Les Routiers Sont Sympas Chapitre 16
LES ROUTIERS SONT SYMPAS Chapitre 16
Nathalie, la pucelle dOrléans (1)
Comme promis dans ma précédente histoire, voici l'histoire de Nathalie :
Jétais encore chauffeur routier, notre entreprise sétait associée, avec un autre transporteur, pour aménager un entrepôt relais sur une zone industrielle dOrléans.
Cette nouvelle installation se compose dune cour servant de parking pour les camions.
Cette cour est entourée de divers bâtiments servant au groupage et au dégroupage des marchandises.
Lentrée des camions est fermée par un portail métallique, sur rail, à commande électrique. Chaque conducteur connait le numéro du digicode de manuvre.
Dans lancien bâtiment administratif, ont été aménagées deux bureaux, des chambres de repos pour les chauffeurs, avec salles de bains, kitchenettes et W.C. Il y a, également, un logement pour, normalement, un couple de gardiens ou de concierges. Une entrée piétonne et un couloir permet laccès aux différentes parties du bâtiment.
Actuellement, le dit logement est occupé par Henriette, veuve dun ancien conducteur, et de Nathalie, sa fille de vingt-quatre ans.
Henriette, 56 ans, grande, brune aux cheveux grisonnants, est encore une belle femme, désirable, pour son âge. Son défunt mari conducteur routier longues distances, est décédé dans un accident il y a dix ou douze ans. Bien quelle ait quelques amants, elle na pas refait sa vie. Elle sest consacrée à léducation de leur fille Nathalie.
Grande de plus dun mètre soixante-dix, Nathalie a hérité du visage rond aux yeux marron de sa mère. Elle est très brune, de long cheveux noirs, rassemblés en queue de cheval, cascadent au milieu de son dos. Jeune sportive, Nathalie a un physique de nageuse, de larges épaules bien galbées, une poitrine parfaitement dessinée aux seins ronds proéminents, un ventre plat, de longues jambes parfaitement sculptées.
Nathalie est le genre de fille qui pourrait attirer les regards des hommes, voire quelques sifflets dadmiration.
À vingt-six ans, je suis le plus jeune conducteur de lentreprise, le seul encore célibataire. Cest peut être pour cela quHenriette maime bien... Pour elle, je suis, peut-être, le fils quelle na jamais eu...
Lorsque je suis de passage, elle minvite à partager ses repas.
Un lundi soir, je fais halte à Orléans pour repartir le lendemain vers la Hollande. Comme dhabitude, Henriette minvite à boire lapéro et partager son repas avec Nathalie.
Dès que nous nous trouvons autour de la table, je sens que lambiance nest pas habituelle. Je sens une certaine tension entre la mère et la fille. Intrigué, au bout de quelques minutes, je ne peux m'empêcher de poser la question :
« Que se passe-t-il Henriette et Nathalie ? Jai limpression que vous vous faîtes la gueule ?...
Cest ma fille qui me fait faire des soucis me répond Henriette.
Maman !... Tu mavais promis que nous ne parlerions pas de ça ce soir...
Je regrette, Nathalie, cest loccasion ou jamais... »
Nathalie se cache la figure dans sa serviette de table... Aux soubresauts de ses épaules, et aux bruits de sa respiration, je comprends quelle sanglote. Henriette me dit :
« Nous allons te confier un lourd secret... Es-tu prêt à lentendre et à le garder ?
Cest si grave que ça ?...
Oui !... La santé mentale de ma fille peut en dépendre...
À ce point ?... Je técoute... Ce que tu vas me dire ne sortira pas de cette pièce... Je vous le promets à toutes les deux...
Quelque temps après laccident de son père, Nathalie a failli être violée par quatre jeunes voyous. Ils lavaient amenée de force dans une cave d'H.L.M.... Ils ont commencé à la déshabiller.
Depuis, Nathalie est traumatisée... Elle a peur des garçons et des hommes qui sapprochent delle... Elle a été suivie par une psychologue... Rien ny a fait... Dans chaque homme qui sapproche, elle voit un violeur potentiel... En principe, quand il y a des femmes, les hommes la laissent tranquille... Elle a moins d'appréhension... Toi, elle te laisse approcher parce quelle ta vu en ma compagnie quand elle ta connu...
Depuis, tu mas dit quelle fait du sport, de la natation... Il y a bien des hommes pour lencadrement et l'entraînement ?
Pas seulement, il y a aussi des filles monitrices ou qui sentrainent... Ce que tu ne sais pas, cest quelle suit aussi des cours de self-défense...
Et au travail, il ny a pas dhommes ?
Si, il y a aussi des femmes... Et cest à cause de son travail que je suis inquiète... Nathalie, dit-lui ce qui est nouveau...
Je travaille dans un cabinet de comptables... Il y a des hommes et des femmes... Nos relations, entre collègues de travail, sont, principalement, professionnelles, à part quelques mots sur notre santé, notre famille, la météo... Je gère la compta de plusieurs artisans qui sont soit seuls, soit avec un ouvrier ou deux... Avec eux, aussi, nos relations sont purement professionnelles... Ceux qui ont voulu tenter daller plus loin ont été remis en place et ont compris quil ne fallait pas insister... Trois ou quatre fois, dans lannée, je me déplace chez eux pour arrêter les comptes ou faire le bilan de lannée qui va se terminer.
Face à mon étonnement, elle ma dit, quà mon âge, si je navais pas de copain, cétait, certainement, que je préférais les femmes... Elle ma avoué quelle aussi aimait bien la compagnie dune fille... Je lui plaisais... Outrée, javais envie de la gifler... Jai pris mes affaires et je me suis sauvée... Avant de partir, elle a tenté de sexcuser... Si elle a osé de me faire ces avances, cest parce que jai la réputation dêtre une gouine...
Javais envie de me jeter dans la Loire... Avant, je suis venue tout dire à ma mère... Par amour pour elle, pour la mémoire de mon père, pour les quelques amis que jai, pour mon travail qui me plait bien, jai surmonté ce moment difficile... Avec Maman, nous avons beaucoup parlé...
Comme vient de te dire Nathalie, nous avons presque passé la nuit à parler... Nous avons pensé quil fallait se confier à quelquun... Partager notre secret...
Pleurer avec quelqu'un à ses côtés guérit davantage que de pleurer seul... Et vous avez pensé à moi ?...
Oui... Joseph, jai eu une longue conversation avec Yvonne, votre chef du service affrètement... Elle
ma appris ce que tu as fait pour Élodie... Tu es le seul à considérer Nathalie comme une amie, pas comme une fille à séduire... Tu es le seul qui ne dénigre pas tes collègues de travail... Pour nous, tu es le seul homme à qui on pourrait faire confiance pour nous aider.
Lourde responsabilité que vous voulez me confier... Laissez-moi réfléchir... »
Nous nous mettons à table... Au cours du repas, lambiance nest pas au beau fixe... Les silences sont longs... Je ne sais pas comment pouvoir aider ces deux femmes dans la détresse...
À la fin du repas, la discussion revient sur lavenir de Nathalie dans la société...
« Joseph, as-tu une idée pour aider Nathalie à surmonter son traumatisme ?...
Je pense quelle devrait faire un effort pour changer de comportement vis-à-vis des autres, des hommes surtout... Il faut quelle tombe sur un homme qui ne pense pas à son propre plaisir, mais cherche surtout à avoir une compagne à ses côtés quil va aimer pour fonder une famille, avoir des s, partager ses joies et ses peines...
Je tarrête tout de suite... Ce discours, je lai déjà entendu prononcer par ma mère, la psychologue et dautres... Je ne peux pas oublier, m'empêcher dimaginer, dans chaque homme qui sapproche de moi, que cest peut-être une brute, un violeur...
Cest cela quil te faut surmonter... Tous les hommes ne sont pas des violeurs, des sadiques, des satires et autres pervers qui pensent que les filles ne sont là uniquement pour satisfaire leur plaisir...
Je sais, mais je ne peux pas...
Jai peut-être une idée...
Laquelle, dis toujours...
Nathalie, as-tu confiance en moi ?...
Oui !
Une confiance absolue ?...
Tu me fais peur... Quelle est ton idée ?...
Nous sommes à la mi-avril... Cest le printemps, La nature séveille, les jours seront de plus en plus beaux.
Pendant un mois, avec ta mère, vous allez partager votre intimité...
Cest-à-dire ?...
Vous vivez ensemble... Mais par respect lune pour lautre, par pudeur aussi, vous avez chacune votre chambre, vos endroits personnels... Vous faites votre toilette seule, vous prenez la douche lune après lautre... Vous évitez de vous montrer nues lune à lautre...
Cest normal...
Oui, cest normal... Mais en partageant votre intimité, tu prendras lhabitude davoir à tes côtés une présence humaine... Par exemple, en vous douchant ensemble, tu accepteras plus facilement dêtre touchée par quelquun dautre, dêtre vue nue. Comme ce sera ta mère, tu nauras pas à craindre d'atteintes sexuelles... Quand penses-tu Henriette ?...
Tu as peut-être raison... Si cela doit rendre ma fille heureuse, je suis prête à tenter lexpérience...
Et au bout dun mois, que fait-on ?...
Cest là que tu dois me faire confiance... Vers le quinze juin, tu demandes à ta direction de prendre deux semaines de congés... De mon côté, je demande à mon patron de faire monter la deuxième couchette dans mon camion... Ensuite, tu viens avec moi sur les routes... Tu partageras la cabine jours et nuits... Je te promets de ne rien tenter qui pourrait te choquer... Je te propose cela pour thabi à avoir un homme à tes côtés... Cest toi, et toi seule qui décidera quelles seront nos relations... Voilà ce que je te propose le plus honnêtement possible...
Oui !... Mais je ne sais pas si je vais venir...
Pourquoi ?... Tu ne me fais pas confiance ?...
Si... Mais tu es un homme... Qui me dit, lorsque nous serons à des centaines de kilomètres, que tu ne voudras pas r de moi ?...
Nathalie, tu me connais bien mal... Je ne regarde pas seulement les particularités physiques des personnes... Je sais aussi discerner les véritables qualités des gens... Quand je promets quelque chose, je le tiens... Tu ne seras pas la première fille que jai aidée à surmonter une crise, un traumatisme... Pour moi, tu nes pas une fille comme les autres... Tu as besoin dêtre protégée, aidée
pour oublier... Pour cela, je veux être ton ami, un vrai ami sincère, sans arrières pensées, un ami sur qui tu peux compter...
Je veux bien te croire, te faire confiance...
Je vais tout te dire, là, devant ta mère... Nathalie, je taime... Je taime comme jaime ma sur... Tu me plais... Tu es belle, intelligente, sympathique... Je suis heureux quand je suis près de toi... Mon amour pour toi est purement fraternel, filial... Pour moi, tu es comme un petit oiseau tombé du nid... Je veux simplement taider à remonter...
Merci de ta franchise... Merci de ton engagement... Je ne dis pas non... Je vais réfléchir... Avec maman, nous allons réfléchir...
Si vous voulez, parlez-en à la psychologue... Vous me donnerez votre réponse à mon retour... »
Nous nous sommes quittés avec lespoir de réussir dans notre expérience...
La semaine se passe... À mon retour, je vais voir mes deux amies...
Cest daccord, Nathalie veut bien passer la deuxième quinzaine de juin en ma compagnie, dans la cabine du camion... Avec sa mère, elles ont déjà commencé à partager leur intimité. Sous la douche, lune savonne le dos de lautre, lune lave la tête de lautre, lune essuie lautre pour se sécher, et bien dautres petits gestes de la vie courante en tenue plus que légère... Entre elles, petit à petit, leurs conversations sorientent vers les relations intimes entre hommes et femmes, entre maris et femmes... Henriette raconte à sa fille ses moments avec son père... En seulement huit jours, je trouve que Nathalie est plus « ouverte » pour aborder de nouveaux sujets de conversation entre nous...
À lextérieur, que ce soit au travail, à la piscine, à la salle de sport, dans la rue, son comportement reste le même...
Le temps passe... Le jour prévu ou je dois prendre Nathalie à bord arrive... Cest un lundi en fin de journée... Avec sa mère, nous nous retrouvons tous les trois autour de la table, un verre dapéro à la main...
« Alors, Nathalie, tu as préparé ton sac de voyage ?...
Oui... Cest demain matin quon part ?... À quelle heure ?...
Non !... Cest ce soir que tu vas mettre tes affaires dans la cabine... Nous allons passer cette première nuit ensemble, ici, sur le parking, toi dans la couchette du haut, moi en bas... Si vraiment tu ne te sens pas capable de poursuivre cette expérience, tu ne seras pas à des centaines de kilomètres pour abandonner...
Daccord, je veux bien... »
Nous passons à table pour partager des pizzas accompagnées de bon vin rouge...
Après avoir dit au revoir à Henriette, nous nous dirigeons vers le camion... Il commence à faire nuit... Est-ce lapéritif plus le vin, il me semble que Nathalie est légèrement euphorique... Arrivés au pied de la cabine, elle me dit :
« Cest la première fois que je pars aussi longtemps sans mes parents...
Tu vois, il faut un début à tout... Cela se passera bien...
Jespère... »
Nous montons à bord... Une fois les affaires rangées, je lui dis :
Tu vas dormir dans cette couchette... Ça ne te fait rien ?...
Non...
Moi en bas, jaurai plus vite fait sil faut se lever vite... Je vais aller faire le tour du camion pendant que tu vas te préparer pour te coucher... Tu ne seras pas gênée pour te déshabiller... Je dois te prévenir que je dors en slip ou en caleçon... »
Après avoir tirés les rideaux, je prends mon temps pour vérifier si tout est en ordre... Á mon retour, Nathalie est couchée, le duvet tiré jusque sous le menton... Je me déshabille... Discrètement, je vois quelle me regarde... Une fois allongé, nous nous souhaitons une bonne nuit et j'éteins la lumière...
Quatre heures du matin, je me réveille... Le plus discrètement possible, je me lève, mhabille et commence à faire chauffer de leau pour préparer du café... En entendant la respiration régulière de Nathalie, jen déduis quelle dort profondément... Cest lodeur du café qui la fait émerger...
« Bonjour Nathalie... Tu as bien dormi ?...
Comme un bébé...
Tu as fait de beaux rêves ?...
Même pas...
Le café est prêt, je le sers dans un verre... Combien tu veux de sucre ?...
Un seul morceau... Attend, je me lève...
On peut se faire la bise pour se souhaiter une bonne journée ?...
Bien sûr... »
Elle descend de la couchette vêtue dune chemise de nuit, en coton, qui lui couvre les jambes jusque sous les genoux. Malgré ce tissu un peu épais, je devine quelle na pas besoin de soutien-gorge. Ses mamelons forment deux pointes proéminentes. Dans ses mouvements pour descendre, jai pu apercevoir quelle avait une culotte en coton blanc.
Dans la promiscuité de la cabine, quelques centimètres nous séparent... La savoir nue, sous ce seul vêtement, provoque une érection que jai du mal à cacher... Je pose mes mains sur ses épaules et me penche pour lembrasser, chastement, de deux bises sur chaque joue. Elle répond en membrassant de la même façon à part que ses bras sont restés baissés le long de son corps...
Lui tendant son verre de café, je la fais assoir sur le siège passager et je lui dis :
« Voici le programme prévu de la journée : Je vais mettre le moteur en route et le laisser chauffer pendant que nous allons boire le café et grignoter quelques biscuits...
Avant de prendre lautoroute, nous allons rouler jusquà un relai routier, que je connais,... Nous pourrons y faire un brin de toilette et prendre un vrai petit déjeuner... En attendant, si tu veux, tu peux revenir tallonger sur ta couchette ou, si tu en as pris un, mettre un survêtement... Si tu veux te changer sur ma couchette... Tire le rideau pour tisoler...
Daccord... Merci... Et après ?...
Ce sera rouler toute la journée, en espérant quil ny aura pas de ralentissements, pour arriver à la frontière ce soir...
Vers dix heures, on fera une « pause-pipi », une petite marche pour se dégourdir les jambes...
À midi, pause déjeuner... Dans laprès-midi, halte comme ce matin...
Si tout va bien, en arrivant au poste frontière, ce sera « grande toilette »avec douche. Repas léger, un peu de marche, couchette pour dormir ou lecture si le sommeil ne vient pas de suite... Ça te convient ?...
Bien obligé, je nai pas le choix... Tu te douches le soir ?...
Si, tu as le choix... Tu peux prendre tes affaires et revenir auprès de ta maman, ou tu me suis...
Autant que possible, je me douche le soir... Cela menlève la « crasse » accumulée dans la journée... Je dors mieux quand je suis propre... Le matin, je perds moins de temps à faire une longue toilette...
Mon choix est fait depuis un grand moment : Je te suis... Moi, cest le matin que je me douche... Mais il marrive aussi de me doucher le soir...
Alors, on va y aller... »
Comme prévu, je roule un peu plus dune heure. Nathalie, en survêtement, assise sur le siège passager ne cesse dobserver et de faire des commentaires sur les paysages et lenvironnement que nous traversons.
Arrivés au relai nous allons chacun dans une cabine de toilette. Après avoir pris le petit déjeuner, nous traversons le parking pour revenir au camion,,,
« Alors, Nathalie, que penses-tu de ce début de journée ?...
Très bien... Jaime bien voyager, en plus il fait beau, les paysages sont jolis... Cest la première fois que je pars aussi loin et pour si longtemps...
Tu me dis que tu aimes voyager et que cest la première fois que tu pars...
Cest la première fois que je pars sans mes parents... Quelques fois, papa mamenait avec lui dans son camion mais cétait pour une journée ou deux... Les autres fois, cétait en voiture, pour aller en vacances...
Depuis que papa est décédé, avec maman, si on part, cest une semaine de temps en temps et pour aller dans la famille... Depuis que je travaille, cest suivant mes congés...
Jespère que nous allons passer de bons moments ensemble...
Que veux-tu dire ?... Si tu tiens tes promesses, il ny aura pas de raisons de regretter...
Je veux dire que nous apprécierons, réciproquement, dêtre ensemble, de bien nous entendre, de partager le temps qui va passer dans la bonne humeur... Jespère que tu vas «oublier » ce qui te traumatise et apprécier le monde qui tentoure...
Cest tout ce que je souhaite aussi... »
La matinée se passe en faisant défiler les kilomètres sous les roues de lensemble routier.
Dans la cabine, avec la radio en fond sonore, nous discutons de tout et de rien...
À midi, nous partageons le repas avec dautres chauffeurs. Certains me connaissent et me demandent de leur présenter ma copine... Quelques-uns demandent de lembrasser... Nathalie accepte déchanger ces bises amicales sans trop de réticence...
En revenant au camion, je lui dis :
« Nathalie, je suis fier pour toi...
Pourquoi ?...
Tu tes laissé embrasser, sans hésitation, par des hommes que tu ne connaissais pas...
Tu étais là, à côté de moi... Cétait amical...
Peut-être... Mais je crois aussi que tu commences à être moins craintive...
Je vais te dire autre chose : l'après-midi, quand il fait chaud, avant de repartir, je fais une petite sieste...
Ne change pas tes habitudes à cause de moi... Quand je suis en congés, jaime bien me reposer un peu laprès midi...
Pour cela, jaime bien me mettre à laise... Généralement, je mets un short...
Ne te gènes pas pour moi... Fais comme si je nétais pas là...
Si justement, je suis un peu gêné parce que tu es là... Je vais quitter mon pantalon et me retrouver en slip... Peut-être verras-tu quelque chose qui risque te choquer...
Je sais comment sont faits les hommes... Je sais comment est fait leur sexe... Jai vu des photos et même un film...
Tu as vu des images de sexes masculins... À part tes violeurs, as-tu vu réellement une ou des verges dhommes ?.. Sais-tu quelles changent de formes si elles sont au repos ou excitées, soit en érection ?...
Non mais je sais comment ça marche... Ma mère avait loué une cassette pour me faire voir et essayer de me faire oublier mon traumatisme... Cétait un film pornographique... Nous lavons regardé ensemble... Ça ma dégouté, mais jai vu comment un homme et une femme saccouplaient...
Cest sûr quun film porno nest pas lidéal pour faire de léducation sexuelle et encore moins pour expliquer les accouplements humains... Mais cest mieux que rien... Ce que je voulais te dire, dans cette cabine, notre lieu de vie, nous risquons nous toucher, dévoiler certaines parties de nos corps sans le faire express... Tu comprends ?...
Je comprends tout à fait... Il faudra que je m'habitue... Ne te fais pas de soucis, je saurais si cest volontairement ou pas...
Tu es une fille bien, intelligente qui comprend et qui a envie de surmonter son handicap... Je te félicite...
Merci de tes compliments... Ils me vont droit au cur...
Oui...
Alors on la fait cette petite sieste ?...Si tu veux te mettre à laise ; je tire le rideau...»
La sieste terminée, il faut reprendre la route... Plus exactement les autoroutes...
Si notre discussion porte toujours sur lenvironnement et les paysages que nous traversons, de plus en plus je loriente sur notre vision de lavenir, la vie de couple, la vie de famille... Au début, Nathalie semblait réticente pour parler de ces sujets... Petit à petit, elle répondait à mes questions, posait les siennes, néludait aucun sujet, sauf ceux qui concernaient le sexe... Toutefois, je sentais que le glace commençait à fondre entre nous...
Malgré mes promesses, étant un homme normalement constitué, je ne pouvais m'empêcher davoir de plus en plus envie de prendre cette fille dans mes bras et de partager avec elle quelques moments dintimité...
Malgré ma retenue, ma verge était, en permanence, en demi-érection...
Vers dix-neuf heures, nous arrivons au poste frontière de Hoogstraten, entre Belgique et Hollande,.
Dans le cadre de la construction économique Européenne, les personnes peuvent circuler librement. Ce nest pas le cas pour les marchandises qui doivent toujours subir des contrôles douaniers.
Pour cela, une vaste zone, réservée aux camions, est aménagée avec tous les services administratifs et toutes les commodités pour les conducteurs.
Les formalités douanières, qui durent parfois des heures, sont assurées par des bureaux spécialisés connus sous le nom de transitaires.
Cela permet aux chauffeurs davoir du temps pour faire des achats, faire leurs toilettes, se restaurer, se reposer...
Après avoir déposés les papiers au bureau de lagence douanière, avec Nathalie, nous allons nous doucher (chacun dans une cabine), nous changer, nous restaurer...
Au retour, nous déposons nos affaires dans la cabine, puis nous marchons pour nous délasser les jambes et profiter de la tiédeur de la nuit... Jen profite pour lui prendre la main... Elle me laisse faire... Nos doigts s'entrelacent... Elle ne réagit pas... Par contre elle résiste quand je l'attire vers moi. Je ninsiste pas...
Quand nous nous préparons pour nous coucher, rideaux tirés, Nathalie se change allongée sur sa couchette. Je me déshabille devant le siège passager... Avant de me coucher, je mapproche de ma passagère, nous nous embrassons pour nous souhaiter une bonne nuit...
Au petit matin, nous nous retrouvons, moi torse nu, vêtu seulement dun pantalon de survêtement par-dessus mon slip, Nathalie a sa chemise de nuit... Pour se souhaiter une bonne journée. Nous nous prenons dans les bras lun de lautre pour nous embrasser...
« As-tu bien dormi Nathalie ?...
Oui... Mais le sommeil a été long à venir...
Pourquoi ?...
Jai beaucoup réfléchi...
Tu regrettes davoir accepté cette « aventure » ?... Tu as lair un peu perturbée...
Non !... Bien au contraire...
Dis-moi ce qui te chagrine...
À midi, je me suis laissée embrasser par des hommes que je ne connaissais pas...Pour la première fois, depuis longtemps, je ne sentais pas de réticence dêtre touchée par des hommes... Hier soir, quand on se promenait, tu mas pris la main... Je tai laissé faire... Au bout dun moment, ce contact ma fait du bien... On sest embrassés avant de nous coucher, on sembrasse encore ce matin... Avec toi, je me sens en sécurité...
Cest a ça que tu as réfléchi avant de dormir ?...
Oui... Et jai pris des résolutions...
Je peux savoir lesquelles ?...
Pas encore car je voudrai être sûre de les tenir...
Je ninsiste pas... Je te lai dit, cest toi et toi seule qui décideras ce qui te concerne... Pour le moment, nous allons boire le café, nous irons faire un brin de toilette, je passerai voir le transitaire pour demander combien de temps vont durer les formalités... Si tu veux, tu pourras téléphoner à ta mère...
Merci... Ça me convient... »
Nous avons toute la matinée à notre disposition... La fin des formalités de dédouanement est prévue pour seize heures... Tels des touristes, nous passons notre temps à visiter le quartier... Nous changeons quelques dizaines de Francs en Florins pour acheter des souvenirs...
Après le repas de midi, nous nous préparons pour faire notre sieste... Je vais quitter mon pantalon pour mettre un short quand Nathalie me dit :
« Joseph, je voudrais te demander quelque chose... Je ne voudrais pas que tu te moques de moi ou vouloir aller plus loin que ce que je te demande...
Demande toujours... Je te promets de respecter tes désirs...
Ce que je vais te demander est très spécial...
Ne te gène pas... Dis-moi ce que tu veux...
Je voudrai voir comment cest fait, réellement, le sexe dun homme... Je voudrais voir ce que tu caches dans ton slip...
Pourquoi tu me demandes cela maintenant ?...
Cest la première résolution que jai prise hier soir... À mon âge, jestime que ce nest pas normal dêtre aussi ignorante à ce sujet... Les seuls sexes masculins que jai vus, ce sont ceux de mes violeurs... Après, cétait des photos ou un film pornographique...
Chose promise, chose due... Je vais baisser mon slip... Tu es sûre de ne pas être choquée par ce que tu vas voir ?...
Cest bien pour ça que je veux voir... »
Quand je baisse mon slip... Ma verge qui était en érection maximum fait un léger bond en avant... Nathalie a un petit réflexe de recul... Elle met ses poings fermés devant sa bouche et dit :
« Mon Dieu !... Cest bien ce que jimaginais... Je ne pensais pas que cétait si gros et si long...
Cest parce quelle est raide... On dit quelle est en érection... Cest pour quelle puisse rentrer dans le vagin de la partenaire pendant laccouplement...
Je sais... Jai lu des revues... Jai vu des photos et le film... Mais là, je vois réellement comment cest fait une verge, plus populairement, appelée une bitte...
Tu peux la toucher, si tu veux...
Ne men demande pas trop... Pour le moment, je regarde...
Tu as raison... Cest déjà courageux, pour toi, den être arrivé à me demander de me mettre nu et de regarder sans retenue... La prochaine fois, ni irons plus loin...
Peut-être... Peut-être je te demanderai de me prendre, de me faire lamour...
Ce sera surement une autre histoire...
Quelle me demande comme un service de lui faire lamour, de lui prendre sa virginité... Je devais rêver...
Javais résisté malgré leffet quelle me faisait...
Elle avait lair de tant y tenir que jaurai été le pire des idiots de ne pas la contenter. Demain serait un grand jour pour elle et pour moi.
Petikokin
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