Voisin Voisine 2
Eh, Jean, doù sors-tu ainsi habillé ? Ne me dis pas que tu remontes du jardin en tenue de dimanche.
Odile me trompe, je peux lui mentir, je pourrais lui dire que jétais à léglise. Je préfère lui souffler mon haleine sous le nez :
- Jai fait un petit tour au bistrot, histoire de me changer les idées. Jai bien ri en entendant conter les malheurs dun type cocu. Il se passe de drôles de choses parfois. Quand il était au travail, la femme du malheureux recevait un amant à domicile. Quelquun la averti, il est rentré chez lui furieux et la rossée. La cochonne est couverte de bleus mais nose pas porter plainte, car elle se sent en faute et lamant, un homme marié, se défile. Elle jure de ne plus recommencer. Cest du vent, quand on a le vice dans la peau on recommence, il ne faut pas se fier à la parole dune salope. Moi, à la place du cocu, je la foutrais à la porte.
Ah ! Qui est cette femme malhonnête ? Tu la connais ? - Je suis arrivé un peu tard pour tout entendre. Et puis cest sans importance. Ce nest pas toi qui me jouerais un tour pareil, ma chérie. Astu assez dormi, es-tu bien reposée ?
- Il ny a pas mieux quune grasse matinée pour se retaper après une semaine difficile. Tu vas au bistrot maintenant ? Y avait du monde, des femmes ?
- Plus dhommes que de femmes bien sûr. Certaines sont des chasseuses dhommes. Elles ont mauvais genre.
Tiens, ce ne serait pas ce qui tattire ? Quest-ce que tu as bu ? Souffle
du pastis ?
- Fais-toi embaucher comme nez ; oui jai bu deux pastis. Tu dormais, jétais seul, le soleil tapait trop fort, je me suis offert une petite escapade.
- Oui, je vois tu empestes lanis et tu as du rouge à lèvres sur le col de ta chemise. Jespère que ce nest pas moi la cocue. Viens faire un tour dans la chambre.
Aïe, si elle reconnaît le rouge de Nadège, Odile aura une justification pour ses tromperies.
- Monsieur se sentait seul, monsieur est allé voir les petites femmes au bistrot ! Quest-ce que monsieur a fait avec ces garces ? Ici, monsieur, que jexamine tes attributs. Allez, mon cher mari, déshabille-toi, je veux soupeser les couilles, je veux humer loiseau. Malheur à toi si je relève des indices de rapports sexuels.
Odile joint le geste à la parole, prend mon scrotum en main, renifle mon pénis. Lexamen la satisfait en partie. Elle est à genoux devant moi, me sourit de contentement et me surprend : elle me prend entre ses lèvres, me branle et me suce. Curieusement, après les accusations de Nadège, Odile, si fatiguée hier, se lance dans une fellation inattendue et dautant meilleure. Elle reconnaît elle-même :
- Mon pauvre chéri, je tai peut-être trop négligé à cause de mon travail. Je serais malheureuse de te voir courir la gueuse. Pardon de ne pas être toujours disponible. Mais je veux réparer immédiatement ma négligence. Viens sur le lit, prends-moi, fais-moi jouir, remplis-moi de sperme.
Quoi, à cru, sans capote cette fois ? Tu es sûre ?
A quoi joue-t-elle ? Voilà ce quon peut appeler un revirement : faire lamour sans capote ! Depuis quelle a cessé de prendre la pilule afin de ne pas grossir, Odile, pendant les périodes de fécondité, me tend systématiquement un préservatif avant de moffrir accès à son délicieux sexe. Elle est habituellement obnubilée par la nécessité imposée par la mode de conserver une taille fine. Même le yaourt se soumet à la règle. Ou alors ce changement de comportement est-il la conséquence de sa liaison amoureuse.
Pour une fois, je décide de profiter de ses bonnes dispositions. Mieux même, je me montre passionné, je caresse son corps, je lembrasse avec ferveur. Malgré de faibles protestations, je plaque deux suçons de belle taille dans son cou. Je marque de même son sein gauche. André constatera que le cocu est toujours vivant et en activité. Les gémissements dOdile sil pouvait les entendre le rendraient jaloux. Odile sanime, tend son pubis, passe de la position couchée à celle de lécuyère et chevauche avec rage, finit par obtenir la dose de sperme qui la rassure sur mes activités de ce dimanche matin. A-t-elle oublié son rendez-vous du lundi matin.
Quelle bonne invention que les r.t.t.. A neuf heures, ce lundi je suis de retour à la grande surprise de ma femme. Je suis ravi et je le dis.
Ciel que tu es belle aujourdhui. Fraîche, pimpante et adorablement parfumée. Ton tailleur épouse parfaitement tes courbes et les met en valeur. Je me félicite davoir pris un r.t.t. pour passer la matinée avec toi. Tu sortais ? Je me disais que nous pourrions renouveler la merveilleuse séance dhier, et plus je te regarde plus jai envie de te faire lamour. Quen dis-tu ?
Toi, alors ! Une envie te prend et tu quittes ton atelier. Tu devrais me prévenir à lavance. Je comptais me détendre en faisant un peu de lèche vitrine. Mais je suis touchée de voir limportance que tu accordes à nos relations sexuelles. Je serais une mauvaise femme si je ne te proposais pas un compromis. Je te donne une heure pour soulager la tension de ton sexe. Mais dune part tu vas tefforcer de ne pas défaire ma coiffure et dautre part nous quitterons le lit à 10heures trente. Tu pourras ensuite te reposer et jirai faire mon petit tour en ville.
Mais qui pourrait les voir en dehors de moi ? Leur présence sur ta peau est la preuve de mon amour, te gênent-ils ? As-tu lintention daller à la piscine ce soir ?
Tu ne changeras jamais, éternel gamin. Que pensera mon médecin ?
- Que tu as de la chance davoir un mari aussi aimant. Non, il supposerait quun autre que moi
? Non, il te connaît et sait que ce nest pas possible. As-tu une visite médicale en vue ?
Odile cache son embarras en menlaçant. Son corps collé au mien émet un tremblement bizarre. Elle me pousse vers notre chambre à coucher pour mettre fin au discours trop proche de sa vérité. Mes propos hier, la menace de foutre à la porte une femme infidèle lont certainement troublée si elle na pas un plan B bien solide au cas où je viendrais à découvrir ladultère. Les suçons lennuient, André voudra savoir. Laffirmation de limpossibilité de lexistence dun amant contient une vague suggestion. Mon retour imprévu, mon désir de câlin, laffirmation de mon privilège de mari pour certaines marques, tout vient bouleverser ses plans.
Nue elle sinstalle en bordure de matelas, veut que je la possède en levrette, me présente sa vulve. Je ne suis pas pressé au point de la pénétrer aussitôt. Je prends mon temps, je frotte dune main la surface offerte, jy glisse un puis deux doigts. Elle mouille, elle fait tourner son bassin autour de cet axe. Un coup de langue ouvre la fente, mes lèvres enferment son clitoris. Je multiplie les formes de préliminaires, je la chauffe à blanc. Elle mappelle, veut être prise. Je traîne, je gagne du temps.
A la fin, elle simpatiente, se jette sur le dos, ramène ses genoux à hauteur des hanches. Dans sa hâte elle a oublié sa coiffure. Je vais utiliser cette position pour aggraver le dommage. Je mallonge sur elle, je menfonce normalement dans son vagin.
Est-ce vraiment aussi grave. Je te paierai un coup de peigne chez ta coiffeuse. Oublie ce détail, pour moi tu es la plus belle. Viens, embroche-toi sur mon pieu, prends ton plaisir et fais moi éjaculer en toi.
A dix heures trente je la libère, elle court à la salle de bain, je sors à lavant de la maison, je me poste de manière à surveiller lentrée de Nadège. Un peu avant onze heures André franchit la grille, sonne, entre chez Nadège. Au même moment Odile sort, je la regarde, admiratif. Elle ne peut pas faire de signes à lamant. Je te croyais couché. Que fais-tu là ? Il y a quelque chose de particulier dans la rue ?
- Je veux, ma belle. Sais-tu que notre voisine reçoit un jeune homme qui a au moins dix ans de moins quelle. Elle se disait veuve inconsolable. Là, elle me scie les pattes. Te rends-tu comptes !
- Jean, cela ne te regarde pas, tu ferais mieux de maccompagner en ville. Nadège peut recevoir qui elle veut. Regarde, son visiteur sen va déjà. Tu es mauvaise langue. Tu viens ou tu ne viens pas avec moi. Reste ici si la promenade ne tintéresse pas. Après tout je nai pas besoin dun garde du corps.
Elle aimerait courir derrière lamant qui a fait semblant de ne pas la voir. Ma présence a porté ses fruits. Je ne vais pas favoriser maintenant un autre rendez-vous.
- Ma chérie je taccompagne avec plaisir, marchons main dans la main comme les amoureux que nous sommes. Ce type qui sen va ne nous a pas salués. Tu devrais demander à Nadège qui est ce visiteur impoli. Elle ne devrait pas accueillir nimporte qui. Sa réputation pourrait souffrir de ce genre de visite. Ils nont pas eu le temps davoir une relation sexuelle, mais tout le monde na pas ment assisté à larrivée et au départ de ce jeune homme. Des gens peuvent imaginer quelle a un amant. Il faudra que je surveille les allées et venues de cet individu dans le coin. Le connais-tu, Nadège ta parlé de lui, peut-être ?
- Non, monsieur linspecteur, je ne connais pas cet homme, non Nadège ne ma pas parlé dun amant éventuel. Cesse de faire le curieux. Tu ménerves, je nai plus envie daller faire du shopping. Rentrons.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!