Vacances Étudiantes (Partie 1)
Note : Bonjour à tous, voici le premier chapitre d'une autre série. C'est une histoire plus "narrative" que d'habitude, plus travaillée, et j'espère plus détaillée que celles que j'écris habituellement. Par conséquent, les scènes de sexe seront un peu plus longues à venir qu'habituellement, car je souhaite mettre l'accent sur l'aspect jeu de séduction. J'espère que ça ne vous rebutera pas trop ^^ Bonne lecture, et j'attends vos retours avec impatience !
(POV Fanny)
Je m'assis dans le bus, heureuse. Enfin la semaine de rando allait commencer ! Le moment que javais le plus attendu de l'année. Plus de 10 jours de vacances, organisés par la fac, dans le but de randonner dans les plus beaux coins de la France. A ma grande surprise, des centaines d'autres élèves de la fac, sétaient inscrits, ça s'annonçait tellement bien ! Ça allait être loccasion de faire de nouvelles rencontres, de me faire de nouveaux amis, peut être même plus
Tout autour de moi, le bus se remplissait progressivement, de jeunes aussi pressés que moi de partir enfin.
« Je peux masseoir là ? minterrogea une voix grave et agréable. »
Je levai les yeux, et vis un magnifique garçon minterroger de ses beaux yeux bleus.
« Euh
oui bien sûr, oui. »
« Merci, fit-il en me souriant. »
Il se tourna vers moi et me demanda :
« Tu tappelles comment ? »
« Fanny, et toi ? »
Il me dit son nom en passant négligemment les mains dans ses cheveux bruns. Je me sentis craquer intérieurement, il était tellement beau ! Et cela ne fit que saggraver dans les minutes qui suivirent : on dut attendre longtemps avant de partir, car non seulement notre bus devait se remplir mais aussi les deux autres bus qui participaient au voyage. Pendant ce temps, on discutait de choses et dautres lui et moi, et je découvrais alors quil était drôle, sympa, et intelligent.
« Tu descends pas te dégourdir les jambes ? me demanda-t-il. »
« Non, ça va. »
« Ok, à tout de suite alors ! »
(POV Narrateur.)
Je descendis du bus, heureux de pouvoir enfin marcher après 2h de trajet, coincé sur un siège de bus. Jétais pressé darriver là où devait se passer la semaine de randonnée, là au moins je me dégourdirai les jambes autant que je voudrai. Fanny était sympa et de bonne compagnie, mais franchement les longs trajets, javais horreur de ça. Je pris une bouteille au distributeur, et me désaltérai avec soulagement : on était quen mai, mais il faisait assez chaud à lextérieur, donc insupportablement chaud dans le bus.
« Eh toi ! »
Je me retournai, et tombai nez à nez avec une grande fille rousse, belle à tomber. Ses longs cheveux lisses et cuivrés encadraient parfaitement son visage angélique, tandis que ses yeux bleus étincelants me fixaient dun regard amusé, comme si elle savait ce que je pensais en ce moment même. En plus de la beauté de son visage, elle était habillée de façon sexy, un t-shirt noir et un jean moulant, qui mettaient bien en valeur son corps parfait, sa poitrine était volumineuse à souhait probablement du 95D, et ses fesses étaient tout simplement parfaites.
« Oui ? lui répondis-je, tâchant de ne pas trop la détailler. »
« Je mappelle Sophie, ça te dit de tasseoir avec moi pour le reste du voyage ? »
« Bah cest à dire
je suis déjà avec une autre fille et
»
« Pas grave, tu la retrouveras plus tard
allez dis oui ! »
Elle adopta un air suppliant, qui me fit craquer. Je cédai.
« Ok daccord
»
Je la suivis, tout en mefforçant de ne pas trop reluquer son postérieur. Peine perdue
(Pov Sophie).
Je mallongeai sur le lit, soulagée que ce long voyage prenne fin. On était dans le dortoir de la fac, celui dans lequel on allait passer la semaine. On était quatre par chambre, et ça me posait un petit problème pour mes projets à venir, mais rien de trop grave. Je commençai à pianoter sur mon portable, en attendant quon nous appelle pour la suite. Les rares professeurs qui accompagnaient le voyage pour nous accompagner en randonnée voulaient en effet tous nous rassembler pour nous expliquer le programme de la semaine.
Mon amie Arielle était assise à côté de moi et regardait son téléphone elle aussi. Elle finit par me dire :
« Cest bizarre, je mattendais pas à ce quune semaine de randonnée attire autant de monde. »
« Cest parce que ça sera pas que de la randonnée, et tout le monde le sait bien. On aura tous les soirs de libre, autrement dit, ça va boire et baiser à volonté. »
Arielle eut un petit rire.
« Tout se passe bien pour toi, non ? Tas passé tout le trajet avec ton beau brun... »
« Ouais ! Taurais dû voir comment il me mâtait
à mon avis il ma déjà dans la peau, je pourrais me le faire dés ce soir, si je voulais. »
« Tu veux pas ? Tattends que ça depuis des mois
»
Je me tournai vers elle et lui souris.
« Non. Je veux pas seulement me le faire, je veux le garder pour moi toute la semaine. Je vais le rendre tellement dingue quil ne verra même pas les autres filles il sera trop à fond sur moi. Je veux le rendre accro. »
Elle sourit et hocha la tête.
« Tes vraiment une salope. »
Je me calai confortablement contre loreiller.
« Je sais. »
Une heure plus tard, jentrai dans la grande cantine de notre dortoir, des dizaines dautres étudiants y étaient déjà attablés, mais je cherchais le seul qui mintéressait réellement
Quelquun vint et sarrêta à côté de moi.
« Salut ! lui lançai-je néanmoins aimablement. »
Pas la peine dêtre désagréable.
« Ça va Sophie ? Tu cherches quelquun ? »
« Ouais un mec, et toi ? »
« Pareil, un mec. »
« Voyez-vous ça, on se dévergonde ? Mais tas raison, cette semaine est faite pour ça. »
« Cest pas une semaine faite pour marcher plutôt ? Et non, en vrai je pense que je peux construire quelque chose de sérieux avec lui
»
Quest ce que je disais ? La définition même de lennui, cette fille. Mes yeux tombèrent sur mon beau gosse, assis au fond de la salle. Jeus un petit sourire et lançai à Fanny.
« Ah ok. Cool. Bon ben à plus. »
Je me dirigeai vers lui dun pas léger. Jétais tellement heureuse de pouvoir enfin me rapprocher de ce mec qui me faisait craquer depuis si longtemps !
« Saluuut ! lui fis-je dun ton joyeux. »
Il leva ses beaux yeux bleus vers moi et avec son sourire craquant me répondit.
« Salut Sophie. Tu manges avec moi ? »
« Ouais, carrément ! »
Je massis et commençai à manger, lui jetant de petits coups doeil fréquents. Je ne métais pas installée depuis 5 minutes que Fanny arriva à notre table. Elle regarda mon mec avec un petit regard de poisson mort. Je compris aussitôt que cétait lui quelle cherchait tout à lheure. Cétait avec lui quelle voulait « construire quelque chose de sérieux. »
« Salut, souffla-t-elle. »
« Salut Fanny. Désolé pour tout à lheure, je tai lâchée dans le bus, jai été
euh, distrait. »
Il avait dit ses derniers mots en me jetant un petit coup doeil. Fanny croisa mon regard, et je sus alors quelle comprit tout.
« Ah y a pas de broc deau. Je vais en chercher un. »
Il se leva, et je le suivis du regard, frissonnant dexcitation : un beau mec sexy, sympa, intelligent et galant ! Ça allait être un tel régal de me le faire ! Tandis quil séloignait, Fanny me souffla, furieuse :
« A quoi tu joues ? »
« Quoi à quoi je joue ? »
« Ce mec, il est à moi, défense de tapprocher ! »
Jeus un rire méprisant.
« Je crois pas quil y ait ton nom marqué sur ses fesses
tu me diras jaurai bientôt loccasion de le vérifier. »
Elle tressaillit.
« Je tinterdis... »
« De quoi ? De menvoyer ton Roméo ? Je vais me gêner... »
Elle fulminait toujours, mais je vis mon beau brun revenir vers nous, aussi je lui lançai :
« Tu sais, ça sert à rien quon se dispute, cest à lui de choisir
mais quelque chose me dit quil préférera la bombe atomique à la fille banale et insipide
»
Elle eut un air furieux, mais ne dit rien, car lobjet de notre dispute arriva à notre table, un broc deau en main.
« Tout va bien ? nous demanda-t-il curieux. »
« Oui, oui, dis-je en lui lançant mon plus beau sourire. »
Je le vis me jeter un petit coup doeil, et je sus alors parfaitement à quoi il pensait
il navait quune envie, me prendre sauvagement, je le sentais bien
Pendant tout le repas, Fanny fit tout pour monopoliser la conversation avec notre beau brun, mais ça ne me dérangeait pas. Je me contentai de lui lancer de temps à autre des petits regards de chaudasse, et surtout, vers la fin du repas, de lui faire doucement du pied sous la table, lui caressant aussi la jambe, et remontant même un peu plus haut
je vis quil avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le verbiage insipide de Fanny à mesure quaugmentait son excitation.
Quand on arriva au dessert, mon beau brun se leva un moment pour aller aux toilettes. Jétais sûre que mes appels du pied lavaient énormément chauffé, je me levai laissant Fanny seule, et le suivis. Lorsquil sortit des toilettes, je me tenais juste devant la porte, et il tomba nez à nez avec moi. On était à quelques centimètres lun de lautre.
« Tes allé te rafraîchir ? Pas trop échauffé ? »
« Échauffé ? Pourquoi ? »
Je mavançais jusquà presque me coller à lui. Il recula en arrière, lair gêné.
« Tu sais pourquoi
jai bien vu comme tu me regardes. »
Je posai mes mains sur ses épaules, et il tressaillit. Japprochai mon visage du sien et soufflai :
« Admets le
tu es entrain de complètement craquer pour moi
»
Pour être tout à fait franche, moi même javais du mal à me contenir. Me retrouver à quelques millimètres du visage de ce si beau garçon sur lequel je fantasmais depuis des mois était un vrai calvaire. Me retenir de lembrasser fougueusement me demandait un effort très important. Jétais sur le point de craquer dailleurs, et lui aussi. Il avait les lèvres tendues, les yeux mi-clos, et sa respiration sétait légèrement accélérée. Me sentant bouillir intérieurement, je mapprochais doucement
« Ah vous êtes là ! »
La voix de Fanny nous fit sursauter. Je me retournai lair furieuse.
« Je me demandais où vous étiez, dit-elle en madressant un grand sourire innocent. »
Je ressentis une puissante envie de lui coller ma main dans la figure. Jétais bien plus grande quelle en plus, ça aurait été facile. Je me retins tandis que mon beau brun se secouait, comme encore étourdi.
« Je crois que je vais sauter le dessert, je suis un peu fatigué, je vais aller dans ma chambre. »
Lorsquil se fut éloigné, Fanny me lança dun air provocant :
« Alors ? Tu lui plais peut être pas tant que ça finalement ? »
Je décidai de ne pas répondre à ses provocations à deux balles, et de méloigner. Je me dirigeai vers ma chambre. Sur le coup javais été un peu furieuse que Fanny minterrompe alors que jétais si proche dembrasser enfin le beau mec de mes rêves, mais en y réfléchissant, jen étais finalement soulagée : javais peut être un peu trop accéléré les choses entre « mon » mec et moi, il était temps de calmer un peu le jeu. Me tenir éloignée de lui le reste de la soirée paraissait sage.
Je retournai dans ma chambre. Le dîner continuait en bas, aussi les couloirs et les escaliers étaient déserts, et jétais sûre de retrouver ma chambre vide en y entrant. Pourtant lorsque jouvris la porte, deux mains puissantes me saisirent par les hanches, me firent entrer, et me plaquèrent contre le mur, tandis que la porte de ma chambre se refermait en claquant. Mon beau brun me tenait fermement, et me regardait en souriant.
« Jespérais que tu rentrerais seule. »
Je le regardai, complètement perdue.
« Je croyais que tétais plutôt timide comme garçon en fait. »
Il sourit.
« Dhabitude ouais, plutôt, mais quand on me chauffe comme tu las fait tout à lheure
faut sattendre à ce que les choses se compliquent. »
Il approcha son visage du mien, jusquà ce que nos deux nez se frôlent.
« Ça te déplaît ? souffla-t-il. »
Si ça me déplaisait ? Comment dire
mon cur battait à tout rompre, javais toutes les peines du monde à ne pas haleter, je me sentais plus chaude quun volcan, et je mourrais denvie de me jeter sur lui et de lembrasser.
« Non, pas du tout, répondis-je dans un murmure. »
Il avança son visage, et je compris alors quil allait membrasser. Jaurais voulu résister, faire durer notre jeu de séduction encore quelques jours, mais là je ne pouvais juste pas.
Ses lèvres nétaient plus quà quelques millimètres des miennes lorsque la porte souvrit à la volée. Arielle entra, nous observa un moment et sourit.
(POV Narrateur)
« Désolée, lança la nouvelle venue, jinterromps quelque chose ? »
On lui jeta tous les deux un regard peu amène.
« A ton avis ? répliqua Sophie de mauvaise humeur. »
Elle me regarda et désigna la jeune fille.
« Je te présente Arielle. On peut dire que cest ma meilleure amie. »
Je mécartai de la belle rousse, avec un sentiment de frustration difficilement gérable. Je saluai Arielle, essayant dêtre poli, mais en vrai jaurais souhaité quelle disparaisse à linstant.
« Comment ça on peut dire que cest ma meilleure amie ? T quand même ! répliqua Arielle dun ton faussement indigné. »
« Disons que là tout de suite jai surtout envie de te gifler, répliqua Sophie. Je vais prendre une douche, je reviens. »
« Prends une douche froide, tas besoin de te calmer ! »
Elle partit avec un air digne, qui nous fit rire tous les deux. Arielle me jeta un coup doeil et lança :
« Je comprends quelle te kiffe autant, tes vraiment sexy. »
« Euh
eh ben merci. »
« Te fais pas dillusions, hein je préfère les filles. Tu veux pas tasseoir ? »
Je massis sur un lit, et elle sassit sur celui den face. Je lui jetai un petit coup doeil. Elle était vraiment mignonne, de taille plutôt petite, des cheveux châtains assez courts, de grands yeux marrons et un sourire craquant. Pas ment mon type, mais mignonne quand même.
« Tu veux boire un coup ? »
Elle avait sorti une bouteille dalcool. Jhésitai un moment, me rappelai quon était en vacances, et acceptai. Une demi-heure plus tard, lorsque Sophie sortit de la douche, elle nous trouva entrain de rire et de visiblement bien nous amuser. Mais il y avait plus : entre temps, Fanny nous avait rejoints. Les yeux de Sophie sattardèrent un moment sur elle, et elle lui lança :
« Quest-ce que tu fais ici ? »
« Je les ai entendus rire, je me suis dit que jallais mincruster, répliqua Fanny. »
Au vu des regards quelle séchangeaient, ces deux là navaient vraiment pas lair de sapprécier. Un peu mal à laise, je regardai Sophie. Elle était encore plus sexy, les cheveux mouillés et en peignoir. Je navais quune seule envie, cétait me jeter sur elle et
« Quest-ce que vous faîtes ? »
La voix de Sophie me ramena à la réalité.
« On fait un action ou vérité, expliqua Arielle. Tu veux jouer ? »
« Ouais, ok. »
Elle sassit sur le lit, à côté de Arielle. Fanny, elle, était assise à côté de moi. Arielle fit rouler une bouteille vide (me regardez pas comme ça, vider une bouteille en demi-heure est normal en vacances étudiantes) sur la table de nuit entre nos deux lits, pour déterminer à qui cétait le tour de faire le choix fatidique :
« Action ou vérité ? me demanda Arielle. »
La bouteille sétait arrêtée pointée sur moi. Arielle eut un sourire espiègle et me lança :
« Alors dis moi, si jétais pas entrée dans la pièce, il se serait passé quoi entre toi et Sophie ? »
Je rougis. Je naurais eu aucun problème à parler de ça seul avec Sophie. Même devant Arielle ça ne maurait pas gêné. Mais là, y avait Fanny
dailleurs celle-ci réagit au quart de tour et apostropha Arielle.
« Comment ça ? De quoi tu parles ? »
« Je les ai trouvés à quelques centimètres lun de lautre
à mon avis dix secondes plus tard et ils sembrassaient, une minute plus tard ils étaient sur le lit
Alors ? »
Fanny avait lair furieuse, sans que je sache trop pourquoi. Moi jétais assez mal à laise.
« Euh
bah écoute on sait pas, et... »
« Arrête, fais pas ton timide, répliqua Sophie. Tu sais très bien ce qui se serait passé si cette chieuse était pas entrée... »
Arielle eut un sourire amusé qui montrait quelle prenait à la légère la mauvaise humeur de son amie.
« Bon
on va considérer que ça répond à la question. Allez la suite ! »
Elle refit tourner la bouteille. Cette fois-ci, elle sarrêta en direction de Sophie. Arielle eut un sourire, et lança :
« Alors ? Action ou vérité ? »
« Action. »
« Embrasse une personne de ton choix. »
Sophie me sourit et sapprocha de moi. Je me sentis frissonner dexcitation
mais au dernier moment, elle se détourna attrapa Arielle par la nuque et lembrassa suavement. Les deux belles entrelacèrent leurs lèvres dans un ballet sensuel et épicé. Jen bavais presque denvie, je navais quun désir : les rejoindre. Lorsque ce fut fini jétais excité comme jamais. Arielle et Sophie se séparèrent, sourire complice aux lèvres. Arielle reprit son téléphone, et fit tourner la bouteille
qui finit une fois de plus pointée vers Sophie.
« Action ou vérité ? »
« Vérité. »
« Tas déjà pratiqué la sodomie ? »
Sophie eut une moue dédaigneuse.
« Évidemment quelle question. »
Le jeu se poursuivit ainsi pendant un bon moment, et jéchappai à la terrible bouteille pendant de longues minutes, jusquà ce que finalement, elle repointe à nouveau vers moi.
« Action ou vérité ? demanda Arielle. »
La dernière vérité mavait embarrassé. Javais envie déviter ça, alors je choisis :
« Action. »
Arielle sourit.
« Tu dois embrasser toutes les personne présentes dans la pièce. »
« Quoi ? »
« Oui, oui. Cest moi qui décide. Alors tais-toi, et lance-toi. »
Je me résignai, me redressai. Je commençai par mapprocher dArielle, et du bout des lèvres lui fis la bise sur la bouche. Pas la peine de faire traîner les choses si elle naimait pas les garçons. Elle me fit un petit sourire, que je lui rendis. Je mapprochai ensuite de Fanny qui mobservait fixement, lair de ne plus oser respirer. Je me penchai vers elle, et délicatement, posai mes lèvres sur les siennes. Elle avait lair très gêné, aussi je ne fis pas durer les choses plus de dix secondes. Quand je me redressai, jeus limpression quelle était quelque peu déçue, mais je ne mattardai pas sur les détails : il me restait maintenant à embarrasser Sophie. Je me tournai lentement vers la belle rousse qui dévisageait avec un air provocateur. Je mapprochai delle, sentant très bien que notre baiser nallait pas être aussi sage quavec les deux autres. Je me penchai sur elle, et elle me saisit à la nuque, pour me presser contre son visage. Nos lèvres se joignirent, et nous nous embrassâmes avec passion. Je la tins par les joues, et passa mes doigts dans ses cheveux mouillés, tandis que le rythme et lintensité de notre baiser augmentaient dangereusement. Cela dura un bon moment, je frissonnai en goûtant ses belles lèvres qui me faisaient tant envie. Lorsquon se sépara, nous étions haletants et légèrement rougis. Je me rassis sur le lit, avec limpression davoir eu un coup de massue sur la tête. Les yeux de Sophie brillaient de plaisir.
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