Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L'Épouse Hypersexuelle : Un Résumé.
J'ai publié depuis novembre 2016 quarante-neuf textes sur l'histoire du couple que nous constituons, moi, Olga, l'hypersexuelle et Philippe, mon mari candauliste.
Je recommande de commencer la lecture des textes par :
- les chapitres 41, 42 et 43 où j'explique mon hypersexualité.
- Le chapitre 37, où Philippe explique son candaulisme.
Plusieurs lecteurs (dont en dernier lieu une lectrice « La chipie ») m'ont demandé de produire un résumé, pour faciliter la lecture des récits les plus récents et de ceux que je compte encore publier.
J'accède volontiers à cette demande et ferai par la suite référence au présent texte dans les prochaines publications. Ce résumé pourra sembler un peu long, mais il doit être mesuré au regard de tous les textes publiés sur notre couple candauliste. Je n'y prend en compte que les textes déjà publiés et pas ceux que je compte publier dans les prochains mois.
J'espère que cela facilitera la lecture ou la relecture de mes textes.
LES DEBUTS D'UNE HYPERSEXUELLE (récits 1 à 3)
Dès ma première expérience sexuelle, à l'adolescence, je me suis rendue compte que j'avais des besoins sexuels hors du commun. Ma première expérience s'est passée pendant des vacances avec mes parents, où nous avions rencontré un couple italien, Gianni et Maria. Ce jour-là, j'avais non seulement été initiée, mais j'avais découvert à la fois que j'avais un appétit sexuel hors du commun, ainsi que ma bisexualité.
Pendant toutes les années qui ont précédé la rencontre de Philippe, j'ai collectionné les amants mais aussi les maîtresses, car je me sentais autant attirée par les beaux mâles que par les jolies femmes. Lycéenne puis étudiante, je ne m'intéressais pas aux garçons et filles de mon âge, je recherchais des relations avec des hommes et des femmes d'expérience, donc plus âgés que moi. Mes frasques et mes provocations finirent par provoquer une rupture avec mes parents.
J'ai pourtant continué sur la même voie à l'université, puis dans ma vie professionnelle. C'est lors d'un déplacement à l'étranger que j'ai rencontré Philippe.
Philippe est arrivé dans ma vie à un moment où j'étais dans une fuite en avant, où je ne parvenais pas à maîtriser mon hypersexualité, où malgré mes précautions, elle était susceptible d'avoir des conséquences négatives sur ma vie et ma carrière. J'avais l'envie de me stabiliser, de rencontrer celui que j?admirerais et aimerais, avec qui qui je construirai un couple et une famille.
Dès notre première fois, notre relation ne fut pas classique, à commencer par le fait que ce fût moi qui prit l'initiative. J'avais trouvé un homme qui m'aimait à la folie et dont le seul but était, non seulement de me rendre heureuse, mais dont la préoccupation principale était mon plaisir.
AMOUREUSE (récit 4)
Quelque chose avait changé : j'étais amoureuse, j'avais rencontré celui avec qui je voulais partager ma vie. Pour la première fois, un homme ne me considérait pas uniquement ou principalement comme un objet de plaisir, une femelle insatiable qu'il fallait satisfaire, mais une femme que Philippe adorait, à qui il donnait à chaque moment les preuves d?un amour sans limites.
Je me disais qu'après toutes ces années de vie sexuelle débridée, de plaisirs sans limites, il était temps de me « caser », de m'assagir. Je me devais d?être fidèle à un tel homme, et puis tant pis si sa queue ne m?apportait pas autant de plaisir que les amants vigoureux que j?avais collectionnés. Sa tendresse, ses baisers, ses lèvres sur mon corps, devaient, pensais-je, me suffire.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je décidais, à partir de là, d'être fidèle, de ne plus fréquenter d'autres hommes et même d'avoir des relations saphiques. J'étais à Philippe et rien qu'à Philippe.
Avec Philippe, nous avons eu dès le début nos pratiques. Avec lui, je découvre les plaisirs du fist-fucking et les pratiques sado-maso, où j'exigeais qu'il me fouette, de même que je le sodomisais avec un gode ceinture.
Au bout de deux ans de fréquentation, nous nous installons ensemble et décidons de nous marier, en 2003.
Philippe est candauliste et ne perdait jamais une occasion de me dire combien il aimerait me voir prise par un autre homme devant lui. Je refusais cette perspective, ne comprenant pas qu'il veuille m'offrir à d'autres et surtout parce que je ne voulais rien faire qui me ramène à mes travers précédents. J'étais bien décidée à me ranger, à devenir une épouse sage et fidèle, loin de mon pays d'origine, cadre de mes exploits. Je voulais construire une vie de couple et de famille normale. Et ce d'autant plus qu'ayant désormais rejoint Philippe en France, les moyens de celui-ci me permettaient d'être une femme au foyer, choyée et entretenue.
UN MARIAGE TRES SPECIAL (récit 5)
Philippe voulait que notre mariage soit inoubliable. Il avait choisi d?inviter un maximum de monde. Il voulait montrer à un maximum de monde son bonheur, mais aussi exhiber sa jolie femme. Se heurtant à mon ferme refus de ses fantasmes candaulistes, il se disait qu'il fallait créer les occasions qui me feraient revenir à mon hypersexualité.
Pour ce faire, il réussit à m'imposer une robe magnifique, mais absolument indécente. J'ai su plus tard qu?il avait mis en place un scénario, avec Pierre, son ami et témoin, et Christine, ma témoin, qui sera plus tard mon amante et ma meilleure amie, pour réaliser enfin ses fantasmes candaulistes.
Pendant toute la soirée, je résistais à l'offensive de Pierre. Ce qui me fit basculer fut de voir Christine dans les bras de Philippe. Folle de jalousie, je me suis alors offerte à Pierre, dans la chambre conjugale, interdisant toutefois à Philippe d'assister à cela, comme il l'avait projeté.
RESISTER A LA TENTATION (récits 6 et 7)
Malgré ce premier adultère, je pensais que je pouvais revenir à la normale, à une vie de couple où je serai l?épouse fidèle, attentive, d'un homme qui m?adore et que j'aime.
Mon mari ne me satisfaisait pas, il était souvent absent. Pire, il ne cessait de me pousser à l'adultère, connaissant ma libido débordante. J'avais fini par accepter de « m?habiller » de façon ultra-provocante, portant des tenues indécentes, avec lesquelles on voyait sans problèmes mes seins et mes cuisses.
Philippe insistait sans cesse pour que je prenne un amant. Ce que j'ai refusé alors avec indignation, voulant être fidèle à l'homme que j'aime. Beaucoup de ses amis, de nos voisins, de ses collègues de travail, me draguaient ouvertement. Je ne donnais pas suite et repoussais ces avances, plus ou moins brutalement selon leur origine, mais sans laisser le moindre espoir. Philippe tenait souvent des propos qui les encourageaient ouvertement, par exemple en disant que j'étais totalement libre et qu'il ne verrait aucun obstacle à ce que je prenne des amants. Je passais à tort pour une allumeuse.
Le scandale de notre journée de mariage avait en grande partie annihilé nos relations sociales et familiales et ruiné notre réputation, devenue sulfureuse, tout particulièrement la mienne. Pour beaucoup, quand on parlait de nous, Philippe était le cocu et moi j?étais la putain. La conséquence immédiate était de limiter nos relations sociales.
Le destin m'a fait alors rencontrer Agun, une jeune masseuse thaï, avec qui j'ai enfin assumé pleinement mon saphisme. Ma masseuse était folle de moi et j'étais aussi amoureuse. Notre liaison a duré plusieurs mois et a apaisé ma frustration, même si rien ne peut remplacer un vrai mâle. Agun a dû ensuite rentrer dans son pays. Nous nous sommes retrouvées en 2014 et depuis, elle est plus que ma maîtresse, elle est ma femme. J?en reparlerai car cette jeune femme est essentielle pour moi.
En 2005, j'ai fait une nouvelle et grave entorse à mon serment de fidélité à Philippe, en me laissant forcer par le concierge et son fils, dans le parking de notre immeuble.
J'étais dans une impasse totale : inactivité en journée, peu de relations sociales du fait de ma réputation et de ma peur de céder aux tentations, un mari adorable, amoureux fou, mais qui ne m'apportait pas tout le plaisir que j'attendais, en tout cas au moment de la pénétration et qui, au surplus, ne cessait de m'encourager à prendre un amant et à satisfaire ses envies candaulistes.
Et il y eut, au printemps 2007, cette soirée chez Christine et Jean, où je faillis céder à celui-ci, ce qui ne se fit pas du fait d'une défaillance inattendue de ce libertin.
LA TENTATION DE RIO (récit 8)
Malgré le désir qui me tenaillait le ventre, je voulais tenir, ferme sur ma résolution de rester une épouse sage, fidèle, malgré ma profonde frustration. Alors que j'avais déjoué plus ou moins bien tous les pièges destinés à me faire « tomber », c'est de façon imprévue que j'ai craqué, lors d'un voyage seule au Brésil, draguée sur une plage par deux jeunes garçons, que j'ai ramenés à mon hôtel. C'est ce moment-là que ma vie de femme a basculé. Ce jour du printemps 2007, comme quelques mois plus tard avec Rachid, ce sont de parfaits inconnus qui allaient réaliser ce que tant d'autres avaient tenté en vain.
Je m'étais offerte à de parfaits inconnus, sans la moindre précaution. Je me rendais compte que dans une telle situation, je n'avais aucune limite. J'avais certes connu le plaisir comme jamais, j'avais rendu Philippe heureux, à distance et je laissais un merveilleux souvenir à ces jeunes gens. J'étais partagée entre l'envie de continuer, et donc de jouir sans limites, et la peur des conséquences potentiellement graves de cette attitude que je savais dangereuse et irresponsable.
A mon retour, mon isolement s'était encore accru et ma frustration également, d'autant que j'avais goûté au Brésil tout ce que pouvait m'apporter un retour à l'hypersexualité. Pour éviter les tentations, j'avais décidé de cesser toute sortie, tout événement mondain, tout contact avec un homme autre que Philippe.
SOUS LES GRIFFES DE RACHID (récits 9 à 11)
Philippe se disait qu'il avait tout essayé et que, du fait de mon entêtement à refuser ma nature, il ne voyait plus quelle autre piste explorer. C?est alors que Georges, le concierge entra en jeu, mettant sur notre chemin Rachid le prédateur. Ce jeune beur de la zone sensible de la ville où nous habitions alors avait déjà « fait ses preuves » avec Sylviane, sa prof de Français. Après avoir hésité, Philippe finit par accepter de faire appel à Rachid.
Mon adultère définitif et permanent a commencé en juillet 2007, non dans une sortie mondaine, dans un dîner ou autre, mais à l'occasion d'un bref passage au supermarché du quartier. C'était là que m'attendait mon prédateur, Rachid et c'est dans mon immeuble même (et pour être plus précise dans l'ascenseur de mon immeuble, le concierge, complice de Rachid et de Philippe, ne perdant pas une miette des preuves auditives de ma capitulation) qu'il a remporté sa victoire éclaire et complète.
C'était une étape décisive qui était franchie. Plus question désormais d'épouse sage. Philippe l'avait voulu, il devait assumer et je lui ai tout raconté. C'est dans cet appartement, dans le lit conjugal, que, chaque jour, je serai possédée par un homme que je ne connaissais pas le matin même du jour où je suis devenue sa « femelle ».
Très vite, Rachid a commencé mon « éducation ». Je passais désormais mes journées à faire l'amour avec Rachid. J'étais insatiable, voulant rattr toutes ces années perdues.
Rachid n'avait aucun souci de discrétion, si bien que, très vite, tout l'immeuble sut ce qui se passait chez les T et nous jugeait sévèrement, j?étais définitivement cataloguée comme une putain et Philippe était méprisé pour sa complaisance.
Rachid et moi sortions en ville, enlacés. Nous nous embrassions publiquement. Rachid avait encore ren mes tendances à l'exhibitionnisme qu?avait déjà encouragées Philippe. Rachid voulait que je sois maquillée à outrance, portant des pantalons serrés ou des jupes « ras la touffe ». Il veillait particulièrement à ce que je ne porte jamais ni culotte ni string et que mes seins soient presque visibles.
Rachid poussa le vice jusqu'à me faire venir, pour le rejoindre, dans une tenue digne d'une professionnelle, dans un hôtel de passe. C'est à cette occasion que j'ai fait la connaissance d'une jeune prostituée, Rita, avec qui j'ai eu une brève relation saphique.
Rachid avait l'intention affichée de faire de moi, selon ses termes, une « salope intégrale ». Alors amoureuse de lui, je faisais tout ce qu'il voulait et Philippe laissait faire.
Le premier à qui Rachid m'offrit fut Georges le concierge, ainsi récompensé pour son rôle d'intermédiaire.
PHILIPPE A ENFIN SA SOIREE CANDAULISTE (récit 12)
Philippe finit par obtenir ce qu'il attendait tant : me voir jouir sous les caresses et les coups de boutoir de Rachid. Jusqu'à présent, il avait dû se contenter de ce qu'il avait entendu au téléphone le premier jour, quand Rachid m'avait prise dans l'ascenseur de notre immeuble. Chaque soir, il avait droit à mon compte-rendu et pouvait constater les traces de mes ébats du jour.
Ce que Philippe n'avait pu obtenir dans ses deux précédents couples, avec Flavienne et Patricia, je le lui accordais enfin, après près de sept ans de résistance. Cela reste pour nous deux un souvenir inoubliable, même si cela fut accompli avec un personnage dont nous allions peu à peu découvrir les côtés sombres.
C?est aussi ce soir-là que j'ai connu ma première « double vaginale » !
Rachid était désormais installé chez nous et occupait le lit conjugal. Notre relation a duré plus de deux ans et demi.
SOUS LA COUPE DE RACHID (récits 13 à 16)
Cette relation avec Rachid fut à la fois une longue descente aux enfers, une sorte de déchéance morale de moi comme de Philippe, mais, en même temps, la découverte de tout mon potentiel d'hypersexuelle.
Après avoir (enfin) offert à Philippe sa soirée candauliste, Rachid s'était installé chez nous et se comportait en tous points comme mon véritable mari. Il n'était cependant pas décidé à avoir avec moi une relation de couple « normale », mais au contraire, à partir de mon hypersexualité, de m'offrir à d'autres, afin de faire de moi, comme il l'avait annoncé, une « salope intégrale ».
Il avait commencé avec Georges le concierge, il continua avec ses cousins Ahmed et Ali.
C'est aussi avec l'accord de Rachid que j'ai eu une longue relation homosexuelle avec Christine, qui avait envie de moi depuis bien longtemps. Je fus mise quelques temps à la disposition de Jean, le mari de Christine, qui prenait ainsi sa revanche sur son échec du printemps précédent.
TOUJOURS PLUS LOIN (récits 16 et 18 à 21)
Rachid allait toujours plus loin, en particulier sur l'insistance d'une femme particulièrement sadique, Marie C. dont l?objectif était de me séparer de Philippe et qui poussait Rachid aux pratiques les plus extrêmes envers moi, en particulier lors de séances de partouzes sado-maso.
Marie fut certainement l'un des plus grands dangers pour notre couple. Marie avait passé une nuit d'amour avec Philippe et ce, en ma présence, partagée entre douleur d'assister impuissante à l'adultère de Philippe et l'excitation de l'érotisme torride de leurs ébats. Mais au matin, la dominatrice qui rêvait de m'arracher mon mari candauliste subit un échec humiliant. Philippe lui affirma qu'il avait passé une nuit exceptionnelle, mais que c?était moi et personne d?autre qu?il aimait.
Ce fut aussi Rachid qui fit assumer à Philippe ses penchants bisexuels. Beaucoup disent que les maris candaulistes sont en fait des homosexuels refoulés et qu?ils s'identifient au plaisir que l'amant donne à leur épouse, qu'ils s'imaginent à la place de celle-ci quand elle est sous le joug du mâle. Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'était incontestablement le cas de Philippe, qui pourtant, n'était jamais passé à l'acte. Son homosexualité refoulée avait d?ailleurs été l?une des difficultés qu?il avait rencontrées dans ses deux couples précédents, avec Flavienne et Patricia.
J?ai très vite compris cela. C'est pourquoi, dès les débuts de notre relation, j'ai pris l'habitude de sodomiser Philippe avec un gode-ceinture. Si son fantasme, qu'il a fini par réaliser, était de me voir prise par d'autres mâles, le mien était de voir mon chéri sucer une belle bite et se faire prendre. Je lui avais d'ailleurs fait promettre que, si je lui donnais satisfaction, alors il devrait, à son tour, m'offrir cette satisfaction. J?avais constaté, en le godant, en le doigtant, en lui léchant le petit trou, combien il prenait son pied. J?ai toujours adoré le besogner, avec des godes de plus en plus gros, le traiter de pédé, lui promettre que, bientôt, un mâle en ferait ce qu?il était au plus profond de lui, une femelle.
Bref, je l'ai préparé pendant des années et ce fut Rachid qui eut le privilège d'être le premier amant de Philippe.
Voulant toujours me séparer de Philippe, Marie essaya une autre tactique. Elle voulait pousser Philippe à s'éloigner de moi en organisant, avec Rachid, des séances de débauche où je n'aurai plus aucune limite. Qu'ainsi, pour éviter que sa réputation ne soit définitivement ruinée, qu'il se décide à me quitter. Dès lors, elle était certaine de le récupérer.
Sur les conseils et par l'entremise de Georges, mes « services » furent bientôt proposés aux autres résidents de l'immeuble. L'étape suivant fût lorsqu'il m'a été demandé de les draguer moi-même. Les hommes mariés n'étaient pas les derniers, sauf rares exceptions, à profiter de l'aubaine. Ca se passait chez nous et même quelquefois chez eux, car j'aimais cocufier dans le lit conjugal une épouse coincée, qui ne cachait pas son mépris à mon égard. Par le canal de Gilbert, le fils de Georges, notre dévolu a porté sur les adolescents de l?immeuble et j?en ai déniaisé plusieurs. Ce n?est pas ce que je préférais car, dans cet immeuble bourgeois, ces jeunes gens étaient plutôt coincés et peu performants, à la différence des copains de cité de Rachid, dont je parlerai un peu plus loin.
Nous avons finalement été contraints de quitter cet immeuble pour une villa où nous étions plus à nos aises pour notre vie intime, même si je gardais la nostalgie de l'immeuble qui avait vu la transformation de ma vie de femme. Je ne pouvais par exemple pas prendre l'ascenseur sans me rappeler ce qui s'y était passé lors de ma première rencontre avec Rachid.
Rachid est allé plus loin que de m'offrir aux autres mâles de notre ancien domicile.
Tous les mardis après-midi, sauf pendant ma grossesse, je suis allée m'offrir aux jeunes de la cité de Rachid, choisis par lui, puis par ses complices Kamel et Sofiane. Après une première séance dans une cave, cela se passait dans l'appartement de Kamel. La plupart de ces jeunes étaient peu expérimentés, voire «puçeaux». Ils étaient, selon les semaines, entre cinq à dix qui profitaient de mon corps. Souvent en présence de Rachid, qui se comportait comme mon mac, et aussi de temps en temps en présence de Philippe, qui se faisait copieusement insulter par ces jeunes, qui ne comprenaient pas qu?un mari laisse son épouse se comporter ainsi et qu'en plus il y trouve du plaisir.
J'ai fait ça pendant des mois, jusqu'à ce que ma grossesse m'oblige à interrompre ces rendez-vous. Je les ai repris après la naissance de Lucie, jusqu'à ma rencontre avec Hassan et ma rupture avec Rachid.
Depuis que je passais chaque semaine une après-midi à la cité pour m'offrir aux jeunes du quartier, j'avais encore gagné un échelon dans l'échelle de débauche que Rachid avait dressée pour moi. Philippe avait voulu cela mais il était déchiré. D'un côté, il avait peur que je ne me perde dans l?escalade de luxure, il avait peur de me perdre. D?un autre côté, il ne contrôlait pas plus son candaulisme que je ne contrôlais mon hypersexualité. Non seulement il laissait faire, mais il m'encourageait. Il était souvent le spectateur ravi de mes débauches. Il avait mis des années à me faire basculer vers mes penchants naturels qui devenaient incontrôlables. Il avait ouvert la boite de Pandore et, au fond, il était heureux que je réalise ses fantasmes les plus inavouables.
Philippe était le plus cocu des maris mais toujours plus amoureux de sa femme. Et moi j'étais toujours amoureuse de lui, reconnaissante qu'il ait tant insisté pour que j'assume pleinement mon hypersexualité que j'avais tant cherché à réprimer.
Convaincu qu'il n'y pouvait rien, sachant que ce qui se passait, il l'avait voulu, Philippe acceptait que Rachid soit devenu le mentor sexuel incontesté et incontestable de son épouse légitime, amant, initiateur, guide, gourou, maître. Il était devenu le maquereau de sa putain conjugale ; il m'avait ferrée, pervertie au point d'avoir créé chez moi une addiction. Il jouait avec moi en me soumettant à tous ses délires. Et peu importe qu?il était devenu l?objet de la réprobation générale.
Il restait un endroit où la réputation de Philippe était sauve, en apparence du moins, c'était à son travail. L'esprit pervers de Marie la poussa à suggérer à Rachid de mettre fin à cette exception et pour cela, il fallait que mes débauches se passent y compris sur le lieu de travail de Philippe, en sa présence. Ce qui fût fait, avec ses collègues. Une séance fût même proposée aux femmes tentées par une expérience saphique.
LE CANDAULISME JUSQU'AU BOUT (récit 22)
Pendant les premières semaines de notre trio candauliste, Rachid m'avait peu à peu transformée en «salope intégrale» et j'avais accepté toutes les épreuves d'initiation qu'il avait imposées, sans rechigner. Au contraire, j'assumais pleinement mon hypersexualité qui n'avait plus de limites, de même que Philippe poussait au plus loin son candaulisme.
Aveuglée par mes sens, je ne réalisais pas le cynisme monstrueux de Rachid, malgré son jeune âge.
Philippe, prisonnier de son candaulisme, accepta tout, y compris que Rachid me mette enceinte, mon mari assistant à ma fécondation. C'est ainsi que s'est passée la conception de notre première fille, Lucie, aujourd'hui âgée de 9 ans et enregistrée à l'état-civil comme la fille de Philippe.
TROP LOIN (récits 24 à 28)
Si nous avons tout accepté, nous n'avons été contraints à rien. Nous n'avons pas hésité à ruiner notre réputation dans la ville, méprisés tant dans la « bonne société » que dans le quartier sensible, où les jeunes se vantaient de « cocufier T », un notable de la ville. Même les partouzes sado-masochistes du week-end, organisées au «château», je les acceptais.
Et pourtant, les choses allaient de plus en plus loin et je n'ignorais ni les conséquences, ni les menaces qui pesaient, la plus grave étant la volonté de Marie C de me détruire et de me prendre Philippe. Celui-ci, même s?il avait eu des relations sexuelles avec elle, continuait à me porter un amour exclusif, et cela rendait Marie folle de rage et donc particulièrement dangereuse.
Pourquoi alors acceptais-je tout cela et je n'y mettais pas fin, comme Philippe m'y avait invité à plusieurs reprises ?
J'aurais pourtant du comprendre que Rachid n'avait aucun sentiment pour moi. Au contraire, à travers moi et Philippe, il pensait prendre sa revanche sur les gens des beaux quartiers, en humiliant un notable et en montrant à tous qu?il faisait ce qu?il voulait de la belle épouse de celui-ci. Il n?avait donc pas besoin d?être poussé beaucoup pour aller dans le sens voulu par sa complice Marie C. Il m?a fallu beaucoup de temps pour le comprendre. Depuis le jour où Rachid m?avait « » dans l?ascenseur de mon immeuble, j?avais été follement amoureuse de lui. Il pouvait tout me demander. Ce qui ne m?empêchait de continuer à aimer Philippe. Rachid, je le rappelle, avait 11 ans de moins que moi. Il avait un visage d?ange, un corps de Dieu, musclé. J?étais folle de lui.
J'obéissais ainsi à mes sens. Je n'imaginais pas pouvoir me passer des étreintes, des saillies de Rachid. J'étais insatiable. Avant lui, personne ne m'avait donné autant de plaisir. Ma chatte, ma bouche, mon anus, ne pouvaient se passer de sa superbe queue et ses caresses me rendaient folle.
Tant en ce qui me concernait pour mon hypersexualité, que Philippe pour son caudaulisme, nous poussions jusqu'au bout nos fantasmes et nos tendances naturelles. Nous n'avions pu aucune limite. Rachid l'avait compris et en profitait sans vergogne.
Il y avait l'emprise qu'avait alors sur moi Rachid, dont je n'imaginais pas à l'époque pouvoir me passer. Il suffisait d'ailleurs qu'il pose les mains sur moi et commence à me caresser, puis à me posséder pour que soit annihilée chez moi toute volonté de m'opposer à ce que voulait pour moi mon homme, mon mâle, mon maître. Pour l?état-civil, j'étais Mme Philippe T., mais dans la réalité j'étais la femelle de Rachid. J'avais déjà connu beaucoup d?amants avant de la rencontrer, mais dès la première fois où il m?avait prise, j?ai eu le sentiment d?un paroxysme de plaisir, de n?avoir jamais rien connu avant. Philippe, sur les conseils de notre concierge Georges, avait trouvé celui qui m?avait fait définitivement basculé vers l?hypersexualité, permettant d?assumer enfin tous ses fantasmes candaulistes.
Chaque coït avec Rachid entrainait des orgasmes qui me laissaient au bord de l'évanouissement, en particulier quand Philippe assistait à nos ébats. Je lui offrais ce qu'il avait tant attendu, il me semblait que ma chatte était comme le fourreau de l'épée de Rachid et je ne me lassais jamais d'être baisée par Rachid. Nous ne voulions pas comprendre que nous avions croisé la route d'un prédateur, d'un petit voyou qui, à travers nous, réglait ses comptes avec les « bourge », me transformant toujours davantage en « salope intégrale » et veillant aussi à humilier Philipe, ce notable qu?il méprisait
Il y a eu pourtant plusieurs épisodes, avant la naissance de ma fille Lucie, où Rachid est allé de plus en plus loin et, où, à chaque fois, Philippe et moi nous nous sommes dits qu'il fallait mettre fin à ces dérives graves. Mais à chaque fois, il suffisait que je me retrouve dans le lit de Rachid pour que toute volonté m?abandonne, pour que je renouvelle ma totale soumission à celui qui était devenu non seulement mon mâle, mais mon maître.
Il y avait eu par exemple une séance d'abattage dans le foyer de travailleurs migrants de la ville ou des séances de gang bang particulièrement hard.
C'est au cours de l'une de ces séances que j'ai rencontré un jeune Sénégalais ami de Rachid, Ahmadou. J'avoue avoir eu peur la première fois où il m'a baisée que ce jeune homme ne m'estropie, tellement son engin était monstrueux. Mais j'avais alors connu un plaisir inouï.
La grossesse n'avait pas calmé mes envies et Rachid continuait à me pousser dans les bras d'autres hommes. Pendant ma grossesse, et jusqu'aux environs du sixième mois, Rachid a continué à assumer son rôle de « mâle », avant de s'éloigner brutalement de moi et de me tromper outrageusement avec d'autres femmes, à commencer par mon ennemie « intime » Marie C. qui pensait ainsi me faire mal.
C'est pendant cette période que j'ai eu une relation adultère avec Alain, un homme sans histoires, rencontré dans un supermarché. Jusqu'à ma dernière semaine de grossesse, j'ai continué à voir cet homme, devenu mon amant.
Je me suis naturellement confiée à Philippe, à qui je ne cache rien. Loin de me faire des reproches, il se montra tendre et m'encouragea, se félicitant que j'ai eu du plaisir. Alain refusa que mon mari puisse assister à nos ébats. Ce bon père de famille, qui trompait son épouse pour la première fois et qui plus est avec une femme qui approchait du terme de sa grossesse, ne jugeait pas le candaulisme de Philippe. Il lui demandait juste de comprendre qu'il ne pourrait pas «faire cela» en présence de quelqu'un d'autre, et particulièrement du mari de sa maîtresse.
Je fus particulièrement reconnaissante envers Philippe de se montrer si compréhensif, d'accepter cet adultère, car les séances presque quotidiennes avec Alain me faisaient beaucoup de bien, apaisait ma libido par une relation qui était à la fois sexuelle mais aussi pleine de tendresse. Après mon accouchement, nous avons cessé de nous voir.
RACHID LE CRUEL CROIT REPRENDRE SES DROITS (récit 29)
A la maternité, C'est Philippe qui était à mes côtés constamment, y compris pendant la naissance de ma première fille, Lucie. Philippe était attentionné, tendre, amoureux, me tenant la main, me disant combien j'étais belle alors que le travail avait déjà commencé. Sa présence constante me rassurait et contribua à ce que tout ce passe merveilleusement bien. A tout point de vue, Philippe se comportait comme le père, tandis que le géniteur ne prenait aucune responsabilité.
Et comme convenu, Philippe a reconnu l' et a immédiatement exercé ses responsabilités de père.
Dès que je fus à nouveau « disponible », Rachid fit brutalement son «devoir conjugal», fier de sa prestation et certain de sa totale emprise sur moi. Il n'avait pas perdu son temps en préliminaires, il n'avait pas l'intention de marquer le moindre signe de tendresse.
Rachid avait montré depuis longtemps qu'il n'avait aucun sentiment pour moi, j'étais juste pour ce macho une femelle, une bourge bonne à baiser et il comptait bien en profiter encore un peu. Au fil des semaines, il se montrait de plus en plus brutal, me traitant très mal, ne se gênant pas aussi pour se comporter de la même manière envers Philippe, pour lequel il n?avait que mépris du fait de son candaulisme et de sa bisexualité.
HASSAN MON SECOND MARI (récit 30)
C'est dans ce contexte, que, deux semaines après que Rachid eût en quelque sorte réaffirmé ses droits sur moi et notre couple, j?ai rencontré Hassan.
Hassan était le grand frère de Kamel, ce copain de Rachid chez qui se déroulaient chaque semaine les parties à la cité, au cours desquelles j?étais offerte aux jeunes du quartier, choisis par Rachid et Kamel.
Philippe avait bien tenté de me convaincre de chasser Rachid de notre vie, mais je lui avais dit que je ne le voulais pas, que l'équilibre que nous avions trouvé entre l'amour (avec Philippe) et le sexe (avec Rachid) me satisfaisait. Plus que tout, Philippe craignait l?influence sur Rachid de la belle et cruelle Marie C., qui me haïssait et s'était jurée de me séparer de mon mari qu?elle voulait pour elle-même. Philippe n?était pas parvenu à me convaincre et à imposer sa volonté.
C'est un autre homme qui y est parvenu : Hassan. Hassan fût, après Rachid, mon second mâle. Il a été davantage que cela. Ma liaison avec lui a très vite dépassé le cadre du candaulisme pour passer à celui d?une liaison adultère, où le candaulisme clandestin de Philippe devint de plus en plus difficile à faire cohabiter avec un autre homme qui exigeait d'être le seul homme de ma vie, à la fois dispensateur de plaisir et d?amour. Bref, il voulait non seulement chasser Rachid, mais aussi Philippe et changer complétement mon mode de vie.
Il est à l'origine d'une séparation durable entre moi et Philippe, avant que mon hypersexualité et mes sentiments pour l'homme de ma vie ne me poussent à revenir vers Philippe et à rétablir notre couple.
Ca s'est passé un mardi, une après-midi de séance à la cité, chez Kamel. Son frère Hassan nous a surpris, a chassé Kamel. Nous nous sommes retrouvés seuls. Ce fût le coup de foudre avec un amant hors pair qui voulait posséder mon corps et mon âme.
Au plus profond de moi, je n'ai jamais cessé d'aimer Philippe. Mais à l'instant où il me possède, je suis entièrement à Hassan.
Cette rencontre allait changer beaucoup de choses et remettre en cause mon couple avec Philippe, provisoirement, mais ça je l'ignorais alors. Pour la première fois depuis que j'avais rencontré Philippe et que nous menions ensemble ces jeux candaulistes, sous la coupe de Rachid sur le plan physique, mais (sauf au début) pas sentimental, cette fois, j'étais tombée follement amoureuse d'un autre homme.
HASSAN, PHILIPPE ET MOI (récits 31 à 33 )
Dans un premier temps, Hassan s'impose. Cette rencontre n'était pas de celles que je collectionnais alors avec mes nombreux amants. C'était autre chose. C'était un coup de foudre réciproque. J'étais tombée follement amoureuse et, dès cet instant, Hassan me considérait comme sa femme et était bien décidé à occuper toute la place dans ma vie. Ce qui venait d'arriver était le risque que courent tous les couples candaulistes, à savoir que l'épouse tombe amoureuse de l'un de ses amants et que cela fasse alors exploser le couple. La candaulisme est un jeu délicieux mais qui consiste à jouer avec le feu. C'est ce qui venait d'arriver pour mon couple avec Philippe, malgré la force de nos liens que nous pensions indestructibles. Nous avions pris le risque, cette fois c'était arrivé.
Hassan n'est pas candauliste, il ne partage pas. Il commence par chasser définitivement Rachid puis m'accompagne à la maison, pour s'installer chez nous et occuper « sa » place dans mon lit.
Rentrés à la maison, Hassan me conduit à ma chambre et refuse que Philippe assiste. J'enchainais les orgasmes, la sueur coulait de mon front, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser dans ma poitrine. Jamais je ne m'étais autant donnée. Hassan m'embrassait à me faire perdre haleine, seul moyen d? mes cris de plaisir, mes gémissements étant devenus des cris, puis des hurlements de plaisirs. Je ne pensais plus que, de l'autre côté de la porte, Philippe entendait tout et qu?il devait être partagé entre l?excitation et la souffrance car il semblait bien cette fois-ci qu'il allait me perdre.
J'avais honte de mon comportement et des paroles que j'avais prononcées, sous le coup de l'excitation et de la domination que le mâle m'imposait alors qu'il me besognait, me rendant folle de plaisir. J'avais honte et je voulais me faire pardonner.
Oui j'étais prête à céder à Hassan pour le divorce, mais non je n'étais pas prête à renoncer à Philippe. Je l'aimais toujours. J'étais amoureuse de deux hommes à la fois, en même temps, de manière différente, mais avec la même force. Pourquoi fallait-il qu'Hassan exige d'avoir le monopole sur moi ?
Pendant plusieurs mois, nous allons cohabiter. Je m'arrange, en cachette d'Hassan, pour avoir des relations avec Philippe et pour qu'il puisse assister discrètement à mes ébats avec mon nouveau mâle.
J'étais décidée à poursuivre ce jeu dangereux et à réussir le pari impossible du double jeu, je voulais garder mes deux hommes, mari, amant, ils étaient à la fois l'un et l'autre.
Hassan insistait pour que je divorce et que je me remarie avec lui. Il voulait construire avec moi un couple classique, voulait me faire des s et faire en sorte, par ses performances sexuelles que l'hypersexuelle que je suis sache se contenter de son homme.
Je faisais tout pour retarder le divorce. En réalité, je voulais mes deux hommes, je rêvais d'un impossible ménage à trois. Dès ce moment, je trompais Hassan avec Philippe ! Je rejoignais discrètement Philippe dans sa chambre pour une fellation, ce que j'affectionnais tant avec lui, ou une étreinte furtive. Nous profitions des moments où Hassan se rendait à son travail pour retrouver Philippe à son bureau entre midi. Philippe louait une chambre d?hôtel où nous faisions l'amour. Philippe était toujours autant amoureux de moi et moi je n'avais jamais eu autant de désir pour lui.
Hassan n'avait jamais caché qu'il voulait me faire des s et si possible beaucoup. Moins d'un an après la naissance de Lucie, j'étais à nouveau enceinte. Et cette fois, Hassan entendait bien que les choses se passent normalement, que nous soyons, au moment de la naissance de l?, mari et femme.
Le lendemain de la confirmation de ma grossesse, la mort dans l'âme, nous lancions la procédure de divorce par consentement mutuel, 7 ans à peine après notre sulfureux mariage (nous étions alors en 2010).
Ce qui fut décisif, c'est le jour où je surpris ensemble Philippe et Flavienne, son ex-compagne, en flagrant délit d'adultère. Je ne dis cela pas parce que, à ce moment-là, Philippe et moi étions toujours mariés. Je dis cela parce que je considérais et j'ai toujours considéré que Philippe est à moi et seulement à moi.
RECONCILIATION (récits 34 à 36)
Jusqu'à la naissance de ma seconde fille, Leila, qui eut lieu 6 mois après ma rupture « définitive » avec Philippe, je n'ai pas revu Philippe, sauf le jour du divorce. J'en souffrais beaucoup, je pleurais souvent, je rêvais de lui.
Hassan voulait annihiler mon hypersexualité. Il pensait le faire à travers ses propres performances sexuelles et, en effet, Hassan était un amant hors pair, je peux dire sans doute le plus performant parmi les nombreux hommes qui m?ont honorée depuis la perte de ma virginité. De ce point de vue j?étais satisfaite, d?autant que, comme lors de ma première grossesse, ma libido n?avait pas diminué. Un autre homme, moins solide qu?Hassan, serait tombé malade d?épuisement, mais lui assurait, sans faiblir.
Ma seconde grossesse se déroula sans problèmes, même si c'était dans une ambiance très différente de la première car, cette fois j'étais sous la surveillance d'Hassan et de sa cousine Hassna.
Philippe vint me rendre visite à la maternité, peu après la naissance de Leila, ma seconde fille. C'est la première fois que je le voyais seul depuis la terrible soirée où nous avions rompu. Il vint avec un énorme bouquet de fleurs, se montra attentionné, drôle, tendre. Comme cela me manquait et me changeait de la vie que je menais désormais auprès d'Hassan. Quand il fût parti, je me rendais compte, alors que je l'avais perdu, que je n'avais, à aucun moment, été aussi amoureuse de Philippe lors de notre première rencontre et tout au long de notre mariage.
Ce fut le soir de mon mariage avec Hassan que je suis redevenue la maîtresse de Philippe. Cette nuit de noces marqua ainsi le début de ma rupture avec Hassan. Dès lors, celui-ci s'est montré de plus en plus brutal avec moi, avant même de découvrir la réalité de mon adultère avec mon ex-mari.
Hassan va en effet nous surprendre, ce qui donnera lieu à une scène violente et qui fera que, pour la troisième fois depuis mon adolescence, je me suis retrouvée mise à la porte nue.
Notre divorce avec Hassan fut long, compliqué et douloureux, par le canal de nos avocats.
Hassan avait fait en sorte que ce soit moi qui quitte le domicile conjugal. Si l'adultère n'est plus un motif de divorce, ma conduite et mon revirement, ma liaison était avec mon ex-mari ne mettaient pas le juge des affaires familiales dans une posture favorable à ma cause.
Malgré les prétentions initiales d'Hassan, qui voulait me priver de l'autorité parentale, je réussis cependant à conserver la garde de notre fille, Hassan bénéficiant assez largement d'une garde alternée.
Hassan a fini par me pardonner et par être moins intransigeant qu'il ne l'avait été. Nos relations ont fini par se normaliser puis par se réchauffer. Cette page-là est définitivement tournée.
NOTRE NOUVEAU PACTE CANDAULISTE (récit 38 et suivants)
Philippe et moi nous sommes à nouveau mariés en 2014, peu après la naissance de notre cadette, Sofia. Nous avons instauré dans notre couple un nouvel équilibre, qui n'est pas parfait et qui a connu en 2016-2017 (récit n°17) un dérapage grave, tant de ma part que de celle de Philippe : lors de vacances au pays, je m'étais offerte à N. sans accord ou information préalable de Philippe. J'ai surtout vécu plusieurs mois avec N. dont j'étais tombée amoureuse. Cette liaison a généré la naissance d'un quatrième , un fils, que Philippe a reconnu également.
Quant à Philippe, il a rencontré Théodora. De ce double adultère, il y a eu des conséquences que nous surmonterons, dans l'intérêt des s.
Mais ceci est une autre histoire et, en attendant, notre couple impossible, celui de Philippe le candauliste et d'Olga l'hypersexuelle, tient contre vents et marées.
Nous avions donc repris, Philippe et moi, notre vie commune. Nous n'avons renoncé à rien, pas plus lui à son candaulisme que moi à mon hypersexualité.
Nous étions seulement fermement résolus à maîtriser nos fantasmes et à respecter certaines règles et ne plus retomber dans les dérives du passé, du temps où nous étions sous la coupe de Rachid.
Nous devions d'abord adopter un comportement plus prudent pour protéger notre famille, parce que nous étions devenus parents de trois s, trois magnifiques petites filles : Lucie, née en 2009, Leila, née en 2011 (dont le père est Hassan, qui assume parfaitement ses responsabilités) et notre dernière, Sofia, que j?avais eu le bonheur d?offrir à Philippe fin 2013. Un quatrième , un fils, Alexandre, est récemment venu agrandir notre famille.
Notre réputation étant complétement ruinée dans la ville où nous avions vécu jusque-là, nous avons changé de région, choisissant une grande agglomération où il est plus facile d'être anonymes, y compris dans la fréquentation des milieux libertins. C?est aussi l?époque où nous avons fermé définitivement le blog hébergé sur Erog, où nous nous étions beaucoup trop exposés. Enfin Philippe avait également changé de travail et repris le déroulement de carrière que nos frasques avaient gravement compromis.
Il n?était pas question pour nous, je l'ai dit, de brider notre nature. Malgré la métamorphose de Philippe, qui était devenu un amant honorable, ce qui avait contribué à ma «reconquête» au détriment d?Hassan, Philippe savait que je ne pouvais me contenter de lui. Et par ailleurs, lui non plus ne renonçait pas à son candaulisme. Il savait que j?étais la femme qu?il lui fallait pour pouvoir assumer pleinement son fantasme.
En plus de la discrétion, nous étions convenus de ne rien nous cacher, mais d'éviter tout ce qui pourrait menacer la pérennité de notre couple, comme des liaisons durables. D'ailleurs, quand nous avons, par la suite, violé cette règle (voir récit n°17), lors de vacances avec N., puis Philippe avec Théodora, notre couple a connu sa crise la plus grave depuis notre remariage, et il reste fragilisé, même si nous avons trouvé un compromis.
Il était entendu que c'était désormais Philippe qui était l'organisateur de mes plaisirs et choisissait mes amants, les lieux, les circonstances où je pourrai donner libre cours à mon hypersexualité. Cela supposait qu'il puisse assister et, souvent, participer activement. J'avais de toute façon toujours eu plus de plaisir en sa présence que sans, parce que je ressens son immense bonheur quand il me voit jouir. Les regards que nous échangeons, les baisers, les caresses, la main qu?il me tient pendant qu'un autre homme me besogne, tout cela est exceptionnel.
Philippe est toujours le même, toujours aussi amoureux et tendre. En même temps, il a changé. Pas uniquement en tant qu'amant, plus endurant, plus performant qu'auparavant. Il a aussi compris que j'avais besoin à mes côtés d'un mâle, et depuis que nous sommes à nouveau ensemble, il se comporte ainsi, en témoigne le vocabulaire qu'il emploie désormais lors de nos étreintes. Auparavant, jamais il ne m?aurait parlé ainsi. Désormais, il me traitait de salope, de chienne, de pute, de cochonne. Il avait compris que j'aimais ça et que le meilleur moyen de consolider notre couple était de combiner son immense tendresse envers moi, mais aussi les moments où il s?affirmait comme mon mâle, sans qu'il soit cette fois besoin d'avoir recours à un autre.
Evidemment, les moments où nous pouvions pleinement laisser libre cours à notre nature étaient plus rares que sous la période précédente. Nous ne faisions plus ce genre de choses chez nous, d'autant que les filles commençaient à grandir. Heureusement, Philippe assumait parfaitement ses devoirs conjugaux et nous avions repris toutes nos pratiques sexuelles, depuis la fellation du matin, en passant par la cravache ou le fist-fucking.
Je n'en appréciais pas moins les efforts de Philippe pour satisfaire mon besoin d'autres étreintes, qui correspond parfaitement au plaisir qu'il a de me voir baiser par un ou plusieurs amants. Pour les partouzes, Philippe veille à ce qu'elles ne se déroulent pas dans la région où nous vivons désormais. Nous avons retenu la leçon du passé : pas question de tomber sur une connaissance et de remettre à nouveau en cause notre réputation.
Philippe me proposa donc ce qu'il appela notre « nouveau pacte candauliste ». Il avait couché tout ça sur un papier, qu'il me proposa de signer et de mettre dans notre coffre. C'était en quelque sorte un « contrat de mariage » très spécial, qu'aucun notaire n'aurait accepté d'enregistrer, mais qui était désormais le ciment de notre couple.
Il s'agit des règles qui doivent nous permettre de vivre mon hypersexualité et son candaulisme, sans que cela ne menace la pérennité de notre couple, ne remette en cause notre réputation et la carrière de Philippe et, surtout, une priorité absolue : préserver nos s. Je l'ai signé avec enthousiasme.
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