Collection Étrange Phénomène. Les Fantômes Libertins (3/5)
Je viens dépouser le Comte Edgar de la Motte, devenant par la même Anne Comtesse de la Motte, je viens davoir 20 ans.
Nous habitons son château en Vendée terre de la chouannerie dont le Comte est lun des descendants.
Dernièrement, un fait étrange s'est produit, le Comte était endormi à mes côtés pour une fois quand dans la nuit jai entendu une musique venant de notre salle de réception.
J'ai secoué le Comte qui dormait du sommeil du juste, bien que sa semence narrive pas à me féconder depuis notre mariage.
J'ai pris linitiative de descendre malgré ma grande peur.
La salle était remplie de femmes et dhommes nus, qui forniquaient dans tous les coins au rythme dun orchestre dont les musiciens étaient aveugles, certainement pour se protéger des ragots, les choses vont si vite dans nos contrées.
Jai eu une expérience sexuelle avec un jeune palefrenier sappelant Gaston qui est fertile, contrairement au Comte frappé par une malédiction portée sur sa famille.
Jétais en 1602 !
Cest Miss Adam, directrice de mon école en Suisse, du moins une de ses ancêtres, qui m'a reçu et ma expliqué tout ce que je dois savoir sur ma nouvelle famille.
Elle m'a aussi montré une porte que certaines personnes franchissaient et par laquelle je pourrais passer quand je me sentirais prête, a-t-elle dit.
Jai appris en une nuit plein de choses sur le sexe et surtout j'ai connu lorgasme quand Gaston m'a prise sur lun de nos canapés en "levrette", un mot quà lécole on avait oublié de nous apprendre dans nos cours déducation sexuelle.
Au matin, à mon réveil dans le lit conjugal, le Comte en a fait autant et il ma honoré, il me trouvait prête à le recevoir, tellement j'étais mouillée.
Du moins le croyait-il car en réalité il nageait dans locéan de foutre que mavant déversé Gaston.
"Foutre", doù me vient ce mot ?
Jai dû lentendre dans cette nuit de débauche et dinfidélité devant, si jen crois Miss Adam, mapporter rapidement une progéniture que le Comte est incapable de me faire.
Je me rappelle tout cela quand on frappe à ma porte.
Cest Lison ma femme de service qui ma été affectée la veille de mes noces et qui ma aidée à me préparer pour ce grand jour pour moi et surtout pour mes parents.
- Bonjour madame, avez-vous bien dormi ?
Je me sens à l'aise avec elle.
Jai pris lhabitude avec Lison, cette jeune fille très naturelle, de parler très librement.
Elle est fiancée au majordome du Comte qui a plus de 50 ans, elle qui na pas encore 19 ans !
Dans une confidence, ce matin, elle mavoue être secrètement amoureuse de Louis, le jeune palefrenier de Monsieur le Comte comme elle lappelle, mais que ses parents lui ont choisi Arthur, l'homme mûr dont je viens de parler.
Encore un cocu en puissance, même si cest pour le simple plaisir des futurs jeunes amants !
- Madame, si je vous pose cette question, cest que ce matin, je suis passée dans la grande salle.
Jai trouvé votre chemise de nuit déchirée sur un fauteuil.
Je me fiche que vous ayez des rendez-vous nocturnes mais faites attention, il se dit des choses étranges sur la Comtesse dont jai oublié le nom, qui vivait ici vers lan 900, à la construction du château.
Elle aurait trompé le Comte avec un palefrenier et aurait été emmurée vivante derrière lun des murs du Château.
Soyez sans crainte, j'ai brûlé votre chemise de nuit dans la cuisinière en même temps que je lallumais.
- Je vais te faire une confidence, Lison, hier, jai entendu du bruit, je suis descendue, le Comte était là, il ma honoré sur ce fauteuil.
Jignore si ton galant thonore lui aussi, mais le Comte est très expéditif dans nos rapports, cest lui qui la arrachée dans sa précipitation.
- Ah Madame, merci de me confier ce moment intime avec votre mari.
Nayez crainte, je saurais me taire.
Quant à un galant pour moi, détrompez-vous, je suis vierge et seul Arthur, même sil est vieux, aura mon corps.
Monsieur le curé nous le répète tout le temps, si nous trompons les maris qui nous sont choisis, nous mourrons dans les flammes de lenfer.
Dans la journée, je suis intriguée par ce que j'ai vécu et par les dires de Lison.
Je suis près du mur, jai un dilemme.
Lison parle dune femme emmurée et dans la nuit jai vu une porte franchie par des hommes mais surtout par des femmes.
Où est-elle ?
Il y a un mystère que je voudrais bien élucider, surtout quand on ajoute les fantômes baisant des jeunes femmes pour les féconder.
- Ma mie, que faites-vous ?
Pourquoi passez-vous vos mains sur ce mur de pierre ?
Quelquun vous aurait-il parlé de la légende de mon ancêtre emmurée après avoir fauté avec un bel étalon qui était palefrenier ?
Ça sest passé en lan 902, mais venez, je vais vous faire voir un livre, pardon deux livres.
Loriginal est écrit dans une vieille langue d'oïl parlée dans ces années-là et voici la traduction que j'ai fait faire par un spécialiste de cette époque.
Cest très instructif.
Mais vous savez ma mie, cest de la littérature écrite certainement par un malade, il y en a toujours eu, à chaque époque.
Il prend deux livres dans le haut de notre bibliothèque.
Lun est une relique, je nose pas y toucher, lautre me prend presque deux heures pour le lire.
Je découvre ce que le narrateur connaît de lhistoire de cette jolie femme, un peu simplette, à ce quil explique, qui se retrouvait piégée à la sortie dune forêt en tombant de son cheval.
Le palefrenier de la ferme voisine serait venu la ramasser, mais elle était blessée à un genou.
Elle était en pantalon, il le lui a enlevé pour voir ce quelle avait et lui avait défoncé la chatte.
Un autre garçon de ferme avait été prévenir le mari qui était sur le chantier de son château que la Comtesse Clotilde était couchée dans la masure de son amant.
Il était venu sur son fidèle destrier noir et avait transpercé de son épée manant qui avait osé baiser son épouse.
Cette dernière avait été attachée par les bras et tirée jusquau château où il lavait descendue vivante dans une oubliette de la cave murant lentrée pour quelle y reste jusquà ce quelle meure.
Le palefrenier, lui, nétait pas mort.
Il était un peu sorcier et il avait tué celui qui, pour toucher une pièce dor, était venu prévenir le Comte.
Il avait jeté un sort à son ennemi ainsi certaines nuits, le garçon se transformait en porte et si des femmes ou des hommes la franchissaient, elle se refermait sur eux, les obligeant à descendre tenir compagnie à la Comtesse.
- Ma mie, vous avez fini, venez vers le grand escalier.
Je suis mon mari qui sarrête devant un premier portrait.
- Voici un tableau qui représente le Comte Philibert, mari de Clotilde.
Elle venait daccoucher dun fils, Florent, qui est représenté là sur ce tableau. Deux portraits plus hauts, c'est son petit-fils Geoffroy ayant eu pour épouse Mathilde qui aurait disparu dans les marais.
Là encore la légende dit quelle serait passée par cette porte éphémère.
Deux autres de mes ancêtres, dont le couple Alphonse que tu vois là ainsi que son épouse Jeanne aurait franchi la porte et disparu de notre terre.
Là encore, elle venait der.
Cétaient mes arrière-grands-parents, mais des ossements trouvés dans un étang que les métayers avaient curé étaient venu contredire cette version.
Ils seraient morts la main dans la main.
Je suis quelquun de très pragmatique, je ne crois pas en ces légendes, ça reste des légendes.
Si une porte existait, pourquoi je ne lai jamais vue ?
Vous savez ma mie, je ne crois que ce que je vois.
Je lavais quitté sur ces propos.
Songeuse.
Et trois jours plus tard, en pleine nuit, la musique ma réveillée.
Le Comte ne mavait pas honoré ce soir là, pourtant, pour la première fois, j'avais ouvert la porte de sa chambre et la veilleuse allumée me la montré dormant.
Je suis descendue, ai poussé la porte de notre grande salle.
Lestrade était là et dautres musiciens, toujours aussi aveugles, jouaient.
La première chose que jai remarquée cétait quils y avaient de nombreuses femmes et que les hommes nétaient que des vieillards.
Tous avaient plus de 60 ans, du moins cétait limpression quils me donnaient.
Une femme inconnue de moi est venue vers moi.
- Cest la première fois que nous nous rencontrons.
Je suis miss Élisabeth la directrice de notre école londonienne, jai très bien connu votre mère, je crois quelle a fait un beau mariage avec un magistrat.
Si vous la voyez, vous la rappelez à mon bon souvenir.
Se peut-il que maman ai participé avec Papa à ces fêtes orgiaques ?
- Vous vous demandez pourquoi les beaux hommes qui étaient à votre disposition, si vous êtes déjà venue dans une de nos soirées pour vous faire remplir la chatte espérant avoir un garçon pour pallier la stérilité de vos maris, sont absents ce soir.
Nous sommes en 1792, la France s'est rebellée contre notre roi, les sans-culottes viennent de lui couper la tête.
La reine Marie-Antoinette est retenue prisonnière aux Tuileries et attend ce que les insurgés vont faire delle.
Tous nos jeunes hommes défendent la Vendée.
Nous restons fidèles au roi et à la reine, voilà pourquoi vous ne voyez que leurs pères ce soir, mais amusez-vous, certains sont encore verts.
Un homme aussi grand que Gaston vient vers moi, je me laisse faire, la porte est là, je vois une femme louvrir.
Jai envie daller lui dire de ne pas descendre, mais lhomme ayant de beaux restes vient de me placer en levrette sur mon canapé et mappuyant sur le dos, il me force à creuser mes reins.
Son sexe, sans que je naie besoin de le stimuler tellement il est dur, me pénètre, mapportant le début de mon plaisir dès quil est au fond de moi.
La pensée de ce que mavait dit lancêtre de miss Adam en 1602 me rappelle que je suis peut-être déjà enceinte dun fils, mais que je nai rien à craindre de cette bite.
Je sens une langue venir lécher mon anus, je tourne la tête.
Miss Élisabeth s'est placée sous lhomme qui me besogne et cest sa langue que je viens de sentir.
Je suis pilonnée, mon amant très violent me claquant les fesses, me faisant hurler de plaisir surtout que la langue vient toucher ma petite excroissance qui allonge et durcit encore.
Mes cours mont appris que cétait mon clitoris quelle stimule.
Tout a une fin, je me réveille, comme pour mon premier voyage au pays des fantômes, Lison mamenant mon petit déjeuner, je me demande si j'ai rêvé ou si ce fut la réalité !
Je métire comme une chatte, satisfaite de ma nuit, surtout de la langue de la miss anglaise.
Car quand le vieil homme mavait donné sa semence, il nous a laissé entre nous et la belle Élisabeth, ma appris ce que le mot lesbienne voulait dire.
Être sous les caresses d'une femme, ce fut nouveau pour moi, mais si merveilleux !
Jaime les bites des hommes, mais je découvre que les chattes des femmes ne me sont pas insensibles.
Quelques jours plus tard, je suis chez mon gynécologue avec ma mère. Mon mari na pas voulu venir, ce qui marrive est une affaire de femme.
- Madame la Comtesse, vous pourrez dire à monsieur le Comte que dans quelques mois il va être père.
- Un garçon ou une fille ?
- Le fétu est trop petit, je le vois bien, il est là et bien accroché, à votre prochaine écographie je vous le dirais
Merci à Anne pour ses corrections.
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