Une Merveilleuse Charmeuse - La Suite, Jeu Sensuel Borderline

Maxime eut alors un léger mouvement de recul. Il avait très envie de faire l’amour à Lydia, mais il imaginait pouvoir le faire d’une manière plus classique. En position du missionnaire, levrette, etc. Il avait maintenant l’appréhension que Lydia veuille l’entraîner dans un petit jeu sadomasochiste, ce qui n’était pas vraiment à son goût.

Timidement, il se risqua à demander :
- Quel genre de jeu veux-tu faire ?
- Et bien mon chéri, à toi d'inventer. Tu m’as dit vouloir être auteur. Tu dois avoir de l’imagination, n’est-ce pas ? Je te donne une seule consigne. Tu vas choisir un objet dans le tiroir. Ensuite, tu l’utiliseras à ta guise et tu feras ce que tu veux de moi.

Maxime comprit à ce moment qu’elle aimait diriger, mais qu’elle lui laissait aussi une marge de manœuvre, de manière à être s’il le désire lui aussi en position de dominant. Il se dirigea alors vers le tiroir et fit semblant d’être surpris par son contenu.

L’air circonspect, il l’interrogea :
- Mais c’est quoi tout ça ? C’est pour tes plaisirs solitaires n’est-ce pas ?
- Ah oui bien-sûr… mais pas que pour les plaisirs solitaires mon chéri. On peut très bien s’en servir à deux. Choisis ce que tu veux et nous jouerons ensemble. Si tu as besoin, je t’indiquerai comment l’utiliser.
Très mal à l’aise, Maxime ne savait pas comment se sortir de cette situation. Il pensa d’abord à choisir le bandeau pour les yeux, mais ce n’était pas très original, qui plus est vu qu’il venait à l’instant de gouter à cette expérience. Les différents sex-toys ne l’inspiraient pas beaucoup non plus, tout comme le plug anal dont il savait qu’il sert à dilater l’anus pour se préparer à la sodomie, ce qu’il n’envisageait pas de pratiquer dès à présent avec Lydia.

Finalement son choix se porta sur les menottes en fourrure rose. Lydia semblait ravie qu’il soit enfin parvenu à choisir. Elle s’étala de tout le long de son corps sur le lit et étendit les bras au bord des barreaux comme pour lui indiquer la manœuvre à suivre.

Cela excita grandement Maxime, mais ce n’était pas tout à fait ce qu’il avait imaginé. Tout à coup, il se sentit inspiré.

Très exalté par ce nouveau rôle dont elle l’avait attribué, il entendait bien soumettre Lydia à son désir. Il lui tendit alors la main et la fit se lever brusquement. Il se plaça ensuite derrière elle, lui retira soudainement son peignoir en satin blanc. Il lui ordonna ensuite de mettre les mains sur la tête. Lydia lui obéit sans dire un mot et laissa Maxime opérer à sa guise. Cela lui plaisait de constater qu’il prenait enfin les choses en main. Il la laissa un instant dans cette position, nue comme un ver et les mains sur la tête. Il l’observa comme s’il réfléchissait à la manière dont il allait procéder.

Maxime s’adressa ensuite à elle d’un ton ferme ce qui était tout à fait nouveau :
- Dis-moi ma belle Lydia. Tu aimes te sentir dominée apparemment ?
- Oui, mon bon maître, ça me plaît beaucoup de me sentir dominée.
- Humm… intéressant. Tu veux donc que je sois ton maître ?
- Oui, je t’en prie, sois mon maître. Je serai très obéissante.
- Très bien. Mets-toi à genoux maintenant.

La belle Lydia lui obéit de nouveau. Maxime lui saisit alors les poignets avec autorité et la menotta. Désormais, il se sentait en position de force. Plein d’aplomb et d’assurance, il éprouvait une grande jouissance à la traiter ainsi telle une prisonnière. C’était la première fois qu’il se livrait à ce genre de petit jeu très sensuel et il avait envie de voir jusqu’où elle serait prête à aller. Finalement, il décida de lui bander à nouveau les yeux. Puis, il se saisit des menottes, la releva et la fit avancer.

Il la conduisit ainsi à travers tout l’appartement, la promena dans toutes les pièces, lui faisant même croire à un moment qu’il allait la faire sortir sur le palier. Puis, il fit un passage dans la cuisine où il ouvrit le congélateur. Coup de chance, il y avait des glaçons. Il en prit un, le mit en bouche et avec sa langue l’apporta à celle de Lydia.
Puis, il prit un autre glaçon et du bout des doigts le fit glisser dans son cou. De fines petites goutes d’eau coulait bientôt entre ses seins. Maxime vint lui lécher les tétons. Lydia en était toute frissonnante. A chaque fois qu’il voulait la faire avancer, il lui donnait une jolie petite claque sur le cul.
Maxime l'entraîna finalement dans le salon, lança la musique, et laissa un instant toute seule au milieu de la pièce. Il ouvrit la porte-fenêtre du balcon et vint à nouveau la chercher. Lydia ne voyant rien de ce qu’il préparait, commençait à s’inquiéter :
- Où m’emmènes-tu ?

Maxime ne lui répondit pas. Elle était à présent sur le seuil du balcon. Il l’attrapa par la taille et la porta dehors. Ainsi menottée et les yeux bandés, elle ne pouvait pas faire grand chose.

Lydia était alors très apeurée :
- Mais tu m’as emmené sur le balcon ! Putain, mais t’es fou ! Je suis à poil bordel ! Tous les voisins peuvent me voir.
- Ah mais dis-donc petite garce, tu ne veux plus obéir à ton maître ?

En disant cela, il lui asséna une splendide claque sur les fesses. Peut-être allait-il un peu trop loin dans son nouveau rôle ? Lydia en tous cas était toute paniquée. Elle le supplia :
- Aie… Putain Maxime, arrête tes conneries. Tu va trop loin là. Ramène-moi à l’intérieur.
- Demande le plus gentiment.
- Allez Maxime, je t’en prie. Je ferais tout ce que tu veux. Ramène-moi à l’intérieur. Putain j’ai froid en plus.
- Oh mais c’est que je suis déçu moi. J’avais prévu de te baiser là maintenant sur le balcon.
- On baisera à l’intérieur, je te le promets. D’ailleurs je me sens déjà toute excitée tu sais. Mais par pitié fais-moi rentrer.

Maxime finit par céder à la supplique de Lydia. Il la ramena dans le salon et la fit s’asseoir dans le canapé. Comme elle grelotait de froid ou de peur, il eut pitié d’elle et attrapa un plaid pour la recouvrir. Lydia le remercia. Maxime la fit s’asseoir sur ses genoux, lui frotta énergiquement le dos pour la réchauffer et souleva Lydia pour la porter à bout de bras jusqu’à son lit.
Une fois dans la chambre, il la coucha sur le lit et lui susurra à l’oreille :
- Alors ma chérie, tu as toujours envie de jouer ?
- Oh non mon chéri, j’ai eu trop peur tu sais. T’es un grand malade en fait toi. J’aimerais juste que tu me fasses l’amour tendrement.

Maxime lui enleva alors le bandeau et les menottes. Elle se réfugia dans ses bras. Il lui fit un énorme câlin. Lydia s’endormit paisiblement dans ses bras. Il ne cessa pas de la caresser de toute la nuit. Leurs aventures sexuelles reprendront sans doute le lendemain matin.

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