La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1257)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1239) –

Laurent lui sourit, la prend dans ses bras comme pour se faire pardonner, sans un mot de plus, Vanessa s’endort … Un soir, alors qu’il rentre du travail, Laurent interpelle Vanessa, du salon elle le rejoint, pour le découvrir son collier de soumise à la main.

- Chérie, j’ai envie de profiter de soumise Keira MDE ce soir, mais ce n’est pas une demande du Maître auquel tu appartiens, donc aucune obligation de ta part, tu as le droit de refuser et je ne t’en voudrais pas, lui demande-t-il d’un air aimant.

La jeune femme s’approche de lui le regardant droit dans les yeux, elle pose sa main sur sa nuque et, l’embrasse langoureusement, puis elle lui sourit et, baissant les yeux, s’agenouille face à lui, les mains derrière le dos.

- Monsieur, faites de moi ce que vous voudrez.

Le Commandant sourit, il lui passe son collier puis lui fait signe de le suivre. Ils descendent jusqu’au donjon et, sans ordre Keira MDE se déshabille et rejoint le centre de la pièce, prenant une position parfaite à genoux, alors que son compagnon se dirige vers l’armoire récupérer du matériel. Il revient vers elle, un bandeau à la main et le lui passe avec délicatesse. Keira MDE ne voit plus rien, cela fait longtemps qu’elle n’a pas eu les yeux bandés, et c’est avec une certaine excitation montante qu’elle laisse ses autres sens prendre le dessus… Une cravache vient caresser sa poitrine, puis son ventre, jusqu’à son sexe, elle frissonne d’envie. Vanessa entend son sifflement avant d’en ressentir la morsure sur son fessier, mais il a retenu sa main, le coup est presque une caresse et Keira MDE sent son intimité s’humidifier. Il s’en aperçoit, passe la palette de la cravache entre ses lèvres intimes, puis la porte à sa bouche. Immédiatement elle la nettoie de sa langue avec envie, montrant son excitation flagrante. Le Commandant décide d’en profiter, il sort son sexe déjà bien tendu de son pantalon et le présente aux lèvres de la jeune femme.

Celle-ci s’empresse de le prendre en bouche, de le lécher sur toute sa longueur, de l’enfoncer jusqu’au fond de sa gorge, avant de lécher le gland violacé par de petits coups de langue. Son excitation se fait sentir. Vanessa suce avec envie, comme elle l’a rarement fait. Et Laurent ne tarde pas à sentir sa jouissance arriver, mais ne souhaitant pas terminer de suite, il se retire, la laissant dans l’attente, excitée, trempée...

- Hum toujours aussi agréable, je te félicite, ta bouche est devenue un pur délice, un véritable fourreau chaud et humide pour accueillir ma verge dressée… Bien j’ai à faire un moment, je vais te laisser te préparer seule, lorsque je reviendrai, je veux voir ce plug en toi, dit-il mettant entre ses mains un plug d’une taille impressionnante.

Vanessa doute qu’elle en soit capable, mais acquiesce de la tête bien décidée à obéir aux ordres de son éducateur. Elle l’entend quitter le donjon et s’empresse de prendre le plug en bouche pour le lubrifier de sa salive, avant de le pousser très lentement en son fondement. Elle souffle profondément, cherchant à décontracter au maximum ses muscles anaux. Mais ce plug est trop gros, elle ne l’a jamais eu en elle, et a toutes les peines du monde à le faire passer. Pourtant elle n’abandonne pas, tentant d’accélérer son passage, ajoutant de la salive, redoutant le retour rapide de son Commandant… Mais Laurent patiente qu’elle y parvienne, observant sa progression par la vidéosurveillance, ne souhaitant pas la sanctionner d’avoir été trop lente car il apprécie l’opiniâtreté de Vanessa... Après plus d’une heure, elle parvient enfin à l’accueillir entièrement en elle et le laisse ainsi, se remettant en position d’attente. Laurent la laisse patienter encore quelques minutes avant de la rejoindre… Il va s’asseoir dans le fauteuil lui faisant face, se délectant du spectacle de son corps offert qui frissonne de désir. Elle est très humide, cela parait une évidence aux yeux de Laurent. La soumise attendant un signe de sa part…

Après plusieurs longues minutes dans un silence absolu à l’observer ainsi, il s’approche enfin de la jeune femme et passe sa main dans sa nuque, elle ne bouge pas mais se détend sous cette caresse qui l’enivre encore un peu plus. Le Commandant la laisse profiter un instant, puis se saisit fermement de sa queue de cheval pour la relever et la diriger vers un coin de la pièce. Keira MDE connait suffisamment les lieux pour savoir qu’il la mène vers le carcan. Alors c’est tout naturellement qu’elle se laisse emprisonnée, écartant ses jambes et cambrant son dos pour offrir d’avantage son fessier, le dispositif se referme sur le bruit caractéristique du fermoir qui la fait frissonner… Il se place derrière elle, puis sans un mot, d’un coup sec retire le plug avant de le pousser de nouveau aussi rapidement dans ses entrailles. Pourtant parfaitement entrainée à toutes sortes de traitement, Keira MDE ne parvient pas à retenir un cri de douleur de son anus un peu plus écarté.

- Monsieur, je vous prie de bien vouloir m’excuser et, vous supplie de sanctionner cette faute indigne de mon rang, s’empresse-t-elle de dire d’une voix bien décidée à assumer ce silence rompu.

Le Commandant sourit, il est fier de voir à quel point elle respecte chacune des règles qui régissent leur univers.

- Hum, je t’écoute.
- 50 coups, de…badine, Monsieur, dit-elle pensant que cette proposition conviendra.
- Pourquoi autant ?
- Parce que je n’appartiens pas à n’importe quel Maître Monsieur, parce que je me dois d’assumer la marque qu’Il a daigné m’octroyer, parce que cette faute est digne d’une débutante, répond-t-elle sereine.
- Belle réflexion, je te félicite, toutefois j’avais prévu 20 coups, ce sera donc 25, dit-Il s’éloignant pour prendre une badine avant de revenir derrière elle.

Le Commandant commence à frapper son fessier et le derrière de ses cuisses, laissant de grandes marques rouges, alors qu’elle compte à voix haute chaque coup. Tout en comptant, elle repense à sa faute et réalise qu’elle n’a pas su supporter un dixième que ce que ses frères et sœurs de soumission supportent lors de chaque orgie au Château auxquelles Le Maître les livre. Cette réflexion lui fait prendre conscience qu’elle n’a jamais été livrée elle-même lors de ce type de soirée, qu’à chaque fois elle a une place privilégiée, elle se demande si elle doit ce privilège à sa relation avec Le Commandant ou parce que Le Maître la juge incapable d’assumer ce qu’elle devrait subir de la part de ses Invités. Les deux perspectives la fâchent, elle en est là de sa réflexion, alors qu’elle énonce le dernier coup.

Vanessa remercie, alors que Le Commandant va ranger la badine avant de revenir se placer derrière elle. Il enfile des gants, retire avec délicatesse le plug en son cul, puis doucement le remplace par sa main. Il prend son temps, ne la brusque pas, pour lui permettre d’accepter ce fist anal sans difficulté. Elle le remercie intérieurement alors qu’elle sent son plaisir monter. Son souffle se fait plus court, son corps tremble, mais elle retient l’orgasme n’ayant pas reçu l’autorisation de jouir.

Laurent se retire, ouvre son pantalon et son excitation ne faisant aucun doute en exhibant une verge droite et dure de désirs, il pénètre sa chatte trempée de son membre tendu. Il la besogne sans ménagement, allant et venant dans son vagin dilatée d’excitation, se servant d’elle comme d’un vulgaire trou, jusqu’à éjaculer dans un long râle de plaisir après avoir donné de bestiaux coups de reins puissants, cadencés, profonds, virils. Il passe devant elle, pousse sa queue entre ses lèvres pour qu’elle le nettoie dans sa bouche, ce qu’elle s’empresse de faire avec application avec sa langue travailleuse. Puis il la délivre du carcan pour la placer sur un cheval d’arçon, le corps entièrement allongé, ses jambes et ses bras pendant de chaque côté… Il use de cordes pour l’attacher fermement, puis Keira MDE entend un bruit de quelque chose qu’il approche derrière elle. Elle ne parvient pas à deviner, pas même lorsqu’il enfonce un gode dans son sexe. Vanessa comprend ce que c’est seulement lorsque ce gode commence à remuer seule, il s’agit d’une machine à baiser. Laurent la regarde un instant, ses fesses et le derrière de ses jambes fortement marquées par la badine, son corps offert à cette machine, il lui caresse tendrement la tête puis se retire.

- Bien, je vais te laisser ainsi quelques heures, évidemment interdiction de jouir, j’espère pouvoir te faire confiance, annonce-t-il sur le ton du défi tout en quittant les lieux.

La jeune femme ne répond rien, elle laisse son esprit divaguer pour patienter son retour et, se met à repenser au fait que Le Noble ne l’a jamais offerte en « pâture » à ses Invités. Peut-Il penser qu’elle serait incapable de les contenter, elle à qui Il a fait l’honneur de Sa marque, est-ce possible ? D’un autre côté elle vient de prouver qu’elle était incapable de supporter une introduction brutale sans broncher. Est-ce pour cette raison ? Ou est-ce qu’Il préserve la femme de son ami de telles humiliations ? Elle sait que le Maître à qui elle appartient, Monsieur le Marquis d’Evans est de renommée mondiale dans le monde de la Domination/soumission, qu’Il est considéré par ses pairs comme un des meilleurs Maîtres de la planète, qu’Il est une référence pour bon nombre d’entre eux. Que ce soit sur n’importe lequel des continents, le Dominant français s’est bâti une réputation internationale… Alors est-elle à la hauteur d’être offerte en pâture, en tant que simple soumise, de la si prestigieuse réputation du Maître ?… Elle ne parvient pas à trouver une réponse qui lui convienne, son esprit est tourmenté, mais cet état lui permet de subir la machine qui la baise mécaniquement tel un métronome à une cadence régulière, elle n’y fait presque pas attention sans réellement devoir lutter contre, bien trop occupée à sa réflexion.

Laurent revient une bonne heure plus tard, et à sa grande surprise, la découvre très calme, son vagin presque sec, il stoppe la machine, la détache avec délicatesse, la mène jusqu’au fauteuil où il la fait asseoir à ses côtés, il lui retire son collier, puis son bandeau en plongeant ses yeux dans les siens, avant de l’embrasser tendrement. Vanessa lui rend son baiser avec passion, se collant à lui profitant de cet instant de tendresse. Mais elle continue de penser à sa condition au Château, Laurent sent que quelque chose la tracasse.

- Ça ne va pas ? Tu m’en veux ? J’ai été trop dur ?, s’inquiète-t-il d’avoir pu blesser sa compagne.
- Non, non, j’ai adoré, vraiment merci, lui sourit-elle reprenant ses esprits.
- Hum, alors qu’est-ce qui te tracasse ?
- Rien, tout va bien, ment-elle.
- Voyons Vaness, pas à moi, répond-t-il presque vexé qu’elle n’ose pas lui faire part de tous ses états d’esprit.
- Ce n’est rien, je m’interroge sur ma condition au Château.
- Et ?
- Je viens de réaliser que je n’ai jamais été livrée lors des orgies, à chaque fois j’ai une place privilégiée.
- Et ?
- Et pourquoi, est-ce parce que je suis ta compagne ? Ou parce que je suis indigne de satisfaire les Invités ?, ose-t-elle songeuse.

Le Commandant sourit, bien qu’il apprécie fortement sa volonté à être la meilleure des soumises, il se demande si elle saura un jour lâcher prise totalement, s’abandonner sans se mettre de pression, se laisser guider sans analyser chaque situation. Bref ne plus se poser de questions inutiles et de vivre simplement ce qu’elle est, en savourant tout ce que sa condition de soumise MDE peut lui apporter avec une seule et unique priorité qui reste la satisfaction totale et inconditionnelle du Maître et rien de plus, quoi que Celui-ci lui fasse faire...

- Eh bien, tu sais quoi demander à mon ami, ce soir, sourit-Il.
- Mais toi, tu sais pourquoi ? interroge-t-elle pressée de comprendre.
- Oui, mais Seul Lui, pourra décider de te donner l’information ou non.

Vanessa ne dit rien, elle se colle contre lui et se laisse aller à un instant de tendresse. Ils remontent dans la maison, elle file se doucher, préférant l’eau froide pour réduire la chaleur de son fessier, puis le rejoint dans le salon pour une soirée tranquille… Au moment de se coucher, elle décide d’écrire à Monsieur le Marquis pour l’informer de sa journée et lui faire part de son interrogation, elle se saisit donc de la tablette et commence son message :

« Maître, je Vous remercie par avance de bien vouloir daigner me lire. Ce soir Monsieur Le Commandant a voulu user de moi en tant que soumise, il m’a donc fait l’honneur d’une séance dans son donjon. Toutefois je regrette de ne pas avoir su en être totalement digne puisque je n’ai pas retenu un cri de douleur. J’ai reçu la juste sanction que je méritais, mais je souhaite Vous présenter mes excuses pour avoir déshonoré Votre éducation. Tout ceci m’a fait penser à ma condition à Votre égard et m’a fait prendre conscience que Vous ne m’avez encore jamais offerte à vos Invités lors de vos différentes orgies au Château. Je me demande pourquoi ? J’ai peur que ce soit parce que Vous ne m’en jugez pas digne ou parce que je suis privilégiée, étant la femme de Votre ami. Maître, je suis désolée de Vous ennuyer avec mes pensées, mais j’ai jugé bon de Vous faire savoir mon état d’esprit. J’espère un jour mériter une explication à ce sujet, si vous daignez vouloir m’en informer. Avec tout mon respect empli d’une totale dévotion. Votre soumise. »

Le Noble n’est pas couché, Il s’amuse de voir que Laurent profite à son grès de Sa soumise, et Il n’est pas surpris de lire qu’elle se pose encore beaucoup de questions. Il hésite entre la laisser se r l’esprit avec ces questionnements, ou lui répondre pour la rassurer. Mais jusqu’à maintenant Il est satisfait de son comportement, aussi Il décide de la soulager en lui envoyant une réponse en SMS :

« Ma soumise Keira MDE, Je ne suis pas supposé te donner des explications sur ce que je veux faire de toi, mais je comprends ton questionnement et tu réponds suffisamment à Mes Exigences pour que je te fasse ce plaisir de t’informer. Aussi pour répondre brièvement, il y a une raison, mais aucune des deux suggestions que tu as faites n’est la bonne, je t’expliquerai plus en détail lors de ta prochaine venue… »

Vanessa reçoit le message alors qu’elle se couche, elle le lit avec soulagement, même si une part d’elle est pressée de connaître la raison, ce qui fait grandir son impatience …

(A suivre ...)