Oui Ou Non 4

La voix redevient plus ferme :

- Marco, nous avons dit « un baiser d’adieu » Pas dans le cou…Oh, pas mes seins !

- Oui, un baiser, mais j’ai précisé « un vrai baiser ». Un baiser complet, sur les lèvres, sur les yeux, les oreilles, dans le cou, dans la nuque. Mes mains sont sur tes seins pour te garder contre moi. Reviens en face de moi au lieu d’essayer de vouloir ne me donner qu’un bisou. Ta bouche… ouvre.

– Tu exagères. Une fois encore, j’aime mon mari. Il ne faut pas… je n’ai pas le droit de le trahir. Marco, laisse-moi respirer. Non pas ça, ôte ta main… non !

– Oh ! Cesse de faire comme si tu n’aimais pas. Ta culotte est trempée, c’est la preuve de ton envie. Laisse parler ton cœur et surtout obéis aux ordres de tes sens. Tu es faites pour l’amour. Mon doigt dans ton vagin nage comme un poisson dans l’eau. Ca ne trompe pas le connaisseur que je suis.

– Non, aie pitié de moi, ne profite pas de la faiblesse de mes sens. Respecte ma volonté de me garder pour Jean. Je l’aime depuis si longtemps.

– Trop longtemps, cela se mesure à la cyprine qui noie ma main. Ge que tu aimes, en réalité, c’est l’amour et non untel ou un autre. Tiens, sens ton jus d’amour puisé à la source. C’est fort, parfumé, caractéristique, personnel ; ça pue le désir et les tremblements de tout ton corps en sont des témoins infaillibles. Bouge sur mes doigts et embrasse-moi encore … Mais, oui, c’est mieux, ne te raidis pas. Tu crois m’échapper en glissant à terre sur les genoux. Tricheuse, notre baiser commence à peine. Je veux en garder un souvenir sans fin.

– Pourquoi me pousses-tu ? Je ne peux plus reculer mes mollets sont contre le bois de lit. Non, arrête, je vais tomber

… Ahh ! 0h, Marco, ce n’est pas bien. Marco, pas ça, s’il te plaît. Oh ! pitié, il ne faut pas.

– Il ne fallait pas me convoquer. De quoi te plaindras-tu encore ? Tu ne risques plus de tomber, tu es couchée sur le dos, bien à plat sur ton matelas.

Ciel, des jarretelles, une culotte de dentelle fine : tu avais tout préparé pour me recevoir avec les honneurs et tu voudrais te dégonfler à la dernière minute. Tu n’es pas la première qui est prise d’un doute au moment de passer à l’acte. Mais je sais écarter ces troubles, ces légères hésitations. Tiens

- Marco, que fais-tu, sois raisonnable.

- Qui serait raisonnable à ma place. Je suis placé entre deux cuisses magnifiques, mon doigt écarte la dentelle et met au jour la plus belle chatte du monde. Comment ne pas l’embrasser à pleine bouche ?

-Oh ! Tu es fou, non, c’est trop fort, il ne faudrait pas, que dirait Jean s’il savait. Oh :

- Il faudrait qu’il puisse savoir, mais il ne saura rien si tu ne lui racontes pas à quel point c’est bon. Parce que, c’est bon, oui ou non ?

- Tu crois ? Oui, c’est bon, mais, je t’en prie, lâche-moi, ne m’excite pas davantage… Oh… Oh… Hum ? Mon Dieu que c’est fort. Tu ne diras rien à mon mari, jure-le.

Quel virage soudain. Elle ne demande plus l’arrêt des caresses, elle se contentera du silence de l’acteur. Autrement dit, elle se rend. Depuis un moment Véro me bouscule, me fait signe d’intervenir, me demande de voler au secours de ma femme.

– Elle vous aime, elle l’a dit et redit combien de fois ? Ce type est physiquement plus fort qu’elle, elle ne pourra pas lui résister longtemps. Allez, délivrez-la de ce démon.

J’ai longuement hésité. Simplement je ne suis pas convaincu de la sincérité des protestations de Chantal. Qui a convoqué, qui a attendu et fait entrer cet homme ? Ce n’est pas innocent. Pire, sa tenue soignée a sauté aux yeux de Marco. Pourquoi avoir revêtu ses plus belles dentelles ou des jarretelles un jour ordinaire ? Assurément pour éblouir quelqu’un ! Qui ? Qui a-t-elle fait venir à la maison ce matin ? Marco ! Qui voulait-elle influencer, accrocher ? Marco ! Elle le congédiait ? C’est de la frime. Pour que dans un moment de désespoir, il l’empoigne et finisse par la traiter à la hussarde, comme il est en train de le faire en lui bouffant la chatte, en aspirant son clitoris.
D’ailleurs ses protestations m’ont paru bien molles, trop gentilles, polies. A mon avis c’est un jeu. Ce jeu de séduction, elle me l’a joué, il y a des années, quand je lui faisais la cour, quand je voulais lui faire l’amour et qu’elle feignait de ne pas vouloir être prise, avant de m’attirer en elle. Il suffisait de pousser le bouchon et elle s’abandonnait, ravie. Je ne bouge pas, je retiens la jeune stagiaire.

– Voyons si elle a présumé de ses forces ou si elle ne se fait pas tout simplement désirer pour accroître son plaisir quand elle sera possédée.

– Monsieur, ce n’est pas possible. Elle ferait semblant pour exciter davantage l’assaillant ?

– Entendez-la glousser sous les suçons, les chatouilles. Je connais ses intonations quand elle aime les caresses. C’est parti, Marco a gagné. Approchons de la chambre pour voir si elle offre encore un semblant de résistance. Véro, avez-vous déjà vu le loup ?

- Il n’y a pas de loup ici, monsieur.

– Le spectacle des amants n’est peut-être pas fait pour une pure jeune femme.

- Ah ! Excusez-moi. Si, j’ai eu un fiancé et nous avons… enfin vous comprenez… je peux regarder, si c’est ce que vous voulez dire. Pardonnez ma naïveté.

Dans le lit conjugal, entre l’armoire géante de droite et les deux fenêtres sur la gauche, les positions se sont affermies. Tout près de moi, repose sous le casque de sa chevelure la tête de Chantal, encadrée par les pieds et le bas des jambes de Marco. Au-dessus, montent et descendent les fesses nues du garçon. Le mouvement de ce postérieur que le soleil n’a pas bruni accompagne celui de la verge qu’il fait aller et venir dans la bouche de ma femme. Et si ce va-et-vient provoque de drôles de bruits, il n’est pas seul à arracher des cris à la succube. A l’autre bout, la tête de l’homme s’agite en haut des cuisses ouvertes de Chantal. L’amant couché sur la diablesse excite son sexe, suce le clito tandis qu’elle lui suce le pipeau.


– Oh ! Un soixante-neuf, dit Véro à mon oreille, Elle est coincée sous lui et ne peut plus se défendre. Il a même envoyé des doigts dans sa fente. Comme elle s’agite, comme elle tend son ventre. Il la domine, elle lui appartient.

– Oui, c’est fait, Chantal a obtenu ce qu’elle cherchait. Reculons, Marco se relève.

Hors de leur champ de vision, nous pouvons entendre. Chantal libérée du poids de Marco, la première prend la parole :

- Voilà, c’est fait. Je pense que tu garderas un excellent souvenir de nos adieux.
- Comment, nous commencions à peine. Tu veux arrêter maintenant ? Ce n’était pas bon ? - Il ne s’agit pas de ça. Au contraire j’ai joui très fort. Mais si je continuais je ne pourrais plus me retenir et je tromperais Jean.

– Tu tromperais Jean ? Mais ne l’as-tu pas déjà trompé ? Que dirais tu de lui si tu le trouvais verge dans la bouche d’une autre femme et en train de la masturber et de lui sucer les parties génitales ? Penserais-tu qu’il t’est fidèle ? Non, bien sûr. Si ce que tu viens de faire n’est pas une infidélité de cœur et même une séquence d’adultère, je suis un saint ! Tu as été pénétrée en bouche et en vagin, tu voudrais dire que ça ne compte pas. Le partage a eu lieu, tu le sais. Alors, puisque c’était bon, pourquoi s’arrêter au meilleur moment ? Adultère un peu plus ou un peu moins, tu n’as plus de raison d’achever et de ne pas connaître la récompense du courage que tu as eu. Nous avons commencé à faire l’amour, de grâce terminons de manière à ne pas avoir de regrets.

– Oui, mais si Jean l’apprend, il me rejettera.

– Tant mieux, tu seras une femme libérée et tu pourras jouir quand tu en auras envie, tu n’auras pas à demander la permission de coucher avec un homme, tu te partageras sans crainte de déplaire à un tyran. Je t’aime, laisse-moi te le montrer mieux encore. Viens, pose ta tête sur ce coussin et fais moi confiance. Attends, suce ma bite pour la faire durcir.


– Puisque tu insistes, pourquoi ne pas terminer en beauté ? Jure-moi d’arrêter quand je le demanderai. Là, viens, prends-moi un peu.

– Comme ça. Tu sens, ça entre tout doucement. Oui, je sais, c’est bon. Encore un peu et je serai au fond. Ferme tes jambes dans mon dos.

De la porte Véro et moi pouvons suivre cette prise de possession. Chantal a été facile à persuader, faire l’amour après des préliminaires est une suite normale. Marco a commencé lentement. De plus en plus vite il plonge dans le vagin assoupli. Je connais la différence entre les cris de douleur et les exclamations de volupté de Chantal. Elle pousse la chansonnette, gravit la gamme des pentes du plaisir. Ses onomatopées sont de plus en plus bruyantes, toujours plus expressives, précipitées et haletantes, longues plaintes secouées de tremblements, trémolos et inspirations profondes, mêlées d'injonctions :

- Hé, Marco, vas-y, frappe plus fort, prends-moi à fond, baise-moi. Encore, ooooh! Je n'en peux plus, j'arrive, ça vient. viens avec moi. Han, han, hehehe

Cette expression de son plaisir me fait frissonner, je sens ma verge, en lutte contre mes vêtements, elle bande malgré la rage naturelle qui révolte le mari cocu qui assiste à l'accouplement passionné de sa femme avec un autre.

- Ca vient, mon amour, je pars, heu. Prends ça, c'est cadeau. Je t'aime tant, tu es si bonne, han, ah...

Je tire mon accompagnatrice vers la chambre mitoyenne, un index sur la bouche pour réclamer le silence. Les amants tout à leur passion ne peuvent pas nous entendre, alors que leurs envolées me brisent les oreilles et le coeur. Je n'ai pas besoin d'un dessin pour comprendre ce qui se passe à côté, de l'autre côté de la mince paroi

- O, mon chéri j'ai cru que tu allais me de plaisir. Quelle entrée en matière, quelle fougue, quelle vigueur sensationnelle. Tu es un véritable étalon. Je m'en doutais un peu, donne-moi ta bouche-...Je te demande une suspension. Laisse-moi respirer quelques minutes. Tu m'as éblouie par ton ardeur et ton savoir-faire. Tu t'es conduit comme un sauvage... Tu m'as épuisée... Tu n'as pas pris le temps de mettre un préservatif. Il faut que je fasse un peu de toilette. J'ai trompé mon mari, à cause de toi, c’est assez terrible, je ne veux pas, en prime, lui faire un dans le dos. Souhaites -tu devenir père ? Non, c'est évident. Alors... fais le nécessaire.

– Quand ? On peut recommencer si je mets une capote anglaise ? Que tu es merveilleuse. J’ai ce qu’il faut dans mon pantalon. Bien, vite à la douche, rince ton zigouigoui et je te reprends.

Il faut se cacher, si je veux voir à quel point Chantal me trahira.

– Tu me rends folle.

- Va, je te suis, que je voie tes belles fesses animées quand tu te déplaces. Ce mouvement alterné d’une fesse qui gonfle quand l’autre se dérobe me fascine. Ton cul est adorable, ma chérie. Mais tout d’abord retire ce joli string et laisse paraître complètement au jour tes magnifiques seins en enlevant ton soutien-gorge. Je te veux nue car sous la douche tu ne peux plus dissimuler ta beauté de femme mûre. Avance pour ma joie. Tu as un cul magique. Hum.

– Marco, cesse, ne touche pas mes fesses, arrête, tu me chatouilles.

–Ton cul est bien susceptible. Un doigt sur la raie ne doit pas te faire bondir comme une chèvre en chaleur. Il y a un instant, tu as aimé mon doigt dans ton petit trou au moment de la jouissance, comme c’est habituel chez les femmes. Quand je t’enculerai, tu jouiras encore mieux. Tu verras, il n’y a rien de meilleur qu’une bite entre les fesses, avec un doigt sur le clitoris et deux ou trois autres en mouvement dans la cramouille. Je te promets pour l’avenir des expériences inédites, formidablement explosives. Avec moi, grâce au partage auquel tu consens désormais, tu connaîtras des révélations révolutionnaires dont tu ne pourras plus te passer.

Chantal se dirige vers la salle de bain, protège son sexe d’une main comme pour retenir le sperme qui risque de couler sur le parquet. Elle avance à petits pas pressés, sautille devant les doigts de l’amant rieur. De la droite elle repousse les mains baladeuses de Marco qui essaient de pincer le gras des fesses. Elle rit et en même temps elle proteste pour la forme. Après leur dernier accouplement ses pudeurs feraient rire. Je pousse la porte, ils pourraient nous voir au retour vers les chambres. Les échos de leur chahut amoureux arrivent jusqu’à nous. Dans mon dos, Véro se mord les doigts, des larmes glissent sur ses joues rouges de confusion :

- Je ne savais pas. Excusez-moi. J’ai vraiment cru qu’elle était malade. Je n’aurais pas dû vous attirer ici. Vous…

- Chantal est malade, mais elle a trouvé le remède qui la guérit. Marco le lui sert le sperme qui la revigore

-Vous les laissez faire ? Ce matin elle se disait si amoureuse de vous, avant de se plaindre de fortes douleurs.

Véro met une main dans la mienne, je lui fais pitié. Le chahut renaît sur le lit. Ils font du bruit. Chantal rit sous les chatouilles et agaceries, elle amuse Marco et crie :

- Non, pas de suçons ni de bleus. Jean les verrait et finirait par savoir que je te vois. Mets-moi plutôt deux doigts encore, fouille ma zézette, hum, oui plus vite, oh ! Embrasse-moi fort… je vais gicler.

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