Collection Zone Rouge. Le Squat (3/3)
Malgré mes bonnes résolutions, jai craqué.
Moi qui ne voulais plus revoir mon amant qui vit dans un squat, je n'ai pas pu résister à son attraction.
Jai donc passé une tenue plus proche de la pute que je suis devenue que de la femme se faisant passer pour une femme fidèle, image que jaffiche tous les jours, en me rendant à lécole, amenant ou cherchant mon fils.
J'ai mis un short court et moulant sans rien dessous, ce simple fait montre mon intention de rester ce que cet homme, hors de la sphère ou je vis, ma fait accepter.
Un top moulant et fin, des chaussures moins provocante que celle que jaurais pu mettre, mais je sais quil va que je franchisse un espace inadéquate pour elles.
Il est vrai que je suis frustrée par mon homme qui semble de plus en plus mignorer et cet homme venu de nulle part qui m'a fait jouir comme jamais. !
Où est le moment de ma vie où jallais me confesser de choses banales comme mes doigts dans un pot de confiture ?
Je dois être franche, il est bien loin.
Dans ce squat, cest ma main, voire mon bras que je ferais entrer quand je le fais glisser sur ce corps masculin tellement viril.
Que dirais-je au curé si le dimanche je continuais à aller à la messe ?
« Pardonnez-moi, monsieur le curé, malgré tous vos bons sermons les dimanches, vous avez de lautre côté de la grille qui nous sépare une parfaite roulure qui se vautre dans la luxure. »
Se vautrer, c'est bien le mot quand on sent sans être dégoûtée la pisse et la crasse sur son corps.
Se vautrer quand ont se laisse baiser sur un matelas infect que je ne pouvais ignorer dès que je suis entrée dans la pièce où vit mon SDF.
Le chemin que je parcours presque en courant aujourd'hui memplie le cur plein dallégresse car il est bien là, lui et son chien.
La manière dont Brutus me reçoit, sautant de joie, aboyant, me montre que mon homme était en attente de ma venue.
Je lui saute dans les bras, je sens sa langue qui trouve ma langue, avec le même plaisir quhier.
Cest drôle, jétais persuadée ce matin que jaurais des nausées, mais rien de ça. Jaime, mieux même, jen redemande.
Nos langues roulent dans nos bouches.
Mes bras enserrant sa nuque, je me colle à lui au maximum de ce que mes bras sont capables de faire.
Étais-je programmée pour connaître une telle débauche dans ce milieu improbable pour une femme élevée comme je lai été, sans ce fils que joublie complètement dans ces moments de folies que cette homme me fait subir ?
Je ne sais pas, je ne veux pas le savoir.
Mon mâle passe sa main entre nous sans me lâcher, faisant glisser mon short.
Je sens quil descend et je l'aide à le retirer en tortillant mon cul.
Je me retrouve uniquement avec mon top, il est si moulant et fin que mes seins et mes tétons sont bien visibles, je prends conscience que lorsque je lai choisi cétait dans ce but.
Sortant sa queue après avoir ouvert sa braguette, je la sens tendue aussi fort quhier.
Jattends avec une impatience non feinte le moment où elle va être en moi.
Il la prend en main, fouille et entre avec une facilité qui m'interroge encore.
Pourtant dès que jai franchi le grillage, jai senti quelle coulait.
Je suis si trempée prête à être sailli !
Oui, jemploi bien le verbe « saillir » notre couple est si bestial que cest le seul verbe employable.
Comme je lai dit, je suis pendue à son cou.
Il entre en moi et je me laisse glisser sur sa tige.
Il ne dit rien, il me tient comme sil voulait que mon cerveau simprègne à jamais de cette copulation et que je sois définitivement sa femelle.
Femelle, je ne me suis pas trompée en employant ce verbe
Mes jambes ayant du mal à faire le tour de sa taille, je m'agrippe à lui pour que son sexe soit au plus profond de moi.
Il est si gros et si long, c'est terrible, mais nest-ce pas ce que je suis venue chercher.
Ma chatte est bien écartée, elle a retrouvé toute son élasticité pour que son sexe entre là où ça me fait du bien.
Ma poitrine est écrasée contre la sienne, aussi fort quhier, mieux même !
La position et les mouvements quil fait en me faisant monter et retomber sur sa verge mapportent ce que je suis venue chercher, des moments de jouissance extrême.
Je gémis, je crie, je griffe son dos avec mes ongles au risque de le marquer.
Je veux être une salope, sa salope et je crois que jy arrive sans aucun problème.
Ceci jusquau moment où il éjacule et que, revenue physiquement les pieds sur terre, ainsi que mon cerveau après un dernier baiser, je me sauve en courant.
C'est comme si j'avais une grande honte de ce que j'ai osée faire alors que cétait ce que jétais venue chercher.
Comme toute femme dans ma situation, je suis tiraillé par le bien et le mal, encore une réminiscence du temps ou on me faisait fréquenter les curés.
À demain !
Ces deux mots sont la preuve de lacceptation que je me fais dune femme soumise à un homme par le cul plus que par les sentiments.
Après avoir été rechercher mon fils, il est là pour me ramener à la réalité et dans mes moments de lucidité très bref depuis que jai été séduite par cet homme, redevenir la femme mariée que je suis.
Il est sûr que la catin gouvernée par la luxure, dans ce squat, avec un homme venu dun autre monde que le mien, prends de plus en plus de place.
Pendant trois jours de suite, jamène à manger à mon mâle.
Mâle, encore une preuve que je cherche des « saillis » dans cette pièce quà une autre époque, jaurais fui, comme nos anciens fuyaient les villes atteintes par la peste, alors quils étaient déjà infectés.
Et jour après jour, même si je ne restais que le temps dun coup de queue me remplissant la chatte éclaboussant mon utérus, je revenais dans mon squat au contact de cette bête humaine.
Je dis bien mon squat, celui que je pourrais maccaparer pour devenir la "roulure" de mon quartier.
Cela m'a effleuré l'esprit plus d'une fois.
Je suis devenue bien folle, quand ce matin, cest en peignoir court mais épais, simplement refermé sur mes seins et sans ma petite culotte comme les autres jours, que je le rejoins.
Un instant de lucidité, me fait penser quen passant le grillage, si lune des bourgeoise de notre quartier me voit, elle aura une vue magnifique sur ma chatte, mais je nen ai cure, le sexe animal mattend.
Si je suis dans cette tenue outre le fait que je sais gagner du temps pour quil me pénètre, je dois dire que les affaires susceptibles dêtre brulées ont toutes quittées mon armoire.
Une nouvelle fois, il me baise sans se poser la moindre question.
Il a envie de moi, il a envie de se soulager.
Jai de plus en plus honte dêtre la femme adultère que je suis devenue, mais cest de plus en plus jouissif et je suis à deux doigts de lui demander de menculer.
Geneviève, dans ses confidences, ma dit quelle le faisait, quelle aimait cela avec ses amants et que je devrais essayer, quand elle me faisait cette suggestion cétait à mon mari quelle pensait.
Mais le morceau à faire passer dans ma rosette est si gros que je remets ma demande au lendemain.
Et si je pense à ça, cest que dans ma tête, malgré la crasse, les odeurs, je serai demain de nouveau sa chienne de plus en plus lubrique et même si cela déplaise aux culs bénis.
Je viens davaler son sperme, une nouvelle fois abondant avec de plus en plus de délectation.
C'est la suprême preuve de mon amour.
Je suis de nouveau dans du coton quant que le quitte et au moment ou je franchie le portail de notre maison, je reviens à ma vie de tous les jours.
Le bruit dun moteur me fait avoir la peur de ma vie.
Cest un camion qui vient livrer les congelés chez une voisine à lautre bout de limpasse.
Je me revois à poil, mon peignoir dans les bras.
À la vitesse où il me croise, il ne peut rien avoir vu, je mengouffre chez moi.
Une nouvelle fois comme chaque jour, je mets le chauffe-eau sur marche e afin que Romain et Sylvain ait de leau chaude ce soir, car je vide sur mon dos les 300 litres afin denlever la crasse que jaccumule dans ma tête.
Ce matin, je sors pour conduire Romain comme chaque matin, dans ma tenue identique au bourgeoise dont je parlais un peu plus haut.
La rue est en effervescence, une pelleteuse est en train de défoncer le portail du squat.
La maman de Lionel me rejoint, venant jusquà moi.
Enfin, ils détruisent cette horreur, les héritiers se sont mis daccord, cest une banque qui va être construite.
Je suis à deux doigts de hurler quil y a un homme et le chien Brutus à lintérieur !
Vous vous rendez compte, les gendarmes sont venus.
Ils ont emmené un SDF avec son chien, il était recherché pour diverses affaires louches, surtout de petits larcins.
Si vous laviez vu, une horreur, il était gigantesque, il est passé près de moi et jai senti sa puanteur, vous auriez vu ses vêtements.
Jai eu la peur de ma vie, il ma fixé et tiré la langue.
Jai vu ses chicots.
Jignore sil avait une femme, je sais que je me serais sauvée en courant s'il s'était approché de moi.
Et dire que nos s jouaient dehors, vous vous rendez compte le risque quils ont couru.
Contrairement à ce que javais pensé quand je me faisais baiser, il va sans dire que je me tais.
Tout le monde doit ignorer mes déviances, surtout cette femme qui ignore ce que le mot « baiser » veut dire.
Mais je ne peux mempêcher de repenser à nos folies sexuelles.
Dommage que je naie pas pu faire plus, quelle conne davoir refusé quil me sodomise !
Maintenant je le regrette.
Malgré la raclure que je suis devenue, je conduis Romain à lécole.
Je rejoins ma voisine, cette femme qui ignorera toujours ce que se faire défoncer veut dire, jentre chez elle.
Ce soir mon fils trouvera un petit chaton roux et blanc dans un panier.
Je cherche peut-être à me faire pardonner mes débordements.
Tout ce qui est sûr, cest quà partir de ce jour, cest moi qui sexuellement apprends à Sylvain, mon mari, le Kâma-Sûtra, allant même jusquà mempaler sur sa verge pour quil me sodomise.
Mais à ce moment, fermant les yeux, cest la verge gigantesque de mon « sans domicile fixe » que je vois me pourfendre.
Hormis cela, je redeviens la petite femme aimante.
Quelques jours après, je sors pour une nouvelle fois pour aller conduire Romain à l'école.
Il voulait emmener son chat dans sa classe pour le faire voir à sa maîtresse.
Voyant passer Geneviève me faisant signe, je me prends à rêver.
Où peut-elle aller ?
Connaissant la coquine quelle est, naurait-elle pas trouvé chaussure à son pied ?
Demain je dois prendre le café chez elle, je lui demanderai certainement de memmener avec elle dans ses cabanes de chantier ou autres endroits puisque mon squat nest plus que tas de gravats.
Je vais jusquau centre-ville, un café se trouve en face du commissariat où je vois entrer et sortir toutes sortes de gens, mais hélas pas celui dont jusquà la fin de ma vie, jignorerais jusquà son nom.
Je rentre chez moi, quittant ce bar cinq heures plus tard, un nombre de café impressionnant au fond de mon estomac, à la place du sperme que je buvais les autres jours.
Irais-je avec Geneviève ?
Ceci est une autre histoire.
Peut-être lécrirais-je si jai connu de nouvelles perversions dans ma vie de femme devenue une salope, une femelle bonne à se faire « saillir » dans des endroits désastreux !
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