Collection Étrange Phénomène. Le Parchemin Diabolique (2/20)

Venue à Chazal dans le Doubs, village où je venais dans ma jeunesse de Dijon où nous habitions avec mes parents chez ma grand-mère, hélas décédée, j’achète une boîte en cuir dont je ne comprends pas à quoi elle peut servir.
Afin de tromper la vendeuse de la brocante annuelle du village, c’est la soupière avec la vaisselle dépareillée qui m’intéresse.

C’est ma méthode pour acheter peu cher l’objet que je convoite, en endormant le vendeur, qui plus est quand c’est une vendeuse.
Ça marche, mais la vendeuse Martine reconnaît en moi la fillette avec qui elle a joué dans notre adolescence.

Le soir, elle m’invite à dormir, je cherche à ouvrir la boîte qui reste hermétiquement clause, elle m’échappe, quand je la ramasse sur la carpette, elle est ouverte, me montrant un parchemin qui embrasse mes sens en même temps que ceux de mon amie d’enfance, quand je le saisis entre mon pouce et mon index.

C’est devant le frigo que, nous retrouvant nues toutes les deux, que nous commençons une relation lesbienne.
Elle me caresse la poitrine, je lui rends ses caresses, ma chatte est de nouveau en ébullition, bien que je me sois masturbée, quel étrange pouvoir a donc ce parchemin pour déclencher en nous cette envie irrésistible de baiser ?

Martine m’entraîne vers sa chambre, nous tombons sur son lit, plus prompte, je me laisse glisser jusqu’à son intimité qui dégouline comme la mienne.
En même temps que je lui caresse, pardon, que je lui arrache un sein, ma langue vient récupérer les sécrétions qui coulent de son corps lui aussi en fusion.

Heureusement que sa maison est au bout du village, les cris qu'elle émet réveilleraient toute la population dévoilant que c’est une gouine suceuse de chatte.
Il faut se méfier car les bruits courent si vite dans ces petits villages.
Le voisin ne nous a-t-il pas vus entrer hier au soir quand il fumait sa cigarette sur sa terrasse !

• À toi, mets-toi comme moi, j’ai envie de ta chatte à mon tour.



La folie doit s’être emparée de moi, je prends la position, j’ignore si elle l’a déjà fait et je me garde bien de le lui demander, elle me soulève les jambes, sa langue va de mon clitoris à ma rosette.
Elle lève la tête.

• J’adore faire des feuilles de rose, j’en faisais à Jean-Marie, mais c’est sa verge que j’avais en bouche, j’aime bien sucer ton clitoris, ça change.

Elle retourne à sa tâche, c’est la première fois qu’une tierce personne touche à mon trou du cul.
Avec Benoît, il a essayé, mais n’étant pas prête à ce jeu-là, un peu pervers, je ne lui ai pas permis.
Aujourd’hui avec le feu que j’ai au cul, une petite sodomie augmenterait mon plaisir. Grâce à mon parchemin, deviendrais-je une vraie salope, moi femme de médecin ne l’ayant jamais trompée ?

Il est plus de midi quand je sens Martine bouger, elle cherche à quitter le lit sans me réveiller.

• Où vas-tu chérie, je n’en ai pas fini avec toi.

Je prononce ces mots, mais dans mon cerveau, tout ce qui s’est passé depuis que je lui aie acheté cette boîte en cuir, me fait prendre conscience du chemin parcouru.
Le sein qu’elle me met sur la bouche est bien réel aussi je le mordille.

• Tu me demandais où j’allais en me levant, à la messe, le curé s’interrogerait s’il ne me voyait pas, il serait capable de venir ici.
Depuis que je te connais mieux, j’ignore pourquoi, mais tu serais enclin de te le faire.
• Le vieux curé de notre jeunesse, celui qui nous faisait peur en nous promettant les flammes de l’enfer si nous avions des pensées impures ?
• Lui, il y a bien longtemps qu’il est couché dans le cimetière où il enterrait ses paroissiens.
Je plaisantais, il n’y a plus, ni curé, ni messe dans notre village, j’allais simplement préparer à manger.
• Je vois que tu as de l’appétit pour autre chose, je veux bien revenir près de toi, dommage, tu m’as donné faim.
• Quelle heure est-il ?
• Presque 13 heures.


Je me lève d’un bond la bousculant manquant de la faire tomber du lit.

• Merde, Benoît, hier au Val de Cusance, je n’ai pas eu de réseau, il va se demander si je n’ai pas eu d’accident, il est capable d’appeler tous ses potes des hôpitaux d’ici à Dijon.

Je me lève, je vais dans la chambre où je suis restée peu de temps, Martine me suit, mon portable est sur la table de nuit sous la boîte en cuir.
J’ai un moment de stupeur, elle va me poser des questions sur la boîte ouverte et le parchemin que j’ai posé dessus.

• Tiens, la boîte est là, tu cherchais si elle s’ouvrait quand tu es venue dans la cuisine boire un coup.

La frayeur qui m’a pris ne dure qu’une fraction de seconde, la boîte est bien là, mais le parchemin est invisible et la boîte est sagement fermée posée sur mon portable, cette boîte n’a pas fini de me surprendre.
J’appelle Benoît, j’ai son répondeur, il doit être à l’hôpital, je lui laisse un message, lui indiquant que je vais rentrer ce soir.
Je prends la boîte et la place dans mon sac à main.

• Au revoir ma belle, j’ai noté ton numéro sur mon portable, tient moi au courant de la suite de ta vie.
Je vais regarder pour que tu puisses venir à Dijon, nous ferons venir ta fille et mon fils, si mon mari est là, pas un mot sur notre nuit d’amour, tu es dans mon cœur.
• Toi aussi, bonne route, un SMS quand tu es arrivée, on reste en contact.

Je reprends ma voiture, je descends jusqu’à Baumes les Dames où je prends l’autoroute.
Un peu fatiguée par mon week-end, même s’il a été fructueux pour mes affaires et mes connaissances du sexe féminin, je roule prudemment.
Prudemment jusqu’à hauteur de Besançon, sortie 2, où le moteur s’arrête d’un coup. Tous les voyants passent au rouge, avant de devenir tout noir, j’ai juste le temps dans ma lancée de me placer sur la bande d’arrêt d’urgence.

Je mets mon gilet jaune, je prends mon portable dans mon sac et j’appelle la police, qui me dit qu'elle m'envoie le service de dépannage.

La boîte mystérieuse dans mon sac est fermée
En attendant derrière la glissière de sécurité, j’essaye encore de l’ouvrir sans plus de succès.
C’est à ce moment qu’arrive une dépanneuse.

• Bonjour madame, ces voitures modernes pose souvent problème, je vais effec un ou deux contrôles.
Point numéro un, l’essence ou le gasoil.
• J’ai fait le plein avant-hier à Dijon et je n’ai pas roulée hier, je viens du Doubs.
• Plus aucune indication quand on met le contact, c'est l’électronique, je vais vous emmener jusqu’au garage, ils vont la passer au contrôle, ils verront bien.

Le gars charge ma voiture sur sa dépanneuse, après m’avoir aidée à refranchir la glissière de sécurité ce qui lui permet de voir ma petite culotte.
Il me met carrément les mains aux fesses pour me faire monter à ses côtés, sans gêne comme si c'était un geste naturel, je réagis en ayant des frissons.
Nous sortons de l’autoroute, rapidement nous nous retrouvons devant un garage près du centre-ville.

• Madame, mes mécanos me disent que c’est une des plaques électroniques qui a lâchée, nos stocks sont à zéro, nous avons appelé le concessionnaire, ils sont en rupture, c’est Dijon qui va nous livrer la pièce.
Il y a un petit problème, elle arrivera demain matin, le temps de faire la réparation votre voiture sera disponible en fin de matinée, il va vous falloir trouver un hôtel.
Si vous le désirez, nous pouvons vous conduire à celui non loin d’ici, vous pourrez aller dîner en ville ce soir, j’ai regardé la carte grise de votre véhicule, la pièce hors d’usage est encore sous garantie, vous n’aurez rien à payer.
Pour vos frais de nuit, vous pourrez faire une lettre de réclamation, généralement, ils participent à vos frais.

C’est comme cela que je me retrouve dans un hôtel assez confortable, j’ouvre mon sac, pour pouvoir récupérer mon portable, je sors la boîte en cuir que je pose à mon côté sur la tablette près de la tête du lit.


Je regarde mes messages, quelle conne, la batterie est vide, bien sûr, mon chargeur est resté à Dijon.
Coincée jusqu’à mon retour demain, je me déshabille, je vais me prélasser dans un bon bain chaud, d’un coup, comme hier, je sens ma chatte qui me brûle.
Je me caresse, cela devient habituel, depuis le début de mon voyage, je jouis sans me sentir rassasiée, je retourne dans la chambre, mon regard se pose sur la boîte, elle est ouverte.

Je comprends pourquoi Martine hier a eu les mêmes symptômes que moi quand la boîte s’est ouverte, c’est elle qui décide, par je ne sais quel étrange phénomène, de ma libido.
J’ouvre ma valise, remet une mini jupe, un chemisier très fin qui laisse deviner mon soutien-gorge balconnet, mon porte-jarretelles avec bas sans oublier mes chaussures à talons hauts.
Je sors de ma chambre.

Je sais où je vais, j’ai compris que j’ai besoin de sexe quand la boîte s’ouvre, une lumière m’attire, à quelques pas de l’hôtel, « club privé », je pousse la porte , j'entre c'est sombre et je viens m’assoir au bar.

• Vous n’auriez pas du feu.

J’ouvre mon sac, la boîte est restée avec le parchemin à l’hôtel, mais j’ai toujours "le feu au cul".
Je trouve le briquet qui est rangé depuis des années quand je fumais, l’homme, la trentaine, me tend son paquet, j’en prends une.
Il me prend le briquet pour galamment allumer nos cigarettes, mon regard croise son regard.

• Mon hôtel est à deux pas, voulez-vous me suive !

Je suis restée dix minutes assises sur ce tabouret, comme un zombi.
J'en descends, montrant à ce beau blond, mon intimité, prenant conscience que je n’ai pas mis de culotte.

Il me prend par le bras, me touchant le sein qui s’embrasse comme hier avec Martine.
Nous montons vers les étages de notre hôtel, c’est le même, est-ce le fait du hasard ou la volonté de ma boîte et de mon parchemin ?

Dans l’ascenseur, il me plaque contre la paroi et me prend la bouche fougueusement. Mes bras s’entourent autour de son cou.
Dès que nous sortons, il me porte littéralement vers sa chambre, nous sommes au deuxième, la mienne est au troisième.

La porte franchie, il me pousse sur le lit, je tombe à genoux.
Mes seins qu'il a dénudés pendent devant moi, je sens ma jupe se relever et une verge chercher son passage qu’elle trouve sans aucun problème tellement, je mouille.
Rapidement, il me donne des grands coups de bite, tellement rapidement que les occupants des chambres voisines doivent m’entendre hurler quand j’ai l’orgasme le plus fort ressenti de toute ma vie.
Il quitte mon sexe, sans avoir déchargé, il me met sa bite dans la bouche, me tenant derrière ma tête et se masturbe littéralement jusqu’à éjaculer.
Je sens pour la première fois du sperme couler dans ma gorge.
Il n’en a pas fini, il doit sentir la chaudasse que je suis, car quelques minutes après, nous sommes sur le lit, ma soif de sexe est presque rassasiée, pourtant il me prend dans la position du missionnaire me donnant de tout petits coups avant de nouveau se déchaîner, me faisant hurler de plaisir.

Il est minuit quand je retrouve ma chambre, m’étant éclipsée profitant du sommeil de ce que je peux appeler mon amant, j’ignore son nom comme il ignore le mien, nous n’étions qu’un vagin et une bite, une chatte et un vit s’étant retrouvés pour nous donner du bon temps.

Ma minette est rassasiée, elle ne me brûle plus quand j’entre dans ma chambre.
Là où je l’ai posé, le parchemin est rentré et la boîte, s’est fermée seule, comme hier, ou va-t-elle me conduire, je me sens de plus en plus à sa merci, mais j’aime ça…

Merci à Anne.

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