Le Bon Jouet

Ça fait un moment que l’on ne s’est pas vu. Les images de nos derniers ébats hantent mes pensées et provoquent à chaque fois des réactions dans mon corps et ma queue. Ce soir-là nous étions libres, en mode vanille. Nous avions fait l’amour dans un rythme commun, tour à tour maître et soumis. Maître de nous-même, soumis à nos envies et nos pulsions. Mes mains glissant sur tes courbes délicieuses, ta langue goûtant la mienne au cœur de nos ébats explosifs… je pourrais décrire mille et unes images comme celles-ci. Mais ce n’est pas le sujet de cette histoire.

Depuis le début de nos relations épisodiques, nous avons gardé contact par messagerie. Un petit jeu s’est même installé et la frustration créée par les mots ne rendent nos retrouvailles que plus intenses. Ce matin-là, un mercredi, au réveil d’une nuit habitée par les fantasmes dont nous avions discuté la veille par messages, je reçois le symbole tant attendu. La chaîne, un petit emoji si lourd de sens. Celui que nous avions choisi pour symboliser le début de la mise au service, le début du jeu de domination. Et cette fois c’est à mon tour. À mon tour de me plier à tes désirs. À mon tour d’obéir à tes ordres et d’accepter ma condition de soumis. À mon tour de t’appeler maîtresse et de soumettre mon corps et mon esprit à ta volonté. La simple vision de ce symbole tant attendu me fait frissonner et cette sensation s’accentue avec les mots que tu y fais suivre. Immédiatement tu marque le coup, tu t’impose en position dominante. Tu me préviens que mon corps, ma queue et mon cul sont désormais tout à toi et que la jouissance m’est interdite. Que tout plaisir même infime que je déciderais de me donner sans ton accord m’est interdit. Si tu savais comme j’attendais ça. Comme j’attendais de ressentir cette frustration. De me mettre dans ce rôle que j’apprends de plus en plus à apprécier.
Bien évidemment je réponds que je suis à tes ordres et je ponctue toutes mes réponses par un « maîtresse ».

Chaque phrase me fait frémir, j’ai envie de jouer, de me caresser, de jouir… et la frustration de ne pouvoir le faire m’excite au plus haut point. Je prends petit à petit la place qui est la mienne. Soumis au pied de ma maîtresse. À l’écoute de ses ordres.
Le rendez-vous est fixé au vendredi soir. Trois journées à attendre. Trois journées de supplice mental, mais également trois journées pour me préparer à être un bon soumis. Pendant tout ce temps on joue. Tu m’excite volontairement, tu me demande de choisir et de t’envoyer des images, des photos. Lorsque mon esprit est accaparé par autre chose, mes révisions, la télé, tu te rappel à moi par une photo ou une image qui exprime ton envie de m’avoir à tes pieds. Et comme je partage cette envie. Tu me donne également des exercices. Je dois me masturber pendant 20 min sans jouir. Je dois me pénétrer le cul avec le gode que tu as choisi pour moi. Parfois tu me laisse jouir, parfois pas… mais à chaque fois tu as le contrôle et à chaque fois j’obéis. C’est un accord tacite, un investissement personnel qui ne requiert aucunement de se voir. Certes, c’est moins intense que lorsque ta voix guide mes gestes et que tes mains et ta bouche effleurent mon corps, mais le jeu en vaut la chandelle et de me savoir à ta merci suffit à m’exciter pendant cette trop longue mais délicieuse attente.

Le jour J arrivé je n’en peux déjà plus. Toute la journée mon esprit est occupé par ma maîtresse.
Comment va-t-elle s’habiller cette fois ? Qu’a-t-elle prévu pour s’occuper de moi ? Est-ce que je vais être le bon soumis obéissant qu’elle désire ? En tout cas je ferais de mon mieux. Tu n’as pas accès à mon corps, mais tu sais que mon esprit est déjà à toi. Que sans aucune lutte il s’est plié à ta volonté. Qu’il est déjà à genoux devant toi, prêt à obéir.
La journée file. Et l’heure arrive. Je reçois mes instructions et je les lis fébrilement. Mon corps tremble presque. Un mélange d’appréhension et d’excitation. La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas me contrôler.
La peur que quelque chose dé. La peur de décevoir ma maîtresse. Mais surtout l’excitation. L’excitation de te combler, de te sentir me dominer, de te sentir tout court.
D’humer le parfum de ton plaisir et de voir ton regard habité par les pulsions sexuelles que tu veux me faire subir. Tes instructions sont simples : je dois être prêt à 22h. Tous les accessoires m’attendent sur la chaise, prêt à l’emploi. Je dois attendre ta venue à genoux, la tête sur ton lit et le cul bien exposé face à la porte de ta chambre.
Je prends le temps de bien me laver, de préparer mon corps pour cette soirée de supplices, de jeux et de plaisir. Puis je pars suffisamment tôt pour prendre un peu d’avance. Je préfère t’attendre que de me stresser. Le trafic est fluide à cette heure et le rythme de l’autoroute me permet de faire le point. D’imaginer la suite des événements. Enfin d’essayer, car à chaque fois tu me surprends un peu plus.

Arrivé chez toi mon estomac se serre. Et si je la croise dans l’entrée ? Si je suis hors du timing que tu avais prévu ? La réponse me parait évidente mais me laisse tout de même une petite sensation de stress très excitant. Je me jetterais à genoux à tes pieds et attendrais tes instructions. Mes joues rougissent à cette pensée et, ne réfléchissant pas plus, j’entre sans sonner. Tu as laissé la porte ouverte pour moi. J’entends la douche couler, signe que je suis dans le timing. Je laisse mes chaussures et ma veste à l’entrée et je me précipite dans ta chambre. Elle est prête pour la soirée. Les draps sont propres, la lumière est tamisée et tous tes accessoires sont sortis et ordonnés sur la commode, sauf ceux que je dois enfiler directement qui m’attendent sur la chaise.
Je me déshabille prestement et tente de contenir une érection. L’odeur de la pièce, la vue de tous ces instruments de douce , savoir que tu es juste là prête à prendre possession de moi m’échauffe l’esprit. Je respire calmement et commence par enfiler ma cage de chasteté pour ne plus avoir à me préoccuper de ma queue.
Sans être totalement bandée, elle est quand même gonflée et la tâche n’est pas facile d’autant plus que cette cage m’excite. Elle symbolise tout le pouvoir que tu as sur moi et je sais comme tu aime en jouer. Au prix d’un grand effort sur moi-même je finis par réussir à glisser ma queue dans cet étau de plastique et à le refermer. Tu m’as également laissé un collier, des bracelets pour mes poignets et un plug anal. Je saisis le plug et j’enduis de lubrifiant mon cul et cet engin que tu as choisi de petite taille pour me laisser le temps de m’habi et préparer le terrain. Je glisse un doigt lubrifié dans mon anus, puis rapidement deux.
La sensation est agréable, je fais quelques vas et viens comme ça, accroupis les fesses écartées.
Mon pénis cherche à se tendre mais la cage remplit bien son œuvre et réprime mon envie presque douloureusement. J’enfile alors le plug, doucement, lentement. Je profite de chaque centimètre qui me pénètre. Je laisse mon anatomie s’habi à l’engin en faisant de long va et viens jusqu’à l’enfoncer complètement. Un soupir de soulagement et de plaisir s’échappe de mes lèvres en le sentant me remplir. J’attache alors les bracelets et le collier bien serré et me met en position d’attente. Le temps passe lentement, mon esprit est rivé sur la sensation du plug, sur mon sexe comprimé et sur toi. Je ne résiste pas à l’envie et je joue avec le plug en t’attendant. Je le retire et le renfile, je le fais tourner pour bien le sentir. À chaque fois ma queue cherche à se dresser et à chaque fois elle est retenue. La frustration commence à faire perler quelques gouttes de liquide séminal au bout de mon gland.

Puis tu arrives. Je t’entends venir de loin. J’entends tes talons claqués sur le sol. Ce son suffit à me mettre en émoi. Ma tête chauffe, je suis même sûr que mes joues rougissent et mon corps tout entier se tend. Tes pas se rapprochent, je sens la porte s’ouvrir derrière moi et ton regard me scruter. Tu vérifies d’un coup d’œil que tout est en place.
Que je suis prêt selon tes instructions et tu profite de la vue de mon corps offert. Tu t’approche doucement, ta main saisit mes cheveux et tire ma tête en arrière. Ta bouche s’approche alors de mon oreille et tu y glisse dans un souffle « A qui es-tu ? » avant de la lécher. Je ne sais pas si c’est la sensation de ta langue et de ton souffle chaud sur cette zone très érogène, ou les mots qui notent le début de notre folle soirée, mais mon corps est parcouru de frissons. Je réponds sans attendre un « à vous maîtresse » d’une voix plus tremblante et discrète que je l’aurais souhaité. J’ai déjà perdu le contrôle de mon corps.
Tu ballade alors tes mains gantées de cuir sur mon corps. Je sens ta poitrine frotter sur mon dos.
Tu portes semble-t-il un ensemble en latex. C’est froid et doux. Ta bouche et ta langue me provoquent encore plus de frissons en jouant dans mon cou. Tantôt doux, tantôt passionnés tes baisers me rendent fou. Tu me retourne alors face à toi, toujours à genoux. Tu me laisse profiter du spectacle. De ton visage légèrement maquillé arborant un sourire coquin et dominateur. De tes épaules nues et de tes seins bombés par l’ensemble en latex. Je ne peux évidemment pas manquer la clé que tu y laisse pendre au bout d’une chaine. La clé de ma chasteté, de ma privation. Tu vois mon regard s’y attarder et tu te penche un peu en avant pour m’en faire profiter un peu plus, pour me donner encore plus envie. Je voudrais me jeter entre tes seins, les lécher et les sucer toute la nuit … mais je reste en place et ton sourire s’élargit à la vue de mon sexe qui s’agite dans sa cage à ces pensées. Mon regard descend ensuite sur tes jambes guindées d’un porte-jarretelle des plus sexy qui se terminent sur des talons rouges accordés à ton rouge à lèvre. Cet aperçu n’a duré que quelques secondes, mais a suffit à échauffer mon esprit encore plus. Tes mains reprennent leur balade sur mon corps et tu m’embrasse passionnément. Nos langues se mêlent, jouent et expriment à elles seules toute l’envie qui nous anime.

Sans prévenir tu mets fin à ce baiser et tu te redresse pour saisir une laisse sur la commode. Tu fixe la laisse à mon collier et tire dessus en m’ordonnant de me relever. Je m’exécute et main dans le dos je subis l’assaut de tes baisers qui, partant de mes lèvres, descendent très lentement vers mon entre-jambe. Tu laisse ta langue si habile se glisser entre mes lèvres et le long de mon cou, puis titiller mes tétons. Je laisse échapper des soupirs au rythme de mes frissons, pour te montrer comme tu m’excite. Te voilà maintenant accroupie devant moi. Les yeux rivés dans les miens tu lèches goulûment la cage qui retient mon sexe. Tu me dis à quel point tu voudrais l’avoir en bouche, la goûter tout en caressant mes testicules, mes fesses et mon anus avec tes mains. Tu joues avec mon corps, tu me frustre avec tes mots et tes gestes…. Et j’adore ça. Tu prends toute la cage dans la bouche. Je te vois me sucer mais je ne sens rien. C’est tellement frustrant. J’ai envie de bander, de saisir ta tête et de sentir ta langue chaude et humide sur mon sexe. Je voudrais te baiser la bouche, te jouir sur le visage et les lèvres…. Mais je n’en fais rien. Ce soir mon plaisir, mon corps, mon être tout entier est à toi et à toi seule. Je me contente de soupirer, de gémir ma frustration alors que tu continue de jouer de ta langue sur mes parties intimes.

Tu te redresse alors pour m’embrasser et m’ordonne de t’enlever ton string. Je m’exécute immédiatement, impatient de t’obéir. Une fois ce bout de tissu tombé tu saisi une de mes mains et, tandis que l’autre tient mon menton pour fixer mon regard au tien, tu la glisse entre tes jambes.
Ta chatte est trempée. Je joue avec deux doigts, les balade sur ton sexe, me glisse entre tes lèvres et sur ton clitoris. Ton regard vacille légèrement et tu m’ordonne de te pénétrer. Je glisse alors deux doigts en toi et commence des va et vient lent et profond. Après seulement quelques minutes de ce manège je sens un liquide chaud couler sur ma main, signe que tu prends ton pied. Excité par cette constatation j’accélère encore le mouvement pour te faire jouir vraiment.
Une fois rassasiée tu stop ma main et la porte à ta bouche. Ta langue lèche mes doigts, ton regard toujours rivé au mien, avant de venir m’embrasser encore pleine de ton goût délicieux.
D’un ordre sec tu me fais me remettre à genoux et tu t’installe sur le lit. Assise au bord du lit tu m’ordonne de te lécher en commençant par tes pieds. Tu sais que cette pratique m’excite.
Sans être particulièrement fétichiste, cette position, ce rabaissement physique et mental me rendent fou. Je m’exécute donc immédiatement et mes mains saisissent délicatement ces magnifiques talons rouges que je m’efforce de lécher et de baiser avidement. Je sens ton regard braqué sur moi alors que je m’applique sans savoir le fond de tes pensées. J’aime espérer que ça t’excite de voir ma soumission. De me voir agenouillé à tes pieds, les baisant avec application, et la queue dans une cage soumise et ridicule. Quand tu juge que c’est assez tu me fais me redresser et, allongée sur le dos, tu écartes largement tes cuisses, m’offrant ainsi la vue sur ta vulve trempée de plaisir et d’excitation. Tu saisis ma tête et m’ordonne de te lécher. Je m’exécute comme le bon soumis que je suis avec envie et excitation. Tes soupirs et tes gémissements me motive comme jamais et je m’y jette à corps perdu. Ma langue goûte à ta vulve. L’odeur mélangée de ta douce excitation et de ton plaisir piquant provoqué par mes doigts envahit ma bouche. Je m’en délecte à mesure que ma langue explore ce sexe offert. Tes mains se plonge dans mes cheveux.
Tes pieds dardent mon dos avec leur talon pour que j’appuie encore plus mes caresses ou que ma langue se glisse entre tes lèvres gonflées. Tes gémissements s’accentuent au fil des minutes.
La pression de tes mains se fait plus forte. Tu m’ordonnes d’utiliser mes doigts et j’obéis. Deux doigts, puis trois se glissent en toi à la recherche de tes points sensibles. J’aligne la fréquence de cette pénétration avec celle de ma langue pour que ces plaisirs ne fassent plus qu’un. Je suis quasiment en apnée lorsque tu éjacule à nouveau. Ta cyprine dégouline de mon menton, alors que tu tout ton corps se relâche sous le plaisir. La main dans mes cheveux tire ma tête en arrière alors que tu te redresse pour m’embrasser, pour lécher mes lèvres et y goûter ton plaisir.

Tu me fais ensuite prendre ta place sur le lit. Tu me fais me mettre à quatre pattes et tu m’attache les mains dans le dos, la tête collée au matelas. Tes mains caressent mon corps alors que tu embrasse mes fesses de ta délicieuse bouche. Délicatement tu retire le plug toujours enfoncé en moi. Tu joue avec, le retirant et le remettant par à-coups. Les sensations m’envahissent et l’idée de ce qui va suivre m’excite encore plus. Ta langue se glisse alors à la place du jouet. Elle est chaude, douce et humide. Je la sens joué autour de mon anus et s’y glissé. Les sensations sont d’abord étranges, entre retenue et gêne puis laissent la place à des sensations délicieuses. Je profite de ton appétit en accompagnant tes coups de langue de mes gémissements. Je suis véritablement soumis. Mon cul offert, les mains et les pieds liés. Les yeux fermés je me contente de mon rôle et de vivre l’instant, de m’offrir pleinement. Tes caresses s’arrêtent et tu te relève pour aller chercher quelques choses. Lorsque tu reviens la sensation est cinglante. Une fessée s’abat sur mon cul dressé. Avec un fouet tu me caresse et me frappe sans prévenir, doucement et durement à la fois toujours à la limite de la douleur, jamais dans l’insupportable. Tu me traite de chien. D’esclave soumis à sa maîtresse. Tu me rappel mon rôle ici à mesure que tes coups se font plus secs. Je te sens t’investir dans ton rôle pleinement, tu profite de ton pouvoir.
Lorsque tu as fini de jouer tu laisse mon cul sensible un instant, le temps de t’équiper. J’entends le harnais glisser sur tes jarretelles et les sangles se serrer autour de tes hanches. Je sais ce qui m’attend et ma bite palpite dans sa cage à cette idée. Tu reviens vers moi doucement.
Ta langue se glisse de nouveau entre mes fesses que tu tiens écartées avec tes mains. Elle descend jusqu’à mes testicules et je relève mon cul au maximum pour que tu puisses accéder à mon sexe.
Tu saisis la cage d’une main et la tire à ta langue que tu darde par l’ouverture. Je la sens sur le bout de mon gland. J’en voudrais plus. Tu goûtes à mon excitation, à ma frustration qui y goûte abondamment.
Tu passes ensuite devant moi et m’aide à ma redresser sur mes genoux. Debout devant moi, tu me laisse profiter de la vue de ton sexe en plastique. Ce gode-ceinture violet que je commence à bien connaître est dressé devant mon visage. Tu le saisi d’une main et de l’autre viens chercher ma tête fermement pour le glisser entre mes lèvres. Je m’applique à le sucer comme une vraie queue.
Comme si tu pouvais ressentir ce que je lui faisais, comme si je voulais que ta queue jouisse dans ma bouche. Le rouge me monte aux joues à nouveau. Cette pensée me met mal à l’aise mais elle ne quitte pas mon esprit à mesure que je salive sur ce gode. Ma langue monte et descend le long de cette tige de plastique et ma bouche l’avale goulument sous ton regard amusé. Lorsque tu en as assez, tu me replaque la tête sur le matelas après m’avoir embrassé et vas te positionner derrière moi. Je sens le lubrifiant couler froidement entre mes fesses. Tu l’applique sur mon anus, puis tu en enduis ton sexe artificiel avant de le plaquer devant mon petit trou. Lentement tu l’enfonce en moi. Tu reste attentive à mes réactions. Je sais que tu ne veux pas me faire mal, malgré ton envie de me défoncer comme la salope que je suis à cet instant. Je le sens glisser lentement, centimètre par centimètre et je soupir de plaisir. Mes sens sont altérés, mon corps ne m’appartient plus et la sensation d’abandon me bourdonne dans la tête. Mon cul reçoit facilement ton gode et tu t’active de plus belle. De longs et lents va et vient ponctués de courtes et intenses accélérations me font gémir. Tu pilonne mon cul dressé, le harnais frottant sur ton clito. Tes mains me tirent les cheveux en arrière, me tiennent les hanches pour mieux me baiser, me dominent complètement. Je sens ta respiration qui s’accélère en même temps que tes coups de bassins. Je suis à toi, mon cul appartient à ma maîtresse.

Lorsque tu commence à fatiguer tu t’arrête et te retire lentement. Mon cul en redemande, il voudrait qui tu t’y amuse encore, que tu profites de lui à profusion. Mais tu en as décidé autrement et tu me délie les mains et me fait m’allonger sur le dos. La bite en plastique toujours dressée, tu saisis la clé qui pendait entre tes seins et délivre ma queue de sa cage. Elle se gonfle alors sous ton regard coquin à mesure que le sang y afflue enfin. Pendant ce temps tu attaches mes mains au-dessus de ma tête et me glisse un bandeau sur les yeux. Totalement aveugle et privé de toute liberté de mouvement je me concentre sur les sens qu’il me reste. Je t’entends ôter le harnais et ton ensemble. J’imagine tes magnifiques seins ainsi libérés pointer d’excitation.
Je goûte l’odeur de ton plaisir dans ma barbe et sur mes lèvres. Je sens les liens qui me maintiennent les membres et mon sexe fraîchement libéré qui palpite. Tu reviens sur le lit et tu joue avec ma queue qui n’attend que ça. Ta main viens la caresser doucement. Puis ta langue la parcours, glisse des mes testicules à mon gland. Elle joue avec le frein, goûte l’excitation qui perle de mon sexe. Enfin, ta bouche gourmande l’avale en entier. Je frémis. Je perds pied totalement et je ne me rends même pas compte de mes gémissements. Tu accompagne chaque va et viens de ta main. Tantôt serrée, tantôt relâchée. Rapide puis lente. Douce ou passionnée.
Tu alterne, change de rythme selon ton envie. Tu joue avec mon plaisir le sens venir et le gère à la perfection, à me rendre fou. Moi, ton esclave, ton jouet.

Quand tu es finalement rassasiée, tu enjambe mon corps frémissant. Tes mains continuent à me branler. Tu viens m’embrasser et me souffler à l’oreille à quel point tu aime me savoir à ta merci.
D’un coup tu t’empale sur ma queue dressée. La sensation est intense, délicieuse. Tu te laisse pénétrer jusqu’au bout, jusqu’au fond. Après seulement quelques va et viens je suis déjà en train de lutter pour retenir ma jouissance. L’excitation, la frustration sont plus fortes. Tu le sens à mesure que mes gémissements s’accentuent et que ma queue durcie en toi, mais tu n’es pas décidée à me laisser jouir aussi facilement. Tu te retire donc et, enjambant mon visage, viens coller ton sexe sur ma bouche. Je ne fais pas prier pour le déguster. Ma langue s’y glisse à nouveau. Mes lèvres aspirent ton clitoris tandis que ma langue joue avec. Je ne veux que ton plaisir. Je veux être un bon esclave et faire jouir ma maîtresse encore et encore. Tu te lâche sur mon visage.
Plusieurs jets accompagnent ta jouissance dans un râle de plaisir.

Évidemment, faire jouir ma maîtresse ne m’a pas calmé. Loin de là. Après avoir retenté de me chevaucher tu décide de me punir pour ne pas réussir à gérer mon excitation. Tu me détache et m’ordonne de m’excuser. Je sais ce que tu attends et sans me faire prier je me jette à tes pieds.
Assise au bord du lit tu me regarde de nouveau te lécher les talons, les chevilles. Embrasser passionnément tes pieds. Une fois mes excuses acceptées, tu m’énonce ma punition. Tu m’ordonne de me ruiner sur tes talons. Je saisis mon sexe et commence à me branler, toujours à genoux à tes pieds. Tu positionne ton pied gauche sous mon gland et le caresse même du bout de ta chaussure.
Il ne me faut que 2 min pour être au bord de la jouissance. Mon corps frémis. Je voudrais m’abandonner à ce plaisir, me branler et jouir fort. Mais tes ordres étaient clairs et j’arrête les stimulations avant de dépasser le seuil de la jouissance. La frustration est intense. Pendant quelques seconde je vacille sur le fil du plaisir. Ma queue, ne demandant qu’un contact pour jouir, tremble dans l’air. Tu as reculé un peu ton pied pour ne pas me stimuler. Cette seconde parait une éternité, puis le plaisir retombe. Mon sexe ainsi frustré laisse échapper quelques jets de sperme qui viennent contraster avec le rouge de ta chaussure. Tu m’ordonne alors de nettoyer mes cochonneries et m’observe lécher mon sperme avec avidité. Ma frustration est telle que je ferais n’importe quoi pour te satisfaire. Je ne sens même pas le goût de mon sperme et je le lèche jusqu’à ce que ta chaussure brille de nouveau.

Satisfaite, tu me fais asseoir sur la chaise. Tu sors alors un rouleau de film plastique que tu entreprends d’enrouler autour de mon corps me privant totalement du moindre mouvement. Tu remets le bandeau que tu m’avais enlevé pour ma punition me rendant aveugle à nouveau. Seule ma queue, plus dressée que jamais, vibre de plus belle au son de ta voix. Tu me dis que tu vas t’empaler sur moi. Que tu vas me baiser jusqu’à jouir et que j’ai interdiction de me laisser aller.
Suivant le geste à la parole tu m’enjambe et présente mon sexe à l’entrée du tien. Tu le branle doucement de ta main en le frottant entre tes lèvres et sur ton clito. Puis de plus en plus fort jusqu’à gicler, inonder mon sexe de ta cyprine. Puis pris d’une envie soudaine tu te recule pour le prendre en bouche. Je sens ma queue s’enfoncer au fond de ta gorge. Ta langue jouer autour de mon gland. Le plaisir est intense mais je tiens bon. Je ne veux pas décevoir ma maîtresse. Une fois mon sexe nettoyé de ton plaisir tu reviens sur moi et t’empale d’un coup dessus. Tes mouvements sont passionnés, tes cris sont puissants. Tu lèche mon oreille en y glissant à quel point tu apprécie ton jouet. À quel point je suis un chien obéissant. Ta jouissance ne tarde pas. Je sens ton sexe se serrer. Je dois redoubler d’effort pour ne pas y penser. Comment occuper mon esprit alors que ma maîtresse est prête à jouir de ma queue ?
Je suis à deux doigts de craquer quand enfin tu te retires. Mon sexe est dressé, dur et palpitant.
Il doit luire de ta mouille, je la sens couler le long de ma hampe. Tu t’agenouille devant moi.
Tu me dis que tu es fier de moi, que j’ai mérité de jouir tout en commençant à caresser ma queue.
Tu me dis que lorsque tu me donneras l’ordre, seulement alors je pourrais me laisser aller à mon plaisir. Tu te mets à jouer avec mon sexe. Avec le sexe qui t’appartiens. Tu le branle, le prend en bouche, le lèche … tu t’amuse à voir mes expressions se crisper à mesure que le plaisir monte.
Après de longue minute tu décide de me laisser venir. Il t’a suffi de quelques mots. Tout en me branlant de plus en plus vite tu me dis que je peux me laisser aller. Que je dois jouir maintenant. Ces mots sont si doux à mes oreilles, si libérateur. Ta bouche s’empresse alors de sucer mon gland lorsque que ma queue se crispe prête à décharger toute cette frustration.
Tu continue jusqu’à prendre la première giclée dans la bouche, puis tu te redresse et continue à me branler sur tes seins en laissant mon sperme s’échapper de tes lèvres. Mon corps tout entier se tend, parcouru de picotement des pieds à la tête. Le cerveau encore engourdi tu me retire le bandeau des yeux pour me laisser admirer tes seins maculés de sperme et tes lèvres brillantes.
Tu arbore toujours ton regard coquin lorsque tu viens m’embrasser, la bouche encore pleine.
Nos langues se mélange. Je goûte à mon plaisir avec toi. Puis tu te redresse, et viens présenter tes seins à ma bouche. Je m’applique à les nettoyer. Les lécher, sucer ces magnifiques tétons comme pour les remercier du plaisir éprouvé. Une fois satisfaite tu me libère aussi bien physiquement que de mon rôle de soumis. Et nous nous écroulons sur le lit… éreintés, le temps d’une pause avant la suite de la soirée.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!