L'Importun 9
Limportun 9
(La présence, sous les fenêtres de Jean, de Sylvain et d'un acolyte noir est une mise en accusation terrible contre Marie. Elle prétendait avoir parcouru seule les soixante kilomètres entre son domicile et le nouveau bureau de Jean. Les deux individus qui tournent autour de sa voiture et qui tentent de l'ouvrir sont la preuve du contraire. Jean ne peut vraiment plus la croire. Elle réclame le droit de se défendre.)
Je hausse les épaules, désolé de voir Marie s'empêtrer dans une défense perdue d'avance. La conduite étrange de son amant balaie dun coup tout son plaidoyer précédent. Elle réclame le droit de se défendre. Je crois quelle ne réussira quà se noyer davantage. Je consens à lentendre tout en sachant que la cause est perdue.
Prenons pour hypothèse que je sois effectivement venue seule à ta rencontre. Demandons-nous comment ces deux hommes ont pu venir ici. Mont-ils suivie, avec quel moyen. Ni à pied, ni à bicyclette. Or Sylvain na jamais parlé de sa voiture. Sil en possédait une, il sen serait vanté. Son compagnon que je connais un peu
- Ah ! Qui est-ce ?
Nous en reparlerons plus tard. Laisse-moi poursuivre mon raisonnement. Ce Mbalé se déplace à pied aussi. Quelle chance y a-t-il pour quils soient venus jusquici, aujourdhui précisément, par un autre moyen de locomotion. Ce matin jignorais que jaurais ton adresse. Ce matin, ils ne pouvaient pas en savoir plus que moi sur le résultat de ma recherche. Deux questions me viennent à lesprit : Comment ont-ils appris où jallais et comment se sont-ils procuré le moyen de se déplacer aussitôt ?
Poser des questions, cest facile. Mais à quoi veux-tu en venir ? A qui as-tu fait part de ton projet de déplacement ?
A ma connaissance une seule personne a pu savoir que je venais ici. Un homme seulement a pu le répéter à Sylvain.
Je suis curieux de savoir qui.
- Gérard a téléphoné à Louis pour que Louis te pousse à me renvoyer ; tu las entendu. Gérard veut mavoir sous la main, désespérée un peu, mais complètement soumise à ses envies, après ma tentative de renouer avec toi. Il a favorisé ton départ, il croit avoir gagné la partie et fait le nécessaire pour nous séparer définitivement. Je ne sais pas comment il a connu Sylvain, cest la faille dans mon raisonnement. Je vais aller interroger Sylvain.
- Non, ne te donne pas cette peine. Gérard ta vue partir avec Sylvain le jour de ton anniversaire, il me la raconté. Il était sur le point de te rejoindre et de taccompagner en personne à la maison. Tu as failli recevoir, ce jour-là, des marques destime ou plus de sa part. Il tavait vue éméchée, aurait peut-être tenté une approche amoureuse. Louis a bien fait de nous rappeler la belle vie que tu pourrais avoir en acceptant doccuper mon emploi. Mais nous sommes partis de ton hypothèse. La mienne serait que ton amant et son copain M Balé sont montés dans ta voiture
- Tu ne retiens que ton hypothèse à charge. Il fallait dire tout de suite que tu mas déjà remplacée par la jolie blonde qui entre ici sans frapper. Tu aimes les femmes plus jeunes, tu ne veux plus de ta vieille épouse et tous les arguments sont bons pour ten défaire. Tu maccuses injustement dentretenir une liaison avec Sylvain.
Si cétait vrai, quelle gourmande a commencé à goûter à la jeunesse. Je constate que Sylvain nest pas dans cette ville par miracle. Jen tire la conclusion logique que, létat débriété passé, tu vis avec lui. Le grand noir qui est en bas avec lui serait-il le complément idéal dun trio auquel tu aspirais ?
Jaurais aimé ne pas tinfliger le récit de la suite de mon aventure après ton départ. Tant pis, tu sauras tout, dans le détail.
Un désastre dont je serais responsable ? Tu veux métonner. Raconte. Attends, jimagine la suite. Le samedi matin, très tard, éreintés par vos excès sexuels de la veille, vous vous êtes réveillés dans notre lit et vous avez aussitôt repris là où vous vous étiez endormis. Tu as plongé sur la queue molle, tu las prise en bouche, tu lui as rendu force et consistance grâce à une fellation savante et à une branlette pleine damour reconnaissant. Sylvain ressuscité sest installé sur toi, ta planté son engin dans le ventre, a longuement fait « hucoco » avant de te retourner pour calmer les démangeaisons impérieuses de ton cul. Un coup devant, un coup derrière. Il faut peu dimagination pour deviner ces choses.
Trop dimagination tue la vérité. J&tais encore étalée sur le tapis du salon. Je me suis réveillée quand jai senti quon me léchait lentrecuisse. Dans mon demi sommeil jai cru que tu étais rentré de ta promenade nocturne. Enfin tu me préparais et tu te préparais à jouer ton rôle de mari. Quelle erreur ! Deux mains ont tenu mes chevilles, mont fait effec un demi-tour rapide. Jétais à plat-ventre. Les mains ont soulevé mes hanches dun coup sec. Jai senti un sexe qui parcourait lentement ma fente puis la raie de mes fesses en plusieurs fois. Quand dun coup brutal la chair dure ma ouvert le sphincter, jai su que Sylvain était là. Toi, tu ne maurais pas enculée à sec.
Jai crié de douleur. Il a ri de son méchant tour. Rien naurait pu arrêter sa folie furieuse. Mon cul était à lui.
A moi seul, criait-il.
Je ne peux pas mempêcher dinterrompre le récit.
Ce discours je lavais entendu. Il tavait plu, devait te plaire de nouveau.
Crois-tu quune pine dans le cul en train de te raboter lintestin te donne une idée de lamour avec un grand A ? Jétais fourbue mais dessoulée, lucide. Je me sentais sale et la nouvelle de ta disparition navait rien de réjouissant. Je prenais longuement conscience que le brave garçon qui mavait gentiment ramenée chez moi, la veille, ne se souciait plus de mes goûts. Il me traitait selon des principes dont javais ri la veille, trouvait mon cul plus resserré que mon vagin et me défonçait joyeusement par derrière avec une vigueur retrouvée à son réveil.
Ce nest pas surprenant. A son âge on reconstruit vite ses réserves.
- Si tu le dis
Il te disait absent, jai soupçonné une ruse ; je tai appelé au secours avec lespoir de te réveiller. Sylvain a ri plus fort et sest mis à me battre les fesses à grandes claques sonores. Il sest pris au jeu et a fait alterner claques et pénétrations anales. Une fois je tape, une fois je te défonce Jen gardais des traces sur ma peau hier matin. Depuis je connais dautres maux. Jai dégusté pendant quelques minutes, mais il sest lassé avant que je ne connaisse un orgasme. Il sest laissé aller à côté de moi, a passé un bras autour de ma taille et sest assoupi. Bouger, cétait prendre le risque de le réveiller et de repasser à la casserole. A mon tour je me suis endormie contre lui, prisonnière de son bras.
Le joli petit couple, ton histoire est attendrissante.
Comme tes moqueries sont cruelles. Pourquoi te raconter la suite bien plus dure à narrer, si tu ne trouves dans mon malheur que sujet à plaisanterie.
La femme que tu décris le samedi ressemble si peu à celle qui jouissait par tous les trous le vendredi en pleine nuit.
Peut-être mas-tu trop épargnée, mais ils ont su corriger ton erreur, si erreur il y avait de ta part.
Ils ? De qui parles-tu ?
-Jy viens. Vers le soir du samedi, Sylvain réveillé sest montré plus doux. Il ma traînée au lit, ma promis que si tu ne revenais pas, il endosserait volontiers le rôle de remplaçant. Il me garantissait une belle vie. Je pourrais continuer à travailler, il soccuperait à entretenir la maison, à faire les courses à ma place, à préparer les repas. Il serait économe de mon argent et ne serait pas trop difficile en matière de loisirs, lessentiels consistant en parties de plaisir. Joignant le geste à la parole il ma prise dans la position du missionnaire, une fois seulement. Je nai rien dit, jai attendu quil sendorme pour me sauver, pour aller me réfugier à lhôtel ou chez une collègue. Mais il ne sest pas endormi. Tu as attendu le dimanche et les bons offices du brave garçon ?
- Je nai pas attendu. Il ma été impossible douvrir la porte de la chambre fermée à clé puis de trouver où il avait caché la clé .Il a ouvert un il et ma menacée de sévices sexuels si je ne reprenais pas immédiatement ma place à côté de lui.
- Tu tes soumise par crainte dabus sexuels. Quand je pense que javais accepté dêtre réduit à trois rapports hebdomadaires, à la suppression pure et simple des relations à midi. Jaurais dû te traiter comme Sylvain pour me faire respecter.
Ne remue plus ce passé. Je tai promis que tu déciderais de tout à lavenir en matière damour. Car je nai vécu que le pire. Les émotions, les accouplements, les menaces, ma peine de te savoir parti en me laissant avec Sylvain, que sais-je encore, jai fini par mendormir très tard. Une discussion entre deux voix masculines ma réveillée tard le dimanche matin. La clé a tourné dans la serrure de la chambre où Sylvain mavait enfermée. Où il ma enfermée chaque fois que ce jour là il ma accordé du repos. Le volet roulant de la chambre avait été bloqué de lextérieur, je naurais pas pu mévader.
- Tiens, ton Sylvain ne te faisait pas confiance. Et moi, imbécile, je sais maintenant pourquoi tu mas trahi, je te faisais confiance. Je le sais et cest pour cette raison que cest avec toi que je veux vivre toujours. Je navais pas su apprécier cette qualité si précieuse.
Comptes-tu retrouver ma confiance pour pouvoir me tromper encore ? Finis ton histoire, je sens venir un épisode chaud à ne manquer sous aucun prétexte. Vous voilà trois dans une chambre, la composition idéale selon Sylvain. Je brûle ?
A crissé
Cette fois, tu ne te trompes pas. Sylvain est heureux de me présenter son ami MBalé. Javais dit mon goût pour les trios. Mon mari introuvable, il tavait déniché un remplaçant de qualité. Cette qualité a aussitôt été avancée. Un zip a fait « pfuit », une verge a bondi hors du jeans du compagnon noir de Sylvain.
Hé ! Le type qui sassied sur le capot de ta voiture, cest lui ?
- Par bonheur je nen ai pas vu dautre. Celui-là sexhibait assez. Sylvain ma empoignée par les cheveux, a conduit ma tête vers le pieu noir au gland dégagé et ma ordonnée :
- Le petit déjeuner de madame est servi. Suce salope.
- A quoi bon serrer les lèvres ? Jai essayé. Un étau sest saisi de mes mâchoires et le gros machin ma rempli la bouche, a heurté ma luette. Jétouffais mais jai entendu :
- Ne déconne pas ou MBalé tencule à sec.
- La pratique récente avec le membre de dimensions normales de Sylvain mavait meurtri le sphincter anal. Jai eu la frousse de me faire forcer par lengin si impressionnant qui heurtait lintérieur de ma bouche et bosselait à lexcès mes joues. Jai écarté les mâchoires au maximum. Jai ensuite été invitée à avaler le premier jus matinal du sucé. Jattendais un répit. En deux mots Sylvain ma annoncé quils allaient satisfaire mon fantasme, que jallais avoir le bonheur dune double pénétration telle que je lavais souhaitée, mais en mieux vus les avantages de MBalé Jo.
Sylvain moins sollicité sest couché sur le dos. Je lui ai tourné le dos, il a eu la bonté de forer sa place dans mon derrière, a empoigné mes seins pour me coucher de dos sur lui. Jo ne ma pas fait languir, il sest placé face à nous, sest avancé et ma prise. Ciel, il mouvrait le sexe au bord de la rupture, tant il était large et épais. Jai crié de douleur. Ils ont ri , ils mont traitée de femelle douillette . Il était temps que japprenne les bonnes manières et que je sache exprimer ma reconnaissance envers des hommes qui sévertuaient à me donner un maximum de plaisir. Sensuivit une sorte de bousculade au bout de laquelle jai connu lextase dun formidable orgasme. Cette explosion de plaisir nétait pas feinte, elle fut suivie de fortes douleurs. Ils mont laissée couverte de sperme, mont enfermée.
Ne te plains pas, tu nas reçu que ce que tu avais réclamé. Cest tout ?Ils sont en bas pour toffrir une répétition. Les recevras-tu ?
- Mais tu es malade ? Tu ne vas pas me donner en cadeau à ces deux obsédés ! Quatre fois en tout ils mont carambolée, doublement pénétrée, foutue à lendroit et à lenvers, écartelée tronchée. Comment ai-je survécu à la double anale, après la déjà horrible et insupportable double vaginale ? Javais hurlé, la main de Jo mavait bâillonnée, je me suis évanouie. A mon réveil, jétais seule. Ils navaient pas fermé les portes, tout était redevenu normal, les volets souvraient. Au salon des bouteilles vides jonchaient le tapis et ses abords, dernier signe dune présence humaine. Jai regardé lheure, il était six heures, le soleil se levait à lest. On était lundi, tu nétais plus là. La vie a repris son triste cours. Tu étais introuvable, je nosais pas en parler, je pleurais à la maison, heureuse uniquement de la disparition de ces deux salauds. Ce matin jai été convoquée chez Gérard, tu sais le reste. Voilà, je suis une femme souillée, déshonorée. Mabandonneras-tu à ce vicieux Gérard ? Il te remerciera pour le cadeau. Me détestes-tu à ce point ?
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