Rue Queûwe Curé. Légende 4.

Monsieur le curé était mort… Le nouveau curé était arrivé. Avec le vieux curé, il était plus facile « d’aller à confesse ». Il connaissait ses paroissiens, ses paroissiens le connaissaient. Chacun connaissait les défauts de l’autre, et ceux du vieux curé étaient connus de tous… La bonne chère, les mains baladeuses et le bon vin étaient ses péchés mignons… Ce qui l’empêchaient le plus souvent d’être trop sentencieux au regard de ses propres faiblesses à lui.
Avouer ses bêtises à un homme qu’on ne connaissait pas, semblait plus compliqué. Et monsieur le curé devait insister pour que ces ouailles se décident à venir lui raconter leurs petites histoires dans le confessionnal. Comme cela tardait, monsieur le curé menaça de sanctions dures pour se repentir de ses péchés. Mais cela continuait à tarder…
Il n’y avait cependant pas le choix. Tout bon chrétien se devait de se rendre au confessionnal deux à trois fois par an… Ce nouveau curé était là depuis près d’un an et les paroissiens dont il avait entendu les bêtises se comptaient sur les doigts d’une seule main. Il finit par convaincre en menaçant du purgatoire ! Et les premiers fidèles, davantage des paroissiennes dans un premier temps, se décidèrent à avouer leurs fautes devant le tout-puissant ou du moins son représentant sur terre.
Monsieur le curé n’avait pas menti. Pour se repentir les sanctions furent sévères. Sévères et surprenantes voire complètement inattendues. Pour quelques menus péchés que le précédent curé sanctionnait de quelques prières le soir, voire de la préparation d’un bon gâteau qu’il fallait lui porter afin que lui, ne le porte ensuite dans une famille pauvre (mon œil !), le nouveau indiquait une série importante de tâches à réaliser au profit de la paroisse, sanctions qu’il pouvait commuer en… fessées… Oui. C’était bien cela. Pour se repentir de ses péchés, monsieur le curé proposait la fessée, qu’il était prêt à pratiquer lui-même, malgré ce que cela lui en coûtait ! Les premières paroissiennes se résolurent aux tâches pénibles voire dégradantes.

Mais dans le même temps, la nouvelle se répandait. Monsieur le curé donnait la fessée. Il n’avait pas encore levé la main une fois sur quelque cul que ce soit que les commérages désignaient l’un ou l’une d’entre les villageois.
Le village allait mal… Au vu des pénitences proposées par le curé, les gens hésitaient à se rendre « à confesse ». Mais ceux qui n’y allaient pas se sentaient mal de ne pas être en ordre avec Dieu et avec leur âme. Et petit à petit chacun y passa. Et parfois, au vu des peines imaginées par le prêtre, certains décidaient de choisir la fessée. Ce furent d’abord des hommes qui bravèrent la main de l’homme d’Eglise. Ce furent de belles humiliations, mais qui semblèrent rester dans l’ordre de l’acceptable. Les hommes devaient baisser le pantalon, et le curé abattait sa main sur le caleçon. 100 fois le plus souvent… Puis l’homme devait se mettre à genoux à même le sol, le pantalon baissé et réciter une heure de chapelet. C’était dégradant, mais cela restait cependant dans l’ordre de l’acceptable. Et puis, après cette mauvaise grosse heure passée, l’âme était lavée, et le cœur était à nouveau léger. Restait à affronter le regard des autres. Ce qui finalement n’était pas si difficile. Ces autres y étaient aussi passés, ou alors ils savaient que ça allait être leur tour. Petit à petit les pénitences ne furent plus que d’une seule sorte. Des fessées… ou des fessées. Ce furent les femmes qui résistèrent le plus longtemps, une pudeur bien légitime rendant difficile leur déshabillage. Mais quand elles se décidèrent enfin, ce fut bien de déshabillage dont il fut question. Si les premières purent garder leurs culottes, cela ne dura que peu de temps. Monsieur le curé exigea les fesses nues.
Si l’une ou l’autre commença par refuser, la pression morale fut telle qu’elles finirent toutes par accepter. Et ce furent des culs nus, jeunes ou vieux, fermes ou gras, aimables ou antipathiques qui reçurent les taloches dites « divines ». Les femmes recevaient cependant habituellement moins de coups que les hommes, mais la prière qui s’en suivait durait le même temps avec la honte supplémentaire que le cul restait nu… Si dans les premiers temps, on parla sous cape de ces pratiques étranges, cela passa vite, et après quelques mois, les fessées de monsieur le curé faisaient partie de la vie du village.

Monsieur le curé semblait dans un premier temps satisfait de son travail. Mais cela ne dura pas… La vie devenait trop banale. Les hommes ou les femmes venaient se confesser, ils et elles se déculottaient, recevaient les claques, priaient puis se reculottaient. Il fallait faire évoluer les châtiments. Ce furent les hommes qui subirent les premiers suppléments. Monsieur le curé leur demanda de baisser également le caleçon, les laissant la biroute à l’air, sous l’œil curieux de Jésus qui observait de sa croix. Les femmes qui, jusqu’à présent, ne dévoilaient que leurs postérieurs furent elles aussi contraintes de baisser leur culotte devant l’autel, monsieur le curé s’asseyant derrière elles face à leurs fesses, appréciant ce qui apparaissait au fur et à mesure que les vêtements glissaient. Jésus aussi était curieux. Certaines se demandèrent même si le bout de tissu qui ceinturait les hanches du crucifié n’avait pas l’un ou l’autre soubresaut. Mais cela aurait été un miracle… Monsieur le curé raffinait ses plaisirs. Il augmenta le nombre de fessées au cul de certaines femmes, se proposant ensuite, pour atténuer la douleur de leur passer un onguent qui calmait la douleur. Les femmes acceptaient à contre cœur mais serraient les fesses. Monsieur le curé leur demandait cependant de se détendre, et si la demande orale ne suffisait pas, quelques tapes supplémentaires finissaient de convaincre.
Monsieur le curé devenait maître en la matière. Les pénitences se diversifiaient encore. On aurait pu croire que ce fut en fonction des péchés commis, mais il apparut à l’analyse que les différences avaient d’autres causes. Du moins pour les dames. C’était davantage le physique qui orientait les punitions.
Comment se diversifiaient ces punitions ? Monsieur le curé aimât mettre certains et surtout certaines de ces paroissiennes complètement nus et nues. Il aimât aussi se produire en public, invitant quelques personnes de la haute société du village à assister à certains châtiments.

Il souhaitât parfois se faire remplacer dans la punition. Quelques femmes reçurent alors comme châtiments de punir quelques hommes.
Isabelle était la plus jolie fille du village. Et comme elle était jolie, elle « péchait » beaucoup avec de jeunes hommes… Et comme elle était jolie, monsieur le curé aimait particulièrement la voir à la confesse. Et comme elle était jolie, monsieur le curé aimait lui ordonner de se mettre nue. Et comme nue, elle était encore plus jolie, monsieur le curé aimait tourner et encore tourner autour d’elle pour en admirer tous les détails. Et comme elle avait le cul joli, monsieur le curé aimait lui claquer longuement les fesses. Et comme le cul rougi était tout aussi joli, il aimait le calmer en lui passant doucement la pommade apaisante sur les fesses. Et comme le spectacle était joli, il aimait glisser sa main entre les fesses, entre les cuisses. Et comme il était fier de ce qu’il produisait, il aimât inviter d’autres personnes à regarder avec lui. Mais comme elle était la plus jolie du village, il n’autorisa personne à la toucher, les notables se contentant de regarder, de bander dans leurs braies ou de mouiller leurs culottes.
Comme il aimait plaire à ses notables, il punit Marinette et Thérèse, mais aussi Nicole et Antoinette, qui reçurent des fessées de la main de certains de ces bourgeois. Michel ou Etienne de même. Mais de la part de la femme du notaire, de la femme de l’instituteur, de la femme du docteur.
Comme elle avait « fait des efforts » et commettait « moins de péchés », Isabelle eut la chance de parfois recevoir moins de fessées. Elle eut aussi l’occasion de proposer ces services pour punir l’un ou l’autre mâle du village. Elle choisit bien la garce. Les plus beaux, ceux qui l’avaient fait souffrir, ceux qui l’avaient snobée. Et elle aimait se retrouver avec l’un de ses hommes dans l’Eglise, accompagnée de Monsieur le curé. Monsieur le curé leurs demandait de se mettre nus. Les supplications pour que cela se passe sans la présence d’Isabelle étaient vaines.
Et il se retrouvaient dans le plus simple appareil, à la merci de la jeune femme qui prenait d’abord son temps et admirait les corps bien fait de ses futures victimes. Il arrivait que ces corps soient moins bien faits, et le regard qu’elle dardait alors faisait comprendre à ces hommes combien elle se moquait de leur disgrâce. Puis les fessées commençaient à claquer… Et les hommes tortillaient du cul pour éviter les coups. Mais Isabelle était sans pitié. Parfois, les vits se dressaient. Isabelle le faisait remarquer à monsieur le curé, qui doublait alors le nombre de coups. Et les fesses vermillonnaient.
Quelques uns des villageois ou des villageoises eurent le déplaisir d’être fessés en public. Seuls quelques-uns et quelques-unes y furent fessés par d’autres personnes que monsieur le curé.
Un jour, Claire fut elle aussi déshabillée devant le notaire et son épouse, l’instituteur et le pharmacien. Si sur le moment, elle n’osa rien dire. Elle jura de se venger. Et quelques jours plus tard, après que l’une ou l’autre fille eurent reçu leurs roustes mensuelles, Claire suivit monsieur le curé avec quelques amies. Et elles le virent sortir son sexe dur de dessous sa soutane puis se masturber quelques secondes pour arriver très rapidement à l’extase. Monsieur le curé n’avait pas eu le temps de ranger son engin qu’elles étaient devant lui, le regard méprisant. Il essaya bien de les menacer. Mais elles l’avaient décidé ainsi. Elles ne se laisseraient pas, elles ne se laisseraient plus faire. Monsieur le curé fut attaché sur une chaise le pantalon toujours baissé et la soutane relevée. Les filles coururent annoncer dans le village que monsieur le curé avait été surpris s’astiquant le cierge et qu’il allait assumer une confession publique, sa confession publique. Le village entier se rassembla sur la place de l’Eglise. Une table fut disposée sur laquelle on hissa monsieur le curé, le pantalon toujours baissé, ne protégeant sa pudeur que par la soutane qui avait elle retrouvé sa place. Claire prit la parole et annonça le début de la confesse. Monsieur le curé rechignait. Claire posa alors les questions. Le même style de questions précises et un peu perverses que monsieur le curé aimait à poser dans le confessionnal. Et monsieur le curé se confessa. Devant tout le village. Claire lui demanda alors la pénitence infligée dans de pareilles conditions. Monsieur le curé tenta bien les « notre père » ou les « je vous salue Marie », que Claire reçut avec un ricanement qui se propagea à la foule rassemblée. Il tenta alors la punition corporelle à s’infliger personnellement : le cilice. Le rire collectif repartit de plus belle. Claire lui rappela qu’un péché était un péché et que le tarif devait être semblable pour chaque paroissien fut-il instituteur, notaire ou curé. Claire harangua la foule. Mais personne n’osa dire le nombre de fessées qui était infligées par monsieur le curé suite à l’aveu de masturbation ! Claire menaça monsieur le curé de prendre la décision de pénitence elle-même si l’ecclésiastique ne prenait pas ses responsabilités. Sans résultat, monsieur le curé refusant de prononcer un verdict. Claire annonça donc sa décision. Monsieur le curé recevrait une seule fessée… Déception dans la foule, soulagement du curé… Mais de chacun de ses paroissiens. Hourrahs dans la foule, blêmissement du curé… « Et tout nu » termina Claire sous les applaudissements nourris. Monsieur le curé fut descendu de la table. On lui demanda de se mettre nu. Comme il refusait, Claire désigna 6 femmes pour le déshabiller. Ce qu’elles firent avec délectation, les mains baladeuses à souhait ! On l’amena au centre de la place. On noua une corde à ses poignets, corde que l’on attacha aux branches des deux arbres de la place pour qu’il fût bien exposé, et que ses fesses soient facilement accessibles. Claire menait le bal, et demanda que des cercles se constituent autour de la place. Plus de 300 personnes étaient présentes. Ce furent les plus jeunes qui eurent les premiers l’honneur de tâter des fesses de curé. C’est que le saligaud avait aussi profité des fesses de certains jeunes villageois à peine pubères. Et les claques commencèrent à retentir sur la place qui s’était naturellement faite silencieuse. On n’entendait que le cul du curé et les reniflements de son nez. Mais personne n’avait pitié. Puis tout à coup, un bruissement dans la foule bruissement ponctué d’un cri : « Il bande le salaud ! » Et effectivement, le sexe de Monsieur le curé se redressait virilement. « On double » cria Isabelle, vivement applaudie par la foule. Claire leva la main. On double, mais uniquement pour les femmes ! Cela fit rire tout le monde et tout le monde accepta. Et monsieur le curé continua à soumettre son cul aux coups, se présentant cependant de façon paradoxale : la mine pitoyable mais le zizi arrogant. La dernière claque retentit enfin. C’était Maria une solide fermière qui l’assena de façon puissante. Une des plus vigoureuses de la séance. On détacha les mains du prêtre. Claire lui tapota une dernière fois les fesses doucement mais de façon très méprisante, lui annonçant qu’il pouvait quitter le village. Il fit mine de reprendre ses vêtements. Mais la figure de Claire marqua avec évidence sa désapprobation. Il imagina se diriger vers son presbytère, mais même désapprobation de Claire. Ne sachant plus que faire, le curé regarda sa bourreau d’un air implorant. Claire du doigt lui indiqua la route. Et le village de regarder son curé s’en aller sur la route, la verge droite et le cul violacé. On n’entendit plus parler de ce bonhomme. Enfin façon de parler bien sûr. Parce qu’on en parla encore longtemps dans le village. Mais personne ne sait ce qu’il est devenu. Certains disent l’avoir aperçu dans un monastère… Claire et ses amies qui avaient découvert le saint masturbateur se remémorèrent souvent cette délicieuse histoire. Et quand Claire 40 ans plus tard, devenue maire-adjointe dû participer au choix de nouveaux noms pour certaines rues du village, ses amies la pressèrent de faire référence à ce curé pervers et à la pénitence qu’il avait eu à subir du fait de leur intervention. Les responsabilités de Claire l’empêchaient d’être trop coquine, mais l’idée ne lui déplaisait pas. Elle était entretemps devenue mathématicienne, une vraie savante dans le village, et c’est les maths qui lui permirent de trouver la solution mathématique à son problème…
Alors, explications… Les maths inventent des mots il fut un temps où dans l’histoire des mathématiques, quelques mots barbares rencontrèrent un petit succès : isomètre, coplanaires, concavité… et autres barbaries… Il y en avait un qui n’avait pas survécu à l’histoire, mais qui plaisait bien à Claire ; c’était le ceuwé, qui était une autre expression pour exprimer la mise au carré d’un nombre. Le ceuwé de 2, c’était 4, de 10, 100. C’est la logique dans laquelle s’était engagée Claire qui avait fait allusion à une prétendue formule d’un prix nobel ce qui avait fortement impressionné ces collègues. Le collège à l’écoute de la savante décida d’appeler la rue Ceuwé QR qui selon Claire, permettait de calculer la distance entre une étoile filante et le soleil… Un pieu et poétique mensonge… ceuwé signifiait effectivement « le carré de », le maire l’avait lui-même certifié… Le carré de quoi selon Claire ?… Dans sa tête, c’était évident. Monsieur le curé, mais aussi tous les villageois avait été des confessés qu’on fessait. Soit confessé². QR se muant rapidement en curé. Ce qui fit rue Ceuwé curé puis rue Queûwe curé, l’imprimeur de la plaque de la rue ayant simplement souhaité en améliorer l’orthographe comme cela se passe parfois. CQFD.
Claire et ses amies, malgré leur âge avancé en rient encore… et elles aiment à faire chanter les jeunes du village « du haut de la montagne… descendait un gros cul… » « Un gros curé d’campagne… qui tenait son gros bout »…

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