Collection Histoire Courte. Enterrement De Vie De Jeunes Filles (1/1)
Dans ma vie, jai toujours su que je ferais fortune, moi qui viens de la banlieue de lest de Paris.
À lécole, jétais moyenne, jétais surtout une chipie, dès mon adolescence, le sexe m'a intéressé, mon clitoris pour commencer jusquau jour où lannée de mon bac, mon prof de philo m'a dépucelé dans la salle des professeurs.
Dépucelage classique, coucher sur la table où ils prennent leur café avec le risque dautres profs, voir du proviseur entrant, il mavait demandé de venir pour parler dun devoir que je lui avais remis.
Il ma relevé les jambes, écarté ma petite culotte et pénétré, quand il a déchargé, javais une légère douleur, mais sans plus, là où les choses se sont gâtées, cest lorsquil est sorti et quil a constaté quil venait de me dépuceler.
Ça cétait fait, je pouvais continuer ma quette à ma réussite.
Il avait sur son pantalon, par malchance, il devait faire cours dans une demi-heure, jai su quil avait téléphoné au proviseur pour lui dire quil était subitement tombé malade et quil rentrait chez lui.
Est-ce le sang sur son pantalon, huit jours plus tard, il se disait dans le lycée que sa femme avait demandé le divorce, ayant la preuve quil la trompait, jignore si cela était dû à la perte de ma petite fleur, donc de ma faute, il a été muté à lautre bout de la France.
À la suite de cet épisode, il y a eu de nombreux garçons du lycée, certains me baisaient dans les chiottes, juste un petit coup vite fait.
Bien sûr, jai loupé mon bac et avec la possibilité de devenir médecin comme mon père, alors pour atteindre mon but, je me suis persuadé quil fallait que je trouve un concept nouveau pour le pays.
Je cherchais sans trouver, Poubelle avait déjà inventé lobjet du même nom, Pasteur avait déjà découvert la pénicilline et Marie Curie était morte de sa découverte, nous menant à la bombe atomique.
Il me fallait trouver quelque chose de Terre à Terre.
Joubliais, jaurais pu imiter sur Thérésa, très peu pour moi, vivre sur un monceau de détritus, je laisse cela à dautres, bien que de laisser mon nom dans la postérité comme sainte pouvais être intéressante.
Le nombre de turpitudes que je commençais à accumuler était aussi un obstacle, bien que cette chère femme ait avoué quelle avait eu une vie bien remplie dans tous les sens du terme.
Je savais quun jour, il me faudrait un coup de pouce du destin pour trouver ma route me conduisant à la fortune, du moins une vie aisée.
Je déambulais dans les rues de Paris, cherchant un lieu à louer pour habiter, je voulais mémanciper du giron de mes parents.
Je suis entrée dans une agence, un jeune homme très avenant, s'est occupé de moi, il ma dit sappeler Corentin, il ma proposé de visiter des studios, seule surface accessible avec largent laissé par ma grand-mère en attendant les nombreux billets de 100 voire 200 que je suis sûr de gagner.
Cest au troisième que la chance attendue est venue, nous venions de descendre dun studio à mourir dennui, la seule fenêtre donnait sur le mur dune usine désaffecté de lautre côté de la ruelle.
Nous redescendions quand la porte donnant sur lextérieur franchi, je vois en face de moi une porte en fer avec un judas, avec une enseigne marquée « Club privé », le sexe voilà ma voie.
Corentin, cest votre agence qui cherche à louer ce club privé.
Jennifer, vous voyez bien laffiche sur la porte, cest celle de notre agence, mais cest impossible à louer, le propriétaire a fait faillite, le club est trop isolé dans cette petite rue.
Pourtant, il y a du potentiel, avec une bonne pub, vous voyez le porche sur le côté, il donne sur la cour de lusine qui se trouvait dans ce bâtiment pouvant se transformer en parking.
On peut visiter, jaimerais voir comment était fait un club privé où les gens venaient sencanailler.
Club privé, club libertin ou échangiste, vous y êtes déjà entrée pour votre plaisir personnel, il y en a de nombreux dans Paris.
Vous me demandez si je couche avec le premier venu, cest ce qui se passe dans ce genre de club.
Quand le club était ouvert, étant célibataire, jy suis venu une fois, les hommes proposaient, les femmes disposaient, sur certains côtés, les libertins sont plus respectueux des femmes que certains hommes.
Si vous mattendez dans ce café au coin, je retourne à lagence chercher les clefs et je vous fais visiter.
Un quart dheure, le temps de prendre un café, plus celui quil moffre à son retour et il ouvre la porte.
Entrez, jai apporté une lampe torche, le compteur est coupé, comme la salle principale est borgne, nous ne verrions rien.
Un vestibule, ou une chaise permettait au videur de sasseoir entre deux clients ou clientes, sépare de la salle du bar, tout autour des salles, plutôt des niches ou les couples libertins venaient baiser.
Vous voyez, dans cette cage en verre, le soir où je suis venu, mais non, il mest impossible de vous expliquer ce que nous avons fait avec une femme.
Vous en avez trop dit, Corentin, je suis loin dêtre prude, quavez-vous fais, mieux faite moi voir.
Corentin est beau gosse, il se trouve que je suis seule depuis trop longtemps et un petit coup de bite me ferait du bien.
Dans la lumière blafarde de la lampe torche, jouvre ma robe dété pour me présenter en string, je porte rarement des soutiens-gorge.
Tu viens.
Je trouve lentrée dans la cage vitrée par un trou sur larrière, il y a toujours les coussins au sol, heureusement, car il mest impossible dêtre debout, une odeur de poussière est présente, jai trop envie de baiser, jen fais abstraction.
Je vois la lampe posée au sol et quelques minutes après, les coussins bouger derrière moi, la lumière diffusée par la torche à travers la vitre me montre quil bande, il est à genoux sa tête au plus haut du plafond de verre.
Tu vois, nous étions dans cette cage, isolé des autres, jétais derrière cette femme comme je le suis maintenant, la différence avec aujourdhui, cest que dès que nous sommes entrés, les voyeurs ont accouru, il y avait même le mari. Lève la tête, il était assis au-dessus de nous et se masturbait, alors jai pris sa femme par les hanches et je lai pénétré.
Vas-y, pénètre-moi, je comprendrais mieux la scène.
Je le voyais redoubler pour se masturber, son épouse rapidement sest mise à jouir en levant la tête, le regardant.
Tu vois mal, sur le côté de la cage, des trous lui permettaient dentendre sa femme jouir, nous avons baisé presque trente minutes, la cage finissant par se trouvant maculer de sperme en même temps que jenvoyais le miens dans le vagin de cette salope.
Arrête de parler.
Cest ainsi que ce jeune garçon me baise, me faisant jouir avant quà mon tour, je reçoive son sperme en même temps quun bel orgasme.
Sortons, je vais te faire voir autre chose.
Attends, jai beaucoup aimé, mais il faut que je reprenne mon souffle, tu me feras voir un autre endroit de débauche une autre fois.
Tu te trompes, cest loin dêtre sexuel, suis-moi.
Il mentraîne vers le fond de la salle, ouvre une porte, un escalier semble monter vers les étages, quelques marches rapidement gravies dans notre nudité, il ouvre une nouvelle porte sur un palier.
Regarde Jennifer, il y a même un appartement, ceux qui ont créé ce club, habitaient là, si tu veux, je peux te louer lensemble pour un prix intéressant.
Jaurais bien une idée de création dun endroit strictement réservé aux femmes, cest un concept que jai vu dans un reportage à la télévision.
Réservés aux femmes, les hommes en seraient exclus.
Cétait en Europe, jen suis certaine, Bulgarie ou la Hongrie, cette boîte organisait les jeudis, vendredis et samedis des soirées ou les jeunes femmes venaient enterrer leur vie de célibataire.
Létablissement mettait à leur disposition des chippendales qui arrivaient habiller sur scène, ils se retiraient un par un pour quun seul fasse son numéro devant les clientes.
Son numéro se poursuivait dans la salle où il enlevait tout, montrant leur sexe en érection, les jeunes femmes, voire les moins jeunes le suçaient, il papillonnait jusquà arriver à lune de celles qui allaient se marier et lui faisait carrément lamour.
Ils disaient que certaines fois, des vierges se faisaient enlever leur pucelage, le prix des entrées et les boissons que ces nanas ingurgitaient ont fait faire fortune à celui qui a créé le concept.
Attends, je vais faire entrer le jour, ici du temps de lusine, cétaient les bureaux de la direction, on voit Paris, regarde, la tour Eiffel, certes un petit bout dun pilier, mais cest tout de même la tour Eiffel.
Le coin cuisine, une grande pièce où tu peux mettre ton armoire et ton lit et lemplacement dune salle de bain, mais dans la faillite, les créanciers ont tout récupéré ce qui était récupérable.
Le store ouvert, le soleil illumine la pièce, cest fini, je suis conquise, jouvre mon concept trois mois plus tard, aidé par Corentin, pour la remise en état, surtout de lappartement.
Il a amené son lit et sa cuisinière, il nous faut compter sous après sous, un ami travaillant dans une banque, espérant tirer avantage de notre club, nous obtient la somme nécessaire.
Cest moi qui lui fais visiter le club, Corentin ayant une visite dappartement, je lui montre la cage en verre où je pense enfermer les filles venant enterrer leur vie de jeune fille.
Sachant renvoyer lascenseur, une nouvelle fois, je me trouve sur les coussins que jai déjà changés, tout est dépoussiéré.
Cest le soir de linauguration, la campagne de presse semble efficace, la salle est pleine, le bar fonctionne à fond, sur la scène, Corentin vient de sortir sa verge, je suis prêteuse quand mes intérêts pour mon but sont en jeu.
Cest moi qui ai sélectionné mes étalons, jai privilégié les différentes ethnies, jespère toucher toutes les jeunes femmes venantes des différents quartiers de Paris et qui ont défilé lors de la coupe du monde 1998, black, blanc, beur.
Bien sûr, le sexe a de limportance, jai parlé détalon, revenez dans un an, jaurais plus déléments pour dire si je vais faire banco, mais je crois en ma bonne étoile, je retourne derrière ma vitre surplombant la salle, et la cage en verre.
Une belle rousse dune vingtaine dannées est placée à lintérieure, Abdou me black vient la rejoindre.
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