Collection Lesbienne. Le Chalet De Mes Parents (1/2)

• Jennifer, nous avons enfin concrétisé notre rêve. Maman et moi, nous venons de signer l’achat de notre chalet dans les Alpes en Haute-Savoie, si tu le désires, tu peux aller te reposer en juillet et août, nous-mêmes sommes en vacances en août, nous t’y rejoindrons.
• Papa, tu sais bien que je t’aime, mais ayant le même caractère que toi, au bout de trois jours, la situation sera si tendue que je claquerais la porte.
• Je te promets de faire un effort.
• Moi aussi, mais non, inutile de prendre des risques de division de la famille, quand vous arriverez, je resterai deux jours avec vous et je retournerai retrouver mon studio à Lyon.

Papa est directeur de banque à Grenoble, maman est prof de français dans le plus grand lycée du centre-ville, où nous avons notre appartement, elle donne des cours de rattrapage en juillet depuis des années.
Moi, je fais des études de vétérinaire, je suis en deuxième année après avoir été reçue au concours.
Si tout va bien à la fin de cette année, je pourrai faire mon année d’approfondissement avant de présenter ma thèse de docteur vétérinaire.
J’ai toujours eu l’amour des animaux, les soigner était mon rêve de petite fille, pour y arriver, j’ai travaillé dur malgré ma facilité pour apprendre, il faut que je reconnaisse que les chats ne faisant pas des chiens, mes parents sont aussi des gens brillants.

Bac à tout juste 16 ans, quand je suis entrée à l’école de Lyon, deuxième au concours, ils m’ont payé studio et voiture ainsi qu’un pécule me permettant de vivre sans travailler.
Papa banquier vendait des contrats pour les études des s, ils en avaient signé un très tôt, cet argent malgré leurs forts revenus, les aidant bien.

Pour faire simple, le chalet est situé au-dessus d’Aix-les-Bains ou Chambéry.
Avec mon GPS, j’arrive au croisement que mon père m’a indiqué, je sais que ce chemin sur la droite va me permettre de rejoindre le chalet, il est non goudronné sur les deux derniers kilomètres, juste après le centre équestre sur la droite.


Je le trouve, il est mignon, fonctionnel, mais surtout la vue est magnifique, sur l’une des vallées de ce massif.
Papa m’a demandé de prendre la petite chambre donnant sur le grand balcon passant devant leur chambre, la plus grande, juste à côté de l’escalier permettant de descendre directement aux voitures.
Ils font des marches l’été et du ski l’hiver à la station du mont Revard, sur le chemin, je vois de nombreux crottins de cheval, et quand je me fais bronzer dans mon transat, je remarque qu’il est possible d’apercevoir une petite partie de centre équestre.
Une jeune femme monte, elle est sur un magnifique animal, me voyant me fait un petit signe avant de continuer sur le haut.
Je reste une heure, sans la revoir, avant qu’elle arrive sur une nouvelle monture.
Elle met pied à terre gracieusement et vient vers moi.

• Je m’appelle Véronique, je suis propriétaire du centre équestre, je viens vous voir car je savais que le chalet avait été vendu. Je passe sur votre propriété avec mes chevaux pour aller à la cascade les faire boire avant de retourner par le chemin du bas.
Je sais les nuisances que les chevaux apportent avec le crottin, mais en passant par là, la côte les fait travailler, sinon ils ne forcent pas sur le reste du parcours.

J’éclate de rire.

• Je m’appelle Jennifer, je suis une élève à l’école vétérinaire de Lyon, du crottin, des bouses et autres fientes de poules ou autre déjection canine, c’est notre quotidien.
Alors pourquoi t’interdire de passer sur notre chemin !
Ce sont mes parents qui ont acheté, je les sais assez cool pour t’autoriser à passer avec tes chevaux, ils seront là en août, tu leur demanderas, mais je vais les avoir au téléphone, je plaiderai ta cause.
• Merci, je te le demande car les propriétaires précédents étaient parisiens, ils étaient venus me voir au centre, car madame avait mis son pied dedans et cela l’avait indisposée.

Ils ont divorcé et ont mis en vente.
• Elle avait dû mettre le pied droit, le gauche lui aurait porté chance et bonheur.

Nouvel éclat de rire, d’entrée, le courant passe.

• Es-tu ici pour longtemps ?
• Jusqu’à la fin du mois.
• Je suis de service ce soir, je dois surveiller les chevaux, j’en ai un qui doit pouliner d’un jour à l’autre, c’est la jument d’un homme célèbre, si tout va bien pour son poulain, mon centre sera en équilibre financier cette année.
Demain soir, c’est Sylvain, mon employé qui assure la permanence, viens dîner à la maison, mets ta plus jolie robe, pour une fois que je reçois, je vais mettre les petits plats dans les grands.

Elle redescend, retrouve son étalon, remonte souplement sur sa celle et part au petit trop me faisant un signe de la main.
Une heure après, je la vois rentrer dans le centre, comme elle me l’a dit, elle est passée par le chemin du bas, bien plus plat.

Le lendemain, un groupe de cavaliers passe devant chez moi, c’est certainement Sylvain, l’employé de Véronique, qui conduit le groupe, il me regarde et me fait un signe de la main.
Comme pour sa patronne, bien plus tard, je suis rôtie à point quand je les vois entrer, ils ont dû faire un grand tour.
C’est au moment où je me levais que j’ai vu le groupe revenir.
Je vais prendre un bain.
Pourquoi pour une fois, prends-je un grand soin à ma toilette et à mon maquillage, moi si peu féminine normalement ?
Je descends au centre à pied, je croise le jeune homme vu sur son cheval, est-il son amant ?

• Savez-vous où je peux trouver Véronique ?
• Chez-elle, la porte en face de vous, je sais qu’elle vous attend, elle est sur les nerfs, j’ignore si c’est votre visite, ou le poulain qui tarde à arriver.
• Merci, bonne soirée.

Je vais jusqu’à la porte, je lui aurais bien demandé de voir la jument. Sans grande pratique, j’ai déjà quelques notions de mettre bas, je sais aussi que sans mon diplôme, je me mettrais en porte-à-faux.


• Entre Jennifer, tu es magnifique, ta tenue est de classe.

Elle me saute au cou, m’embrasse, nos corps viennent en contact, pour la première fois, je suis émoustillée par un autre être humain.
Je dis bien être humain, car à mon âge, je suis toujours vierge.
Jusqu’à ce jour, j’avais d'autres centres d’intérêt que de me coucher devant les garçons pour qu’ils m’enlèvent mon hymen.

• Toi aussi, tu es belle, mais tu es folle, des manches longues avec cette chaleur, tu dois avoir chaud.
• Viens, j’ai mis une bouteille de blanc de Savoie au frais, nous allons fêter notre rencontre.

Elle joue le grand jeu pour ma visite, la table est mise, aux chandelles, je suis surprise.

• Ta gentillesse vaut bien un petit effort de ma part, sache que l’autorisation que tu me donne pour mes chevaux, vos bien cette jolie table.

Repas sympa, elle est bonne cuisinière, le vin est bon, je suis un petit peu pompette. Elle se lève, va appuyer sur le bouton d’une chaîne, elle vient vers moi.

• Dansez-vous mademoiselle ?
• Avec plaisir.

La nuit tombe, les bougies donnent une impression à la pièce de maison hantée, le plafond est bas, ça accentue le phénomène.
Je me trouve dans ses bras, il y a encore peu, cette situation m’aurait paru incongrue, me retrouver dans les bras d’une autre femme, même si depuis que j’ai commencé mes études, mes pensées concernant les hommes me le paraissent encore plus.
Je fonds littéralement quand elle plaque son sexe contre moi, je peux dire que je mouille, serait-il possible que j’accepte qu’elle m’emporte dans son lit ?
Je suis à un doigt d’accepter sa bouche sur la mienne, quand on frappe à la porte, rompant le charme.

• Madame, Madame, la pouliche, ça se présente mal, le petit sort, une seule patte est sortie, on va le perdre, voire les deux.
Comme vous me l’aviez dit, j’ai appelé le vétérinaire, sa femme m’a répondu qu’il était incapable de conduire, hier il a fêté son anniversaire, il ferait mieux de partir à la retraite.

Je lui ai dit de nous le monter, elle refuse de conduire la nuit dans cette montagne, il viendra quand il sera en état de conduire.
• Jennifer, aide-moi, si je perds ce poulain mon centre est fichu, je t’en supplie.
• Pour ouvrir ton centre, tu as passé des diplômes, dans ma future profession, c’est pareil et si je pratique sans autorisation, toutes mes études seront foutues, je serais obligé de travailler chez Ronald le canard.
• Je t’en conjure, veux-tu que je me mette à genoux ?
• Je veux bien voir la situation, allons voir ta jument.

C’est comme cela que je me vois entrant mon bras dans le vagin de la pouliche sans gant allant jusqu’au coude, le long de la patte sortie de vingt centimètres.
Je sens l'autre patte repliée bloquant le passage. J’ai gardé ma robe, je suis couverte de sécrétions, Véronique aussi, car elle essaye de m’aider de son mieux.
Sylvain son employé semble tétanisé par la situation.
Comment ai-je fait ?
J’ai tiré, je sens que c’est le cordon qui bloque. Je le prends dans ma main et je le tire. Par chance il se déplie.

• As-tu un ciseau, un couteau que je le coupe, décoince.

Le garçon me regarde.

• Un Opinel pour couper mon pain.
• Donne ça fera l’affaire.

J’ai sorti le cordon suffisamment pour le trancher.
Par chance, c’est une vraie lame de rasoir, gicle, j’en ai jusque sur la figure, Véronique aussi.
C’est à ce moment que j’entends la sirène des pompiers.

• Vous êtes là ?
Ferdinande, la femme du vétérinaire nous a appelés, il semblerait que vous ayez un problème pour sortir un poulain du ventre de sa mère.
Que pouvons-nous faire ?

J’ai tiré et la patte a rejoint sa sœur.

• Véronique, passe-moi la sangle, on va les attacher, vous allez tirer.

Aussitôt dit aussitôt fait, les deux pompiers, Véronique et moi tirons, la jument émet un hennissement et le poulain tombe au sol, la poche se déchirant.
Un moment de peur surtout pour Véronique, mais d’un coup, le petit se met à bouger et rapidement se met sur ses pattes, prêt à aller téter.

• Merci messieurs, votre aide a été précieuse.

C’est ainsi que nous les raccompagnons.

• Sylvain reste près d’eux encore un moment avant d’aller te coucher.
Tu l’as bien mérité, grâce à ton Opinel. Jennifer entre, ma salle de bain va nous être d’une grande utilité.

C’est ainsi qu’une fois ma robe et sa robe enlevées, je vois qu’elle est tatouée, jusqu’à son cou, ainsi que tout le reste de son corps.
Sur ses bras, vers la pliure du coude, des traces brunes suspectes.

• Comprends-tu pourquoi j’ai de grandes affaires ?
Je vois que tu regardes mes avant-bras, je vais t’expliquer, mais avant lavons-nous ?

C’est comme cela que je me retrouve, ma main sur sa chatte, la savonnant pendant qu’elle en fait de même pour moi.
Nous sommes assises à genoux face à face, nos bouches enfin se trouvent, j’aime son baiser plein de promesses…

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