu'en dis-tu ? Tu gagneras en échelon et en émoluments?
- Je prends! - Oui, mais il n'y a pas de poste aussi intressant pour ta femme Marie. On lui maintiendrait grade et salaire, mais sans espoir d'évolution dans le seul poste libre dans cette ville.
-Je prends. Je ne peux pas décider pour elle.
- Oh! Il y a de l'eau dans le gaz ? Vous êtes en bisbille ? Excuse ma curiosité, je suis très sensible à ce genre de problème depuis que ma femme est partie avec un amant de vingt ans.
Je connais la même aventure. Je le sais de façon certaine depuis hier soir, Marie sest donnée à son amant, devant moi, sous prétexte que le mariage est une institution ancienne, en voie de disparition. Etre moderne cest désormais se libérer des chaînes qui entravent la recherche légitime du plaisir sous toutes ses faces avec des partenaires variés et divers. Lidéal, y compris pour un couple marié, consiste à souvrir aux autres. Le partage de lépouse, selon les progressistes autoproclamés, doit être la règle et on natteint le bonheur ou nirvana que dans lunion charnelle en groupes dau moins trois personnes.
Ce nest pas original, mais ça a le mérite de promettre un bonheur partagé. La mienne a eu peur de vieillir avec un vieil homme. Il a fallu, à sa quarantaine, un homme qui serait à la fois fils et à la fois un amant jeune, promesse dune vie sexuelle sans fin. Ainsi elle comblait le désir d quelle avait refoulé par égoïsme et lenvie de perpé la satisfaction de ses sens.
Le démon a pris un autre visage avec des affirmations bonnes pour des esprits sous-développés. » Une femme ne peut être complètement satisfaite que lorsque tous ses orifices, bouche, sexe et anus sont distribués et soumis à autant de verges fortes et actives ». Son amant et elle ont voulu men administrer une preuve partielle, en attendant dajouter un quatrième larron à la cellule idéale préconisée. La veille ces propos auraient déclenché, chez Marie, un fou-rire irrésistible. Jai été pratiquement mis devant le fait accompli à mon retour du travail et, pris au dépourvu, je nai pas su gérer linsoutenable situation. Dégoûté de leur démonstration, moi-même pris au piège, jai fui mon foyer. Permets-moi domettre les détails les plus croustillants de cette sorte de bacchanales adultères et insultantes pour un mari fidèle depuis le mariage.
Bouleversé par tant de folie, désespérant de pouvoir larracher, par raisonnement logique, des griffes de son prédicateur de lamour libre et de ce prosélyte du libertinage revendiqué, je la lui ai abandonnée en plein sabbat, nue, possédée de mille manières.
L'importun 7
Ma voiture est restée garée le samedi et le dimanche sur le parking à l'arrière de l'hôtel. Je n'ai quitté ma chambre qu'à l'heure des repas au restaurant de l'hôtel. Quand les amants se sont éveillés se sont-ils rendu compte de mon absence ? Ont-ils compris que je n'avais pas l'intention de retourner les voir s'accoupler sans gêne. Le dimanche soir Marie s'est mise à se poser des questions. Elle me verrait le lundi au bureau. Sylvain a dû lui dire que toute honte bue, je me jetterais à ses pieds. Et ils ont pu continuer à se prendre, à baiser en profitant de l'absence du gêneur. Qui sait à quelles fantaisies ils se sont livrés. Sans préservatif, passant de devant à derrière en franchissant gaîment le périnée.
Le lundi matin j'étais au travail à l'ouverture des portes. Dans le couloir du troisième étage je me suis arrêté devant un tableau qui invitait les volontaires à demander une mutation. Le directeur est passé par là et m'a regardé :
-Ah ! Jean tu es intéressé ? Viens dans mon bureau... Prends place. Tu ne fais pas partie de l'effectif en surnombre. Toutefois sache que les premiers bénévoles seront les mieux servis. Certaines mutations se feront avec promotions et avantages divers. Je regarde
à ton niveau, une bonne affaire dans la sous-préfecture de.. Soixante kilomètres. Ce ne serait pas trop loin ? Le titulaire du poste part à la retraite dans trois mois : Le temps de tacclimater. De plus une maison avec jardinet en bon état va avec le poste. Qu'en dis-tu ? Tu gagneras en échelon et en émoluments .
- Je prends !
- Oui, mais il n'y a pas de poste aussi intéressant pour ta femme Marie.
- Je prends pour moi. Je ne peux pas décider pour elle.
- Oh ! Il y a de l'eau dans le gaz ? Vous êtes en bisbille ? Excuse ma curiosité, je suis très sensible à ce genre de problème depuis que ma femme est partie avec un amant de vingt ans.
Je connais la même mésaventure. Je le sais de façon certaine depuis hier soir, Marie sest donnée à son amant, devant moi, sous prétexte que le mariage est une institution ancienne, en voie de disparition. Elle ne souhaitait pas rompre, mais elle voulait me démontrer quune ère nouvelle régirait désormais les relations à lintérieur dun couple : Quelle meilleure manière de me persuader quun exercice grandeur nature ! Je prends des raccourcis qui résument une suite dévénements séparés. Etre moderne cest désormais se libérer des chaînes qui entravent la recherche légitime du plaisir sous toutes ses faces avec des partenaires variés et divers. Lidéal, y compris pour un couple marié, consiste à souvrir aux autres. Et pour souvrir elle sest ouverte à son amant. Le partage de lépouse, selon les progressistes autoproclamés, doit être la règle et on natteint le bonheur ou nirvana que dans lunion charnelle en groupes dau moins trois personnes.
Ce nest pas original, mais ça a le mérite de promettre un bonheur partagé à des malheureux en perdition. La mienne a eu peur de vieillir avec un vieil homme. Il a fallu, à sa quarantaine, un homme qui serait à la fois un fils et à la fois un amant jeune, promesse dune vie sexuelle sans fin. Ainsi elle comblait le désir d quelle avait refoulé par égoïsme et lenvie de perpé la satisfaction de ses sens.
Le démon, chez Marie, a pris un autre visage, avec des affirmations bonnes pour des esprits sous-développés. Par exemple « Une femme ne peut être complètement satisfaite que lorsque tous ses orifices, bouche, sexe et anus sont distribués et soumis à autant de verges fortes et actives ».
Bouleversé par tant de folie, désespérant de pouvoir arracher une épouse convertie de fraîche date, par raisonnement logique, des griffes de son prédicateur de lamour libre et de pouvoir lui faire renoncer aux niaiseries de ce prosélyte du libertinage revendiqué, je la lui ai abandonnée en plein sabbat, nue, possédée de mille manières.
Jai passé 3 nuits à lhôtel de la gare et je souhaite partir le plus loin possible dune femme mûre qui donne dans ces balivernes. Marie a perdu la raison sous linfluence dun jeune gourou libidineux. Sans retenue, sans pudeur, pour lui, elle a été chienne, objet dexpériences éhontées, catin soumise à tous les caprices de ce jeune mâle en rut à limagination diabolique.
Je crois lavoir vu. Vendredi, au cours de ma visite dans les bureaux, jarrive dans celui de Marie. Jy rencontre quatre collègues bien gaies. Elles nont pas le temps de dissimuler deux bouteilles de champagnes des coupes et lassortiment de biscuits roses de chez Fossier. Les rusées me demandent de lever un verre à loccasion de lanniversaire de Marie. Joublie volontiers la rigueur du règlement en matière de pots alcoolisés, je souhaite un joyeux anniversaire à ta femme pour ses 38 ans. Elle vient membrasser, son haleine avinée dénonce une consommation excessive. Pour éviter tapage et scandale, je lui demande de prendre sa demi-journée et daller fêter chez elle. Quelle prépare ou achète un gâteau à partager avec toi ! Elle me saute au cou et provoque les rires de ses trois amies.
- Elle ma souvent parlé de la bonne ambiance dans son service.
- Vers 14heures 15, de la fenêtre de mon bureau, je la vois quitter létablissement dun pas mal assuré. Aucune de ses collègues ne sera apte à la reconduire et à revenir. Elle risque un accident ou une virée en panier à salade. Et moi, des ennuis avec la CPAM ou la police. Jatt ma veste et je me lance sur ses traces. Alors que je suis sur le point de la rejoindre, un jeune homme dune vingtaine dannées, sorti de nulle part, larrête, entame une conversation et finit par lui prêter un bras secourable. Un parent, un cousin, un ami, un amant peut-être. Je pense à ma femme, à son amant. Cela dépasse mes fonctions. Je les laisse aller.
A 14heures 15 ? Je comprends mieux la suite. Je signe tout de suite, si cest possible.
- Comme je comprends ton envie de rompre avec ces images révoltantes. Jappuierai ta candidature. Dès aujourdhui, je prends contact avec le futur retraité, je lui annonce ta visite et je te recommande à ses bons soins. Comme le prévoit le protocole des mutations de bénévoles, tu bénéficies dun congé de la semaine. Vendredi tu mapporteras ta réponse et tu signeras éventuellement ta demande ferme de transfert. Je te regretterai, mais ici tu serais troublé par la présence de Marie et le service en pâtirait.
- Pourvu que je ne la voie plus. Dans mon bureau provisoire, jépluche les documents que ma procurés Louis le bienveillant. Grâce à mon arrivée, ses derniers mois seront moins pénibles, lattente de la retraite plus douce. On frappe, on entre : Marie ! Nous nous regardons, elle fond en larmes, bredouille un bonjour ensangloté. Je vais la faire asseoir. Elle saccroche à mon cou, elle ne veut pas me lâcher et se met à psalmodier de sa voix grelottante : « Jean, mon amour, ne me quitte pas, ne me quitte pas » avec reprise au point dorgue et torrent de larmes. Mouchoirs. Chaise, attente interminable. Elle sèche ses yeux, tombe à genoux de lautre côté de mon bureau. Elle supplie, demande pardon, jure que lalcool a fait delle une proie facile pour ce jeune homme devenu presque familier à force de rencontres à répétitions. Il sest montré serviable jusquà la porte dentrée, a voulu savoir pourquoi jétais aussi gaie, ma souhaité un joyeux anniversaire, sest retiré discrètement. Jallais mallonger, on a sonné, jai ouvert, il ma tendu un collier. Pour le remercier je lui ai proposé un verre. Dans le frigo, deux bouteilles de champagne occupaient la porte. Jai fait sauter un bouchon, nous avons trinqué à mon anniversaire. Jétais heureuse davoir de la compagnie. La deuxième coupe ma étourdi. Nous avons vidé la bouteille en chantant. Sylvain a fait le crooner, je lai félicité. Heureux, il ma fait une déclaration damour enflammée, a voulu me mettre son cadeau autour du cou. Il ma fait de gentils bisous sur les joues. J »ai ri. Sa bouche sest emparée de la mienne.
Tu veux prétendre quil ta surprise ?
- Tu sais que chacun de tes baisers me faisait fondre. Ma tête tournait, il membrassait, jai fondu. Un jeune homme, le jour de mes trente-huit ans, me traitait comme une fiancée, jai laissé libre cours à sa langue. Mon palais, ma langue, ma bouche entière ont pris feu. Jai été parcourue de frissons. Je me suis laissé faire, otage de sa douceur et de son savoir plaire et victime de mon abus de champagne. J ai été prise une fois à ce piège redoutable. Reprends-moi, je te jure que plus jamais je ne boirai plus dune coupe.
Tu jures, pourquoi, quas-tu fait sous autant de facteurs hostiles ? Que te reproches-tu ? Tu tes endormie ?
- Qui te la rapporté ?
Mon petit doigt qui sait quensuite tu as résisté à lassaillant crooner.
Jean, sil te plaît, ne te moque pas de moi. Je suis tellement honteuse de la suite. Jai cru trouver refuge dans le sommeil. Je me suis assoupie. Un baiser ma réveillée. Des mains caressaient mes seins, des doigts passaient sous ma blouse, mes aréoles recevaient des attouchements prudents. Jai ouvert les yeux. Sylvain me regardait, me souriait, membrassa une nouvelle fois puis demanda :
- Tu aimes les caresses, ça se voit. Je peux ?
Sa main glissait sur mon estomac, remontait à même la peau sur ma poitrine, redescendait à lélastique de mon string. Après une petite hésitation il ma embrassée, ma redit quil était fou de moi et sa main a passé cette frontière symbolique du string. Jétais allongée sur le canapé, fascinée, paralysée entre frayeur et désir sexuel, entre tentation et remords de trahir.
Comment, à ton âge ?
Ses ongles grattaient les racines des poils sur mon pubis, ça chatouillait , ça répandait un bien-être, une sensation de bonheur dans tout mon corps, ça endormait mes défenses. Il ajouta ;
- Est-ce possible, une femme aussi moderne qui laisse pousser ses poils au ventre. Je croyais que ça nexistait plus. Je nen ai jamais vu. Actuellement toutes les femmes rasent leur motte. Tu permets, je peux regarder cette exception si rare. Pourquoi ?
- Parce que jaime ce qui est naturel et parce que ça plaît à mon mari.
Il a ri. Ma demandé si tu étais aussi vieux jeu, si tu vivais comme au siècle passé. Il ma mise mal à laise. Je nai pas voulu paraître attardée et je nai rien dit quand il a remonté le bas de ma robe. Après il maurait été difficile dessayer de retenir ma culotte qui descendait sous mes genoux puis disparut. Jai voulu cacher mon minou sous mes mains. Il est revenu membrasser. Jai relâché ma garde, une de ses mains sest plaquée en long et en large sur ma vulve. Sa bouche est passée de mes lèvres aux lèvres si sensibles de mon sexe. Quel artiste ! Sa langue a léché mon abricot, il a parlé de ma forte odeur de femme qui lenivrait, il me caressait la poitrine, palpait mes seins comme un gynécologue, griffait mes aréoles durcies et en même temps affolait mon clitoris ou chatouillait les rides de mon « anus si merveilleux »
.
Il nétait pas avare de compliments, encore moins de caresses ou de frottements. Sa langue semait la panique sur ma fente, sur la rose de mon cul, sur un téton. Je noffrais plus de résistance, jétais vaincue. Il a commencé à baisser le zip de son pantalon. Il voulait me donner sa queue à sucer et envoyait deux ou trois doigts dans « mon adorable chatte poilue ». Sous limpulsion de ses doigts, je suis devenue complètement dingue, jai gémi dexcitation et denvie, jai dit que jaimais ça ! Cette erreur ma valu un redoublement des mouvements dans mon vagin, jai crié, il a ri de nouveau et ma déclaré : -
-Ne ten fais pas, tu vas savoir ce quest lamour de nos jours. Oublie ton mari, oublie ses goûts vieillots, sache jouir à tout moment, avec tous ceux qui te méritent et sauront te donner du bonheur. Lamour vrai est multiple, le véritable amour bannit légoïsme de lappartenance à un seul être égocentrique, lamour est partage, liberté de choisir son partenaire du moment et liberté de changer, lamour se pratique entre plusieurs hommes et femmes. lamour cest maintenant, cest plus tard, cest toujours.
Tu as bien retenu la leçon Par la suite je tai vue dans les exercices pratiques divers et variés, des plus simples aux plus acrobatiques ou aux plus compliqués. Donc tu tes envoyée en lair cette après-midi.
- Non, au moment où il allait me présenter son sexe, nous avons entendu le moteur de ta voiture. Je lai poussé, je suis partie en courant à la salle de bain, jai rabattu ma robe, fermé le col et je me suis lavé les dents pour chasser lodeur du champagne et des baisers. Jai mâché un chewing gum pour rafraîchir mon haleine. Je nai pas eu le temps de me rincer le sexe à fond ni denfiler ma culotte, introuvable alors que tu entrais. Tu connais la suite.
Cest vrai. Tu as voulu me mentir. Dieu comme tu mens bien ! Jai senti votre complicité. Je me suis douté dune partie de vos activités. Ton Sylvain parlait sexe, couple, cul, partage de la femelle entre mâles avec une telle aisance quil était impossible dimaginer que rien ne sétait passé entre vous.
Rien de vraiment grave. Un flirt poussé oui. Quelques attouchements trop vigoureux, cause dune abondante production de lubrifiant. Je regrettais sincèrement davoir flanché. Jétais heureuse de ton retour qui mépargnait le déshonneur. Son fichu collier a tout gâché. Tu mas refusé le tien. Tu as piqué la plus terrible colère de ta vie quand il ta proposé de tenculer. Quand il est revenu, tu lui as tiré les vers du nez. Il a vendu la mèche. Ses aveux mont désespérée et puisque tu le voulais, jai accepté Sylvain en cadeau danniversaire. Où avais-je la tête. ? Mon cul y est passé et jai subi malgré la première douleur.. Le seul bénéfice de lhistoire, cest que je sais désormais ce quest une double pénétration. Ma chair sen souviendra.
Plus jamais, as-tu proclamé, tu ne pourras ten priver. Or que ferai-je dune femme aussi attachée à ces pratiques déviantes selon moi.? Je te faisais confiance, tu mas trahi et tu as juré de tadonner hebdomadairement à ces jeux contraires à la fidélité que je chéris.
Javais bu, jétais désespérée parce que je savais que jallais te perdre. Et puis, tu avais versé deux nouvelles coupes de champagne. Jai dit nimporte quoi, des conneries liées au mélanges de nos trois corps.
- Mélange que tu avais organisé avec ton gourou sodomite.
- Il lexigeait ou menaçait de maccuser de lavoir accosté et racolé comme une vulgaire prostituée, sur le trottoir. Jai commis une sottise supplémentaire qui ta décidé à me quitter et que je regrette amèrement. Toute cette soirée a détruit ma vie. Me pardonneras-tu cette nuit dégarement ? Je fais amende honorable. Sois miséricordieux après quatorze années damour sincère.
Tes explications et la version dun témoin oculaire minclineraient à lindulgence sil ne sagissait que dune faute unique étalée sur cette après-midi et sur cette nuit. Je me sens aussi coupable de tavoir livrée à ce porc, par vengeance et pour lui enlever le goût de te posséder une fois quil taurait prise. Cest ma sottise à moi. Mais il est une chose que je ne pourrai jamais pardonner.
Ce nest pas possible. De quoi sagit-il ?
- A ce gredin tu as confié un secret que tu mavais toujours caché. Etait-il plus digne que moi de le connaître ? Et ce secret est la pire injure que tu aies pu me faire. Enfin, jai appris de la bouche de ton amant que, si je nétais pas père, cétait parce que tu ne voulais pas d de moi. Sylvain savait que tu me trompais en permanence, que tu portais un stérilet. Il ne savait pas que ton gynécologue lavait posé à mon insu. Tu aurais eu honte de lui révéler tes motivations et il a ri de moi. Pourquoi, uniquement pour ne pas être déformée par une grossesse ? Ou parce que le truc en question te permettait de batifoler sans danger de tomber enceinte et de baiser à volonté, de multiplier les conquêtes, de faire ta pute ?
Ca, cest impardonnable, le reste nest que broutille. Faire un coup pareil à un mari, ne pas prendre son avis avant la décision et la pose de lappareil. Ce port volontairement tu du stérilet est le pire signe de mépris dune épouse envers son époux. De plus, comment as-tu pu me laisser croire que jétais stérile alors que ce subterfuge te mettait à labri de la fécondation. Je tai fait lamour et mes espoirs comme mes efforts sont restés vains. Tu tes moquée trop longtemps et trop cruellement de moi. Tu mas pris pour un con. Non, je ne te pardonnerai jamais de ne mavoir pas assez aimé pour me consulter. Tu as ta réponse. Retourne à tes chienneries, bois, soule-toi et continue à faire la salope.
Marie pleure. Cest ce quelle fait de mieux. Elle aurait du réfléchir. Pourquoi vouloir rester avec un homme quon a mis plus bas que terre. Elle finit par répondre dune voix brisée.
Le stérilet. Jai dit à Sylvain que javais un stérilet, cest vrai, pour me rendre intéressante ; pour quil me prenne pour une femme moderne. Une blague de femme qui a trop bu et qui veut expliquer pourquoi, à trente-huit ans, elle na pas d. Y a-il un gynécologue dans cette ville. Allons le voir et il te dira si stérilet il y a. La souffrance du manque d est bien un point que nous avons en commun et qui devrait nous réunir.
Pardon, dans ce cas, pour mes paroles blessantes Et pour mes soupçons indignes. Comment envisages-tu lavenir ?
Mon avenir est avec toi, si tu veux encore de moi. Mon avenir professionnel se présente de deux façons. Ton ami Gérard ma présenté lemploi vacant ici comme un pis-aller. Il me la fortement déconseillé. Mais il ma poussée à accepter une mutation interne vers un poste en voie de se libérer. Il aurait plaisir à minstaller à ta place, moyennant quelques faveurs. Il na pas osé préciser, mais sa main sur ma cuisse et ses yeux langoureux ne mont pas trompée. Il faut voir comme il me regardait. Il était presque suppliant. Cest toi que je préfère, que jaime. Il moffre un bel avenir avec lui. Je ne te demande pas de choisir pour moi. Accorde-moi ton pardon, je revivrai. A suivre.
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