La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1243)

Chien novice au Château –

Tout a débuté suite à un démarchage téléphonique de la secrétaire affectée à ce travail de marketing de la société, à laquelle je travaille comme commercial et technicien, me rendant sur les lieux des prises de rendez-vous obtenus. Tout cela afin de proposer des solutions pour optimiser les dépenses énergétiques des anciens bâtiments, et qui m’a donc conduit à un de ces rendez-vous chez un potentiel client pour développer les possibilités d’isolation thermique. Le créneau horaire choisi était un vendredi après-midi à une adresse indiquant un château dans le Beaujolais. Ma société étant basée sur Lyon, il ne me fallait qu’une petite heure seulement pour me rendre dans cette belle et proche région viticole et boisée. Une fois arrivé à l’adresse indiquée, je me présentais donc aux abords de la propriété. Un grand et impressionnant portail en ferronnerie ancienne était ouvert. Je pus remarquer le remarquable travail des grilles stylées où trônait au-dessus de celles-ci un imposant portique flanqué de lettres forgées où il était inscrit ces mots ‘‘CHATEAU DES EVANS – 1625’’. Un magnifique parc se dévoila à mon regard admiratif devant les pelouses tondues d’un parfait vert approprié et devant les nombreuses statues et fontaines décoratives. Je roulais doucement sur l’allée de graviers rouges jusqu'au perron qui semblait être l'entrée principale du vaste Domaine... Une plaquette de présentation sous le bras, je montais jusqu'à la volumineuse, massive et haute double-porte. Tout en haut un homme à la carrure impressionnante m'attendait, me précisant qu'il était le Majordome et qu'il m'invitait à le suivre dans un salon en attendant Monsieur Le Marquis qui allait me recevoir.

Ceci me semblait très protocolaire et j'en profitais pour jeter un regard dans tous les sens pour voir quelques lacunes dans le bâti et avoir un axe pour commencer la conversation. Mais je suis surpris car les matériaux ne sont pas des plus récents mais d'une efficacité terrible avec beaucoup d'épaisseurs tels les murs ou le haut plafond à la française.

Je patientais donc quelques minutes avant que me rejoigne une personne qui se présentait comme Monsieur le Marquis d'Evans. Il était d’un charisme puissant à l’évidence, d’une prestance parfaite dans un costume impeccable. Il dégageait, sans le connaitre, le respect dû à son rang. Un peu intimidé, je dois l’avouer, je le saluais donc et me présentais à mon tour. Puis je commençais mon propos avant d’être interrompu dès le départ par une demande, avant d'aller plus loin, de Monsieur le Marquis qui me mit sous les yeux un papier à signer qui n'était autre qu'une clause de confidentialité sur tout ce que je pourrai être amené à voir dans Sa Demeure. Cette demande me surprit un peu, mais c'était assez classique dans certaines pratiques industrielles. Alors, je ne me formalisais pas et signais ce document sans sourciller. Puis je demandais à mon Hôte, s’il souhaitait que je fasse une présentation, ou s’il préférait définir son éventuel besoin ou encore si on débutait par une visite pour faire un état des lieux précis.

Monsieur le Marquis me dit que l'on allait commencer par faire une visite de quelques pièces pour échantillonner et avoir un premier aperçu. Ainsi nous sommes descendus directement dans la crypte du Château via un étroit escalier en pierre colimaçon assez sombre pour arriver tout en bas dans un long couloir où trônaient de chaque côté des portes en bois ancien possédant, pour chacune d’elle, deux lourds verrous, ce qui me fit de suite penser à des portes de cachots. Le propriétaire des lieux en ouvrit une, et je m'aperçus de suite que ce ‘local’ était en fait comme une prison aux pierres équarries avec contre le mur du fond, près du plafond un petit soupirail ouvrant vers l'extérieur qui laissait peu rentrer la lumière. Une solide chaîne aux gros maillons était accrochée à un anneau scellé au mur et une gamelle était posée à même le sol.

‘‘Nous sommes dans un beau chenil, rien de bien étonnant si le Châtelain est friand de chasse à courre avec pleins de chiens’’, me pensais-je !

- L'ensemble des autres pièces est identique à ce niveau.
Je vous invite à poursuivre aux autres étages, me dit Monsieur le Marquis

Je le suivis et nous avons visités la même typologie de locaux par niveau, assez classique avec en général des vastes et nombreuses chambres magnifiques par leurs décorations rustiques à l’ancienne, quelques bureaux richement meublés et des salles de bain très luxueuses, mais qui à chaque fois avaient une petite particularité qui m'intriguait, mais rien qui ne remettait en cause mon étude. Puis nous revenions au salon de notre premier échange.

- Vous avez une bien belle Demeure Monsieur le Marquis, avec des belles possibilités de transformation. Concernant mon étude, cela s'avère pas si simple, car faire des changements en gardant le style ancien comme par exemple vos magnifiques plafonds hauts à isoler sans leur faire perdre leur cachet d’origine sera chère et avec un retour sur investissement assez long…
- J'en suis conscient, évoque le Noble, mais notre rencontre n'est pas tout à fait le fruit du hasard … Et votre présence ici n’a rien à voir avec votre travail… Car le listing d'appel de la secrétaire a été fait par votre P.D.G. Or, il s’avère que celui-ci est un ami proche, qui a décelé des curieuses capacités chez vous au vue de votre comportement et historique internet.

Le souffle m’en manquait d’entendre de tels propos. Je rougis subitement et balbutie, surpris, comme si un seau d'eau froide m'était tombé dessus et je commençais à ranger mes affaires pour fuir sans être capable de sortir le moindre mot distinctement…

- Allons, dit Monsieur le Marquis, calmez-vous, si nous nous sommes trompés, vous repartirez et on en restera là, seulement, avouez que vous avez été … comment dire … visiblement excité, déstabilisé à plusieurs détails dans toutes les pièces rencontrées. Et que vous avez envie d'essayer certaines de ces possibilités. Je ne suis pas aveugle et la bosse de votre pantalon en était, et en est toujours, la preuve. D'ailleurs, montre-moi ça le chien, dit-il d'un ton glacial interdisant aucune contestation…

Je restais figé comme une statue.
Je réussis tout de même à dire :

- Monsieur Perrin, mon P.D.G. sait ce que je regarde sur internet ? Comment cela se fait-il ?
- Oui il sait parfaitement que tu regardes des vidéos de Domination/soumission entre hommes. Il sait parfaitement tout ce que font ses employés dans les bureaux de son entreprise. Et si tu passes du temps dans ton bureau pour gérer ton travail et tes déplacements, tu visionnes aussi des vidéos… Par ailleurs, j’ai dit : montre-moi ça le chien ! Je n’aime pas me répéter …

Et ainsi, il me rappela à l'ordre, avec un 'J'attends' qui était des plus directifs, et je me surpris de sentir ma verge se durcir encore plus face à cet ordre laconique. J’étais comme enivré de Sa Dominance qu’il exerçait sur moi. Je me sentais tout petit devant Son assurance et je devinais que j’avais devant moi, une personne très expérimentée dans ce domaine de la Domination/soumission… Je me laissais donc porté par Son exigence et c’est comme si j’étais hypnotisé quand j’ouvris mon pantalon et montrais ma nouille droite à ce ‘presque inconnu’ qui avait déjà une certaine Emprise sur moi, je dois bien l’avouer ... De plus Son puissant regard Dominant amplifia cette réalité qui m’irradiait totalement et me fit bander comme si je me sentais à ma place d’un futur soumis…

- Bien, la première étape est franchie. Maintenant je vais partir 5 minutes de la pièce, et quand je reviens, soit tu es nu à genoux à attendre mon retour, soit tu réajustes ton pantalon, tu restes debout et on restera là, tu pourras partir sans aucun souci …

C’est sur cette phrase monocorde et sans un mot de plus qu’il me tourna avec un regard toujours aussi puissant. Monsieur le Marquis sortit et je fus perdu dans mes pensées. Que ce passa-t’il ? Est-ce un fantasme en mode rêve éveillé ? Il est vrai que cet univers Domination/soumission m'intriguait depuis longtemps et que je compensais ce besoin de soumission qui sommeillait en moi par des vidéos, mais de là à franchir le pas en seulement 5 minutes accordées de réflexion.
Le temps s'était figé et la porte se rouvrit sans que je puisse avoir eu le temps de bouger d'un centimètre, le pantalon toujours baissé à mes chevilles. Monsieur Le Marquis amusé de la situation me fit m’asseoir sur la chaise la plus proche et me lança :

- Tu n'es peut être pas encore prêt... ?

Puis le Châtelain se mit à écrire une lettre, la cacheta et me la donna, puis il reprit :

- Je vais te laisser à tes interrogations pour aujourd’hui. Si l'envie d'aller plus loin se fait sentir ouvre cette lettre et suit Mes instructions. En revanche, interdiction de l'ouvrir avant 48 h. Je te raccompagne à ton véhicule et tu sauras de rester discret sur notre échange. Et je t’invite à une bonne réflexion sur tes envies ou besoins de soumission.

Sans un mot je le suis, et je me retrouvais devant ma voiture, je saluais mon hôte par réflexe commercial et me retira avec la tête à l'envers sans savoir quoi faire... Je rentrais à mon domicile, direction la douche pour se remettre les idées en place, puis la raison me rattrapa et je me disais que c’était un test qui ne me correspondait pas et que je devais revenir à la réalité et à mon quotidien. Le week-end se passa tranquillement et en début de semaine, je tombais sur la lettre aux Armoiries du Marquis d’Evans. Un petit sourire aux lèvres, intrigué je l'ouvris pour la lire, de toute manière, je me disais en décachetant l’enveloppe que je n'irai pas plus loin, c’était sûr et certain …

- Si tu lis ces lignes, assumes-toi comme un soumis en devenir. Tu en as sûrement les capacités, l'envie et le besoin, c'est indéniable. Il faut juste te l'avouer à toi-même et franchir le cap. Je t'offre une dernière chance de vivre ce pourquoi tu es fait, ainsi je te fixe RDV vendredi prochain à 14h en Ma Demeure pour te tester un peu plus, à minima, tu m'enverras un sms pour valider ta venue la veille au soir. Signé MDE.

Mon cœur se mit à battre la chamade … J’étais troublé et à la lecture de cette lettre, j’étais bien moins catégorique sur le fait que je n’irai pas plus loin … Je me surpris de nouveau à me mettre à bander …

(A suivre …)

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