Collection Étrange Phénomène. Le Parchemin Diabolique (15/23)

Les choses se compliquent, je viens de baiser avec Fabrice notre copain à Martine et à moi à cause de mon maudit parchemin.
Et Louisa, rouge de colère, fait son entrée comme une fille d’Espagne sait les faire.

• Qu’arrive-t-il ici, il suffit que je m’absente pour que ce soit la fête.
Pourquoi es-tu en slip devant notre amie, je vais t’arracher les yeux, t’ouvrir la poitrine et jeter ton cœur dans la friteuse !

Je me sens obligée d’intervenir car si on la laisse faire, elle va massacrer ce pauvre gars qui s’est fait avoir par mon parchemin, du moins en me baisant.
Il a eu la gentillesse de me le garder et il se retrouve dans un tissu d’embrouilles. Bien sûr, il y a la serveuse, là il est loin d’être blanc-bleu.

• Louisa, détrompe-toi, as-tu vu les chaussures couvertes de boue de Fabrice devant la porte de la cuisine ?
• Bien sûr, des pompes à 200 balles que je lui ai offertes pour son anniversaire.
• Biche, reste calme, on va tout t’expliquer.
• Laisse, je vais le faire.
Quand j’arrivais, j’ai vu ton mari descendre les marches vers ses viviers avec sa grande épuisette, c’est à ce moment qu’il a crié, il avait glissé avec ses pompes neuves comme tu dis.
Je lui ai tendu la main, il est remonté, il venait de finir de nettoyer sa cuisine, il a enlevé ses chaussures, nous n’avons pas eu le temps de les nettoyer, les as-tu vus.
• Ma biche, si je suis en slip, c’est que j’avais de la boue sur mes vêtements, tu refuses que j’aille dans mon armoire toucher les affaires que tu repasses, je les ai ôtés pour que Véronique fasse une machine.
• Mon pauvre chou qui a failli se noyer, merci Véronique de me l’avoir sauvé.

Je quitte le couple, Louisa a pris Fabrice dans ses bras lui mettant la tête entre ses seins, je m’éclipse, je veux éviter d’être témoin de sa mort par .
Je vais pour sortir passant près de la friteuse, par chance elle est éteinte.


Je reviens sur mes pas, tend le bras sur l’étagère pour récupérer le sac d’une grande marque de parfums.
Quand je me retourne pour partir, Fabrice tête sa femme.
Va-t-elle l’obliger à remettre le couvert, là sur cette table où il a baisé sa serveuse ? S’il arrive à bander, elle risque de trouver la pompe à sperme bien vide.
Je démarre ma voiture, je repasse devant la salle des mariages. La première fois c’est sur l’autoroute que j’ai eu des soucis entrainant mon premier adultère avec un homme.

Ce matin, c’est à un croisement entre Dole et Besançon, que j’ai baisée avec la police de la route.
Étant fatiguée, je choisis l’autoroute, si ce chenapan ayant retrouvé mon sac reste sage, je vais pouvoir rapidement dormir pour récupérer.
La nuit, je rêve à Anabelle.
Au matin, j’en arrive à me demander si j’ai bien fait de foutre le bordel chez Fabrice en lui laissant le parchemin.
Si je l’avais emmené, ce serait loin d’être un rêve, j’aurais devant mes yeux les seins bien réels de notre hôtesse.
En attendant de retourner à la gendarmerie de Dole, je vais au garage des cars Lucas. Le patron, mon amant, est là.
Ah si je faisais la liste de ceux qui m’ont baisée depuis l’achat de mon parchemin auprès de Martine, hou-la-la !
J’en oublierais certainement, à commencer par les joueurs de l’équipe de rugby de Christian et d’Alain le président.
Il faut que je reconnaisse que dans la bagarre toute symbolique, je ne les ai pas vus tous, même si je les ai bien sentis passer.

• Véronique, quel bon vent vous amène, je suis content de vous voir.
• Moi aussi je suis contente, je venais réserver un car pour le premier week-end de septembre pour une salle de mariage au-dessus de Baume-les-dames dans la vallée du Cusancin !
• Marie, je te présente Véronique, je t’avais parlé du voyage que j’ai fait pour Oyonnax avec l’équipe de rugby de Dijon où ils ont battu le club de Lyon ultra-favorite, le retour a été mémorable.


Marie, certainement sa femme, celle qui refuse de lui faire des fellations.
Pauvre femme, sait-elle ce qu’elle perd, il faut dire que la nature est loin de l’avoir arrangée.
A-t-elle été belle étant jeune ?
Sinon, Lucas n’a que ce qu’il mérite.

• Le premier week-end de septembre, tous les chauffeurs et leur véhicule sont de sorties, nous emmenons les vieux de la ville, nous faisons notre pèlerinage annuel à Lourdes pendant cinq jours.
Pour les autres, ce sont les clubs allant faire des tournois qui les ont loués.
• C’est vrai, j’oublie toujours ce bon sang de putain de pèlerinage, même si depuis deux ans, je n’y vais plus.
S’arrêter tous les cinquante kilomètres à cause de l’incontinence de ces personnes âgées, était un vrai chemin de croix.
• Arrête ton anticléricalisme primaire, tu sais bien que je pars chaque fois avec Simon.
C’est moi qui fais le chemin de croix menant à la grotte, maman me l’a demandé sur son lit de mort.
• J’ai déjà entendu ton histoire des centaines de fois.
Quand elle était petite, sa grand-mère avait emmené sa maman à la grotte.
Dans la nuit, dans leur hôtel, se réveillant, une femme lui est apparue et lui a dit qu’à la naissance de sa fille, elle l’appellerait Marie.
Heureusement qu’elle ne lui a pas dit de l’appeler Cunégonde.
Je vois d’ici le curé me dire, voulez-vous prendre Cunégonde pour votre légitime ?
Je me serais sauvé en courant.

Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?
Je suis presque certaine que ce chauffeur lui fait faire son chemin de croix au bout de son nœud.

• Mais dit moi Lucas, ton bus Citroën des années 50, tu m’as dit que la semaine prochaine il roulerait.
• Oui Marie, j’ai refait le moteur, les sièges en cuir, j’ai refait la peinture, il est comme neuf, je fais les essais samedi prochain.
• Madame, la noce de votre fils, les invités arrivant de Dijon dans un bus de 1950 ça aura de la classe !
• Surtout si tu me fais ta tenue avec la blouse grise que les chauffeurs mettaient et la casquette genre chef de gare.

• Pour madame, je vais faire un effort.

J’ai l’impression qu’elle me drague !
Cette femme croisée dans la rue, me serait restée indifférente.
Discrètement j’ouvre mon sac, le coco dort, ce n’est pas lui qui déclenche son envie.
Elle doit être bi ou quand elle va à Lourdes, c’est la femme à ses côtés avec laquelle elle va faire son chemin de croix.
Je la regarde d’un autre œil, son visage est ingrat, mais a un certain charme. Heureusement, elle me pose une question me ramenant à mes préoccupations, le mariage de mes s.

• Pour la fiche du voyage, combien seraient-ils, d’où partiriez-vous ? La destination je la connais, la vallée du Cusancin dans le 25 !
• Mettez départ de ma boutique d’antiquités dans le vieux Dijon, nous affinerons quand nous saurons qui prendra le bus.
• La boutique d’antiquités tout près du Palais des Ducs ? J'y suis passée il y a peu, j’ai remarqué une paire de bougeoirs 1860 qui manque à ma collection.
• J’en ai d'autres modèles à l’intérieur, passez, je vous les montrerai, je vous ferai un prix si vous flashez sur un modèle.
• Il faut battre le fer quand il est chaud, je suis libre demain après midi, puis-je venir les voir et vous les acheter ?
• Sans problème, la boutique m'appartient et je serai là pour vous recevoir.
• Alors à demain, vous m’excuserez, j’ai des ordres à donner à l’atelier, à demain.

De face, quelques problèmes de dos, cette femme est bandante. Je peux dire que dans son tailleur avec ses talons hauts, sa chute de reins attirerait ma main si elle avait été plus près.
Elle sort du bureau où ils m’ont amenée, j’entends le bruit de ses talons quand elle descend les marches en fer, je la vois quand elle se dirige vers l’atelier.

• Véronique, quand tu vois la tête qu’elle a, tu comprends les réflexions que je t’ai faites dans le bus l’autre soir.
J’ai envie de te prendre dans mes bras, je suis sûr que tu te balades sans culotte ma jolie salope, fais-moi voir !
• Si elle revenait !
• Quand elle est dans l’atelier, elle les emmerde tellement qu’elle y passe des plombes.

Regarde-la, à travers cette vitre, elle est sans teint.
Nous voyons tout ce qui se passe, de leur côté, ils ignorent ce que nous faisons.

Je soulève ma jupe, ma chatte mouille de la situation, je veux éviter que le parchemin ne transforme ce dépôt de cars en bordel intégral, je m’approche descend le Zip de son pantalon.

• J’ai envie de te sucer, regarde bien la vitre, préviens-moi si quelqu’un approche.
• Ta bouche est divine, je vais voir avec Marie.
Je t’étais déjà redevable, je le suis encore plus, le bus, je te le ferai gratos, je vais m’amuser à faire le chauffeur des années 50 ?

C’est ainsi que j’avale son sperme, sans l’apport de mon parchemin.
Je suis sûre que s’il disparaissait, je n’aurais aucun mal pour rester la salope qu’il a faite de moi.

De retour chez moi, je mets de côté les chandeliers, ils sont marqués à 1 950 €. Je regarde le prix où je les ai achetés, 1 020 €, je vais pouvoir lui faire un rabais.
J’ai deux autres belles pièces, inutile de regarder combien elles m’ont coûtée, neuf fois sur dix, une cliente ayant vu un objet reviendra toujours dessus avant de l’acheter.

• Bonjour Marie, tu permets que je t’appelle Marie et que je te tutoie.
• J’allais te le proposer.
Dis, tu as vendu les chandeliers, ils brillent par leur absence dans ta vitrine !
• Non, c’est Jennifer ma vendeuse qui tenait la boutique ce matin. Je les ai mis de côté pour qu’elle évite de les vendre, regarde, ils sont là, mais je t’ai dit que j’avais d'autres pièces.

Je lui montre les deux autres paires que je possède.

• Non, décidément, ce sont ceux-là que j’aime, ils compléteront très bien ma collection, je vois qu’ils sont marqués à 1 950 €, prends-tu les chèques ?
• Sans problème, mais pour toi, je te les faits à 1 500 €.
• 1 600 sinon je te les laisse.
• Va pour 1 600, on ne va pas se fâcher !

Nous éclatons de rire, j’ai sucé son bonhomme, mais je n’ai aucun remords, elle n'avait qu’à le sucer et ainsi il ne regarderait pas ailleurs.

• Bonjour Véronique, j’avais des choses à te demander pour la noce. Louisa et Fabrice sont venus me voir pour regarder la cuisine et savoir s’organiser, ils ont eux aussi des questions à te poser.
Nous venons d’aller dans une boutique qui vend du matériel d’hôtellerie, nous en avions besoin pour chaque établissement.

Je fais la bise aux deux femmes, Anabelle dans une tenue légère, mais d’une classe folle et Louisa dans ses vêtements plus classiques de femme mûre.

• Je vous présente Marie, c’est la patronne de l’entrepôt des cars Lucas.
J’envisage de transporter les personnes qui viendront chez toi à la noce avec un de leurs cars.
• Ça c’est bien, ça évitera les accidents pour ceux qui seront avinés quand ils repartiront.
• Attendez, je vais appeler ma vendeuse, elle habite à deux pâtés de maisons d’ici. Je vous invite à prendre le thé chez moi avec des petits fours.

J’appelle Jennifer, je lui demande de me prendre des mignardises pour quatre à la pâtisserie au bas de chez elle, je passerais demain les payer, c’est la présidente des commerçants du quartier et une amie.
Elle arrive avec sa boîte qu’elle me tend.

• Mesdames, si vous voulez monter cet escalier, nous arriverons dans ma salle à manger.

Je monte la dernière, ma boîte à la main. Je vois qu’un regard s’échange entre Jennifer et Anabelle, mais je n’y prête pas attention.
Marie est devant moi, putain que sa chute de reins est bandante, j’ai envie d’y porter ma main…


Merci à Anne

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!