Le Piège
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
J'ai fais un petit signe à l'agent de sécurité comme si j'étais son ami en me dirigeant vers l'ascenseur. Je suis monté au troisième étage. Au troisième étage, je me suis dirigé vers le tableau d'affichage des employés. J'ai sorti un morceau de papier de ma poche et je l'ai affiché sur le tableau. Puis je me suis dirigé vers les toilettes des hommes. Une fois à l'intérieur, je suis entré dans chacun des quatre cabinets et, en utilisant un marqueur indélébile, j'ai écris le même slogan sur les quatre murs des WC. Je suis monté par la cage d'escalier au quatrième étage où j'ai répété ce que j'avais fait au troisième, puis je suis redescendu par la cage d'escalier jusqu'au hall d'entrée. J'avais un grand sourire lorsque je suis sorti par la porte principale de l'immeuble.
On m'a répété à maintes reprises que "la vengeance est un plat qui se mange froid". Je n'ai jamais compris ce dicton. Je n'arrive pas à savoir si cela signifie que vous devez attendre pour vous venger que la personne ou les faits soient oubliés, ou si cela veut dire que vous devez faire froidement quelque chose d'implacable pour vous venger. Dans le premier cas, je naurais jamais eu la patience dattendre assez longtemps, et dans le second cas, ben, vous jugerez par vous-même!
Et ce n'était qu'une partie. Une autre partie s'est jouée lorsque j'étais assis devant mon ordinateur ce matin. Je prévoyais que l'enfer se déchaînerait aux alentours de dix heures ce matin-là et j'avais pris une journée de congé. Rentré chez moi après avoir commis mon petit forfait, j'ai décroché le téléphone. Puis, le piège en place, j'ai pris un bon livre et un café. Et je me suis vautré dans mon canapé pour profiter d'une belle matinée.
Tout a commencé comme la plupart de ces affaires-là. Je suis revenu inopinément à la maison pendant l'après-midi et une voiture familière était garée dans l'allée. Pourquoi Bruno viendrait-il chez moi en plein milieu d'après-midi alors que je suis absent? La réponse fut évidente dès que je fus dans le couloir, devant la porte de ma chambre.
"Putain, Marlène, tu es vachement étroite. Est-ce que Robert ne te baise plus?"
"Pas assez, chéri, et pas aussi bien que toi. Viens Bruno, mets-toi bien dedans et baise-moi profond . On a seulement deux heures avant qu'il ne rentre."
J'avais du mal à y croire. C'était un mauvais rêve une sale blague, mon meilleur pote était en train de baiser ma femme! Et en plus, elle lui racontait que j'étais une merde au lit. Ça m'a vraiment fait mal. J'étais persuadé que Marlène et moi avions une vie sexuelle satisfaisante. Au moins trois fois par semaine et le plus souvent deux orgasmes à chaque fois, et le weekend, c'était variable en fonction des occupations.
Je suppose que la plupart des hommes seraient rentrés dans la chambre en criant et prêts à tout casser, mais je ne suis pas la plupart des hommes. Je suis un serpent, un mec de sang-froid. Très discrètement, je suis allé dans mon bureau à la maison et j'ai pris mon mini-enregistreur et une cassette neuve. Je m'approchais aussi près de la porte de la chambre que j'osais, ouvris la porte de l'armoire à linge et posais le magnétophone à un endroit où elle ne pourrait pas l'atteindre, puis je quittais silencieusement la maison.
Quand je suis rentré à la maison ce soir-là, Marlène préparait le souper comme d'habitude. Elle a sortit l'apéritif du frigo et nous nous sommes assis au salon pour discuter un peu de nos journées respectives. Elle paraissait tout à fait naturelle et jamais je n'aurais pu me douter de quelque chose si le hasard ne lui avait pas tendu un piège.
Après le souper, je l'ai aidée à faire la vaisselle, puis je suis allé récupérer mon magnétophone à cassettes, ensuite je suis allé dans mon bureau sous le prétexte de "rattr un peu de paperasse". Je rembobinais la cassette, appuyais sur la touche "lecture" puis j'écoutais ma femme et mon prétendu meilleur pote me dénigrer et se foutre de moi entre deux rounds sur le lit. Ce qui m'a intéressé, ce sont les dispositions prises pour leurs prochains rendez-vous.
Cest tout simplement incroyable les choses que vous pouvez trouver sur Internet. Deux heures de recherches et j'avais trouvé presque tout ce dont j'avais besoin. Un passage chez le marchand d'informatique m'a permis de récupérer le matériel commandé. Je suis passé chez moi pendant que Marlène était chez le coiffeur et, en utilisant les informations collectées sur le Net et mes achats, j'ai branché un magnétophone sur la ligne téléphonique et caché un magnétophone à commande vocale dans la chambre à coucher. Pour les autres matériels, je devais attendre le week-end, lorsque Marlène serait absente.
Ce soir-là, en rentrant chez moi, jai écouté une conversation de dix minutes entre Bruno et Marlène échangeant des mots d'amour, où ils se disaient combien ils s'aimaient et comment ils avaient hâte de se voir le lendemain.
Le lendemain soir, après le repas, pendant que Marlène regardait la télé, j'ai récupéré la cassette de l'enregistreur de la chambre et je suis allé l'écouter dans mon bureau. En plus des bruits de sexe, j'ai écouté les deux amants parler de la stupidité d'Alice (la femme de Bruno) et de moi-même, de la façon dont ils baisaient depuis plus d'un an sous notre nez sans qu'Alice ou moi n'en prenions conscience. Bruno se foutait de la grosse truie d'Alice en disant qu'elle était juste bonne à s'allonger et écarter ses jambons. Marlène m'a traité de mauvais coup en racontant mes pannes d'oreiller (que des mensonges) et en disant à Bruno quel bonheur d'avoir un étalon comme lui dans sa chatte.
Quand je suis parti en déplacement lundi, ma chambre était câblée pour les images et le son. J'avais trois mini-caméras espion positionnées pour enregistrer tous les mouvements dans la chambre et les transmettre à trois magnétoscopes à activation électronique dans une armoire du grenier. Un essai m'a montré que si la pièce était éclairée, je pouvais obtenir des images correctes.
C'était une installation coûteuse, mais primordiale, et je l'estimais rentable pour ce que je n'aurais pas à payer au moment du divorce. Les détecteurs de mouvement allument les caméras qui allument les magnétoscopes. Plus aucun mouvement pendant cinq minutes, les caméras s'éteignent, et elles éteignent les magnétoscopes. Quand je quittais ma maison, j'avais hâte de revenir pour voir les images intéressantes que j'avais pu collecter. J'allais être énervé si le mécanisme ne fonctionnait pas.
J'ai attendu le soir pour appeler Marlène parce que, d'après les conversations enregistrées, Bruno ne pouvait se libérer plus tôt. Marlène a répondu au téléphone et elle semblait essoufflée. Je l'ai questionnée à ce sujet et elle m'a dit qu'elle pédalait sur son vélo d'appartement dans la véranda pendant qu'elle me parlait au téléphone. Au milieu de la conversation, j'ai entendu une forte inspiration et j'ai compris que la bande montrerait Bruno glissant son sexe dans Marlène pendant la conversation téléphonique. Nous avons parlé pendant quelques minutes, puis je lui ai dit que je l'aimais et qu'elle me manquait. Elle m'a dit la même chose et j'ai raccroché.
Le lendemain soir, lappel était presque une copie conforme de celui de la veille, sauf que je lui ai dit qu'elle me manquait et que jallais être excité à mon retour à la maison. Marlène m'a répondu que cétait une bonne chose parce quelle avait envie de me baiser et de me vider les couilles.
Et elle l'a fait. Je me suis endormi complètement épuisé le soir de mon retour à la maison.
Le lendemain, j'ai examiné les cassettes des trois magnétoscopes et j'ai constaté que j'avais de bonnes séquences, quelques très bonnes séquences et de nombreuses séquences de merde, mais le plus important c'était que j'avais assez de bonnes séquences pour travailler. Mais je n'avais pas fini, pas encore. Au cours des trois semaines qui ont suivi, les magnétoscopes et les magnétophones se sont remplis d'enregistrements lorsque Bruno est venu baiser avec Marlène.
Un samedi, lorsque Marlène était absente pour la journée, je me suis assis à mon bureau et j'ai passé en revue ce que j'avais. J'ai commencé à travailler dessus. J'avais des trucs vraiment géniaux qui étaient de qualité presque professionnelle, mélangés aux trucs "tout juste bons" qui m'ont donné suffisamment de vidéo pour presque deux heures. Le reste, je l'ai effacé, inutile de garder des trucs qui ne serviront à rien. J'ai fait une petite bande pour mon usage personnel. Dessus, il y avait une scène où Bruno enfonçait sa bite au fond du cul de Marlène pendant qu'elle le suppliait de ne jamais s'arrêter. Il y avait une autre scène où Marlène avait du sperme qui coulait de sa chatte et Bruno rampait sous elle pour la lécher.
La plupart des images c'était simplement "baiser dans toutes les positions", mais ce qui importait le plus pour moi, c'était la clarté. Pour mon projet, il était absolument essentiel que je dispose de nombreuses séquences avec un Bruno clairement reconnaissable et une Marlène parfaitement identifiable.
Le jour que j'attendais est arrivé et j'ai emballé les copies de toutes les séquences que j'avais montées dans plusieurs colis, puis je les ai envoyées par la poste. C'était un samedi matin et j'ai demandé un courrier prioritaire de 2 jours pour que les colis soient absolument livrés le lundi. Ensuite, je suis rentré chez moi et j'ai mis le reste de mon plan en route. Le lundi matin, quelques coups de téléphone et une visite à l'entreprise où Bruno travaillait, et mon travail était terminé. Tout ce que j'avais à faire c'était de m'asseoir et d'attendre.
Quand Marlène est revenue de son rendez-vous hebdomadaire à son institut de beauté, elle a été surprise de me voir allongé sur le canapé en train de lire un livre. Elle avait fait quelques courses et elle est allée les ranger dans la cuisine.
"Chéri? Sais-tu que le téléphone est décroché?"
"Non chérie, je ne l'ai pas remarqué."
Elle avait à peine remis le téléphone sur sa base qu'il sonna.
"Bonjour?"
"Quoi?"
"Êtes-tu sûr?"
"Qu'est ce que tu vas faire?"
"D'accord, je vais regarder. Comment tu as dit déjà?"
Je l'ai entendue quitter la cuisine et aller dans le bureau où nous gardons l'ordinateur. Environ deux minutes s'écoulèrent et j'entendis un cri aigu. J'ai souri en comprenant que Marlène parcourait son propre site porno. Deux minutes plus tard, elle surgit dans la pièce.
"Salaud! Qu'as-tu fait?"
"Je vous ai rendu célèbres, ma chérie. Vous allez devenir des stars du porno maintenant, au moins parmi les collègues de Bruno. C'est vraiment regrettable pour lui qu'il travaille dans la société qui appartient à son beau-père, mais quoi qu'il en soit, selon lui, Alice était une grosse truie méprisable alors elle ne lui manquera pas quand il partira. Et je doute quil veuille garder son emploi pour être confronté tous les jours à son ex-beau-père. Là encore, il naura peut-être pas son mot à dire, sil reste ou s'il part. Cela dépendra probablement de ce que beau-papa ressentira quand il ira sur ton site Web et verra ce que Bruno pense d'Alice. "
Je regardai ma montre: "Alice devrait être en train d'ouvrir son paquet maintenant, si le facteur est à l'heure pour la livraison."
"Paquet? Quel paquet?"
"Pareil que pour le père d'Alice. Juste une copie de la cassette que j'ai faite de toi et Bruno au cours des dernières semaines."
"Mon Dieu! Quelle horreur! Comment as-tu pu me faire une chose pareille?"
"Facile, Marlène. Tout ce que j'avais à faire, c'était de me rappeler que tu me poignardais dans le dos avec ce trou du cul qui était sensé être mon meilleur ami. Mais le meilleur pour toi est à venir. J'imagine que tu vas gagner le jackpot vers dix-sept heures."
Le téléphone a sonné et j'ai dit: "Où peut-être plus tôt."
"Bonjour?"
"Oh salut maman."
"QUOI?"
Je ne l'ai pas entendue prononcer un autre mot, alors je me suis levé et je l'ai rejointe dans la cuisine. Elle était assise là, le visage aussi blanc que de la craie, tandis que sa mère la sermonnait au téléphone.
"Quelque chose ne va pas?" j'ai pris mon air le plus innocent.
"Comment peux-tu envoyer cette horreur à mes parents emballé comme si c'était un cadeau d'anniversaire?"
"Hé ma chérie, au moins je me suis souvenu de leur anniversaire!"
"Et
qu'as-tu fais d'autre?"
"J'ai inscrit l'adresse de ton site Web sur chaque mur des chiottes de l'entreprise où Bruno travaille avec le message suivant: Si vous voulez passer un bon moment, appelez Marlène au "---" et j'ai inscrit ton numéro de portable. J'ai également placardé la même information sur tous les panneaux d'information de sa boîte, attends, qu'est-ce que j'ai fait d'autre? Ooh, ouais! J'ai envoyé un mail à tous les contacts de ton carnet d'adresse. J'ai écrit: "Hé! Regardez la nouvelle salope que je suis devenue" et bien sûr il y avait le lien vers ton site en pièce jointe. J'adorerais être là pour voir le visage de ta grand-mère quand elle te verra implorer Bruno de te baiser le trou du cul!"
Elle est restée sans réaction à me fixer, le regard vide, pendant un long moment, puis elle m'a demandé:
"Comment peux-tu me détester autant?"
"Facile, Marlène. Tout ce que j'avais à faire, c'était de regarder les cassettes et d'écouter ce que tu avais dit à mon sujet quand tu étais avec Bruno. En parlant de Bruno, Alice lui a probablement déjà botté le cul pour le jeter dehors. Appelle-le, vous pourrez peut-être vivre ensemble."
"Quoi? Pourquoi dis-tu cela? Pourquoi, au nom de Dieu, voudrais-je vivre avec cet abruti?"
"Je ne sais pas, Marlène, mais tu ne resteras pas ici. Je te prends au mot. Je suis stupide, je suis un incapable au lit et je suis un mauvais mari. J'ai tout enregistré sur cassette, Marlène, alors ramasse tes merdes et fous le camp d'ici!"
Juste à ce moment, le téléphone sonna de nouveau.
"Tu ferais mieux de comprendre ça rapidement, Marlène. C'est probablement ton petit ami Bruno qui veut pleurer sur ton épaule."
Marlène a décroché le téléphone et me l'a tendu: "C'est pour toi."
J'ai saisi le combiné. C'était Alice. "J'ai reçu un colis intéressant par la poste aujourd'hui. Il n'y avait pas l'adresse de l'expéditeur, mais le contenu m'a fait penser qu'il pouvait venir de toi. T'es au courant?"
"Je plaide coupable. Désolé de t'avoir contrariée, mais je ressentais un besoin irrépressible de me venger."
"Ne t'excuse pas. Je soupçonnais ce connard de me tromper depuis un moment, mais je n'aurais jamais pu le prouver sans toi. Je te remercie, je te dois une fière chandelle. De ton côté, quelle est ta décision?"
J'ai jeté un coup d'il à Marlène et je lui ai répondu: "Elle sera partie d'ici dans moins d'une heure."
"Je suis surprise que tu te montres aussi magnanime et que tu lui laisses autant de temps. Moi, j'ai appelé l'autre connard en lui disant qu'il était inutile qu'il repasse par la maison, plus jamais. Papa m'a appelé il y a une heure pour savoir ce que je voulais qu'il fasse. Je lui ai dit de le virer, et Bruno est maintenant chômeur. De toute façon, je te suis redevable. "
"Quand les choses seront plus calmes, je te laisserai me payer un verre."
"C'est d'accord. On se reparlera plus tard."
Je raccrochais le téléphone et je regardais Marlène:"Tu es encore là?"
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