Fanette 03
Ce récit de 7 jours que je qualifie de rude romantique est basé sur une chanson qui m'a hanté et m'a fait longtemps fantasmé alors que je n'ai retenu que les premières paroles, "Nous étions deux amis... et Fanette m'aimait..."
Jour 3
Je me réveille dans un grand bonheur. J'ai dormi avec l'Amour de ma vie, elle m'a fait jouir et mon meilleur ami semble tout aussi satisfait que moi. Que puis-je demander de plus? Pascal est toujours endormis de son côté du lit. Je peux constater sa solide érection et la quantité incroyable de sperme qui adhère à l'épaisse fourrure brune sur sa poitrine. Fanette n'est pas là et je lève tant bien que mal comme mes mains sont toujours immobilisées, mais discrètement pour ne pas réveiller Pascal. Je rejoins la cuisine où mon amour boit son café. Une gentille petite remontrance pour l'heure tardive à laquelle je me lève et elle me propose de m'approcher d'elle. Je désire tant un doux baiser, cette tendre bise qui a soulevé mon cur la première fois, mais sachant sa répulsion pour toute mauvaise initiative, je ne dis rien.
Fanette m'invite simplement à côté d'elle et elle continue à boire tranquillement son café tandis que sa main libre caresse extraordinairement mon corps. Ses divins doigts s'attardent sur mes fesses, remontant le long de mon dos, mes épaules pour venir titiller mes petits seins durcis, ma poitrine qu'elle estime répugnante et puante par le jus mâle séché, mon ventre qu'elle tapote pour tester sa fermeté, ma hampe dressée et dégoulinante qu'elle cajole subtilement, mes testicules qu'elle presse plus fermement et sèchement. Je suis aux anges, enfermé dans mes délicieuses sensations, mes mains immobilisée contre mes cuisses, les yeux fermés, je ne vois pas et n'entends pas mon ami Pascal entrer. L'éclat de voix de Fanette me tire hors de mon doux rêve comme elle traite mon ami de fainéant qui, arrivé second, ne mérite aucune affection matinale. Son langage me choque autant que Pascal qui fait une grimace surtout lorsque notre Amour lui désigne son déjeuner, une écuelle sur le sol remplie de céréales et de lait.
Fanette l'avertit qu'il doit tout manger et que, plus il traîne, plus je reçois d'attentions de Sa part. Je ne comprends rien si ce n'est que Fanette commence des caresses plus intensives sous le regard incrédule de Pascal qui se résout, après quelques minutes de bons plaisirs pour moi, à se pencher à contrecur, à s'abaisser péniblement avec ses mains immobilisées et à tomber à genoux devant l'humiliante écuelle. Obliquant régulièrement son regard pour observer les douces caresses dont mon corps profite, il se force à vider son récipient. Cette vue m'émerveille, m'hypnotise, je peux admirer ce corps d'athlète penché, ces fesses mâles dressées, ce tortillement pour lécher le contenu du bol et, lorsqu'il relève la tête pour nous observer, son visage blanc gluant de céréales me fait sourire. Alors que j'apprécie ce spectacle et tandis que je savoure mon traitement de faveur, je sens un contact qui me fait cabrer. Fanette ose un doigt entre mes fesses, mon amour ose un doigt contre mon trou. Comme je m'éloigne chaque fois de cet intrus, son autre main agrippe ma hampe pour m'immobiliser. Lorsque Pascal a terminé son bol, je suis au bord de l'orgasme et je me sens frustré lorsqu'elle retire ses deux mains de mon corps. Je tente de récupérer la main sur ma hampe rigide, mais une claque interrompt ma manuvre.
Notre douce Fanette invite Pascal près d'elle, à quatre pattes. Après m'avoir délivré, Elle m'ordonne de nettoyer le visage de mon ami. Qu'elle n'est pas ma surprise lorsqu'elle précise avec ma langue. Comme j'hésite, elle claque mes fesses, une première fois doucement, puis plus fortement de sorte que je décide d'obéir. Elle me fait positionner aussi à quatre pattes devant le visage de Pascal et, timidement, je commence à lécher les céréales des joues, du nez et des lèvres de mon ami tandis que Fanette profite de ma position 'ouverte' pour tripoter mon cul une fois de plus, déclarant ouvertement le plaisir que mon corps prend comme il ondule sous sa pénétration, me noyant dans une gêne et une honte devant mon ami de toujours.
Même lorsque j'ai terminé, elle me signale de continuer tandis qu'elle continue à me sonder en ricanant. Cette terrible humiliation ne change pas du tout mon sentiment pour ma Fanette, je me sens même encore plus attiré par elle comme elle me fait découvrir un nouvel univers auparavant inconcevable. Je suis encore plus étourdi lorsque, abandonnant le sondage de mon cul, Fanette vient s'accroupir entre nous deux et me demande si j'ai nettoyé l'intérieur de la bouche de mon ami. J'hésite encore plus, je ne veux pas, vraiment pas, mais plusieurs claques atterrissent, assez fermes pour m'inciter à m'exécuter. Fanette ouvre les mâchoires de mon ami Pascal et je glisse une langue dans la chaude cavité. Fanette force nos bouches de plus en plus près et le nettoyage se transforme bientôt en un tendre baiser entre deux amis de toujours.
Après quelques minutes, Fanette relâche sa pression sur nos têtes tout en nous disant de continuer ce langoureux baiser d'amants. Je me sens à la fois dégouté et excité par ces mots et c'est encore pire lorsque je sens Pascal se débattre pour je ne sais quelle raison, me pinçant la langue et me l'arrachant presqu'en grognant. Je ne réalise son tourment que lorsque Fanette nous autorise à nous redresser et que je vois une mare de sperme entre ses jambes sous un sexe dégoulinant qui dégonfle. J'ai honte pour lui et je l'envie terriblement. Je ne comprends pas comment il a pu juter tandis que ma langue battait dans sa bouche mais je l'envie d'avoir pu, une fois de plus, vider sa bouillonnante semence.
Tandis que je lave la vaisselle, Fanette ordonne à Pascal de nettoyer les impuretés qu'il a laissées à terre, puis d'aller prendre une douche avec le tuyau d'eau froide dehors afin d'enlever toute trace de sa mauvaise conduite. Je vois mon ami grimacer d'une amusante colère qui s'estompe dès que Fanette lui lance un doux sourire.
Le sexe dressé, dégoulinant et une insupportable envie douloureuse de vider ma charge, je continue la vaisselle sous le regard de mon Amour et ses ricanements.
Je suis sidéré, choqué lorsque je me retourne, une fois ma vaisselle terminée et que je vois Pascal debout à côté de notre Fanette, un tube de plastic courbé encerclant son sexe (qui a déjà repris un aspect assez vigoureux) et serré autour de sa racine
une ceinture de chasteté. Mon ami est pourpre de gêne et de honte, aussi pourpre que la tête de son sexe qui tente de se dresser lentement hors du tube comme les mains de Fanette, apparemment, caressent ses fesses, voire son cul autant qu'elle a fait avec moi.
Chacune de ces situations, amène un choc et une jalousie en moi et je suis certain que mon ami doit ressentir les mêmes choses. Malgré notre différent pour conquérir l'amour de notre Fanette, je me sens, aussi, de plus en plus compatissant avec mon ami.
La journée de travail, moi avec mon érection qui vacille, Pascal avec son tube de plastic qui enferme un sexe implorant pour pouvoir grossir librement, se passe sans autres surprises. Nous sommes contents comme nous pouvons voir notre travail évoluer et nous sommes heureux lorsque Fanette vient montrer sa satisfaction par de tendres mots ou de doux attouchements malgré les frustrations qu'ils génèrent.
Une fois nos douches d'eau glaciale, le souper et la vaisselle terminés, nous nous asseyons silencieusement sur nos talons à quelques pas devant son fauteuil tandis qu'elle lit un livre visiblement passionnant. Sans un mot, Pascal et moi partageons notre admiration sans bornes pour cette magnifique femme. Juste avant l'heure de nous coucher, Fanette m'appelle près d'elle. Je me lève et m'approche. Fanette me dit de m'asseoir sur l'accoudoir gauche de son fauteuil, mais j'hésite lorsque je la vois poser sa main à plat à l'endroit désigné
avec le majeur dressé. Lorsque je vois son regard s'intensifier, je me retourne et m'assieds pour m'empaler sur ce délicieux doigt sondeur sous les yeux éberlués de mon ami Pascal.
Je ne comprends pas de suite, lui non plus, mais notre Amour lui signale de me branler jusqu'à la jouissance. Malgré une longue hésitation, il rampe, perplexe, jusqu'aux pieds de notre bien-aimée, hésite de nouveau sous le regard sévère de notre belle Fanette et s'assied sur ses talons. Il lève un bras et serre son poing autour de ma hampe toujours solidement dressée. A contrecur, il commence une lente caresse, puis accélère progressivement tandis que je peux sentir le vaillant doigt s'activer dans mon trou. Il ne faut pas longtemps pour que je gicle la volumineuse masse de jus retenue captive depuis tant d'heures dans mes testicules, arrosant le torse et la poitrine de mon ami qui se recule rapidement, par réflexe, relâchant mon sexe devenu douloureux sous la pression intense. Le doigt fouilleur continue son mouvement de rotation à l'intérieur de mes entrailles et je n'ose pas bouger sans l'approbation de mon Amour, malgré ma gêne et ma honte et mon vif désir d'aller m'isoler et de me cacher.
Une vive secousse de la main sous mon postérieur et je me lève rapidement, me précipite silencieusement à genoux à côté de mon ami. Sur un ordre de notre douce Fanette, je me penche vers mon ami et commence timidement à laper les résidus de mon jus sur son torse comme mon Amour autoritaire, notre rude Amour se lève pour se rincer les mains. Mais, voyant mon aversion évidente, Elle s'approche au-dessus de moi et, sentant sa dominante présence, je renforce mon énergie pour lécher ce jus, mon jus mais une ferme main me révèle l'insatisfaction de notre Fanette. Dirigé par cette agréable main douce et ferme à la fois, je me concentre sur ma tâche et entends un léger gazouillement comme Pascal semble apprécier ces instants, ne sachant pas si la cause de ces murmures est mon léchage, sa vue de notre dominant Amour ou le plaisir de notre soumission totale.
Une fois enchantée du nettoyage, Fanette ordonne d'aller me rincer dehors, sous le tuyau d'eau glaciale et conseille à mon ami Pascal de m'accompagner pour se laver aussi.
Après un puissant rinçage à l'eau froide et quelques brèves excuses à mon ami qui en fait autant envers moi, à peine de retour à l'intérieur, ce que j'ai craint un instant, arrive. Fanette m'attend avec le même dispositif de chasteté que mon ami. Je m'avance docilement vers elle et la laisse manipuler mon entrejambe, acceptant ainsi son contrôle sur ma sexualité. Un rapide coup d'il vers la cage de plastic de mon ami et je vois une tête légèrement gonflée qui dépasse, prolongée par un long et fin filet de suc luisant.
Accroupis, à sa demande, les genoux écartés pour offrir une vue directe sur les preuves de son pouvoir, les mains sur la tête, nous découvrons une merveilleuse vue inattendue comme notre Amour commun commence à se déshabiller lentement devant nous. Offrant un spectacle digne des plus grandes strip-tiseuses, elle nous dévoile progressivement chacun de ses recoins les plus attrayants, les plus séduisants, se déhanchant avec provocation et s'approchant et s'éloignant de nous à sa guise tandis que nous devons garder nos humbles positions, gémissant et grognant, bavant et salivant par ce spectacle inoubliable. Encore plus terrible, elle commence à caresser son corps impudiquement, n'oubliant aucune parcelle de sa douce peau parfumée et venant régulièrement se frotter à nos peau nue sans jamais nous laisser la toucher. Je peux rapidement sentir mon sexe de nouveau se gonfler ou, du moins, tenter de se gonfler dans sa minuscule prison, torturant mon bas-ventre pour son plaisir évident comme elle savoure les grimaces sur mon visage provoquées par ces délicieuses douleurs. Je suis hypnotisé par la beauté de son corps, la fermeté de ses petits seins, l'ondulation de ses fines hanches, la grâce de ses longues jambes musclées, la précision de ses délicieuses mains dans ces caresses provocantes, le savoureux balancement de ses fesses rondelettes lorsqu'elle se retourne. Elle s'approche une fois de plus et dépose tendrement ces deux doux globes lisses contre mon visage, quelques secondes seulement, mais une éternité pour moi, avant d'offrir le même traitement à mon ami. Je relèche mes lèvres pour tenter récupérer ce parfum enivrant et l'ancrer dans ma mémoire. Je suis au septième ciel, je suis ivre par un débordement de sentiments et de plaisirs. Mes yeux s'exorbitent lorsque les doigts agiles des deux mains de notre Amour se concentrèrent entre ses jambes, glissant voluptueusement entre ses lèvres et profondément le long de son clitoris, entrant et sortant lascivement, toujours plus humides. Je sens alors un désir jamais connu auparavant, un besoin de ramper vers elle et de la servir comme elle le mérite. Cette envie est réfrénée lorsque je vois ses yeux me fixer comme si elle avait lu mes pensées et je reste là accroupi, bouche bée, les yeux écarquillés, un nud dans l'estomac et le sexe dégoulinant, admirant cette Reine de beauté, ma Reine d'Amour. Alors, je peux entendre un râle, puis un grognement et, enfin, un long cri aigu comme notre Fanette jouit devant nous, par nous et je me sens rempli de joie d'avoir pu contribuer à ce plaisir visiblement immense. Elle s'effondre dans son fauteuil, à bout de souffle, perdue dans son plaisir et je regarde mon ami, les yeux dans les yeux et je peux y lire aussi cette grande joie débordante qui remplit les miens. Il semble comblé autant que je le suis, ravi d'avoir donné un bonheur suprême à notre Amour sans devoir nous affronter, d'avoir pu partager, à trois, une délicieuse extase. Je me sens, alors, encore plus amoureux de 'ma' Fanette, de notre Amour commun, prêt à tout pour la garder, prêt à tout pour rester unis, tous les trois ensemble.
La belle Fanette reste une éternité affalée dans son fauteuil mais une exquise éternité qui me permit d'observer ce corps pur et gracieux allongé pour un repos largement mérité. Je comprends alors la grande difficulté pour cette merveilleuse femme de devoir maitriser un puissant amour démesuré de deux jeunes garçons inexpérimentés comme nous, d'accepter une amitié entre Pascal et moi sans la détruire, ni même la menacer et de pouvoir trouver son propre plaisir dans un partage bienveillant. Je l'admire alors encore plus et mon amour pour elle dépasse aussi les limites habituelles. Je l'aime pour ce qu'elle est, pleinement, entièrement, totalement comme elle m'accepte avec mes faiblesses et me laisse la servir intégralement selon ses propres désirs qu'elle arrive à exprimer sans restriction, d'une façon si naturelle et autoritaire. Tandis qu'elle récupère de notre orgasme 'commun' qui l'a épuisé, orgasme physique pour elle, orgasme intérieur pour moi, dans ma tête, mon corps et mon âme, je m'avance lentement et ose lui baiser le pied amoureusement en remerciement pour cette découverte qu'elle m'a permise.
A un moment donné, je réalise que mon ami Pascal est à côté de moi, comme en symbiose alors que je ne l'ai pas vu, ni senti s'approcher, ne sachant même pas si son geste a été le premier ou pas. Cela importe peu puisque je sens que mes pulsions, mes sentiments et mon bien-être est aussi partagé par l'être qui comptait, jusqu'à présent, le plus au monde pour moi. Cette pensée me trouble puisque je me demande, maintenant, si cette 'première' place va chavirer au bénéfice de mon amour pour Fanette, mais je considère qu'il n'y a pas de compétition et que, tous deux, nous pouvons partager cette Première Place tant ma capacité d'amour est grande.
Dès son émergence, notre Fanette nous tend les mains et, tous deux, sans même réfléchir, nous lapons le divin suc féminin de ses doigts, cet extrait de vie directement sortit d'entre ses gracieuses cuisses. Comme il est bon de se sentir tous les trois ne former qu'un et un seul sous la supériorité d'une beauté et bonté rare. Cette essence nous rassemble et scelle un accord secret de rester ensemble et de la servir pour toujours. Je me délecte de ce suc aromatique, me dandinant légèrement et ronronnant doucement, effleurant de temps en temps le chaud corps de mon ami. Ces lentes succions s'accélèrent progressivement et instinctivement comme je peux réaliser les régulières oscillations des hanches de notre Amour. Notre Ange, prenant un plaisir extrême, arrive de nouveau à un point de non retour vers un nouvel orgasme. Sans même se toucher, sans une caresse, notre voluptueuse Déesse jouit de nous et je peux voir, en récompense, un filet blanc noyer le cuir du siège entre ses merveilleuses cuisses ouvertes. Malgré l'intense désir d'y glisser ma langue, je continue ma tendre tétée sur ces si divins doigts.
Emergeant de ce étonnant paradis, notre Fanette se relève brusquement et, d'un ton sec, nous ordonne de nettoyer le fouillis que nous avons provoqué. Loin de nous fâcher, surpris mais avides de nous gaver un peu plus de ce frais breuvage paradisiaque, Pascal et moi nous regardons avant de plonger simultanément, mais sans lutte, vers le cuir toujours chaud de la présence de notre Amour pour se délecter de son présent. Bien sûr, le cuir est rapidement nettoyé mais notre plaisir se prolonge comme nos deux visages affamés sont collés l'un à l'autre et que nous léchons gloutonnement le menton de l'autre, les joues, les lèvres. Un plaisir conscient prend naissance au plus profond de chacun et, bientôt, ma langue plonge entre les lèvres chaleureuses de mon ami pour qui je ressens visiblement plus que de l'Amitié comme la sienne lutte pour me pénétrer aussi au plus profond. Le temps perd tout son sens comme ce nouveau sentiment, malgré un léger trouble mis de côté pour l'instant, suit son chemin vers nos cerveaux bien occupés ailleurs. Je me sens absorbé par lui, mon être tout entier désirant glisser en lui pour ne jamais être séparé.
Avec un strident cri amusé, notre Fanette, notre Maîtresse qui venait de contribuer à me faire réaliser une évidence si simple que j'ai toujours refusée, nous ramène à la réalité. Son doux visage est souriant et semble montrer une certaine satisfaction. "Nos deux chiots semblent avoir découvert de nouveaux plaisirs. Mais il n'y auront droit que comme récompense." Je ne comprends pas de suite le sens profond de cette remarque et je me cambre pour rompre cet acte que je trouve, malgré tout, encore assez honteux. Rouge comme une pivoine, je me replace dans ma position accroupie, mes mains sur ma tête, à côté de Pascal.
Notre Amour, notre Plus Grand Amour vérifie le nettoyage de son fauteuil avant de venir nous caresser comme les deux bons chiots que nous sommes pour elle, une caresse courte mais si extraordinaire. Elle signifie combien elle nous aime tels que nous sommes, combien elle veut toujours savourer la vie avec nous, combien elle désire continuer à nous former dans cet amour partagé à trois dont elle reçoit la partie la plus riche, la plus souveraine, mais si méritée. Elle détient maintenant la clef, le pouvoir magique pour nous permettre, à Pascal et à moi, d'avance vers un lien encore plus solide entre deux garçons. Cette perspective d'un amour si naturel entre Pascal et moi au service d'un Amour profond pour notre Fanette me donne, à ce moment-là, le vertige. Mais je sais que sous son autorité, sa domination, son contrôle, aucune dérive ne pourra surgir pour ternir un avenir maintenant tracé vers des sommets jusque là impensables.
Après une courte soirée silencieuse durant laquelle je reste béatement plongé dans mes sensations nouvelles, notre Fanette lance notre rituel du soir pour nous retrouver tous trois, ou plutôt notre Fanette et nous deux dans le même lit. De nouveau allongés à côté de notre Amour, tous les trois nus, chair contre chair, peau contre peau, Elle, libre comme l'air et nous ligotés, je tombe rapidement endormi, bercé par de doux rêves remplis de ces insolites passions.
Fin JOUR 3... A venir JOUR 4
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