Les Réceptions De M. Le Marquis (Partie I)
J'ai trouvé le plan sur un site de rencontres libertines. L'annonce dit qu'ils recherchent trois mecs, moins de 25 ans et gay, pour assurer le service dans une soirée mondaine libertine.
Il faut être passif, obéissant, et avoir un physique entretenu. Ça dit qu'il faut être prêt à "donner de sa personne" car les invités seront des gens de la Haute à ne surtout pas décevoir.
Le premier contact se fait par mail, avec une série de photos dénudées ainsi qu'une lettre de motivation.
Lorsque je vois le mail de réponse de "MarquisDeSade56", mon cur bat la chamade.
Il me dit que ma candidature lui a beaucoup plu, et que je suis retenu pour assurer le "service" de sa soirée libertine. Il me donne également plus d'informations sur le déroulement de ladite soirée.
Ses invités seront moins d'une dizaine, d'âges divers et variés, et tous d'horizons nobles ou très aisés.
Il m'explique que les garçons embauchés, les deux autres mecs et moi donc, seront contraints de veiller au bon service ainsi qu'à la "distraction" des invités. Il m'indique que nous serons contraints d'exécuter la moindre fantaisie de ses invités, et qu'aucun refus ne sera toléré. La discipline la plus totale sera de rigueur, et le moindre écart entraînera un renvoi immédiat, ainsi que l'éventuel courroux de ses invités haut placés. Il m'assure qu'il veillera, dans une certaine mesure, au respect de notre intégrité physique. À savoir :
- Les invités n'auront en aucun cas le droit de nous impliquer de force dans des jeux scato ou urophiles, sous peine d'être renvoyés immédiatement et bannis des prochaines célébrations.
- Seules les séquelles superficielles seront tolérées sur nous. Tous sévices entrainant un marquage de notre peau pour une durée supérieure à une semaine sera sévèrement sanctionné. Cependant, il m'assure que les invités sont habitués et qu'ils n'en viennent jamais à ces extrémités, à moins que le problème ne vienne du garçon de service.
- Enfin, il m'informe que nous faisons cela pour notre propre plaisir, et qu'aucune rémunération ne sera prévu. Cependant, si les invités sont particulièrement satisfaits de notre service, il n'est pas exclus que nous soyons invités à nouveau et que nous puissions bénéficier des avantages que leur confèrent leur haute position dans la société.
Bien sûr, ajoute t-il, le service se fera dans son intégralité dans la nudité la plus totale, et les orifices des garçons de service seront à la complète disposition des invités.
Le jour venu, je dois me présenter à 10h du matin à la demeure de MarquisDeSade56, qui s'appelle en fait M. Le Marquis de Franville. Eh oui, un authentique Noble.
C'est un homme très jovial, la quarantaine bien sonnée. Son regard gris perçant semble déjà me déshabiller dès le premier regard.
- Entrez, je vous prie. me dit-il avec un grand sourire.
Je ne peux m'empêcher de remarquer l'élégance de son accoutrement.
Il me fait signe d'avancer vers un petit secrétaire qu'il ouvre pour en tirer une petite boite en carton qu'il me tend.
- Voici votre uniforme à partir de maintenant. Les festivités ne commencent qu'à 14h mais je veux que vous soyez en condition dès maintenant.
J'ouvre la boite : elle contient quatre bracelets en cuir ornés d'anneaux, ainsi qu'un collier de cuir pareillement pourvu.
M. Le Marquis de Franville me regarde avec un grand sourire.
- Eh bien, qu'attendez-vous ! Enfilez votre uniforme ! Vous avez un vestiaire au fond du couloir à gauche afin d'entreposer vos effets pour la durée de la soirée, ne vous inquiétez pas, ils ne risquent rien ici.
Je me met en route vers le couloir indiqué, mais il me met la main à l'épaule pour m'arrêter.
- Non, non. Vous vous changez ici. Ensuite seulement vous irez déposer vos effets au vestiaire.
Je me déshabille sous le regard attentif de M. Le Marquis, puis enfile les bracelets et le collier. Voilà, je suis prisonnier.
- Bon bon, vous êtes encore mieux en vrai. Je suis sûr que mes invités apprécieront beaucoup. déclare t-il.
Je souris à son compliment.
- Efface-moi tout de suite ce sourire. lance t-il sèchement. À partir de maintenant tu es en service, je te tutoierai, et tu me vouvoieras, ainsi que tous les invités. Va mettre tes effets au vestiaire et reviens ici pour ta formation.
Lorsque je reviens, les deux autres garçons sont arrivés. Ils sont tous les deux sacrément bien foutus : environ la vingtaine, l'un est blond aux yeux verts, l'autre brun aux yeux bleus. Ils sont encore habillés, mais je devine à travers leurs tshirts cintrés qu'ils ont des carrures d'athlètes.
- Eh bien, dis bonjour, et baisse les yeux. Ils ne sont pas encore en service, ce qui signifie que tu dois les vouvoyer et baisser les yeux devant eux.
Je baisse les yeux, gêné. M. Le Marquis s'approche et me gifle.
- Quand je te donne un ordre, tu réponds "Oui, Maître." C'est compris ?
- Oui, Maître.
M. Le Marquis ordonne aux deux autres garçons de service d'enfiler leur uniforme, et d'aller déposer leurs effets au vestiaire. Lorsqu'ils reviennent, notre formation commence :
- Très bien, vous n'êtes pas sans savoir qu'à partir de maintenant vous n'êtes plus maîtres de vos corps. Vous avez été avertis que tous les invités présents ce soir font partie de la haute, et que, par conséquent, ils peuvent ruiner votre vie comme la rendre merveilleuse d'un simple mot dans leur sphère d'influence. Croyez-moi, vous n'avez pas envie de les décevoir.
En parlant, il marche le long de la ligne que nous formons en passant en revue du regard nos attributs physiques. Ses paroles claquent dans lair comme autant de coups de fouet. Sa diction est sèche, ferme, sévère :
- Au cours de la soirée, vous serez amenés à satisfaire les désirs plus ou moins farfelus desdits invités. Il est également probablement que vous soyez amenés à faire des choses entre vous pour les satisfaire.
Nous répondons en chur :
- Oui, Maître.
- Très bien. Lorsque vous n'êtes pas sollicités par les invités, vous restez debout, ou à genoux, vous vous tenez bien droits et gardez les bras dans le dos. L'intégralité de votre corps doit être tendue, et vos muscles bandés. Vous devez être aguichants pour les invités. Considérez chacune de leurs paroles comme un ordre, même si elle ne vous est pas directement adressée, ils seront intransigeants là-dessus : vos sens doivent être constamment éveillés, et vous devez être toujours prêts à réagir pour servir leurs fantasmes. C'est bien compris ?
- Oui, Maître.
- Bien. Pendant l'apéritif ainsi que le repas, vous effecez le service. Je vous donnerai toutes les directives pendant votre formation pour que sachiez exactement quoi faire. Je vous préviens, il faut que le service soit réglé comme du papier à musique. Par ailleurs, il est très fréquent, et normal, que les invités vous tripotent pendant le service. Si cela arrive, et ça arrivera, vous les remerciez très cordialement et embrassez leur chevalière s'ils vous la tendent. S'ils vous chuchotent à l'oreille, c'est le signal qu'ils ont envie d'avoir une relation sexuelle avec vous. Vos désirs n'entrent pas en ligne de compte, s'ils vous donnent le signal, vous devez vous offrir à eux, même si vous avez déjà été possédé par tous les autres avant. C'est l'une des règles fondamentales de votre service. S'ils vous donnent le signal, vous les suivez où ils veulent vous mener. S'ils ne bougent pas, c'est qu'ils veulent vous posséder aux yeux de tous, auquel cas vous vous mettez à genoux, les bras dans le dos, et vous attendez les directives.
- Oui, Maître.
- Bon. Sachez par ailleurs que les invités auront à leur disposition un certain nombre d'instruments qu'ils pourront utiliser sur vous comme bon leur semblera afin d'assouvir leurs fantasmes. J'espère que ça ne vous dérange pas ?
- Non, Maître.
- Tant mieux, de toute manière vous n'avez plus le choix : il est trop tard pour faire marche arrière ! Maintenant tous à la douche, je veux que chacun lave l'autre, interdiction de le faire soi-même. C'est la porte en face du vestiaire.
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