Le Cadeau De Mariage 7
La séance photo.
Quand elle se présente au studio de Monsieur Hubert, Agnès ne peut contenir cette chaleur au bas de son ventre et le léger tremblement au niveau de ses jambes. Elle a bien conscience quelle va se jeter dans la gueule du loup. Laprès midi elle est allée sacheter des sous vêtements sexy. Un shorty très ample au niveau de son entrecuisse qui laisse apparaître son fin duvet blond quelle a taillé soigneusement. Elle imagine que cet homme qui va la photographier sera sensible à la présence de ce discret triangle juste au dessus des lèvres de sa chatte. Car elle se surprend à nommer maintenant son sexe de manière crue. Ce qui lui procure déjà un soupçon dexcitation. Dans son sac elle met sa robe blanche, celle au pouvoir érotique déjà éprouvé. Elle compte bien sentendre proposer par monsieur Hubert de la passer
Elle a un peu oublié le physique de Mr Hubert. Il faut dire que leur rencontre date de plusieurs mois. Il pourrait être bel homme sil naffichait pas un visage grincheux et peu avenant. Quand il apparaît Agnès se force à lui offrir un sourire dont elle espère quil est flatteur. Lhomme reste de glace et lintroduit dans une pièce aveugle où plusieurs éléments déclairage sont dispersés, un peu partout. Au beau milieu de ce capharnaüm, une banquette lit recouverte dun drap de velours uni, bleu foncé.
- Ne perdons pas de temps ! Je vais faire des épreuves en éclairage indirect. Assied toi sur le divan.
Quelque peu troublée Agnès sexécute. Elle prend linitiative dôter son imperméable. Quand elle apparaît en mini jupe très courte plissée et dans son débardeur, elle remarque que Mr Hubert jette un regard en coin qui ne lui échappe pas. Elle perçoit un frisson qui prend naissance à la pointe de ses seins, à peine dissimulés par le fin coton de son débardeur. Evidemment elle sest bien gardée de mettre un soutien gorge. Perchée sur des baskets, elle fait jeune écolière. Elle lit dans les yeux de lhomme un intérêt pour ses cuisses ce qui la rassure sur son pouvoir de séduction et la suite de cette séance.
- Tu veux bien dénouer tes cheveux ?
Cest la voix grave de Mr Hubert qui la ramène à la réalité. Il se cache derrière lobjectif dun gros appareil photo. Sagement assise, Agnès imagine quil peut la détailler sans se faire remarquer. Elle perçoit un petit mouvement de lappareil qui sincline vers le bas. Il mate mes cuisses se dit-elle. Alors, coquine, comme si de rien nétait, elle remue son bassin sur le velours du divan et sa jupe remonte et découvre un peu plus de ses jambes. Elle passe ses mains derrière sa tête pour dénouer son chignon. Elle a bien conscience que ce faisant, ses seins tendent davantage le fin tissu de son débardeur. Dun air innocent, elle secoue ses cheveux pour les exploser sur ses épaules. Elle sent parfaitement les pointes de ses seins accompagner les mouvements de sa tête. Cela lui procure un nouveau frisson quelle ne cherche nullement à dissimuler au regard du voyeur derrière son objectif.
- Cest ça ! Remue bien ta tête et fait bouger ta tignasse.
Le mot est péjoratif, Agnès comprend bien que Mr Hubert ne veut pas se découvrir. Il tient à se montrer impassible, voire désagréable. Elle sapplique pourtant à répondre à sa demande, certaine maintenant que lhomme est déjà sous son charme. Elle en tire une satisfaction certaine.
Après quelques clichés, le photographe sapproche delle pour lui montrer le résultat sur lécran de son appareil. Il sest assis à ses côtés, tout près, à la toucher. Agnès ne se dérobe pas. Malgré sa répulsion, elle saperçoit quelle appelle le contact.
Un moment de lucidité traverse sa bonne conscience. Antoine ! Antoine son amour, quelle est sa place dans cette débauche de sensualité qui la submerge ? Mais bien vite elle est reprise par ses pulsions et sabandonne.
Mr Hubert, lui, venait de perdre la tête. Jamais il navait ressenti ce besoin compulsif de sapprocher dune femme. Dune gamine lui semblait-il ! Il avait maté Agnès sous tous les angles au travers de son viseur. Sans vraiment comprendre ce quil lui arrivait, il sest mis à bander sans parvenir à masquer cette érection à la jeune fille. Il finit par se ressaisir. « Les portraits étaient splendides pensa Agnès et Mr Hubert est à ma portée ! »
- Je vais aussi faire des photos de toi en pied, dit-il dune voix mal assurée.
- Vous croyez ? Demanda Agnès dune voix dingénue, naïvement.
- Oui, cest bien pour un book.
- Oh merci Monsieur Hubert ! Vous permettez que je vous appelle Hubert ?
-
Sans vraiment attendre la réponse, elle se met debout devant le divan. Naturellement, ou suivant les conseils du photographe, elle prend des poses sages au début, puis de plus en plus équivoques. Comme mettre, par exemple ses deux mains sur reins pour marquer leur cambrure et projeter sa poitrine en avant, en offrande à lobjectif. ! Elle ne quitte pas des yeux son pygmalion. Ni la bosse qui déforme son pantalon, pour quil comprenne quelle avait vu ! Petit à petit les poses deviennent érotiques sans quil soit besoin quils parlent. Agnès sent que son sexe commence à mouiller. Elle a envie quil la touche. Cette chaleur qui à nouveau lenvahit.
Spontanément, elle se retourne pour lui offrir son dos et sa croupe. Elle se cambre, pose ses mains sur le divan et dodeline des hanches. Elle imagine leffet dans le viseur. Soudain, elle perçoit le souffle de Mr Hubert saccélérer derrière elle.
- Vous vous sentez bien Hubert ?
Elle a pris un ton faussement de compassion et tourne la tête pour voir sa victime. Il est tout rouge et des gouttes de sueur perlent sur son front. Elle ne sest même pas rendue compte quelle la appelé Hubert, ce qui bien entendu est irrévérencieux.
- Non ! Non ! Tout va bien. On poursuit.
Agnès monte sur le divan et se met à genoux. Elle se tourne face à lobjectif et mime des positions de plus en plus érotiques. Hubert mitraille. Il est même passé subrepticement en mode vidéo. Agnès qui commence à se noyer dans le désir de plaire, se saisit du bas de sa jupe et samuse à la faire flotter en découvrant comme innocemment ses cuisses nues puis son ventre caché par le shorty. Ce faisant, elle regarde Hubert en souriant lui signifiant sa complicité.
Elle poursuit sa dance érotique, jouant lingénue. Hubert est au bord de linfarctus. Toujours face à lappareil photo/caméra, elle glisse ses mains à la taille sous son teeshirt et lentement le relève découvrant dabord son ventre blanc juste au dessus de la jupe. Elle lui adresse un regard interrogateur comme pour lui demander son autorisation pour continuer plus haut.
- Oui ! Dit-il dans un souffle.
Alors Agnès mi ange, mi démon mais perverse et fausse vierge, découvre et recouvre sa jeune poitrine au regard et à lobjectif de Monsieur Hubert. Elle a compris quelle doit se laisser désirer. Enfin, le vêtement est enlevé, jeté au loin. Agnès sent les pointes de ses seins durcir et se dresser sous leffet du souffle dair qui vient caresser sa poitrine. Mr Hubert se rend compte que la belle est prise au jeu de lexhibition. Il la sent de plus en plus disposée à en montrer davantage. « Elle a des seins superbes » se dit-il, nen croyant pas ses yeux. Agnès qui a compris leffet dégagé par sa poitrine, remue son corps pour faire danser ses nichons. Mr Hubert nen peut plus, il porte sa main sur la bosse qui déforme son pantalon. Il maîtrise plus ses pulsions. Libéré de toute morale, il ne se gêne plus.
- Enlève ta jupe maintenant.
Dun geste lent et plein de grâce, la belle dégrafe sa jupe, sallonge sur le dos et accompagne sa dépose par un jeu de jambes très érotique dressées vers le plafond du studio. Elle sait que le shorty, lâche en regard de son entrecuisse, laisse voir sa toison dorée finement coiffée.
Lentement, elle se tourne et se met à quatre pattes sur le divan, face à Hubert. Ses seins se balancent au dessous delle. Agnès se sent désirable et sexcite de sexhiber ainsi devant cet homme qui ne lattire en rien sinon que dêtre lobjet de son plaisir.
Hubert est sur le point dexploser. Lui qui na désiré quune seule femme. Lui qui connaît lamour fusionnel qui lie cette fille nue devant lui avec Antoine, le copain de son fils. Lui qui enfin se culpabilise dêtre attiré par cette jeune fille qui pourrait être la sienne.
Mais le désir est le plus fort.
- Tourne-toi et descend un peu ta culotte. Juste un peu ! Découvre légèrement la chair de tes fesses.
Ça y est, il se livre ! Cest lui qui ordonne maintenant. Dallumeuse Agnès devient soumise.
- Mais
dit-elle, faussement étonnée et semblant dêtre choquée.
- Mais
rien du tout ! Tu veux un book sexy, oui ou non ?
Le ton est agressif, autoritaire. Cela plait à Agnès qui sent quelle coule soudainement plus abondamment entre ses cuisses. La répulsion pour cet homme et son envie de vengeance ont disparus. Elle veut simplement assouvir sa pulsion.
Lentement, toujours à quatre pattes, Agnès se tourne de dos vers Hubert lui offrant à voir son cul, les jambes à peine écartées. Elle se penche et pose sa tête sur le velours du divan libérant ses deux mains. Elle cambre les reins pour bien faire ressortir ses rondeurs. Toujours délicatement, elle sempare de son shorty et le pousse le long de ses jambes. Coquine, elle le descend même jusquà découvrir sa vulve à peine coincée entre le galbe de ses fesses de la couleur du lait. Elle naurait jamais imaginé pouvoir faire cela aussi naturellement.
- Continue !
La voix de monsieur Hubert est chevrotante, on sent quil est plus que troublé en découvrant petit à petit les parties intimes de ladolescente. Ce qui ajoute à son excitation cest ce mélange de pudeur innocente et de perversité quelle affiche et quil a lu dans ses yeux. Il se contient difficilement de lui sauter dessus, grâce au peu de bonne conscience qui lui reste.
Agnès, toujours en douceur, descend entièrement son shorty et finit par lôter complètement. Delle-même, elle sallonge sur le divan, sur le ventre. Elle soulève son bassin et glisse une main sous son ventre et la guide entre ses cuisses. Elle veut que lhomme derrière elle, puisse voir ce quelle se prépare à faire. De deux doigts elle ouvre sa vulve mettant à jour ses petites lèvres turgescentes de désir, derniers remparts avant lentrée de sa chatte. Elle se masturber devant cet homme. Aucune honte, aucune dignité ni retenue. Elle se sent habitée par le diable du péché. Elle se dit quil doit voir de cette manière son hymen, ce trésor quelle destine à Antoine. Cette idée la fait frémir. Les yeux fermés elle sempare de son petit bouton quelle caresse dabord avant de le presser tout comme lautre soir à la demande de linconnu au cadeau de mariage. Elle na pas oublié la présence du voyeur. Au contraire. Elle le sent les yeux braqués sur son intimité et cela lui procure des ondes de chaleur qui parcourent son corps.
- Tu es une belle cochonne, non ?
Ces mots murmurés par Hubert, comme si on risquait de les entendre, déclenche soudain son plaisir. Une digue cède dans son corps et une vague de jouissance déferle, violente, brutale alors quelle ne peut contrôler les petits cris quelle laisse échapper de sa bouche entre deux souffles. Son orgasme se prolonge plusieurs minutes durant lesquelles le monde autour delle a disparu pour ne laisser que des éclairs de mille couleurs. Elle jouit, sans vergogne, oubliant toute pudeur et dignité. Quand elle reprend ses esprits elle regarde derrière elle. Hubert a sorti sa bite et se branle frénétiquement les yeux fixés sur le minou dAgnès. Le regard quelle lui porte juste à cet instant, est décisif pour déclencher son éjaculation. Lexplosion de la jouissance dHubert tétanise Agnès. Rien à voir avec celle quelle a déjà observé avec Antoine, aboutissement des caresses amoureuses quelle lui a prodiguées avec amour. Ici, cest une jouissance bestiale, brutale, sans aucun sentiment. Le visage de lhomme marque son extase par une crispation qui fait plus penser à une souffrance quà un plaisir. Devant lui, sur le sol, les nombreuses traces de spermes témoignent de lintensité de son abandon.
Hubert met quelques longues secondes à retrouver son souffle et la maîtrise de ses sens. Rapidement il se rajuste comme un surpris en pleine masturbation. Il a lair tout penaud, mais très vite il retrouve son air arrogant comme pour se dédouaner de ce qui vient de se passer. Agnès garde un visage impassible pour ne rien laisser paraître de ses sentiments. Tandis quelle se rhabille, il lui dit :
- Bon ! Je vais développer les photos et te faire le book que tu es venue chercher. Tu en auras un tirage papier.
Aucune allusion à ce qui vient de se passer.
- Hubert, vous voulez bien me faire un fichier de toutes les images que vous avez prises. Et les vidéos ?
Hubert se fige, soudain terrorisé. Il se sent pris au piège sans vraiment croire ce qui lui arrive. « La petite bluffe », se dit-il.
- Jai emmené une clef USB. Jaimerai tout emporter avec moi. Et encore merci pour le book. Quand pourrai-je venir le chercher et vous régler vos honoraires ?
Ce faisant, elle tire de son sac son Smartphone, lallume. Le sang du photographe se fige dans ses artères quand il entend distinctement sa voix sortir de lappareil.
Tourne toi et descend un peu ta culotte, découvre légèrement la chair de tes fesses
Mais
Mais
rien du tout. Tu veux un book sexy, oui ou non
Continue
Tu es une belle cochonne, non
- Oh zut, je navais pas éteint mon portable sexclame Agnès avec un petit sourire qui en dit long ! Il va falloir que jefface tout ça ! Si mes parents ou Antoine tombent dessus.
Hubert reste sans voix, sur le point de perdre connaissance. Il a vite compris le piège dans lequel il est tombé. Cependant il ne trouve rien de mieux que de faire semblant de rien. Agnès na aucun intérêt à divulguer ou même diffuser ces images qui sont aussi compromettantes pour elle. Il prend la clé que lui tend la jeune fille, et avec un câble, il transfert le résultat de la séance photo.
- Rassurez-vous Monsieur Hubert, je nai pas lintention de tirer parti de ces images et vidéos. Nous sommes et restons complices de ce moment que jai trouvé fort agréable.
Une fois le transfert terminé, Agnès emporte la clé USB et son sac en bandoulière. Elle se couvre de son imperméable et elle quitte le photographe après avoir déposé un baiser furtif et coquin sur ses lèvres. Une fois dehors elle ne peut empêcher un sourire en se remémorant la tête dHubert quand il a entendu sa voix dans le Smartphone. Elle ne sen servira pas contre lhomme, même si elle pense quil le mérite. Mais cest le fait de posséder ce pouvoir sur lui, qui lui fait plaisir.
Ce que ne savait pas encore Agnès, cest que Monsieur Hubert venait de tomber follement amoureux delle, et quil venait de perdre pied en contemplant son corps juvénile et ses parties intimes.
(à suivre)
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