La Belle Saison 5/8

Sandra m’a quitté ce matin. Après m’avoir fait l’amour, une dernière fois, elle s’est enfuie, non sans me montrer ses petits seins pointus, par la fenêtre du wagon qui l’emportait. Cette fille est vraiment une perle et elle me manque déjà.
Du coup, je me concentre sur le travail et sur le sport, une petite remise en forme n’étant jamais inutile.L’ami Christophe me sert de sparring partner dans de longues parties de tennis qui nous laissent exténués.
Justement, deux jours après le départ de Sandra, Une des réceptionnistes, Jackie, me signale qu’une des clientes de l’hotel Thermal souhaiterait jouer au tennis. Elle m’a vu sur le court et voudrait savoir si je peux lui consacrer un peu de temps.
Je prends un café au bar, après le service de midi, quand la cliente en question me rejoint. Je la connais de vue. Elle a déjà diné plusieurs fois au restaurant, mais ce n’est pas une pensionnaire. C’est une femme d’une quarantaine d’années, Blonde, avec des cheveux mi-longs, Une peau savamment halée par des heures de soleil, ou de cabine de bronzage, et des yeux d’un bleu profond. Elle est vétue d’un ensemble pantalon, veste en coton léger, et de nu-pieds haut-perchés. Les présentations sont rapidement faites et rendez-vous est pris pour le lendemain, sur le court de tennis.
Je consacre l’aprèS-midi à faire un peu de ménage, puis, sur ma lancée, je vais passer un coup de karcher, à l’extérieur, et d’aspirateur à l’intérieur de ma voiture. Ce faisant, je découvre, sous le siège passager, une culotte brésilienne en dentelle noire. Je sais que ça n’appartient pas à Sandra, donc, en réfléchissant un peu, je trouve, par déduction, la propriétaire du vêtement.
Le soir, en rentrant, je fais un crochet par l’appartement de Joelle. Les rideaux sont tirés mais il y a de la lumière. Je frappe et , elle passe sa tête entre les rideaux, entrouvrant la porte.
« Ah c’est toi. Ça va. »
« Bonsoir, je passais, en remontant et… »
« Attends, entre vite et referme la porte.

J’en ai marre de me faire becqueter par les moustiques. »
J’obtempère et me faufile à l’intérieur, refermant prestement derrière moi. Elle est assise sur son lit, vétue d’un haut sans manche noué sur le nombril et d’une mini culotte noire.
« Je voulais juste te ramener ça. » dis-je en sortant le slip de ma poche.
« Ah, c’était dans ta voiture ? »
J’opine du bonnet
« J’ai du l’oublier, l’autre soir. Merci de l’avoir rapporté. Tu veux boire un truc ? J’ai du coca, de l’eau pétillante, du jus d’orange. Je peux même trouver de la vodka. »
Elle ne semble pas génée de récupérer ainsi sa culotte.
J’opte pour une vodka orange, et elle fait de même. Nous échangeons quelques banalités, et c’est elle qui évoque Sandra.
« J’ai rencontré ta copine, Sandra. Une bien jolie fille. »
« Oui, elle m’a raconté votre séance de « bronzage ».
« Hmm, c’était agréable en effet. C’est bien qu’elle ne te cache rien. »
« Pour tout dire, elle t’a trouvée, un peu débridée. Et elle ignorait, bien sur, que j’avais retrouvé ton string à l’arrière de ma voiture. »
« J’ai choisi kiné, sans trop savoir au début, et puis j’ai découvert les corps ; tous les corps ; ceux des hommes, ceux des femmes, et je me suis rendue-compte que j’étais bi. Je peux aimer aussi bien une femme qu’un homme, et avec un peu de savoir faire, on peut trouver l’érotisme dans chacun d’entre nous. Mais plutôt que de parler, deshabille toi. »
« Comme ça, maintenant ? »
« Je vais te masser. Tu vas comprendre. »
Joignant le geste à la parole, elle commence à m’enlever mon polo. Curieux, je l’aide et quitte le T-shirt, ainsi que mon jean.
Elle s’est levée et a attrapé dans un sac un flacon d’huile de massage.
« Enlève ton slip et allonges toi, à plat ventre » dit elle en me lançant une serviette.
Pendant qu’elle est occupée à préparer, je ne sais quoi, je me mets nu, et m’allonge, en recouvrant mes fesses avec la serviette.
Un instant plus tard, je sens des mains tièdes me caresser les épaules et le cou, avec des mouvements à la fois doux et fermes.
L’huile dont elle m’enduit est savamment parfumée. Ses mains massent mon dos alternant des cercles avec de discrets pincements le long de la colonne vertébrale. Les mains disparaissent, pour se faire sentir plus bas, sur mes chevilles et sur mes pieds ? Chaque orteil est massé et étiré, et je découvre que la plante des pieds est une zone qui n’est pas seulement chatouilleuse. Son massage ferme m’apporte un bien-être fou. Les jambes sont ensuites massées en remontant le long des mollets, puis des cuisses jusqu’à la limite de la serviette. En massant mes cuisses, elle écarte légèrement mes jambes pour passer à l’intérieur, et passe de plus en plus sous la serviette. Sentant que je me détends, elle ote le tissu, et vient masser vigoureusement mes fessiers, avant de se faire plus douce et de faire glisser ses doigts dans mon sillon, s’attardant un instant sur ma rosette, qu’elle titille et fait s’ouvrir sans jamais s’y introduire, avant de descendre plus bas, et de venir jusqu’à mes testicules qu’elle malaxe avec douceur.
« La pénétration n’est pas utile pour un bon massage » précise t’elle « Elle ne vient parachever le travail que si le masseur et le patient en ressentent le besoin. »
Ses mains ont quitté mon corps pendant son explication.
Un froissement de tissu et elle vient s’allonger contre moi. Elle s’est dévétue, et je sens les pointes de ses seins durcies contre mon dos, ses jambes se frottent aux miennes, et son bassin épouse la forme de mes fesses en se frottant à moi
« Ce massage est un body-body, très apprécié en asie. »
« Et tu fais ça aux curistes ? »
« Non, bien sur que non ! Mais toi, tu as un petit traitement de faveur. Profites en bien, et surtout retiens que ce que je fais, tu peux le reproduire pour le bonheur de ta petite amie.
Allez hop, on se tourne ! » dit elle en se détachant de moi.
Je me retourne sur le dos , et j’ai la vision de son corps uniformément bronzé, brillant de l’huile de massage, ses deux seins arrogants ma surplombant tandis qu’elle commence à masser mes épaules et mes pectoraux.
Elle descend sur mon ventre qui gargouille de contentement et s’arrête un instant sur mon nombril, qu’elle explore, m’arrachant un soupir d’aise. Elle passe ensuite à mes jambes sans paraître remarquer mon sexe en érection.. Après avoir massé longuement mes aines et mon pubis, ses mains viennent enfin saisir ma queue à sa base et pétrir mes couilles.. J’ai fermé les yeux pour me concentrer sur mes sensations, lorsque je sens une sensation nouvelle. Les deux mains enserrant ma queue, elle la parcourt de sa langue, de la base jusqu’au bout. La pointe s’agite un instant sur mon frein, et vient tournicoter sur mon gland avant de venir écarter mon méat. L’instant d’après, mon sexe est avalé par une gaine soyeuse et chaude qui l’engloutit presque entièrement. Après quelques allers et retour, alors que je sens que je vais bientôt exploser, elle m’abandonne un instant, et part dans la kitchenette. Quand elle revient, je l’observe. Elle se penche sur moi et sa bouche s’arrondit pour gober mon gland, et ses lèvres viennent coulisser le long de ma hampe. Une sensation de froid intense vient alors refroidir mes ardeurs. Le contact de sa langue chaude contraste avec les glaçons qu’elle a glissé dans sa bouche. Le froid ne fait pas faiblir mon érection, mais la maintient, en bloquant la montée de ma semence.. Petit à petit les glaçons fondent, et la chaleur revient, dopant mon excitation. Après une longue fellation, je finis par m’abandonner dans sa bouche avec un râle de plaisir. Joelle continue consciencieusement à me pomper, jusqu’à ce que mon sexe perde sa rigidité. Puis elle se relève, un sourire fier sur les lèvres.
« A mon tour maintenant »dit elle en venant s’allonger, sur le dos, à mes côtés.
« Ne verse pas l’huile sur mon corps. Chauffe là dans tes mains avant. »
Je suis ses conseils et commence doucement à masser ses épaules, puis je descends le long de chaque bras que je fais rouler entre mes mains. Je repars ensuite de l’épaule et tire vers la main doucement.
Après un massage circulaire de la paume, je fais chaque doigt en essayant de l’étirer au maximum. Elle a l’air assez détendue maintenant. Je reviens sur ses épaules et glisse sur sa gorge et son cou qu’elle étire au maximum pour me faciliter la tâche. Ma main longe le sillon entre ses seins et vient en englober un avant de le malaxer doucement, en resserrant progressivement mes cercles vers son téton qui s’érige bientôt sous mes doigts. Je l’agace un instant, et vient le pincer doucement. Ne voulant pas laisser un sein , je m’incline sur elle et gobe le second téton, que je suce d’abord avant de le mordiller, et de le téter, ce qui produit sur Joelle un effet instantané
« ah, ça c’est bien, bonne initiative » murmure t’elle
Après m’être occupé de ses deux seins, je viens masser son ventre. Je peux sentir ses abdos sous la peau. Mes mains chauffent l’huile sur elle et je viens faire tourner mon index dans son nombril. Elle gémit et se cambre. Je glisse ensuite sur son ventre plat, et atteinds son pubis qui subit, à son tour, mes mains huileuses. La cambrure s’accentue et le ventre se tend sous mes mains, mais je les ignore et je vais m’occuper de ses jambes. Apprès avoir consciencieusement massé ses pieds et ses chevilles, je suis maintenant sur ses cuisses. D’une main ferme, je les écarte, et me positionne entre elles. J’attaque maintenant l’intérieur des cuisses, et mes mains sont suivies par ma bouche qui embrasse et lèche la chair tendre. Joelle écarte davantage les jambes, me dévoilant sa vulve imberbe déjà ouverte. Mes baisers me conduisent vers ce fruit offert, et ma langue vient lècher la fente de bas en haut. Celle-ci s’ouvre telle une fleur, et la chair rose fragile apparaît, en haut, je dégotte le clitoris que je lèche, mais, suivant les conseils de ma partenaire, je le gobe bientôt pour l’aspirer, le faisant grossir tandis que la cyprine vient s’écouler sur mon menton.. Je redescend, et pousse ma langue dans son orifice, le plus loin possible, arrachant quelques gémissements de plaisir à ma partenaire. Puis d’un coup, je me retire.
« Allez, on fait l’autre côté » dis-je hilare.
Après tout, la leçon de frustration mérite aussi d’être répétée.
Une fois qu’elle est à plat-ventre, je commence par les pieds, et insiste longuement sur la plante et les orteils, la faisant se trémousser. Puis je remonte le long des jambes jusqu’à ses fesses sur lesquelles je passe rapidement, avant de venir enduire son dos et de le masser longuement, des lombaires jusqu’au cou,tandis qu’elle s’étire et ronronne comme une chatte. Petit à petit je redescends son corps luisant d’huile, et reviens masser les muscles fessiers, d’abord avec vigueur, puis plus doucement. Mes mains s’égarent dans son sillon fessier et deux doigts suivent ses grandes lèvres, massent le périnée, et atteignent sa rosette plissée qui palpite sous mes attouchements. Après plusieurs passages, ses lèvres s’ouvrent et je capte son clito, qui gonfle et durcit. Elle agite son bassin et fait frotter sa vulve sur mes doigts, par de petits mouvements de bassin. Je joue un peu, au bord de sa cavité, mais je n’y entre pas, la laissant gémir d’impatience. D’elle même, elle pousse son sexe sur mes doigts et les fait pénétrer dans son antre avec un soupir. J’ai maintenant deux doigts qui s’agitent en elle, ou plutôt c’est elle qui s’agite sur mes doigts. J’interromps le traitement, et sors ma main de ce fourreau brûlant, pour retourner vers son anus. Sans attendre, j’y plante mon majeur jusqu’à la garde
« Ahh ! c’est bon ! je me demandais si tu allais oser. » dit elle
« La pénétration n’est pas indispensable ; » dis-je en la paraphrasant.
« Oui, mais qu’est-ce que c’est bon. Allez, viens en moi. »
Je la fais languir encore un peu, faisant glisser son corps sur le sien, sentant ses fesses remonter à chaque fois que mon sexe passe sur elles. Puis, je viens l’embrocher d’un coup.
Elle replie ses genoux et soulève son cul pour venir au devant de moi. Je commence à la limer de plus en plus fort, et elle n’est pas en reste. Elle se soulève à quatre pattes, et oscille d’avant en arrière, coulissant le long de mon chibre bien tendu.
Alors que je sens venir le plaisir, elle s’échappe.
Elle tend la main et ouvre sa table de chevet dont elle extrait un gode, qui me semble énorme, et qui ne pourrait que me donner des complexes.
Sans attendre, elle glisse l’engin entre ses cuisses, et se l’introduit progressivement, sa chatte se distendant pour absorber cet engin, aussi énorme par son diamêtre que par sa longueur. Une fois que la base vient buter à l’entrée de sa vulve, elle appuie sur une télécommande posée sur le chevet, et le sex-toy se met à ronfler mécaniquement, provoquant chez elle un soupir de plaisir. Maintenant le chibre mécanique en elle,elle se tourne vers moi.
« Viens par derrière maintenant. »
Une telle invite ne se refuse pas et je présente mon gland huilé à l’entrée de son cul que je force d’un coup de rein. Dès que je suis entré en elle, je sens les vibrations de la machine qui se transmettent à mon sexe, augmentant encore mon excitation. Dopé par cette sensation nouvelle, je m’enfonce en elle et , la tenant par les hanches, je la pistonne de plus en plus fort.
« Ah oui ! Encules bien, vas y ! Défonce moi ! Oui !, Oui j’aime ça, deux bonnes queues qui me démontent !
Ses cris enflent et s’intensifient, couvrant le claquement régulier de nos corps emboités en butée.
La double excitation de son gode électrique et de son cul qui me serre à merveille vont avoir raison de moi rapidement. Je la bourrine de plus en plus vite. Ses cris deviennent stridents, et inarticulés, et elle part dans une jouissance bruyante et désordonnée.
A mon tour, je sens aussi que ma résistance est vaincue, et je laisse partir un flot tumultueux qui va lui tapisser les entrailles.
Je m’effondre sur elle, et je reprends mon souffle, pendant que son bassin est encore agité de spasmes, qui décroissent, une fois qu’elle a mis son engin sur « off ».
Nous roulons sur le dos et restons quelques instants sans dire un mot.
« Putain que c’est bon ! » crie t’elle avant d’ajouter : « Avec ta nana bien sensuelle, penses aux massages, elle aime. »
Je médite un instant son conseil avant de me jeter sous la douche.


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