Collection Étrange Phénomène. Le Parchemin Diabolique (16/23)
Dans ma jeunesse, Jeanne Moreau chantait « le tourbillon de la vie ».
Depuis que jai acheté cette boîte en cuir, cest le tourbillon des sexes quelle déclenche pour mon plus grand plaisir il est vrai.
Quand je regarde la chute de rein de Marie, je suis encline à croire que les choses sont loin de sarrêter.
Mesdames prenez place, je reviens, je vais préparer le thé, Jennifer nous a amené des petites mignardises.
As-tu de la bière ?
Oui, Benoît en boit.
Je préfère une bière.
Moi aussi bien que jai du mal à tenir la bouteille, cest Louisa qui conduit.
Je gagne du temps, pas besoin de préparer du thé.
Quatre bières, il y en a douze dans le frigo, on ne sait jamais.
Nous parlons les unes avec les autres, nous finissons notre première canette, cest à ce moment que je ressens les symptômes prémonitoires à de grands débordements.
Tout commence par Anabelle.
Il fait chaud chez toi Véronique, jai les seins qui deviennent durs, durs, durs, regardez-les, mes pointes sont tendues à lextrême.
Louisa caresse les, la pression va peut-être retomber.
Louisa à ses côtés, se penche carrément, prenant la pointe dans sa bouche, après avoir ouvert le chemisier.
Je sais à léchauffement que jai à hauteur du sexe, quil sest mis en position nous entraînant à baiser les unes avec les autres.
Je me serais bien occupée dAnabelle, mais Louisa venue avec elle semble avoir sa préférence.
Laisser tomber Marie serait un manque de respect aussi javance ma main faisant sauter le bouton retenant son pantalon.
Elle me regarde avec son air de chien battu qui lui donne ce faciès un peu désagréable.
Javance ma bouche, elle avance la sienne et nos langues commencent à tourner dans nos cavités buccales.
Je vois par-dessus son épaule que nos compagnes semblent passer à une autre étape. Anabelle sest levée, elle baisse son pantalon, elle sassoit sur la table et écarte ses cuisses, Louisa sagenouille, là je décroche, nos positions mempêchant de voir quelle doit lui sucer la chatte.
Fais-moi pareil, que marrive-t-il Véronique, jai envie que lon me broute le minou, crois-tu que nous sommes de belles salopes ?
Évite de penser, vis le moment présent, lenvie des unes et des autres sest trouvée en concordance.
Du côté des autres filles, le travail que doit faire Louisa sur Anabelle doit arriver à son apogée, son souffle résonne dans la pièce jusquà ce quelle hurle de plaisir.
Heureusement que les murs de ces vieilles pierres sont épais.
Elle se renverse, sa copine est obligée de la maintenir par ses cuisses tellement lorgasme qui la dévaste semble puissant.
De notre côté, mes mains ont réussi à enlever à Marie son pantalon, sa chatte mapparaît dans toute sa splendeur, sa toison est dun roux comme on voit certains renards.
Jen avais assez que les hommes me draguent pour voir si mes cheveux roux étaient en rapport avec ceux de son vagin, seul Lucas pouvait la voir avant vous.
Mon regard sur cette chatte rousse, ma fait perdre la vue de lautre couple, je sens des mains venir empaumer mes seins, échauffant encore plus mes sens, je tourne la tête.
Donne-moi ta bouche.
Cest Anabelle qui contourne la table et qui vient me rejoindre, le parchemin magique semble comprendre nos envies et a dû lui commander sans quelle le sache de venir à moi.
Je tourne la tête en même temps que je fais pénétrer trois doigts en écartant les lèvres flamboyantes de Marie la rouquine.
Derrière elle, Louisa est nue elle aussi.
Voir la femme de mon copain Fabrice qui baisait sa serveuse dans la salle de restaurant dans cette tenue, me montre la perversité que mon parchemin est capable de nous faire atteindre.
Marie et Louisa tournent leur tête et elles aussi sembrassent à pleine bouche.
Mon envie dAnabelle est entière, je la veux à moi, jignore si le phénomène va perdurer assez longtemps coupant nos envies lune de lautre.
Et si nous allions dans ma chambre !
Je vois que mes trois coquines sont intéressées, je me sépare de Marie, je prends Anabelle par sa taille et jouvre le chemin.
Il y a quelques mètres à franchir, comme nous lavons vu le soir où Benoît est venu nous rejoindre avec Martine, les pièces sont contiguës.
La porte franchie, je laisse ma belle salope venir du côté où mon mari dort, elle se cale dans les oreillers et écarte sa petite culotte avec une main.
Cette dernière est trempée, Louisa lui a brouté la chatte sans lui enlever la culotte.
Je vois très nettement ses grandes lèvres en transparence, la salive précédemment déposée a fait leur effet.
Sa chatte dégagée, mes lèvres sen approchent, son clitoris me tend les bras, il mest facile de le faire rouler sous mes lèvres.
Ultra sensible cette belle pouliche !
Est-elle seulement lesbienne ?
Je suis sûre quelle plairait énormément à Benoît, je pourrais organiser une triplette, un jour prochain pour le vérifier.
Je me désintéresse de nos deux autres copines, elles semblent bien sentendre aux cris de plaisir quelles lancent dans la pièce.
De notre côté, nous sommes loin dêtre en reste, je suis certaine que dans la boutique Jennifer doit nous entendre.
Espérons quaucun client ou cliente ne sont là, mais je nen ai cure, les mals baisés passez votre chemin.
Attends, jenlève ma culotte, tu vas finir par me larracher.
Je la libère et souplement elle se met debout sur le lit.
Jen profite pour regarder ce qui provoque les cris dans le couple voisin.
Marie est assise au bord du lit et Louisa à genoux lui suce aussi la chatte.
Quelles belles salopes.
Voir ces deux femmes d'âge mur se gouiner me met en joie, Anabelle enlève son bout de tissu et me fait coucher tête au pied, elle vient rapidement sur moi, son corps est léger mais ses seins pèsent presque sur les miens.
Je vois nettement sa chatte sapprocher de ma bouche et en apothéose de notre après-midi, nous nous donnons mutuellement du plaisir en 69, une nouvelle fois, la chambre est remplie de nos cris.
Retournons dans la salle, je vous remercie du plaisir que vous mavez donné, jespère que ce qui vient d'arriver ne vous a pas choqué.
Non, Véronique, je lavais déjà fait.
Raconte-nous si tu le veux bien !
Véronique, toute la cyprine que ma déversée Marie dans la bouche, tu as raison, te reste-t-il des bières ?
Nous nous relevons, chacune cherche et retrouve ses affaires avec une certaine difficulté, je vais chercher des bières, Marie boit une gorgée et se lance.
Voilà, jespère que je ne vais pas vous choquer, jai un amant et une maîtresse.
Rien de bien anormal, cest un couple ?
Non, Simon est lun de nos chauffeurs et Maria est une femme de mon village en Espagne.
Elle a été ma maîtresse bien avant que ses parents ne viennent habiter en France.
Nos parents sont amis et les deux couples fuyant la misère et surtout Franco, nous nous sommes retrouvées en France à Bordeaux.
Nous couchions ensemble avec Maria, nous nous étions dépucelées mutuellement avant de nous occuper des garçons.
Comment tes-tu retrouvée dans le nord-est de la France ?
Jétais allée pour la première fois à Lourdes.
Comme tu le vois, jai un visage plutôt ingrat, un garçon sest intéressé à moi, cétait Lucas.
Il venait de sacheter son premier car, il conduisait des pèlerins de Dijon.
Il ta fait la cour et il y avait une personne de plus dans son car au retour.
Cest à peu près ça, si tu savais le nombre de personnes qui vont tous les ans là-bas.
Son bus était plein, le week-end suivant, il navait aucun contrat, il a fait le chemin.
Jai laissé un mot pour Maria et un pour mes parents et nous étions les seuls passagers pour retourner dans le garage quil louait.
Cest à ce moment quAnabelle ayant fini sa bière se lève et descend vers la boutique.
Et Maria ?
Elle a eu du mal à accepter mon départ, un jour je lai vue arriver avec sa valise, je lai aidée à sinstaller près de chez nous, elle travaille à la comptabilité de lentreprise.
Cest pratique pour des relations sexuelles !
Ne jamais mélanger le travail et le plaisir !
Lucas est un homme peu suspicieux, les occasions de nous retrouver ne manquent pas.
Voilà pourquoi je nai pas été dépaysée quand la folie s'est emparée de nos chattes.
Et Simon ?
Cétait devenu lamant de Maria, il y a cinq ans quil nous conduit à Lourdes. Lucas en ayant soupé des bondieuseries, dès le premier soir, nous avons fait un parfait trio, nous passions plus de temps au pieu quà suivre les cérémonies sauf la messe à Marie où nous nous montrions au groupe.
Lucas est facile à berner, mais on ne sait jamais, sil a un doute et quil interroge lun ou lautre des pèlerins qui lui font gagner son fric, il aura une réponse !
Depuis que Maria ma rejoint, jai aidé Lucas à développer lentreprise, nous avons une flotte de 32 cars, sans compter le vieux qui va te servir pour le mariage de ta fille Véronique.
Jai passé un très bon après-midi, les filles, il faut savoir rentrer.
Je pense que dans mon sac posé sur la cheminée, le parchemin est sagement retourné se reposer jusquà la prochaine fois où il fera de mes copains ou copines des chiens ou chiennes lubriques.
Jouvre la marche dans lescalier en colimaçon, dans mon bureau placé sur la gauche, Anabelle tient Jennifer serrée dans ses bras.
Ce nest pas le parchemin qui crée le rapprochement entre ces deux jeunes femmes sensiblement du même âge.
Jennifer mavait bien caché quelle aimait les chattes
Merci à Anne
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