Alice 4
Nous voilà parfaitement daccord sur le but et les moyens. A y regarder de près, Sonia, dune part, la femme de Léon, mon amant et ami de mon mari, et moi, Alice dautre part, nous avons des points communs importants. Outre la volonté dêtre solidaires, nous devenons proches en partageant nos maris. Car que peut-on faire de mieux ?
Sonia est de plus en plus chaleureuse :
- Voilà pourquoi jaimerais sceller ce contrat en tembrassant comme une sur.
Sonia a-t-elle une sur ? Je ne lui en connais pas, mais sa façon de membrasser est plutôt une preuve du contraire. Naïvement je tends ma figure pour ce baiser fraternel et je suis surprise de sentir les lèvres de Sonia semparer des miennes pendant quune main appuie dans mon dos et mattire contre le corps chaud et doux de cette amie solidaire. Que marrive-t-il ? Jean membrasse comme ça. Léon ma embrassée comme ça. Mais une femme qui écrase sa bouche sur la mienne, qui cherche à franchir mes lèvres, avec insistance, cest nouveau : une révélation. En temps ordinaire, jaurais une réaction violente, je repousserais de toutes mes forces cette tentative dinvasion dun orifice de mon corps. Quoi, une langue de femme qui cherche
Pourtant je me laisse faire, jaccepte la pénétration de cette langue entre mes dents, son contact contre la mienne, contre lintérieur de mes joues. Cette action fait partie dun processus plus vaste, dans lequel nous entrons comme en terre inconnue. Repousser ce baiser de Sonia serait tout remettre en cause, faire échouer notre plan, alors que toutes deux nous venons de déclarer ce plan comme la meilleure solution. Donc je supporte et même je participe presque aussitôt à ce baiser passionné entre femmes. Parce que, aussi surprenant quil soit, cet échange plus quaffectueux est troublant, bon, délicieux !
Oui, je le reçois comme une révélation. Nos langues semmêlent, nos salives se mélangent, nos corps se serrent, nos mains passent des dos sur nos poitrines, les caressent, les excitent : nous nous enflammons pendant des minutes.
- Sonia, chère Sonia, noublions pas que nos hommes nous attendent, gardons un peu de notre affection pour eux. Nes-tu pas impatiente de te donner à Jean ? Ce sera si nouveau pour toi. Pour ma part, jai hâte de recevoir les spermatozoïdes de ton mari pour devenir mère au plus tôt.
Oh ! ma très chère Alice, te rends-tu compte que nous allons commettre un adultère ?
- Mais non, puisque nous ne faisons quéchanger nos maris pendant un temps limité et que tous quatre nous serons des adultes éclairés, conscients dagir en connaissance de cause et parfaitement consentants. Du moins dès que mon mari saura de quelle façon il devra récompenser la participation de Léon et ta générosité dépouse qui permet la réalisation dune grossesse si fortement désirée. Le mot adultère ne convient pas dans notre affaire, puisque nous allons uvrer, en accord, à la poursuite dun but noble. Chasse toute idée péjorative, ce que nous ferons nest pas sale, au contraire cest beau, propre, grand. Je te serai toujours reconnaissante dy prendre part et dy apporter un équilibre auquel je navais pas pensé. On y va ?
- Tu es bien pressée de me fuir. Il te faut un mâle avant tout. Bon, voyons ce que nos hommes ont à nous donner.
Nous entrons doucement au salon. Sonia pouffe de rire et me désigne le canapé avant de remarquer :
- Tu croyais quils simpatientaient ! Regarde-les !
Il y a de quoi être déçue. A la télé se déroule un match de foot, Jean et Léon le suivent attentivement et discutent des choix des entraîneurs, bien loin de nos problèmes de couples.
- Eh ! Oui, ils sont comme ça quand ils sont entre copains. Tout le boulot est pour nous. Ne ten fais pas, je prends les choses en main, laisse-moi faire.
Ses mains saisissent lourlet de ma robe et elle me dépiaute comme un lapin, me fait lever les mains pour me dépouiller et me laisser en sous-vêtements. Je métais donné tant de mal !
- Ne bouge pas.
Sonia quitte blouse et jeans, apparaît en petite culotte et en soutien-gorge. Maintenant elle me pousse. Nous contournons le canapé et allons faire écran entre la télé et le canapé provoquant lhilarité des deux goujats. Léon réagit en premier :
- Sonia, quest-ce qui te prend ? Que fais-tu dans cette tenue ?
- Mais Léon as-tu déjà oublié ce que nous sommes venus faire ici ? Allez les paresseux, il y a mieux à faire que de regarder du foot. Quoi, vous ne comprenez pas ? Alors regardez, nous allons vous rafraîchir la mémoire : Alice montre leur.
Mon soutien-gorge tombe, mes mains montent pour cacher mes tétins. A côté de moi, Sonia expose sa poitrine abondante de jeune mère qui a allaité, balance ses nénés.
Mais, nous sommes juste venus vérifier quAlice savait tout et acceptait le plan de Jean.
Ne perdons pas de temps. Pendant que tu vidais ta canette de bière, jai procédé aux vérifications nécessaires. La tenue de la femme de Jean est à elle seule la réponse la plus claire. Vois, elle tattend dès ce soir, car elle est par bonheur en période de fécondation. Elle va le confirmer. Alice, je toffre mon mari, fais-en le meilleur usage.
Je mavance enfin vers Léon, il se lève, me tend les bras. Je marrête, je souris, jouvre mes bras pour offrir mon corps et je le remercie dêtre venu et daccepter le rôle choisi par Jean.
Voilà, je suis heureuse dêtre parfaitement en harmonie avec Jean.
Mais ma chérie, tu ny penses pas. Sonia ne souhaite certainement pas que je lui fasse un bébé. Et puis tu sais
- Tout le monde sait. Mais je te demande simplement de lui faire lamour. Tu mas toujours vanté la beauté et les mérites de la femme exceptionnelle de Léon. Tu ne la trouves plus à ton goût tout à coup ? Ou tu ne te sens pas capable de lhonorer, employons les mots adéquats, de la baiser comme un homme.
Là nest pas la question. En premier le souhaite-t-elle, ensuite quen pense Léon ? Ce nest pas à moi den décider.
Léon me prend dans son bras gauche, ouvre le droit à Sonia. Il déglutit difficilement, cherche une réponse qui ne jaillit pas spontanément, comme sil venait de tomber dans un piège. Il nous examine lentement, est ennuyé et finalement consulte la principale intéressée :
- Ma chérie, javoue être surpris par la proposition dAlice. Ce serait un échange de femmes à lintérieur de deux couples damis. Quen dis-tu ?
- Tu dois penser en premier à donner la vie à l de tes amis. Il ne peut pas y avoir jeu égal, puisque Jean naura pas le même emploi. Crois-tu que ton ami va rester indifférent quand tu plongeras dans le corps de son épouse ? Il le veut, mais subira durement lévénement. Alice envisage difficilement de laisser Jean voir tristement comment tu feras pour engrosser sa femme. Elle me demande de moccuper de Jean afin dadoucir sa peine pendant que vous copulerez.
Cest votre motivation ?
-Toi-même tu auras moins limpression de me tromper, si tu moffres à ton ami pendant que tu prendras sa femme.
Sonia a manuvré habilement. Jean ne peut que présenter des excuses à ses amis :
- Pardon, jai dû mal mexprimer. Reconnaissez pourtant que la demande de ma femme dépasse lidée de départ. Non, Sonia, je tai admirée, je naurais jamais osé te faire la cour ou imaginer te faire lamour. Je nai jamais voulu froisser ou offenser ton mari en marchandant limmense service quil était prêt à nous rendre. Vous me mettez dans une situation horrible. Si jaccepte je peux perdre mon ami, si je ne saute pas sur loccasion je vexe sa femme. Sans compter que la mienne peut supposer que je nai proposé le recours à Léo que pour menvoyer impunément sa femme. Comment voulez-vous que je décide quoi que ce soit ?
- Mon amour, jamais je ne ferai une telle supposition. Je te prie même de trouver un réconfort amical auprès de Sonia qui veut bien endosser ce rôle. Si Léon le permet nos relations amicales sortiront renes de cette aventure. Que dis-tu Léon ?
- Il vous a fallu beaucoup de courage pour nous adresser votre demande assortie de détails douloureux. Je ne me sens pas le droit de vous décevoir. Ma chérie soit gentille avec Jean. Je ferai de mon mieux avec Alice pour que ses vux soient bénis. Faut-il vraiment commencer aujourdhui, nest-ce pas précipité ?
Sonia sort plus forte de ces interrogations. Elle simpose comme meneuse.
- Pourquoi remettre à plus tard ce qui peut se réaliser avec succès immédiatement, Il faut que cet soit fabriqué dans une atmosphère de fête. Je vous demande donc de maider à créer une ambiance joyeuse. Livrons-nous à des jeux réjouissants. Pour débuter, messieurs, veuillez-vous déshabiller et exposer vos instruments. Alice aide ton mari, je te prépare Léon.
Les deux mâles se prêtent à ce déshabillage en riant. Sur ordre de Sonia, chaque mari dénude ensuite sa femme. Chacun caresse sa chérie, chacune glousse de plaisir. La meneuse ordonne alors de passer à la fellation, toujours par couple. Je suis à genoux devant Jean qui enfle entre mes doigts et mes lèvres. Debout à côté de nous, Léon sébroue dans la bouche active de Sonia. Elle assure la continuité de laction :
- Très bien, ils sont enfin présentables. Ce cher Jean est magnifique, je ne vais pas mennuyer avec lui. Toi, ma chérie, tu ne seras pas volée, mon Léon test livré en parfaite érection. Accepterais-tu un petit jeu. Voilà, je pose un bandage sur tes yeux, tu tallonges sur ton canapé. Tu seras soumise à nos caresses et tu devras deviner lequel dentre nous te touchera, te léchera, te caressera, tembrassera la bouche ou le sexe.
Léon oui, mais aussi Jean ou toi ? Tu es coquine. Si ça peut aider. Attention à ma coiffure.
Drôle didée de croire que nous voulons te dépeigner. Est-ce là quon se fait du bien ? Ferme les yeux, nous allons commencer. Tu pourras utiliser tes mains pour reconnaître celui ou celle qui te touche. Ecarte les cuisses, montre ton minou.
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