Robert Bite De Cheval Sans Tête
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
"Bon Dieu, Peggy, mais pourquoi" fulminais-je.
Je l'avais vu venir à des kilomètres et je connaissais la réponse, mais le voir devant moi c'était complètement différent. Franchement, elle allait me tromper avec ce bellâtre? Sérieux? Qu'avait-il de plus que moi? Excepté d'être plus jeune que moi, beau, riche, sportif, aimable, et monté comme un taureau, il n'avait vraiment rien d'intéressant.
Le problème c'est que Peggy et moi sommes mariés et que cela implique le respect de certains vux. Si elle avait l'intention de baiser avec d'autres gars, elle aurait dû demander le divorce, ou un mariage ouvert, ou un truc du genre. Procéder par ordre. Respecter ses engagements ou prévenir avant.
Cest pourquoi je bouillais de rage en la regardant se faufiler par une porte latérale au bras dun grand pirate musclé. Ouais, je connaissais le mec, même avec son déguisement et le visage caché derrière une fausse barbe.
Robert "Bite de Cheval" Moulin. Aucun doute n'est permis. Il aurait dû se déguiser en putain de camion Mac pour mettre en valeur son physique body-buildé.
Peggy avait opté pour la version salope de Bat-girl. Un short, un soutien-gorge, un masque sur les yeux, des oreilles de chat, une paire de bottes à talons aiguilles qui montent à mi-cuises et une cape. Tout en noir. Miaou.
Avant de refermer la porte derrière lui, "Robert Bite de Cheval" balaya la pièce d'un coup dil circulaire pour vérifier que personne ne remarquait leur sortie. Apparemment tranquillisé, il disparut.
Il ne pouvait pas se douter qu'un Ninja vêtu de noir allait les prendre en chasse. En outre, Peggy lui avait probablement dit que son connard de mari était en voyage d'affaires pour Halloween. De toute évidence, elle se trompait.
À peine la porte refermée, je me suis mis à suivre le couple volage. Sauf que cette putain de porte était fermée à clef. Merde! Ils s'échappaient.
Eh bien, j'ai dû faire le tour, en me frayant un chemin à travers une populace de fêtards éméchés.
Plus facile à dire qu'à faire, traverser le hall d'entrée bondé, avec des personnes ivres qui s'accrochaient à moi. J'ai à peine franchi la moitié de la pièce qu'un machin rouge et vert, qui pue la vinasse, me happait dans ses bras.
L'agent immobilier local Marge Linga, déguisée en empoisonneuse, qui souhaite passer un agréable moment dans mes bras.
Non, pas elle, pas maintenant, NON!
"Je suis la mort qui rôde et je suis marié" je grondais en desserrant son étreinte.
"Ben?" s'écria-t-elle surprise. "Ben Beaufort? Mais Peggy est ici avec ... oh merde! Je suis désolée
!"
"Je ne suis pas là, Marge!" dis-je en la fusillant de mon regard de Ninja tueur. "Tu ne m'as pas vu. OK?"
"Ouais? Dis, si Robert ne te tue pas ou ne te mutile pas trop sérieusement, voudrais-tu ... tu sais ... plus tard? Je ne porte pas de culotte sous ce truc-là ..."
Je m'esquivais rapidement à travers la foule. Non, je ne fuyais pas, un ninja ne fuit jamais, je me suis tout simplement précipité dans l'autre direction. Pas la bonne, apparemment.
Quand je suis finalement arrivé sur le parking, j'ai compris en voyant l'emplacement vide qu'ils avaient pris la voiture de Robert pour aller commettre leur forfait. Le traqueur GPS caché dans la voiture de Peggy était inutile car sa voiture n'avait pas bougé de place. Je me maudissais de ne pas avoir installé un traqueur GPS sur la voiture de "Robert Bite de Cheval" également.
Mes talents de détective privé pour suivre une trace combinés à mes talents de Ninja faisaient de moi un Super-Connard!
Mes pensées moroses m'ont amené à revivre ce jour fatidique où j'ai découvert le projet adultérin de ma femme chérie.
J'étais monté dans notre chambre à la recherche d'une paire de chaussettes propres, lorsque je surpris par la fenêtre ouverte une discussion entre Peggy et Annette qui bavardaient dans le jardin.
"Tu ne pourrais pas imaginer la taille de son truc, Peggy," dit Annette, excitée. "Et il peut aussi te ramoner pendant des heures. Je t'assure, j'ai fait un putain de voyage entre ses bras. Réduite à une flaque d'eau tremblante. C'était à tomber dans les pommes!"
Elles rigolèrent tous les deux comme des gamines. J'étais sur le point de faire connaître ma présence en jaillissant par la fenêtre avec un "Boum!" mais ce qu'a dit Peggy m'a scotché.
"Tu sais," soupira-t-elle. "Sérieusement, j'aimerais vraiment vivre une aventure comme ça. Être réduite à un rôle de flaque tremblante me semble merveilleux!"
"Mais avec Ben. Tu ne prends pas ton pied?"
"Bien sûr, nous avons des relations sexuelles. Mais nous sommes mariés depuis vingt ans. C'est naturel que la passion s'estompe avec le temps. Ce n'est plus le genre de sexe époustouflant que tu décris. Je l'aime beaucoup et je ne peux pas imaginer un meilleur mari. Mais une fois, j'aimerais ... "
"Avoir une liaison," lâcha Annette. "C'est la solution. Tu as besoin d'une liaison Peggy!"
"Pas une liaison! Annette. Tu sais à quel point Ben est jaloux. Il divorcerait ou pourrait aussi me tirer dessus!"
"S'il le découvrait!" répondit Annette. "Mais comment le saurait-il? Juste être prudente, n'est-ce pas?"
Peggy n'a pas répondu et pendant quelques secondes j'ai espéré. Mais ensuite, cette chienne d'Annette a jeté son venin.
"Robert te veut, Peggy. Il m'a parlé de toi, m'a posé plein de questions."
"Vraiment?" Peggy demanda d'une voix trop empressée.
"Vraiment! Il t'a remarquée. Il est venu vers moi parce qu'il sait que nous sommes amies. Mais c'est toi qu'il veut. Il me l'a demandé
de te brancher! Dis un mot et je vais te brancher avec lui. La vie est courte, chérie, il faut profiter!"
Cest tout ce que jai entendu car à ce moment-là, deux autres filles sont arrivées et ne semblaient pas dans la confidence. Je sortis doucement de la chambre à coucher avec la tête remplie de confusion.
Peggy voulait me tromper? Avec une grosse bite sans cervelle? Ma Peggy?
J'aurais pu l'arrêter. Lui faire savoir que je connaissais sa duplicité. Mais l'intention de me tromper existait bel et bien. Si elle ne pouvait pas résister à sa libido cette fois, je ne pourrais plus avoir confiance en elle. Elle seule détenait la clé du problème. Soit elle était sérieuse, soit elle était envieuse. Je ne pouvais pas changer sa nature et je ne voulais pas vivre en surveillant ma femme pendant des années. Donc, je n'allais certainement pas l'arrêter. Même le contraire. J'ai donc décidé de forcer ma chance en lui offrant une opportunité. En d'autres termes, j'allais lui donner suffisamment de corde pour voir ce qui se passe. Et si elle n'était pas fidèle, je voulais une preuve le plus tôt possible pour me débarrasser de ce soucis.
Je vous épargnerai les détails triviaux concernant l'installation d'un programme espion dans le téléphone de Peggy et d'un traqueur GPS dans sa voiture. Enfin, pour lui laisser le champ libre, je lui ai dit que je serais absent pour Halloween à cause dun déplacement professionnel.
L'occasion était idéale. Halloween est la période de l'année où les gens se promènent déguisés, l'opportunité pour les débauchés de faire des rencontres. Comme je m'y attendais, les deux garces voulaient profiter de l'occasion pour que Peggy rencontre "Robert Bite de Cheval".
Mon intention était dassister déguisé pour les prendre en flagrant délit.
Et cest la raison pour laquelle je me retrouvais assis dans une voiture de location, déguisé en Ninja, brassant mes idées noires. En installant le piège, j'avais bien remis ma femme entre les mains de "Robert Bite de Cheval", emballée dans du papier cadeau et prête à servir.
Probablement, il n'allait pas perdre de temps pour la niquer.
MERDE! La solution était sous mon nez et je ne la voyais pas. Peggy avait un talon d'Achille. Son téléphone.
Elle a peut-être laissé tomber sa voiture, mais elle ne pouvait rien faire sans son précieux téléphone.
Ce petit gadget pourrait bien devenir mon meilleur allié.
J'ai commencé par l'appeler. Le téléphone a sonné, pas de réponse. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle décroche pendant une séance de relations sexuelles illicites, mais cela m'a permis de vérifier que son téléphone était en mode silence plutôt qu'éteint.
Clairement, les dieux Ninja étaient de mon côté.
La phase deux consistait à afficher la page de suivi sur mon propre téléphone et à activer la fonction "Localiser mon téléphone".
Un service très utile si vous perdez votre téléphone, ou si vous perdez votre conjoint et que vous connaissez son code et son mot de passe. En quelques minutes, j'ai reçu une carte avec son emplacement actuel et le terrain environnant. C'était un endroit que je connaissais bien depuis mon adolescence.
Le Panorama des Amoureux!
Je dois dire que "Robert Bite de Cheval" ne semblait pas très malin. Riche comme Crésus, et assez pingre pour économiser sur le prix d'une chambre d'hôtel. Il avait conduit Peggy sur ce baisodrome à ciel ouvert et prévoyait très probablement de la niquer dans sa voiture comme une pute bon marché.
Pas que je me plaigne, remarquez. Cela me facilitait grandement la tâche, car je pouvais attr ma femme infidèle en flagrant délit sans entrer dans un hôtel ni dans une propriété privée. Il suffit d'ouvrir la porte de la voiture, de prendre quelques photos de Peggy en train de chevaucher sa queue et de me rendre ensuite chez un avocat.
C'est alors que je me suis rappelé la troisième façon d'utiliser son téléphone avec mon logiciel espion installé. J'ai rapidement rappelé son numéro en ajoutant le signe dièse et le code d'activation. D'abord, une série de déclics sonores et ensuite les voix de Peggy et de "Robert Bite de Cheval" ont jaillis du haut-parleur.
"Oh mon Dieu. Annette n'exagérait pas. C'est vraiment énorme, Robert!"
"C'est tout pour toi, Bébé! Ouais, bébé ... suce bien ... avec ta langue ... ouais
plus profond, Bébé!"
J'avais un goût de sang dans la bouche. Bébé? Il parlait de ma femme? Bébé?
Les gémissements et les bruits de succion produits par ma femme m'ont fait bouillir le sang, mais je devais continuer à écouter.
Non, je n'étais pas venu pour me rincer lil mais pour rassembler des preuves. D'accord?
Bientôt, il devint clair que "Robert Bite de Cheval" avait le sentiment qu'il fallait de changer de bouche. Ils ont fait beaucoup de bruit pour changer de position et se mettre en place pour consommer leur forfait. Mais, à ma grande surprise, Peggy a commencé à exprimer ses regrets et ses doutes.
"Je ne pense pas pouvoir faire cela" dit-elle d'une voix tremblante. "Je ne sais vraiment pas."
Mon humeur s'est légèrement améliorée. Regrettait-elle de me tromper? Est-ce qu'un parfum de décence traversait son esprit? Il n'était pas encore trop tard. J'aurais quand même encore besoin de punir "Robert Bite de Cheval", mais je pourrais peut-être sauver mon mariage.
"Jamais rien d'aussi gros ne m'a pénétrée auparavant" a-t-elle poursuivi. "J'ai peur de ne pas pouvoir le prendre. Peut-être que ça va me faire mal."
Aviez-vous deviné que son hésitation ne concernait pas son mariage mais plutôt sa petite chatte? Salope!
"Ne t'inquiète pas. Bébé. Je serai doux et lent" entendis-je susurrer "Robert Bite de Cheval"
Linstant suivant, mes pensées ont déraillé lorsque Peggy a braillé assez fort pour faire trembler le haut-parleur.
"OH PUTAIN! OH MERDE! AAAAAH!"
Et c'est comme ça que mon mariage s'est achevé. Pas sous le marteau d'un juge, mais par une série d'hommage hurlant au Seigneur "Robert Bite de Cheval" et à ses attributs.
Une pute en chaleur.
"Est-ce que tu me sens bien, Bébé?" "Robert Bite de Cheval" demanda. "Veux-tu que je m'arrête?"
"Ooh putain non! T'arrête pas! Je suis ... Ooh ... presque ... Ooh mon dieu! Merde! OUI!"
Les bruits de chairs qui claquent m'informaient que "Robert Bite de Cheval" avait complètement oublié sa promesse d'être "doux et lent" et que la puissance de l'assaut la foutait en l'air. Et clairement, Peggy aimait chaque seconde.
Pendant les minutes qui ont suivi, j'ai été invité à écouter la bande-son de la réduction en flaque tremblante de Peggy Beaufort, accompagné de cris stupides prenant à témoin les divinités et célébrant la puissance et l'endurance de "Robert Bite de Cheval". Étonnamment, ils étaient encore en plein coït quand j'ai finalement repéré leur voiture garée au bord de la falaise du Panorama des Amoureux.
Ai-je mentionné que pour Peggy et moi tout était fini?
Pareil pour "Robert Bite de Cheval", apparemment, parce que je l'ai entendu réclamer une pipe.
"Veux-tu avaler mon foutre, Bébé? Je vais éjaculer dans ta bouche et je veux que tu avales tout. OK?"
"Oui Robert. Mets-moi-le dans la bouche quand tu seras prêt. Je le veux. Chaque putain de gorgée. Donne-moi tout, chéri!"
MERDE! Depuis que je la connaissais, elle n'avait jamais fait ça pour moi. Pas même une seule fois. Peggy recrachait tout, et depuis plusieurs années, elle me suçait de moins en moins et n'acceptait plus que je termine dans sa bouche! Et là, elle suppliait "Robert Bite de Cheval" de la laisser avaler son sperme.
CHIENNE!
J'avais atteint la dose limite de ce que j'étais capable de supporter. J'ai complètement perdu mon sang-froid de Ninja et j'ai appuyé sur l'accélérateur. Ma voiture de location n'était pas très puissante et je n'allais pas très vite lorsque j'ai percuté la voiture de "Robert Bite de Cheval". Mais à en juger par les cris, les amants ont été pris au dépourvu.
En outre, l'impact a propulsé leur voiture qui a dévalé la pente sur une cinquantaine de mètres, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée assez brutalement par un grand arbre.
J'ai déconnecté l'appel d'espionnage sur le téléphone de Peggy et composé le 112 à la place.
"Je voudrais signaler un accident. J'ai heurté une voiture garée et le choc lui a fait dévaler la colline. Il est possible qu'il y ait quelqu'un à l'intérieur. Non, je ne peux pas, une blessure au pied. S'il vous plaît, pouvez-vous envoyer des secours?"
Oui, bien sûr, mon pied n'avait rien. Mais je ne voulais pas dévaler cette colline dans le noir. Je botterai le cul de "Robert Bite de Cheval" une autre fois.
Je me suis calé confortablement et j'ai attendu l'arrivée des secours.
Quelques heures plus tard, je suis assis dans une petite pièce de l'hôpital, engagé dans une conversation avec un policier au visage fermé.
"Sérieux. Vous voulez me faire croire que vous ignoriez que votre femme et son amant étaient en train de baiser à l'intérieur de la voiture que vous avez percutée au point de lui faire dévaler la colline?"
J'ai pris mon expression la plus candide et réitéré mon histoire.
"Comme je le disais, je recherchais ma femme car je craignais pour sa sécurité. J'ai suivi le signal de son téléphone et j'étais trop absorbé à regarder mon écran pendant que je conduisais. Je n'ai vu la voiture que trop tard. Il faisait sombre, il n'y avait pas de lumière, je n'ai pas pu l'éviter ... "
"Et vous ignoriez qu'elle avait un amant?" il grogna.
"Bien sûr que si" répondis-je avec un grand sourire. "Nous avons une relation ouverte, Peggy et moi. Après toutes ces années de mariage, vous savez ce que c'est ... Il faut bien entretenir la flamme, et puis ça ne l'use pas."
Je lui fis un clin d'il conspirateur. Il se renfrogna et ferma son cahier.
"OK, monsieur Beaufort. C'était tout pour le moment. Merci de votre coopération et ne quittez pas la ville dans les prochains jours. J'aurai peut-être d'autres questions."
Après son départ, je suis allé au bureau des infirmières pour m'enquérir de la situation de ma salope de femme et de son amant.
Au début, elle n'était pas très coopérative.
"Je ne peux divulguer aucune information sur les patients, Monsieur?"
"Beaufort. Ben Beaufort à votre service."
J'ai présenté mes papiers d'identité à la mégère.
"J'ai été accidenté avec ma sur et son compagnon. S'il vous plaît, je suis très inquiet et j'ai besoin d'informations pour rassurer ma mère malade. Nous sommes une famille unie, vous savez, et elle est terriblement bouleversée."
"Oh, êtes-vous apparenté à Mlle Beaufort?" me demanda-t-elle avec une étonnante vivacité d'esprit.
"Peggy, ouais. Blonde, habillée en Bat-girl. Comment va-t-elle? Puis-je la voir?"
"Bien sûr, monsieur Beaufort. Votre sur n'est pas blessée physiquement, mais elle a subi un grave traumatisme émotionnel et nous devons la garder en observation. Elle a été aspergée par le sang de son fiancé alors qu'elle semble hématophobique!"
"Bien," traduisais-je. "... elle a peur ! Elle est végétarienne en fait."
L'infirmière soupira et nota dans son cahier.
"Je suis soulagé d'apprendre que ma sur va bien. Et pour Bit ... hein ... Robert?"
L'infirmière baissa le regard.
"Hélas, M. Moulin n'a pas été aussi chanceux. Il a perdu son gland."
"Il a perdu quoi?"
"L'extrémité de son membre ..."
"Le mec a perdu le bout de sa queue?" Je lâchais avec étonnement.
"Oui, cela semble être le cas malheureusement. Nous pensons que votre sur était en train de lui faire une fellation lorsque la voiture les a percuté, et le choc a pu lui faire serrer les dents. Les ambulanciers n'ont pas réussi à récupérer le morceau manquant."
"Elle a bouffé la bite du mec et l'a castré?"
"Heu ... Je suppose qu'on peut l'exprimer de cette façon ..."
J'ai dû faire un effort violent pour ne pas éclater de rire et l'infirmière a mal interprété mes grimaces.
"Oh, ne vous désespérez pas, M. Beaufort. Votre ami ne sera plus capable de procréer de la manière traditionnelle, mais cela ne veut pas dire qu'il ne peut pas avoir d's. Rien n'empêche une extraction chirurgicale du sperme contenu dans les bourses qui pourra ensuite être inséminé cliniquement dans sa femme"
C'en était trop. Je ne pouvais plus réfréner mon hilarité. J'ai fait de mon mieux pour m'excuser.
Je me suis enfui en courant pour éclater de rire à l'extérieur de l'immeuble. C'était trop bien. Cela valait largement la franchise de six cents euros pour avoir cabossé l'avant de ma voiture de location.
Une fois calmé, je me dirigeai vers la chambre de Peggy. Elle semblait assoupie, mais quand je lui touchais la main, elle ouvrit les yeux.
"Oh Ben" elle m'a attrapé les mains comme si j'étais la personne la plus précieuse du monde. "Je suis tellement désolée, mon amour!"
Je m'assis au bord du lit, caressant ses cheveux.
"Ça va" dis-je doucement. "Que t'es-t-il arrivé? Je te croyais à la fête pour Halloween ce soir?"
"J'y étais, mais je me sentais patraque. Je voulais rentrer à la maison et Robert s'est offert pour me raccompagner. Nous avons eu un accident de voiture sur le chemin."
"Au Panorama des Amoureux?"
"Hum ... oui ... Robert a dû faire un détour ... une course ... et il a dû s'arrêter ..."
Elle continuait à me mentir. Me prenait-elle pour un imbécile? Depuis le temps que nous sommes mariés! Elle aurait dû me connaître mieux que ça. J'ai décidé de jouer le jeu un peu plus longtemps.
"Peu importe Peggy. Le plus important, c'est que tu ailles bien. Je vais aller remercier Robert de s'être aussi bien occupé de toi. Il est soigné dans l'aile ouest. Lui, il est vraiment amoché!"
L'inquiétude dans les yeux de Peggy prouvait qu'elle se préoccupait réellement du bien-être de "Robert Bite de Cheval". Oui, notre mariage était définitivement terminé.
"Quelles sont ses blessures?" demanda-t-elle.
"Il a perdu la tête dans l'accident!" rigolai-je.
Peggy m'a regardé avec horreur.
"Idiote, pas cette tête! L'autre! Son gland! Il s'est fait couper la queue, ils n'ont pas retrouver le morceau manquant!"
Elle a mis ses deux mains devant sa bouche, les yeux écarquillés. J'ai continué froidement ...
"Mais je pense que tu vas le chier dans les prochaines vingt-quatre heures, puisque tu lui as bouffé le gland en le suçant, hein Bébé?"
Je laissais Peggy pleurant de manière hystérique et vomissant ses entrailles. J'étais déçu, je la prenais pour une fervente végétarienne.
Je suis passé rendre une visite de politesse à "Robert Bite de Cheval", qui devient maintenant "Robert Tout Court"!
Il a une sale tête, ce qui m'a encore plus réconforté. Tout son abdomen et ses cuisses étaient enveloppés dans des bandages et il était branché à un goutte-à-goutte et à un monitoring de surveillance.
"Salut Robert. Comment va la tête?"
"M. Beaufort," dit-il avec un léger sourire narquois. "Que puis-je faire pour vous?"
"Laisse tomber les amabilités, mec! En gros, t'as bien baisé ma femme ce soir!"
"Un gentleman ne révèle jamais ..." commença-t-il avec un sourire qui normalement m'aurait énervé.
"Écoute Robert. Je te comprends très bien. Cette salope t'as allumé et ta testostérone t'as fait perdre la tête. Cela aurait pu arriver à n'importe qui ..."
"Content que vous me compreniez, M. Beaufort ..." dit-il, perplexe.
"Bien sûr, Robert. Bien sûr, je comprends
Et je ne vois pas pourquoi cet incident mineur pourrait créer une brouille entre nous!"
"Euh ... je suis d'accord avec vous, M. Beaufort!"
"La vie est trop courte pour que nous nous prenions la tête avec des futilités."
"D'accord avec ça, mais pourquoi continuez-vous à dire la tête?"
"Oh merde. Lapsus freudien. Ils ne te l'ont pas dit?"
"Dis quoi?"
"Ta bite. Apparemment, Peggy était en train de te sucer quand l'accident s'est produit et elle a de très bonnes dents ..."
"Hé ... tu te moques de moi, mec! Dis-moi que tu rigoles! C'est pas drôle, sérieux! Allez, mec
!"
"Désolé, Robert. Il te manque le meilleur morceau! Et ce qui reste te servira juste à pisser!"
"NON, NON, NON! C'est pas possible!" s'exclama-t-il en commençant à lacérer ses bandages comme un fou.
Robert ayant apparemment l'air préoccupé par autre chose, j'ai décidé de prendre congé.
"Je vais rentrer chez moi, Robert. Joyeux Halloween!"
En sortant, je tombais sur l'infirmière de garde qui me fixa d'un regard sévère.
"Je dois vous interdire de rendre visite à d'autres patients, M. Beaufort. Vous semblez avoir une mauvaise influence sur eux. Vous devez quitter les lieux immédiatement. Nous avons dû attacher votre sur à son lit et lui administrer un calmant. "
"Vous ne pouvez pas savoir le plaisir
" Sur un coup de tête, je l'attrapais et l'embrassais sur la bouche.
Les joues rouges, elle m'a regardé avec des yeux de folie. Elle allait me dire quelque chose ou me gifler, mais à ce moment-là, Robert s'est mit à hurler. J'imagine qu'il a finalement réussi à enlever ses bandages.
Tandis que les infirmières se précipitaient dans la chambre de Robert, je quittai discrètement lhôpital dans la nuit froide d'octobre. Ce soir, j'avais assisté à la destruction de mon mariage et vengé mon orgueil blessé.
Mais la nuit n'était pas fini, j'avais toujours mon costume de Ninja, et j'avais un compte à régler avec cette salope d'Annette qui avait incité ma femme à me tromper. Oh oui, Halloween n'était pas encore terminé ...
Les bois sont charmants, sombres et profonds ... Mais j'ai des promesses à tenir ... Et encore une chienne à brûler avant de dormir ...
Mange ton cur dehors, Robert ...
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