Enchaînée

… Chloé était sur le lit ,en sous-vêtements, une chaîne accrochée à la cheville. La longueur de celle-ci ne lui permettrait pas d’accéder au fauteuil où Monsieur étais installé ; juste à quelques centimètres au plus si elle étendait les bras au maximum. Elle attendait en silence la sanction.
« As-tu envie de sexe ? » lui demanda Monsieur.
Un murmure d’acquiescement fut la seule réponse qu’elle lui rendit.
Monsieur se leva, s’approcha du lit sur lequel sa soumise l’attendait, la tête baissée. Il décrocha la chaîne du barreau de lit.
 « Suis-moi ! ».
Il l’entraîna sans ménagement vers le fauteuil, la fit s’asseoir, puis l’enchaîna entièrement. Les maillons froids caressaient sa peau. Monsieur passa ses doigts sur la peau enflammée par l’excitation , arrachant des frémissements à sa soumise .
« Tu as envie de sexe ! Moi-aussi ! Mais toi, tu n’y auras pas droit tout de suite ! »
Voir ainsi l’affolement dans ce regard de proie prise au piège fit monter une bouffée d’excitation chez Monsieur.
« Regarde ! »
La porte s’ouvrit. Une jeune femme, presque une exacte réplique de Chloé , entra. Les mêmes yeux clairs, mais pétillants de joie à l’idée de ce qu’elle allait vivre. Il la fit s’approcher de la prisonnière, les fit se regarder dans les yeux, l’inconnue toisant la soumise d’un sourire narquois qui disait clairement qu’elle allait entièrement profiter de Monsieur devant l’entravée.
« Monsieur va s’occuper de moi ! Et tu vas nous regarder ! Mais je crois que … Oh , oui, je crois que tu ne pourras que regarder cette fois ! »
Et ils s’embrassèrent devant elle, à quelques centimètres de son visage. Elle les regardait , leur baiser langoureux lui faisait envie. Elle penchait le visage en avant, la langue sortie entre ses lèvres , essayant de les atteindre. Mais la seule chose à laquelle elle eut droit ce fut de voir Monsieur embrasser amoureusement cette femme, passer sa main dans les cheveux de cette inconnue, entendre le bruit de leurs baisers fougueux.

Elle remuait de frustration sur son fauteuil , ne pouvant bouger, ses bras attachés aux accoudoirs. Elle gémissait , dépossédée par cette voleuse de ce baiser dont elle avait une folle envie. Mais impossible de se lever, impossible de la pousser sur le lit, impossible de goûter aux lèvres de Monsieur. Elle ne pouvait qu’attendre à supplier qu’on la détache…
Ils lui tournèrent le dos, vers le lit, Monsieur passa la main sur les fesses rondes de cette profiteuse. Il la glissa sous le tissu en dentelle du shorty, caressant la peau avec une douceur provocante. Arrivée devant le lit, elle se tourna vers Chloé. Son sourire était moqueur. Monsieur enleva délicatement le shorty, révélant la toison du pubis aux yeux de la soumise. Il la caressa et y déposa un doux baiser.
Il la fit ensuite s’asseoir sur le bord du lit, s’accroupit devant elle et Chloé vit Monsieur plonger son visage entre les cuisses de la gagnante . Le visage de celle-ci s’éclaira soudain et un long gémissement s’ensuivit , tandis qu’elle pressait ses mains sur la tête de Monsieur pour qu’il puisse la lécher …
Elle lançait des regards lubriques pendant que monsieur, entre ses cuisses, se délectait. « Vas-y ! Lèche-moi ! C’est trop bon ! »
Pourquoi ? Pourquoi avait-elle le droit de le tutoyer voulait crier Chloé, les cuisses serrées par l’excitation et la frustration. Elle n’était qu’une amante de passage, pas l’objet du désir de Monsieur, pas son jouet personnel …
Elle regardait cette usurpatrice qui jouissait devant elle, qui criait le nom de Monsieur alors qu’elle ne pouvait que se tortiller pour essayer d’arracher, entre ses cuisses , quelques sensations de plaisir. La ne faisait que commencer mais déjà Chloé savait, aux sensations dans son bas ventre qu’elle serait longue et dure. Elle redoutait le moment où Monsieur pénétrerait cette femme. Peut-être jouirait-il en elle … Non, elle espérait au plus profond d’elle même qu’il l’autoriserait à boire sa semence à elle, sa soumise, sa propriété et pas à cette voleuse !
Monsieur se releva, posa un délicat baiser sur les lèvres de l’inconnue.
Chloé se mordit les lèvres de dépit. Encore une humiliation !
Il la fit s’étendre sur le lit. Elle voyait son corps désirable , ses seins lourds et l’enviait. La profiteuse tourna la tête vers elle, la fixa du regard en souriant. Quelle femme  diabolique ! Monsieur s’étendit ensuite sur elle. Elle le vit écarter d’une main une cuisse pleine puis d’un coup de rein entrer en elle. Elle le vit non seulement le faire mais elle le vit aussi dans le regard de celle-ci : ses yeux se fermèrent, elle ouvrit la bouche dans un gémissement…Et monsieur commença à aller et venir. Quel supplice ! A chaque mouvement de monsieur, Chloé bougeait sur son fauteuil pour suivre celui-ci. Elle voulait se projeter sur le lit, sentir en elle ce sexe envié. La femme gémissait . Chloé gémissait aussi. Petit à petit les gémissements devinrent des cris de jouissance et Chloé cria aussi , les cuisses trempées. Monsieur prenait cette femme comme il avait pris Chloé tant de fois. Chloé regrettait ce qu’elle avait fait à Monsieur et elle savait que cette punition n’était là que pour lui rappeler qu’il tenait à elle et qu’elle se devait de lui obéir sans faillir. La punition était dure mais méritée, elle le savait ...
La « traînée » demanda à Monsieur de se coucher sur le dos et grimpa sur lui. Elle s’empala en gémissant sur son sexe et le chevaucha avec frénésie. Elle ne semblait plus vouloir s’arrêter. Chloé regardait le visage de Monsieur. Elle lisait le plaisir sur ce visage. Cette vision déclencha des ondes de jouissance au creux de ses reins. Ses hanches se contractèrent alors qu’elle gémissait. Elle s’imaginait , à la place de cette voleuse, sentant Monsieur en elle, son sexe la pénétrant avec envie. Et au moment où elle vit que Monsieur allait jouir, elle eut un nouvel orgasme. Ses cuisses étaient trempées, le fauteuil était trempé et elle s’effondra de fatigue dans le dossier.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, l’inconnue était penchée devant elle. Elle lui tendit un doigt en lui disant « Goûtes ton maître ! » Le doigt était humide un mélange de sperme et de la mouille de la femme.
Chloé avala rapidement le doigt et le suça avidement.
Le femme se pencha un peu plus. « Tu es très chanceuse d’avoir un maître comme celui-ci , ne refais plus une telle erreur, je serais ravie de prendre ta place ! ». Chloé senti alors la pression de la chaîne se relâcher. Elle était libre !
Monsieur était couché dans le lit, le regard perdu vers le plafond. Chloé s’approcha doucement , petit animal apeuré de la réaction de son maître. « Je suis désolée ... ».
« Viens ! ».
Il ouvrit le bras pour l’accueillir. Elle se lova contre lui, humant son odeur et s’endormit.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!