Test Amant


Préface :


Je ne suis pas une salope ni une pute, bien moins en tout cas que toutes ces frustrées de la raie qui aimeraient m’affubler de ces courtoises expressions. Elles qui s’adonnent à des rapports bien plus bestiaux, dans un lit, cachées dans une chambre bien close, sous un christ pendu au-dessus, avec une culotte sale sur la tête (du christ), derrière des volets clos, ou ailleurs d’ailleurs, avec un mari ou compagnon qui n’est plus l’amant d’antan, avant d’avoir rencontré la mante. Il tente malgré tout de donner à son exigeante rombière une jouissance en des plaisirs qui n’ont plus rien de primaires.





Chapitre 1 : Je me présente.


Je m’appelle ‘‘mon trésor’’ pour celui que j’aime et qui m’aime, enfin, je le crois. J’ai à peine quarante ans, je suis mariée, heureuse en amour (sentiments) et maman de deux petites filles. Je suis formatrice pour un grand groupe de supermarché. Je suis donc souvent loin des miens et visite régulièrement les hôtels de tout l’hexagone.
Ce qui, à l’occasion, loin des regards indiscrets et des langues bien pendues, me laisse du temps pour le plaisir d’assouvir mes plaisirs des plaisirs.
Je suis une épicurienne du ressenti, du contact, du plaisir délicat, du toucher, de la caresse des doigts, de la langue, du regard, à la recherche du plaisir profond des sens qui restera perpétuel dans mon souvenir.
Là, n’est point un vice si ce n’est dans les pensées des cul-bénis qui, quelquefois, font bien pire sans se l’avouer. Beaucoup ne pourront comprendre, il faut un minimum de pratique et d'ouverture d'esprit (pas seulement que d'esprit d'ailleurs). Il faut être curieux et sensible, il faut savoir partager, penser à l'autre et oublier son orgueil et les rapports dominés dominants. C'est quelque part une culture particulière, mais si enrichissante...à côté des plaisirs matériels, à côté de la jouissance néfaste du gros con qui conduit sa belle voiture.

Pour les hommes ce doit être plus difficile, sorti de la fellation... et de l'orgueil du mâle animal en rut.
Si ce métier me permet ces aventures loin de ceux que j’aime, avec un homme ou avec une femme, cela restera seulement dans la mémoire d’une chambre qui ne racontera rien à personne. Un épisode qui n'aura jamais existé, seulement pour deux personnes qui s'en souviendront pourtant longtemps. Nulle trace dans le temps, un secret qui n'en est pas un parce qu'aucune des deux personnes ne parlera de ce si bon moment...
Dans cet autre monde, on ne fait que passer, on n’existe pas.
Ce ne sont pas des relations bestiales, comme dans ces films à branlette, bien au contraire, c’est plutôt dans la finesse, dans la subtilité, cela demande un partage du plaisir, donner et recevoir.
Je respecte mes proches pour autant et je suis loin d’un Jekyll ou d’un Clyde. Je prends peu de plaisir avec mon régulier, bien des femmes s’en suffisent. Je ne feins rien pour autant, je ne triche pas, mais j’ai besoin d’autres plaisirs. Mon mari est une personne merveilleuse, tant comme mari que comme papa, mais il se vide bien trop vite de ses bonnes intentions.
Et quelque part, c’est bien ainsi, je me vois mal m’appliquer avec lui à ces attentions secrètes, comment me considérait-il ? Comme diraient les langues de vipère, une vicieuse, une immorale… je suis quand même la mère de ses s et je préfère passer à ses yeux comme une femme pas très exigeante côté plumard.
Je suis donc ainsi comme presque toutes les femmes, normales et souriantes, pas très avenantes pour autant, une femme toute simple et fidèle. Ce n’est pas une hypocrite façade.
Je suis aussi bien ainsi.
Mais voilà donc aussi comme je suis autrement. Ne me jugez point pour autant, vous ne me connaissez pas, peut-être même que je n’existe pas, que je suis sur ce papier seulement pour vous montrer comme vous êtes des petits qui se contentent de peu. Mes plaisirs ne sont point démodés et encore, je vous le dis moins fallacieux que celui des rombières fardées qui ne vont même plus à l’église.

Il ne faut pas croire que nous sommes redevenus animal parce qu’on recherche du plaisir dans le rapport physique avec l’autre. C’est en fait bien l’inverse, ceux qui ne recherchent que jouissances primitives, sont bien des animaux refoulés, des bêtes en rut.
Taisons donc l’hypocrisie ! Nous savons comme nous sommes faits et comme nous nous comportons. Alors, si l’habit cache ce pourquoi nous sommes ici, allons donc plus vite près de ce que nous recherchons, nus.



Chapitre 2 : la rencontre.

Je suis près de Strasbourg pour trois jours de formations et après une journée bien chargée, je rentre à l’hôtel. Avant de monter à ma chambre, j'aime prendre du temps au salon pour couper un peu avec ce monde professionnel et la solitude de la chambre, aussi pour voir ce qui pourrait errer, comme moi, en recherche de ces plaisirs rares... Je m’installe au salon pour siroter une bière bien fraîche et lire le journal du soir, isolée, dans un coin, comme une vieille chatte malicieuse, voyant tous sans trop se faire voir. Il y a un peu de monde, quelques discussions, quelques hommes seuls occupés à consulter leur téléphone portable. Ceux-ci ne sont pas des bons coups en général.
Nous ne sommes pas là pour une histoire d’amour ni pour évacuer nos besoins physiologiques, nous avons nos moitiés à la maison et cela est bien ainsi. Nous sommes là pour la subtilité des sens pour ressentir les plaisirs du contact des caresses, des baisers, des léchouilles, des… et des… que nos moitiés ne comprennent pas et quelque part qu'on ne souhaite pas pratiquer avec eux, de peur de laisser une image corrompue de l’amour, de passer pour autre chose que ce que l’on doit paraître. Une maman n’a pas le droit d’aller aux bouts de ses envies, ça, c’est réservé aux salopes, aux cochonnes, aux putes, aux femmes de petites vertus. Mais qu’est-ce que les vertueuses peuvent connaître de ces plaisirs, rien que de parler de sodomie, elles s’offusquent, dégueulent leur croyance dessus.
Pourtant, certaines pratiquent tout de même quelques plaisirs interdits, mais rien à voir avec ces subtils moments qui vont venir, je l’espère au moins, ce n’est pas toujours gagné, bien souvent l’apparence est trompeuse et la déception convenue.



Mes plaisirs ne sont point démodés et encore, je vous le dis moins fallacieux que celui des rombières fardées qui ne vont même plus à l’église se faire pardonner. Dieu mourrait de honte à entendre ce que celle-ci diraient.
Il ne faut pas croire que ce soit si facile de trouver ces plaisirs subtils, bien souvent ces rencontres sous la couette se résument à des désillusions profondes, quelque part, c'est la règle du jeu. Nombre d'hommes surtout et de femmes aussi, se confondent en précipitation. La volonté est bien souvent dépassée par les besoins physiologiques de l'être, éjaculation précoce comme un gamin à sa première relation qui coupe l'envie d'aller plus loin. De même pour des femmes à la fontaine en fuite. Mais il y a aussi, de temps en temps, quand on ne l'espère presque plus, des partages d'instants sublimes en plaisirs partagés avec un inconnu, ou une inconnue dans un moment de la vie qu'on ne pourra jamais oublier. On oublie le visage, mais pas les ressentis patients et attendus quelquefois bien longtemps, ils sont imprimés dans une mémoire exigeante. Qu'il est bon de se remémorer ces subtils instants, dans un silence que nul autre n'entend.
Vous voulez savoir ce que sont ces moments inconnus de vous ou presque. C'est une préparation physique, psychologique et mentale. S'apprendre les zones érogènes et apprendre à les éveiller, s'apprendre à maîtriser le ressenti, jusqu'à ne passer les limites du non-retour, apprendre à ressentir le ressenti de l'autre pour le garder aux plus près de son non-retour. Le Kâmasûtra devient une vieillerie pour vieux japonais impuissants. Les baisages normaux aux pensées religieuses voudraient faire croire que seule la pénétration emmène à un plaisir, mais quelle vulgarité ! Il faut bien distinguer ce dont le corps a besoin et ce dont l'esprit a envie, la jouissance n'est qu'un besoin et un soulagement physiologique qui calme le désir du corps, mais pas celui de l'esprit des plaisirs.

On laisse au hasard, pas tout à fait quand même, le loisir d'une rencontre et la préparer pour trouver un partenaire de jeu. La subtilité demande la discrétion, il faut de la chance pour que deux esprits aussi ouverts se rencontrent sans vraiment se chercher. Une certaine chance qui s'entretient en plaisirs de souvenirs solitaires qui cultivent le besoin, l'imagination le fantasme pour que l'instant soit sublime dans les secrets du temps. La rencontre est organisée ou pas, mais quand elle l'est, c'est seulement pour s'assurer que les deux êtres marchent bien sur la même couture, nul besoin de voir le visage de l'autre, nul besoin de canon de beauté, ce monde est si réservé qu'on y rencontre malgré tout que des personnes rencontrables. Les propos échangés permettent à l'imagination de dessiner ces instants, là aussi l'expérience restreint le champ de celle-ci, elle doit être raisonnable. Donc c'est bien souvent et presque exclusivement loin de chez soi, dans un hôtel, un salon, un restaurant, un bar de nuit, quand la journée de boulot est finie, dans la détente d'une soirée sans arrière-pensées encore. On regarde, on scrute, on comprend ou pas, on sourit ou on l'esquisse puis des regards plus insistants, des sourires plus expressifs, avec une femme, c'est souvent plus facile, elles sont bien plus sincères. Avec les hommes, à force de ramasser des désillusions, on apprend à reconnaître les gus, les éjaculateurs précoces, les psychorigides bien rangés dans un costume sans pli, une chemise plus blanche qu'un dentifrice, à peine froissée, une cravate sérieuse, bien droite au double nœud, sans reproche... justement sans reproche... mais dans l'apparence. Celui-ci sera pareil au plumard triste comme un vieux renard qui a débusqué une poulette. Il vaut mieux l'oublier, il a les moyens de s'offrir une professionnelle. Il ne veut pas partager, il veut se faire sucer jusqu'au bout en tenant bien la tête pour éjaculer dans la bouche et inscrire ainsi la suprématie du mâle, sa femme doit avoir les lèvres gercées. D'autres ne sont pas mieux, les mille gueules, les souverains, les orgueilleux... et quelquefois, on engage quelques mots avec un silencieux qui n'aime point perdre son temps pour de futiles propos ni moins encore à des rapports bâclés, mais ce n'est pas toujours écrit sur son front. Puis après un verre, il faut se dire ce que l’on attend de l’autre, nul besoin de mots, quelques échanges des regards suffisent à se faire comprendre. On ne cherche pas l’amour, encore moins d’autres sentiments, seulement un grand et bon moment de plénitude des sens et du plaisir.




Chapitre 3 : la rencontre.


Parmi les présents, un homme accoudé au comptoir aiguise mon attention, lui aussi scrute l'entour, peut-être bien un connaisseur. C’est bien rare pourtant de rencontrer ce que je cherche, les rencontres de la vie sont ainsi, parfois bien curieuse, il ne faut pas chercher à comprendre.
Il semble que celui-ci puisse convenir à ma voix.
Certes, ce n’est pas un Apollon, il est plutôt grassouillet sans trop non plus, grisonnant et un engin semblant discret dans le pantalon, pas en évidence en tout cas.
Il a bien une bonne dizaine d’années de plus que moi, mais au moins, il me semble qu’il doit satisfaire l’instant des plaisirs recherchés, sans aucun doute assez expérimenté. Il n’est pas si facile de trouver un homme ou une femme ou même les deux, habitués aux subtilités des plaisirs de chaire. Mais, celui-ci, dans une apparence taciturne, dégage dans le regard cette attirance. Ce n’est pas à chaque fois certain, mais il faut bien chercher pour trouver. Les tabous sont sur la table, vous pouvez d’ores et déjà stopper votre lecture avant de me traiter de salope, de pute ou tout autres sobriquets dont vous ne connaissez même pas le sens.
Il quitte le comptoir, pour me rejoindre sans rien feindre, certains de son propos et m'invite à prendre un verre à ma table, dans une pénombre rassurante. Nous n'avons pas besoin de beaucoup de mots pour nous comprendre, le regard de chacun exprime le besoin. Il ne sert à rien de perdre du temps non plus, alors, on se donne rendez-vous dans sa chambre.
Au préalable, je passe par la mienne pour une douche pas trop savonnée, mais surtout bien rincée dans tous les endroits du corps pour évacuer les émulsions égarées qui ne sont pas agréables en bouche. Un lavement vaginal et... anal, aussi, tout le corps doit être prêt sans aucune retenue. Il faut être bien parée, pas de parfum ni autre truc qui peut révéler à un nez averti une quelconque bévue, bien se brosser les dents à l’eau froide, uniquement et bien se rincer plusieurs fois la bouche, pas d’odeur de dentifrice ni de goût ce n’est pas agréable. Puis, je le retrouve, lui aussi s’est absenté. Nous finissons notre verre et montons à sa chambre par l’escalier de secours. Jamais, dans la mienne, je déteste être dérangée par le téléphone, j’ai déjà appelé mon mari et embrassé les s, sans plus de propos que celui de leur souhaiter une bonne nuit. Ne pensez pas que ce soit hypocrite, pas du tout, mes pensées sont sincères.
On approche de la chambre, pas un mot, qu’importe, le regard pétille de ce qu’il l’attend, nul besoin de mot d’ailleurs. Les yeux parlent plus discrètement qu’une bouche trop bavarde. Il semble sincère, le mien doit être lisible de même.
La porte de la chambre fermée, aucune gêne ni pour l'un ni pour l'autre. Cela semble presque normal... pour deux personnes qui ne se connaissaient pas il y a encore quelques minutes. Nous échangeons un sourire... de connivence... bien certain chacun du pourquoi nous sommes là. Un petit regard sur la chambre, assez quelconque (mais c’est sa chambre). Je commence à me déshabiller, pas de chichis, lui fait de même, nos regards se croisent de nouveau, un peu de curiosité tout de même, mais pas malsaine du tout, pas vicieuse non plus, c'est bien pour les frustrés ces comportements. Nous nous devinons avant d'être complètement nus. Je n'ai pas grand-chose sur moi, lui non plus, cela rend plus facile la nudité.
La nudité n'est point un problème quand on fait abstraction de l’apparence, il n’est pas laid pour autant avec un petit bourrelet d’Epicurie... On ne fait pas cela non plus avec un monstre, mais je ne suis pas très exigeante. L’important est ce qui se passe et ces plaisirs qui n’ont rien de démodés. Moi non plus, je ne suis pas un canon de beauté, deux grossesses laissent des traces et deux césariennes des cicatrices. Je ne suis pas bien grosse pour une taille moyenne. Pour un bon 69 il est mieux et plus confortable que l’homme soit plus grand. Entre femmes, c’est mieux d’avoir des tailles semblables. Pour ces plaisirs du corps, l’important est les régions sensibles et c’est toujours vers elles que va mon premier regard. Si le ou la partenaire est bien présentable cela est mieux tout de même, mais l’apparence reste l’apparence, l’important est l'expérience, le savoir donner du plaisir.
Je remarque que ses ongles sont soignés, coupés court, très courts et limés pour qu'ils soient doux au toucher et surtout qu’ils soient insensibles sur les zones sensibles, comme les miens. Les miens portent de la couleur aujourd'hui un rouge éclatant. Il faut sacrifier au plaisir la longueur de ses ongles. On voit ainsi que les femmes aux ongles bien longs ne sont pas adeptes des plaisirs ainsi partagés. Des ongles courts et bien apprêtés, il ne faut pas se méprendre avec ceux courts, mais déchirés d’une femme stressée. Voilà un homme précautionneux bien attentionné, cela présage de moments radieux.


Chapitre 4 : on se découvre.


Il n’y aura pas de ‘’je t’aime’’, nous ne sommes pas là pour cela. Il n’y aura pas de long baiser langoureux échangé sur nos lèvres non plus, l’important n’est pas là. Nos lèvres auront d’autres endroits où s’égarer, pour procurer bien du plaisir. Nus, on découvre les corps qu’on tentait de deviner, lentement sans sourciller, nous sommes a priori assez normaux, je le vois, comme je le devinais, Siffredi peut dormir tranquille. Malgré tout, ce n’est pas désagréable à regarder. Il ne bande pas encore, il n’est pas bousculé par des premiers émois, c’est rassurant. Son sexe ne doit pas être bien gros, mais il présage de bons moments. Je ne cherche pas la défonce, non mais de la délicatesse. Il s’approche et finit de glisser ma culotte sur les pieds, traînant ses doigts bien doux sur la peau rafraichie qui déjà, frémit. Il arbore le sourire délicat d’une personne sûre d’elle, il n’exulte pas, pas du tout, il sait l’effet qu’il procure. Il s’approche plus près, me tourne le dos au lit et les mains sur mes épaules me guident pour me coucher sur le lit. Il me regarde sans trop insistance, mais me fait comprendre de me déplacer dans le sens du lit, sur le côté, puis il s’allonge face à moi, sans chercher un baiser de bouche, sans un mot, face à face, les chaires de nos cuisses s’effleurent, s’échangent déjà des petites chaleurs. Nous sommes l’un vers l’autre, les yeux se parlent, il me caresse avec douceur le côté gauche de la cuisse, jusqu’à un peu plus haut et avec une plus grande délicatesse glisse ses doigts habiles sur les fesses. Je fais de même, il n’est pas très poilu, mais n’est pas imberbe non plus. Je sens son vit enfler doucement sans qu’il ne devienne trop ferme, pour autant, je le regarde prendre de l’orgueil, il est comme je l’imaginais, assez fin, mais assez long. Il insiste plus fermement sur les fesses, s’approchant de l’entre-fesses. Je comprends qu’il souhaite mener le bal. Je mime ce qu’il me fait, c’est un bisexuel déclaré… ses fesses sont moites, reste de rinçage d’une douche.
— Dis l’ami ! Puis-je te raser le bas, je n’aime pas trop les poils et puis ce n’est pas désagréable n’est-ce pas ! Tu retrouveras des douceurs insoupçonnées. Tu pourras aussi me parfaire le pubis… j’adore qu’un homme me rase le bas.
Mon propos le surprend un peu, mais avec un sourire à décrocher une lune, il acquiesce sans aucun problème. Je cueille ma petite sacoche sur la table, elle me suit partout celle-là. Je sors un mini rasoir, un truc de femme, un peu de gel et je glisse sous ses fesses une serviette de toilette. Il en profite pour sortir de son côté, des préservatifs, du lubrifiant et un mini toy. L’animal libère largement ses hauts de cuisse comme une femme qui va mettre bas. Je chausse mes lunettes presque neuves et je m’applique à enduire le pubis, les burettes et jusqu’au bord des lèvres anales d’une crème à raser hydratante. Je masse avec le bout des doigts soulevant le phallus qui prend plus d’orgueil. À ce qu’il se laisse faire, sans aucune retenue, cela lui plaît bien évidemment. J’entreprends au bout de quelques minutes le rasage, manuel, avec grande attention. Avec minutie, je déshabille la peau des poils, je prends mon temps, l’endroit est délicat et fragile, il n’y faut pas provoquer la moindre inflammation ou petite coupure. J’ai l’habitude, il y a bien longtemps que mon mari se laisse faire, puis chaque homme et femme que je rencontre dans un lit, j’essuie le rasoir sur la serviette puis je continue jusqu’à rendre glabre tout son bas, ses burnes, son pubis et ses fesses du pied de son sexe jusqu’au bord de l’anus, il faudra qu’il se justifie auprès de sa régulière d’avoir une peau si douce de bébé à cet endroit. Je l’essuie avec une lingette avec précaution, je sens bien la peau devenue douce, bien douce, lui aussi doit le ressentir bien mieux encore. Je lui fais comprendre qu’il s’agenouille pour parfaire les testicules l’entour des lèvres annales sans qu’il résiste. J’en profite pour y laisser traîner mes doigts pour des caresses sobres et délicates de douceur m’attardant sur ces zones glabres au plus près du pénis et des lèvres anales, sans pour autant les caresser encore. Je sens bien la peau de ces endroits est devenue bien plus douce, plus fraîche aussi, comme une peau neuve, délicate, presque fragile. Le bougre doit bien le percevoir, il se laisse plus encore aller, sans qu’une de ses mains pour autant ne quitte la caresseuse. Puis, je lui tends le rasoir dans ses mains, un sourire prémonitoire se dessine sur son visage, je m’allonge près de lui, sur le dos. J’écarte bien les jambes et je prête mon pubis à toutes les lumières et surtout à son regard pour qu’il finisse le rasage que j’avais bien commencé le matin pourtant au-devant d’un tain bien trop curieux. Je trouvais le rasage convenable, mais l’expérience me dit qu’il n’y a point de perfection à s’épiler soi-même même si on y prend un grand soin. Rien de mieux qu’une troisième main et un autre regard détaché et surtout bien plus près de l’endroit pour qu’il soit plus nu et plus doux, plus jeune aussi, je pense… Je sens la fraîcheur du lubrifiant sur la peau dépilée, cela procure des frissons pas désagréables, d’autant que ses doigts se promènent sur l’endroit prenant quelques plaisirs à caresser les grandes lèvres. Il prend toutes les précautions du monde que la fragilité exige, protégeant au mieux le bord intérieur des lèvres. Le cochon en profite, je sens son regard se gaver, ses doigts frémir, le téton se durcit le clitoris gonfle. Il prend tant de temps que je me laisse aller à mon ressentiment, c’est vraiment agréable de se sentir ainsi caressée, mais ces plaisirs, il faut les partager. Je resserre un peu les cuisses pour lui faire comprendre, il stoppe le rasoir pas ses doigts. Il lève la tête et nos regards se croisent sans se parler vraiment, les bouches ne se sont pas encore goûtées. Est-ce bien le moment nécessaire et est-ce nécessaire ? Ici ne naîtront pas de sentiments qui voudront aimer et vivre avec un autre si exigeant. Ses fesses sont à portée de mes mains, je pose une main dessus. Il ne les serre pas, bien au contraire, je peux glisser la main entre elles, par derrière, sans aucune résistance, il laisse l’accès à ses lèvres anales, je les caresse avec un doigt préalablement lubrifié du gel qu’il a laissé sur les deux tables de chevets. Il a sans doute pratiqué aussi un lavement pour ne pas résister ainsi, il ne va pas le regretter. Il se tourne et s’allonge sur le ventre pour me laisser faire. Nous voilà quelque peu rassurés, les frontières du plaisir des sens n’auront pas de limites, mais cette liberté ne veut pas dire pour autant perversité, il n’y aura pas de barrière, c’est déjà bien. Il se laisse faire le bougre, il apprécie ce massage annal, j’y prends un grand soin, mon regard s’attarde sur l’endroit. Il a un beau petit trou du cul, bien rond, bien plissé, des fesses bien lisses et nues, je m’égare sur ces lèvres, y approche ma langue pour lui pratiquer un anulingus déloyal. J’apprécie l’endroit et ma langue aussi. Mes doigts y reviennent un peu plus pressants, massant les bords. Il jubile, me faisant comprendre que je pouvais glisser mes doigts plus loin. Cela démarre fort, pourvu que cela dure et qu’il me rende la pareille. Les muscles sont relâchés, je n’ai pas de mal à le pénétrer et pratiquer un va-et-vient, il apprécie cette petite masturbation délicate, je ne cherche pas plus loin pour l’instant, je reste sur le bord des lèvres. Je sens bien que cela lui plaît comme cela me plaira aussi, il pratiquera, c’est certain une semblable approche.
Il est complètement passif pour l’instant, il profite bien de se laisser bercer par le temps et surtout par la délicatesse de mes doigts, dans un langoureux moment. Ses muscles sont détendus, je sens bien que le bout de mes doigts l’emmène dans un espace de ressenti, bien conscient. J’y reste un petit moment, pendant ce temps dans une langueur soporifique, j’apprécie lui bien plus, je comprends à regarder son anus, comme sera le mien quand il me pratiquera ainsi. J’ai besoin des images, de les garder secrètement, cela amplifie le senti et fige ainsi ce bout de temps. Il comprend que la nuit ne se passera ainsi, je n’en demandais pas tant, je n’étais pas inquiète qu’il ne s’active, chaque plaisir a son temps. Il me caresse la main, pour la rassurer, il se met sur le côté un instant seulement pour croiser mon regard, le sien est empli d’étoiles. Il se retourne délicatement sur le dos il me laisse le dominer, je ne cherche pas pour autant à me comporter ainsi, il veut seulement me faire comprendre qu’il ne se comportera pas comme un mâle vulgaire, un bourrin dominateur qui ne cherche qu’à cracher son orgueil au fond d’un charnière tolérante. Je me retrouve donc sur lui, avec plus d’initiative, plus active, ma poitrine est sur la sienne un peu trop velue. Nos souffles se croisent sans que les lèvres ne s’aventurent sur les autres encore. Ma main glisse entre nos corps et s’égare plus bas, j’y rencontre ses testicules, bien gonflées, il doit être en retard d’affection, j’espère bien qu’il prendra son temps.
Je l’embrasse furtivement, un court baiser qui n’échange rien mais qui pigmente le respect pour l’autre. Je sens en lui se dessiner une malice, sans doute pas trop pressé, de presser le temps.



Chapitre 5 : tête bêche.

Toujours sur le dos, il me laisse encore l’initiative, orienter le débat sans ébat encore. Je glisse ma main sur son vit bien raide maintenant, pas un gros engin, mais bien foutu quand même, bien droit et avec un beau gland bien décolleté, le prépuce est intact. Quelque part, cela me semble normal, les religions invalidantes ne doivent pas permettre ces plaisirs ueux. Je quitte son regard pour bien veiller sur ma main qui caresse l’adultère pour un plaisant instant. J’aime bien ce moment où le vit ne lui appartient presque plus et qu’il est ma chose pour moi, pour que je le câline et plus, qu’il glisse à ma volonté dans mes doigts. Je ne serre pas trop fort pour ne pas le contraindre au décalottage, tout doit se faire en douceur. Je sens sa main droite se glisser entre mes cuisses, je lui offre complètement l’endroit, juste pour quelques doigts qui s’attardent sur mes lèvres assoiffées avec la délicatesse d’un artiste-peintre. Que sa peau est douce ! Certain que l’animal n’exerce pas un métier manuel et puis sur cette peau éclaircie, la sensibilité est accrue, j’en baisse les paupières de plaisirs, me concentre sur le ressenti, je fonds comme un glaçon au soleil. Je pose délicatement mes lèvres sur son gland. Mon regard perd la vision, je ne vois plus rien que le bas du ventre… et les testicules qui grossissent vus si près et le haut des cuisses. J’entrouvre la bouche pour qu’il sente le bout de ma langue, qui se lâche un peu, léchant le bout du membre comme une boule glacée à la fraise. Je me retourne pour être tète bèche, sans le débrancher pour autant. On se met sur le côté et j’entreprends une petite fellation toute en délicatesse, je n’avale rien, je joue seulement avec le gland du revers au bout… pour commencer. Il faut en garder sous la langue, j’aime en plus que ces plaisirs aillent crescendo. Lui, me caresse d’une main les testicules bien enflés et de l’autre le pourtour anal massant de nouveau ses lèvres lubrifiées.
Je sens bien une certaine nonchalance à m’assumer, le plaisant passe à plus d’indolence. Il faut gérer ce que l’on donne te le ce qu’on reçoit, ce n’est pas si facile de trouver un certain équilibre, c’est presque indécent. Dans mon imaginaire, je perçois bien son membre dans ma bouche gourmande et érotique rêverie qui sublime l’instant. Je passe ma jambe gauche au-dessus de son visage pour que mon pubis s’offre et à son regard et à ses lèvres, sa langue et ses doigts, il a de quoi faire.
Tandis que je glisse ma langue le long de sa hampe généreusement, du gland jusqu’aux testicules, que j’engloutis une par une et suce avec une grande délicatesse les prenant pleine bouche. La peau rasée est d’une douceur, il doit ressentir une fraicheur par la salive, je reste sur l’endroit, la langue est gourmande, j’aime bien, les femmes y ont un indéniable pouvoir de confiance… la suceuse ou le suceur pourrait mordre ou croquer. Je lui titille les lèvres anales avec deux doigts bien gras qui glissent doucettement dans l’entrée de l’anus. Je sens bien les lèvres plissées mais ordonnées, bien plus que celles de sa bouche, lui entreprend une léchouille soignée du péri clitoridien. Le rasage plus près de la peau libère des sensations plus intenses de plaisir, je sens le derme de l’endroit fébrile et excité, le ressenti est décuplé. Le stimulus de la zone érogène irrigue le cerveau plus encore d’inattendus spasmes. Je remonte de nouveau sur le sexe pour l’engloutir entièrement dans la bouche jusqu’aux amygdales. Puis je le lèche, le suce et je l’aspire, je resserre bien les joues pour le protéger des dents, je m’arrête sur la collerette du gland, l’engin est bien plus raide que quelques minutes plutôt, comme un saucisson bien sec tant il est dans état d’excitation maximum. Je masturbe son vit avec la bouche, m’arrêtant avec délicatesse sous le gland pour lécher avec ma langue tout le bout. La salive coule de ma bouche sur son pubis. Il reprend un peu d’initiative pour ne pas sombrer. Il s’applique alors à effleurer mon pubis baladant le bout de ses doigts près des grandes lèvres puis des plus petites, s’attardant un moment sur l’endroit entre caresses et effleurements. Sur le clitoris de même, il le prend avec deux doigts pour le sublimer, cela m’envahit de frissons. Je sens les poils des bras se dresser et la peau frissonner. Il n’est vraiment pas maladroit, il a de l’expérience, acquise avec bien d’autres que moi. Je lui fais ressentir ce plaisir qui m'envahit, ma bouche quitte son gland pour ses doigts que je lèche avec avidité, je caresse ses testicules du bout des phalanges elles sont bien lisses, je le ressens bien plus avec mes doigts qu’avec ma bouche. Du bout des doigts, je remonte doucement sur sa verge jusqu'au bas du gland que j’excite sans façon de nouveau, j’en fais le tour doucement dans un effleurement subtil, je descends, puis je remonte sur la tête, remerciant la nature d’être si généreuse. Il est ferme comme un manche de marteau. Lui me glisse l’index dans les babines doucement, l’endroit est très humide, il trouve rapidement sur le devant avec la zone la plus agréable, ce qui serait le point G, ce qui est le point le plus sensible. Il prend beaucoup de temps à masser et caresser l’endroit avec le bout de son doigt, l’autre main glisse un de ses doigts autour de mon anus, bien plus lisse que le sien, il me colle une bonne dose de lubrifiant et s’amuse à masser l’entrée des plaisirs soi-disant interdits. Cela me fait un effet monstre, je sens monter en moi, une plénitude qui me fait oublier le reste. J’essaie de lui faire ressentir, ce que moi, je ressens, même si nos corps sont différents, il y a une multitude de zones sensibles et communes. Il n’est point urgent qu’il se livre complètement encore, moi non plus d’ailleurs, il y a encore beaucoup à se découvrir. Il me lèche avidement le pubis, les orphelines et les entours du clitoris, il s’y arrête et s’en occupe comme une confiserie fine, avec attention le suce, le lèche, l’étire doucement, il prend du volume, rien à voir avec un phallus, mais quand même, je le sens bien se gonfler mon petit cornichon. Ensuite, il égare sa langue jusqu’au bord de l’anus, j’aime bien qu’on me lèche ainsi aussi goulûment qu’il le fait avec entreprise sans pour autant vouloir prendre possession de l’endroit, j’ai maintenant deux doigts qui lui trifouille les parois anales, il apprécie bien, je le comprends, j’aime aussi ces pratiques. Je sens un premier jus sur mes lèvres le premier de son vit, le lubrifiant le liquide pré éjaculatoire, ce n’est pas excellant, mais pas désagréable non plus, c’est bon signe, il va tenir un bout de temps avant de lâcher ses semences. Ce n’est pas sa priorité assurément, comme je le cherche aussi, il essaie de faire durer le temps.
Je reviens vers ses testicules pour jouer avec encore. Elles sont toujours bien fraîches, les spermatos sont au frigo. Lui continue de promener sa langue vers l’anus. Et je reste sur le phallus pour lui dresser son orgueil. Puis, je glisse ma bouche vers ses arrières, lui quitte les miens. Je lui lèche les lèvres, c’est plaisant, il doit bien le ressentir. Il ne se contracte point, bien au contraire les muscles de l’endroit se relâchent donnant à la langue plus de profondeur, une main masturbe le jonc avec douceur l’autre caresse les fesses comme pour amadouer la bête, quelques petits boutons, n’ont pas encore vu le soleil. J’en profite pour que ma langue centre son arrogance sur ce petit trou bien accueillant enserré par des lèvres ridées, il appréciait bien la léchouille. Il écartait largement les cuisses, pour que je glisse plus loin, plus près de l’endroit où la morale des croyants s’offusque. Pourtant, les curés violeurs d’s ne s’en privent pas tant. Je prends bien du plaisir maintenant à regarder mes doigts le pénétrer. Ici on est loin des préjugés de ces gens d’église, nous sommes dans le bien-être du corps et de l’âme. J’étale de nouveau une noix de lubrifiant sur l’endroit, je masse l’entrée de l’anus et le pénètre de deux doigts, aucune résistance bien au contraire, un relâchement qui appelle plus d’allant, je le suce de nouveau en même temps.
Il comprend bien le plaisir que j’ai à le regarder ainsi, comme lui prend du plaisir à voir mes orifices. Il montre ses faiblesses féminines de l’homme, physiquement au moins, ce que tout autre orgueilleux traiterait de pédale. Mais le plaisir est bien plus important que ce qu’en pensent d’autres, qui, de toutes les façons ne savent pas ce qui se passe là. Il m’oublie un peu en cet instant, je ne peux plus mes mains et ma bouche sont bien occupées, je sens les siens faire de même, m’approchant de l’anus jusqu’à le visiter courtoisement. Qu’il est doux son trou du cul comme le vagin d’une jouvencelle, étroit mais pas serré. J’entreprends un tout petit va et vient, il fait de même, il glisse son pouce dans mon vagin, me voilà comblée de trois doigts qui s’agitent doucereusement, bien lubrifiés, je ressens une excitation plus personnelle, la pression sanguine augmente un peu, tout se durcit et gonfle un peu, des vapeurs bienfaisantes m’envahissent, cela doit être de même pour lui, nous faisons durer le plaisir un bout de temps encore… Je sens bien ces deux doigts sur les deux parois amplifiant le plaisir du ressenti, je sens tout mon corps s’offrir, des bouffées de chaleur sur la peau s’évanouissent, le visage rosit comme certains fruits quand ils deviennent murs. Qu’il est bon ce temps quand il n’est plus de certitudes, quand un certain plaisir se fait ressentir quand par tous les pores de la peau le désir s’évapore. Les yeux ne voient plus rien, l’ouïe est tue, les sens sont aux sens, acquis, il n’y a rien d’autre qui compte, seulement cette plénitude qui libère les corps des exigences. Sommes-nous encore une femme et un homme ? Seulement dans l’apparence, nos esprits sont bien plus libérés à ressentir plutôt qu’à exprimer. Deux êtres, c’est certain, plus très conscients de l’être, mêlés dans une même extase, jouant avec les zones sensibles disponibles de l’autre. Mes s et mon mari sont bien loin en ce moment les préoccupations ont disparu, l’instant est unique et prolifique. Rien ne sert en tout cas à se justifier. Je reviens voir phallus, un peu en manque de forme, pour lui redonner une certaine dignité, cela doit être de même pour moi, mais cela ne se voit beaucoup moins. Je lui masse ces rides anales sans la présomption de vouloir les effacer, mais elles sont bien mignonnes en ce moment, elles seront requises pour bien moins plaisant en d’autres moments. La fellation et mon petit doigt lui redonnent une fierté, il se tient encore.
Deux petites claques sur ces fesses pour lui faire comprendre que je veux me libérer de l’endroit, nous nous retrouvons de face à l’endroit, nous échangeons un sourire narquois, je le laisse sur le dos et m’allonge sur lui, entre ses grandes jambes ouvertes, les miennes au mieux. Je frotte son vit sur mon clitoris et sur les lèvres, lentement, j’ai besoin de retrouver la mesure. Je prends bien mon temps pour redonner de l’envie au pubis, sans trop insister, il faut que sa verge ne soit pas contrainte au risque de perturber le prépuce et pour laisser une caresse légère des deux sexes. Je persiste sans qu’il n’ait pas à s’affairer. Il apprécie délicatement la démarche. Je glisse ma fente vers son phallus ragaillardi et le coule en moi, elle n’est pas trop raide, souple au plaisir. Je m’active doucement, tout d’abord pas trop loin juste sur les bords du vagin. Je le regarde, il me comprend, toujours pas un mot. Ici n’est pas besoin de vocabulaire, ni de mots, ni de lettres, pour se comprendre, il faut appréhender l’autre. Je glisse mon corps entier, me cambrant pour mieux sentir son membre. Longuement, je me balance ainsi sans trop d’amplitude, lui m’accompagne pour amplifier un peu la pénétration. Il ne cherche pas pour autant à passer au baisage vulgaire et bestial. Les allers-retours sont un peu plus amples, mais toujours sur un rythme assez lent, histoire de ne pas trop faire remonter trop vite la pression. Je m’assois sur lui toujours prise sur son sexe, il me caresse les seins, le téton est de nouveau agressif, il s’amuse à le titiller, le suce avec plus de douceur qu’un chérubin. Je continue mon petit manège, doucement et avec un peu plus d’envergure. Des vapeurs de nouveau angoissent le destin, mon regard s’évade vers des non-certitudes, vers un exquis moment personnel, il faut que je ralentisse le mouvement pour revenir vers lui, je ne le sens pas s’évanouir vers l’éjaculation, non, il est bien, je lui polis le mignon et il reste coi, dans un bien-être suave. Je me retire à peine et glisse mon rectum sur le pilou, il y reste suffisamment de lubrifiant. Je n’aime pas les grosses bites pour une sodomie, la sienne est bien, un peu plus de trois centimètres, c’est suffisant pour un plaisir anal, je guide toujours la démarche, j’enfonce légèrement son membre sur les lèvres sans qu’il soit avalé par le repli du gland et très doucement, je balance légèrement mon bassin pour provoquer de petits déplacements, cela me fait du bien, beaucoup de bien. Je lui glisse un baiser furtif, un merci en sorte. J’aime bien dominer ce plaisir pour aussi guider mon ressenti, ce n’est pas égoïste non, je guide mon sexe où il veut, quand il veut, à la cadence qu’il veut, au moins je maîtrise mes émotions et les siennes aussi, cela le dérange peut-être. Plus tard, je lui laisserai mener la cadence. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur le ressenti, c’est planant, c’est l’extase sans plus, bien mieux que de l’ecstasy, non pas besoin d’excipient. Je me laisserai aller à ce manège des minutes durant, mais c’est un peu ego, il faut aussi qu’il y trouve du plaisir, là, il risque l’inflammation. Alors, je resserrai les muscles de l’anus pour refouler la verge bien collante de lubrifiant, non pas de préservatif, pas de frein à la sensibilité des peaux. Puis, je le laisse un peu plus mener la cadence pour que lui aussi, sente monter la pression.
Je replonge sur son pubis et j’entreprends de nouveau une toilette du petit jésus, après l’avoir bien essuyé avec une lingette, il avait encore un peu le goût du lubrifiant heureusement qu’il était à la fraise, sa taille modérée fait qu’il était bien agréable à réconforter. Lui aussi retrouve mon entrecuisse, il titille l’entrée de mon vagin avec une langue bien adroite et pointue, pénétrant un petit peu l’endroit avec délicatesse. Puis celle-ci glisse sur les lèvres anales qu’il avait essuyées aussi pour les lécher avec beaucoup de délicatesse. Elle tente de pénétrer l’anus, je laisse l’endroit se détendre pour que la langue glisse un peu plus loin, elle est bien agile. Il reste dessus longuement, c’est un plaisir intense, je me laisse aller d’autant que les doigts d’une de ses mains glissent sous son cou pour titiller mon haricot, il l’effleure plutôt qu’il le caresse, j’ai tendance à suivre sa langue, je me laisse trop au plaisir, je sens des bouffées doucettement m’envahir. Il ne faut point que je me laisse trop aller au ressenti, au risque de sombrer dans une jouissance qui, quelque part, fait fondre l’envie de donner du plaisir à l’autre avec attention. Il s'occupe lors de caresses clitoridiennes aussi avec une certaine dextérité, promenant ses doigts entre les lèvres avec une tendresse et une finesse appropriée.



Chapitre 6 : vibration.

Il me glisse dans la main, sans un mot, le petit vibro que j’ai emmené. Il l’a recouvert d’un préservatif et sérieusement enduit de lubrifiant. Je quitte son membre pour bien regarder son petit trou du cul. Avec le petit jouet, je lui masse les lèvres qui se libèrent et puis, je le glisse doucement dans l’anus, juste à l’entrée au début, le faisant tourner dedans puis quelques petits va-et-vient du vibreur. J’adore regarder ces moments de pénétration, c’est un moment de possession de l’autre. J’en n’ point pour autant, je ne suis pas une femme qui cherche le pouvoir sur les autres, mais pour autant, voir la ou le partenaire se laisser ainsi aller est source d’un plaisir. Je laisse le vibro jusqu’à ce que la collerette soit maîtrisée par les muscles des lèvres pour qu’il ne puisse ressortir. Je reprends sa verge en bouche. Je ressens en lui un grand plaisir avec l’engin, de petits gémissements accompagnent le va-et-vient de ma bouche, il se laisse aller le pépère, il va sombrer… il me caressa la joue pour que je ralentisse ou arrête la fellation. Il reprend de l’activité pour éviter une éjaculation encore trop rapide à son goût, au mien aussi d’ailleurs et de nouveau avec ses doigts, il engage une double pénétration, il s’active plus vite que la première fois. Il veut évacuer le risque et reprendre aussi la main si je peux le dire ainsi. L’effet se fait vite ressentir, c’est moi maintenant qui sombre dans la passivité du ressenti. Je suis bien, j’oublie le toy en lui et laisse son sexe à une petite branlette doucereuse.
Là, c’est lui qui me tapote mes fesses, il est temps d’enlever le petit jouet, cela tombe bien, je veux bien profiter, je change le préservatif, le couvre de gel et lui fait comprendre de me le glisser dans l’anus, il a la même approche que moi pour lui, à croire qu’il a bien apprécié la démarche. Cela fait du bien une vibration aléatoire, je me pose sur le dos et lui fait comprendre de venir sur moi, au passage, il me suce le bout des seins bien plus tendrement qu’un nouveau-né. En même temps, il glisse deux doigts dans la fente tout contre le toy, quel plaisir, tout en tendresse. Lui aussi me bise simplement, puis, il laisse tomber ses yeux dans les miens, nous ne nous connaissons pas… c’est bien plus pour nous rassurer que nous sommes bien les partenaires du soir, il se glisse entre mes cuisses et titille le pubis avec son sexe qui a, de nouveau, retrouvé de la vigueur. Il y passe du temps, puis, une petite pénétration, juste sur les bords du vagin et des petits va-et-vient, il prend son temps. Que c’est bien agréable, ce mec est d’une douceur, d’une délicatesse bien rare, loin des bourrins qui ne pensent qu’à éjaculer. Le toy me procure aussi du bien-être. Il me sourit, les bras tendus pour ne pas peser sur mon corps, pour que je prenne le maximum de plaisir, il peut continuer ainsi des heures, je me laisse aller à ces plaisirs. Il se redresse pour mieux me voir sans doute… il doit aussi ressentir les vibrations du toy, cela ne doit pas lui être désagréable. Les minutes passées encore ainsi, aucun de nous deux n’est pressé que cela se termine et tant que l’un ne sombre pas dans une jouissance qui pourrait être finale, autant le laisser aux plaisirs des sens. L’endroit commence à sentir les odeurs mélangées des humeurs relâchées des corps, d’une certaine transpiration, du gel et des préservatifs. C’est une odeur que j’exalte, même quand je retournerai dans ma chambre.
Je lui passe la main sur la cuisse, il comprend vite et se retire en douceur, il jette un regard sur le chantier, tout doit y être englué, chiffonné et rosi, petites inflammations, cela doit être visqueux, mais qu’importe, il tente de remettre un peu d’ordre avec ses doigts.
Je le tire vers moi et lui fait comprendre de se mettre sur le dos, près de moi, nous sommes côte à côte, nous ressentons bien la chaleur de la peau de l’autre, mais sans plus, nous sommes loin des chaleurs exponentielles qui s’échangent au contact quand les sentiments prennent le pas sur le plaisir. Nous restons donc bien dans le plaisir, chacun maîtrise son émoi, mais il ne faut pas pour autant laisser le feu sacré s’éteindre, alors on se retourne face à face sans plus de contact, je lui pratique une petite branlette pour redonner au vit de la fermeté. Lui, abandonne les doigts de sa main droite sur ma chagatte, prenant soin de ne pas brusquer l’endroit un peu beaucoup en désordre.
On va continuer par une missionnaire, laisser le tète bêche que je préfère pour autant, mais il faut aussi redonner une position moins inconfortable, puis laisser enfin nos regards se croiser et communiquer…
Je me mets sur le dos, il comprend vite, je remonte ma tête au plus haut sur l’oreiller, pour voir un maximum son corps, j’écarte les cuisses comme on ouvre grand ses bras pour accueillir une personne proche. Je lui passe au-dessus de la jambe, il pose ses deux bras sur mes côtés, puis se laisse aller vers le bas, sa verge a retrouvé un peu de sa splendeur, pas trop raide pour autant. Doucement, je sens son gland s’approcher de mon abricot, qu’il effleure avec délicatesse, le frottant, le frôlant plutôt, nos regards n’échangent pas de promesses, seulement une satisfaction d’être là à se faire ressentir. Puis, doucettement, il entrouvre les Bartholin’s, puis s’amuse à, je rentre, je ne rentre pas, l’effet est engageant, il ne demande rien de plus, se complaisant ainsi. Il reste tendu sur ses bras libérant l’espace entre nous, pas de contrainte physique qui contrarierait le ressenti. Je plane dans un espace que j’aimerais perpétuel, je maîtrise cette excitation sensuelle pour qu’elle ne devienne trop exigeante. Il voit bien mes paupières qui clignotent puis sombrent dans un plaisant instant. Il engage un peu plus loin son membre toujours dans un va-et-vient monocorde qui protège de l’exponentielle jouissance.
Il se cambre un peu plus pour se relâcher, j’écarte encore plus les cuisses dans un mouvement d’avalement pour tenter de glisser le vit plus loin encore, le mouvement est presque synchro avec… ou pas. J’aimerais que cela dure longtemps encore, mais j’ai de plus en plus de mal à maîtriser mon émoi. Je lui fais comprendre qu’il peut plus s’impliquer. Il me regarde et sourit, il comprend vite le bonhomme, il amplifie le mouvement, son sexe va titiller le col de l’utérus, jusqu’à presque le pénétrer et se retire presque complètement pour que le gland retrouve Bartholin. Ce mouvement langoureux m’entraîne dans une suffisance et m’égare dans celle-ci. Lui aussi semble éprouver les mêmes troubles, ses paupières aussi, trahissent l’émoi. Et sans que rien n’amplifie le ressenti, je sens monter doucettement la jouissance puis l’orgasme que je ne peux plus maîtriser. Je n’écris plus que par les souvenirs des sens, mes sens sont aux abois, mon corps s’ébroue, mon âme se noie, la conscience s’égare, je tais mes cris et mon moi s’échappe de mon corps. Je suis vide, transpire comme après un très gros effort, je sens s’écouler en moi le sperme abondant de mon partenaire qui jouit, en contrôlant son lui pour ne rien montrer. Il continue encore quelques mouvements et se retire, je sens bien le sperme qui nous lie quelques secondes encore, et puis tout me semble bien humide. Il se retire complètement et se met sur le dos pour souffler un peu et presque en même temps nous nous retrouvons sur le côté l’un face à l’autre, à se regarder sans mot, à se dire comme c’était bien plaisant, bien plus même, il n’y a pas de mot pour décrire ce ressenti. Je l’embrasse plus tendrement, nous échangeons un court baiser de tendresse et restons un long moment ainsi, sans se conter fleurette, rien ne justifie plus un mot le temps se suffit, dommage que tout soit fini. Les organismes ont été au bout de leur suffisance, il n’est pas besoin de remettre le couvert, il y a tant d’émotions ressenties qu’il faut les digérer.
Je lui fiche une petite claque sur sa cuisse et me lève.
— Je retourne dans ma chambre !
Il ne bouge pas, il reste dans son lit à savourer les moments passés, je n’existe déjà presque plus pour lui. Je ne suis plus que du plaisir, que des émotions. Il se lève quand même, me claque un petit bisou sur mes lèvres absentes, sans plus me retenir… mon orgueil d’être humain est frustré, mais c’est bien ce que je voulais. Je passe la porte sans me retourner… c’est fini… j’oublie ici un bout de ma vie que nul se rappellera sauf lui, un petit secret qui le restera, j’entends la porte se refermer, je me retourne tout de même. Plus rien, j’ai retrouvé ma famille, mon mari et mes s… pas tout à fait encore. Je descends d’un étage et retrouve mon lit que je découvre sauf le drap du dessus qui recouvrira mon corps redevenu complètement nu. Pas de douche, ce soir je veux encore et sentir les flagrances de cette aventure et sa semence qu’il a oubliée en moi. J’aime ainsi me remémorer ces instants extraordinaires passés, sans vraiment chercher le sommeil, bien au contraire, humant les fragrances des instants passés, une main se glisse entre mes cuisses me rassurant que tout s’est bien passé. Non, je n’ai pas rêvé, j’ai vécu un grand moment de plaisir avec cet inconnu dont le visage s’efface bien plus vite que la douceur de ses doigts et le profil de son vit, on dit qu’on a toujours un meilleur profil, le sien était dans sa culotte. Je n’oubliais rien de ces plaisirs chaque minute était et restera imprimé longtemps encore dans ma mémoire, je ne dis pas d’ailleurs qu’en des moments de solitude, ces souvenirs éveilleront ma libido, mes doigts et un vibro masseur. Le temps n’avait plus d’importance, il s’écoulait à son rythme. Moi, je regardais le plafond où je voyais nos ébats, longtemps, longtemps encore… avant qu’un sommeil réparateur vienne protéger ce si récent passé.
La nuit fut ce qu’elle devait être, un grand moment, le matin après une douche qui effaçait tout ou presque tout, il fallait redevenir la femme du mari et la maman de mes s. Au petit-déjeuner, je croisais discrètement le regard de l’inconnu d’hier soir, il m’adressait un petit geste imperceptible de la main, un geste plus que galant d’un homme prévoyant. Ce matin, il portait au cou, un col blanc de religieux, comme quoi… les secrets ne sont pas qu’au confessionnal.
Un petit coup de fil à la maison pour s’assurer que tout se passait bien, aussi bien qu’hier soir. Puis, je redevenais moi, l’autre moi, que je ne détestais pas… surtout pas, comme l’autre moi ne me détestait pas non plus. Allez ! Hop au boulot !



Chapitre 7 : conclusion.


Et si mon compagnon, en fait, vivait les mêmes expériences… et que je ne le sache pas… et bien ce serait bien pour lui… il n’a pas beaucoup l’occasion de quitter la maison pour autant… mais, quelquefois, on peut trouver ce plaisir près de chez soi… moi je ne veux pas être avec lui comme hier au soir, je ne veux qu’il ait l’image d’une femme peu vertueuse… hypocrite raison…
Je ne suis pas une vide couille et encore moins une poupée à peine gonflée, je suis une amante qu'un homme respecte à mes souhaits comme moi je le respecte aux siens.
Je ne suis pas une féministe, encore moins une féministe frustrée qui crie trop fort ce qu’elle ne sait pas trouver. Les hommes ne sont pas la cause entière des problèmes de celles-ci, bien souvent les féministes créent elles-mêmes leurs problèmes et leur vision du machisme des mâles. Cela vient souvent de leur faiblesse à se comporter, à regarder, à entendre, à sentir et à comprendre. Si elles étaient moins tordues, elles comprendraient que le plaisir, c’est de le partager jusqu’au bout... elles ne fréquentent sans doute pas ces hommes, si rares, c’est vrai. On ne peut pas demander au play-boy d’être un bon amant. Il faut bien que la rutilante voiture cache des faiblesses.
Je ne suis pas une misandre ni une misogyne, je trouve chez les autres hommes et femmes ce dont mes sens ont besoin, un point c’est tout, et si cela vous dérange tant pis pour vous. Quand vous lirez ce propos, j’aurai sans doute vécu d’autres aventures comme celle-ci, quoiqu’elles ne sont jamais semblables, quoiqu’elles sont rares aussi quand vous, vous vous contenterez toujours du plaisir animal, bestial, minimum pour vivre une sorte de… RMI du plaisir…

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