Lucille (Suite 1)
Lucille était tombée aux mains du Fauve et lui laissait se délecter de sa défaite sans plus aucune résistance ni volonté de se soustraire à toutes les conséquences de cet esclavage. Lucille se sentait embrasée par un feu intérieur dune violence sans pardon. Une lueur quelle ne lui connaissait pas était apparue dans ses yeux. Une lueur de désir mâle. Elle le regarda dans les yeux et répondit ainsi à ses avances, sans avoir rien à lui dire.
Il la prit par les épaules et rapprocha son visage du sien. Elle neut pas le moindre geste de défense. Il lembrassa. Sur les joues, dabord. Puis, tandis quelle fermait les yeux en signe de soumission, sur les lèvres. La sensualité de ses baisers rendit folle Lucille. Elle gémit sous la tendre caresse des lèvres de lHomme. Se rendant sans combattre, elle lui ouvrit la bouche. Durant de merveilleux instants, elle laissa lhomme introduire sa langue. Lui offrit sa bouche sans résistance. Puis, aiguillonnée par une passion quelle ne pouvait plus maîtriser, dune langue alerte, elle répondit, comme plus tôt dans la soirée, fougueusement à son baiser. Elle se mit à sucer et lécher la langue de lhomme avec une gourmandise passionnée.
Dans son dos, dune main alerte, lhomme lui dégrafait le soutien-gorge. Elle lui laissa ensuite ouvrir, de son autre main, trois boutons de son chemisier. Elle gémit quand il se mit à lui caresser les seins sans cesser de lembrasser.
Il lui prit la main et la posa sur son pantalon. Elle sentit un renflement important. Elle caressa.
Lhomme dégagea sa bouche. « Chérie, tu as des seins magnifiques. Je t'en prie, retire ton soutien » souffla-t-il.
-Si le maître dhôtel arrivait ? questionna-t-elle, à mi-voix.
-Il verrait une poitrine splendide. Est-ce un crime ? répondit lHomme de sa voix chaude.
Elle cessa de caresser la protubérance du pantalon et, avec grâce, retira son chemisier puis son soutien-gorge. Elle remit son chemisier mais, comme elle allait fermer les boutons, il linterrompit de sa voix irrésistible.
-Tout ce que les hommes nous font faire
-Tu las déjà fait ?
-Quoi ?
-Retirer ton soutien dans un restaurant !
-Jamais ! Cest parce que tu me l'as demandé
-Maintenant, nous allons appeler le Maître dHôtel et nous faire servir
-Je suis honteuse.
Elle feignit une certaine pudibonderie, pour faire monter les enchères.
-Pourquoi ?
-Il va voir mes seins !
-Ils sont magnifiques et il en a de la chance !
-Arrête. Ça m'excite tout ce que tu me dis. Je vais devenir une vraie cochonne et ce sera de ta faute. Tu me donnes envie de baiser, même ici en public. Du moment que c'est avec toi.
-Et ton mari ?
-Il n'a qu'à s'adapter et puis, je le soignerai à ma façon... si c'est nécessaire... s'il a de gros états d'âme.
-On ne s'ennuie pas avec toi, trésor !
Lui-même avait lair dapprécier le spectacle des seins bien fermes de Lucille. Il lorgnait dans l'entrebâillement honteusement indiscret du chemisier ouvert sans plus chercher à cacher son excitation grandissante.
-Ça te plait, dirait-on ?
-Oui... oui... tu m'excites... tu m'excites terriblement.
Il la prit par les cheveux, écrasa son visage contre le sien et lembrassa fougueusement. Avec sa langue, il caressa lintérieur de la bouche de Lucille. Elle tourna sa langue autour de celle de son tourmenteur. Il toucha un sein et le caressa de la paume de la main.
LHomme, qui caressait voluptueusement les seins de Lucille, en pinça violemment un bout avec force. Lucille gémit, soumise.
Lucille sentit lHomme lui poser la main sur le genou. Il se mit à lui caresser la jambe. Elle ferma les yeux. La caresse était dabord douce, furtive, tendre. Lucille attendit. La caresse devint plus pressante, plus insistante, plus précise.
Lucille avait senti quelle basculait dans le plus obscur des Désirs. Et quelle ne pouvait résister.
Elle avait toujours la main posée sur le pantalon de lHomme.
-Sors-le.
Elle ouvrit la fermeture éclair et glissant la main dans le slip, elle extirpa le sexe de lHomme. Il était énorme. Le gland, tout sorti, était luisant dexcitation.
-Suce.
Elle se pencha. LHomme la saisit par les cheveux pour la maintenir.
-Je vais appeler le Maître dHôtel. Continue. Je veux quil voie.
Le Maître dHôtel se présenta. Lucille était penchée sur le bas-ventre de lHomme et sappliquait.
Lucille se redressa. Sans précipitation. LHomme retira sa main. Une des pointes de sein de Lucille sortait de son chemisier. Lucille regarda sans la moindre honte dans la direction du Maître dHôtel. Ce dernier, très stylé, fit semblant de rien. Il ne put sempêcher de jeter deux ou trois illades vers la poitrine en partie découverte de Lucille. Comme en pâmoison, elle laissa dévoilée à ce regard intéressé, et pour la première fois de sa vie, cette partie excitante de son anatomie. LHomme lembrassa sur la bouche, dautorité. Puis ils choisirent sur la carte, comme si de rien nétait. Lucille avait le visage tout empourpré, tandis que lHomme demeurait imperturbable.
Lucille se laissa guider dans ses choix par lHomme. La carte était lune des plus prestigieuses de la région.
Lucille se délecta. LHomme ne sétait pas trompé sur ses goûts. Le choix des vins aussi était un succès. Elle accepta que lHomme la fasse boire. Elle navait, de toute façon, plus rien à lui refuser et navait plus quune petite crainte. Cest quil nexigea pas suffisamment delle. Mais, comme elle voulait reboutonner son chemisier, il len empêcha. Elle était rassurée. Cétait un Fauve qui ne lâche pas sa proie.
A la fin du repas, le Maître dHôtel vint débarrasser.
-La chambre est prête ? demanda lHomme sur un ton des plus naturels.
-Oui, monsieur, répondit le Maître dHôtel sans sourciller.
Malgré le champagne, Lucille se mit à trembler imperceptiblement. Il ne fut pas question daddition. LHomme se leva et dun regard, pria Lucille de faire de même. Ils suivirent le Maître dHôtel à travers de longs couloirs déserts. Au fond dun de ces couloirs, ils montèrent deux volées dun large escalier en bois ouvragé. En haut de celui-ci, lHomme dit simplement :
-Merci, Maurice. Vous pouvez nous laisser.
Sans un mot, le Maître dHôtel seffaça pour les laisser passer et redescendit lescalier. Tenant Lucille par la main, lHomme se dirigea vers une petite porte en chêne, au fond dun long couloir dont la décoration gothique impressionna Lucille. Une curiosité étrange lenvahit.
Sans prononcer une parole, lHomme ouvrit la porte, fit entrer Lucille. Puis il referma la porte à clef derrière eux. Cétait une grande chambre, meublée à lancienne. Une impression de richesse impressionna Lucille. Un grand lit à baldaquin attira le regard de Lucille.
-On dirait quil est brodé dor
sétonna-t-elle.
-Il est brodé dor !
-Le propriétaire na pas lésiné.
-Non, il na pas lésiné, en effet.
LHomme avait répondu sur un ton de connaisseur.
Lucille savança dans la chambre, découvrant des trésors de meubles anciens et de décoration raffinée.
LHomme tint Lucille dans ses bras et lui dit des mots tendres à loreille.
-Mon petit Trésor, cest le moment pour me montrer des choses
Lucille en frissonna.
-On peut nous voir du jardin
-Oui, du jardin et encore dailleurs. Tu es jolie, tu peux le montrer, non ?
-Vous voulez que je me montre ?
-Oui, mon doux trésor. On va enlever tous ces vêtements gênants.
Il défit les boutons. Le chemisier glissa sur le sol, puis la jupe, puis la petite culotte.
Elle sentit quelle était maintenant sur cette Terre pour le satisfaire.
Complètement nue, tournée vers les jardins, elle se serra, dos contre lHomme. Elle se mit à frotter de ses fesses nues ce quelque chose de très dur dans son pantalon. Il lentourait de ses deux bras et lui caressait les seins, sans pudeur, à son aise. Toujours en lui tournant le dos, elle passa ses deux mains derrière elle. En tâtonnant, elle se mit à caresser, les deux mains bien à plat, cette indiscrète protubérance sous le tissu. Elle eut la sensation que la « chose » se développait encore. Ce qui aiguisa encore le Désir ardent qui avait pris possession d'elle . « Ta chatte est toute mouillée, ma chérie » fit l'Homme dont une main, après avoir consciencieusement caressé les seins, était descendue parcourir le ventre d'abord, puis, sans précipitation, explorer les chairs si délicates et si sensibles de l'entre-cuisse. Lucille ne s'épilait pas et l'Homme eut le plaisir de parcourir cette douce toison, trônant sur le Mont de Vénus, prémices de la découverte suprême et dont la forme triangulaire semblait montrer l'accès à la Grotte des Plaisirs. Et un peu plus loin, un autre accès, terrible. Lucille était toute mouillée et le doigt de l'Homme chuintait dans ce liquide odorant et gluant. Il titilla le clitoris puis entre le pouce et l'index le pressa pour l'extraire de sa petite guérite. Il caressait entre les petites lèvres puis s'enfonça dans la corolle inondée de foutre gluant du vagin. Après une longue série de va-et-vient, il retira son doigt et le porta aux lèvres de Lucille qui ouvrit la bouche pour sucer ce doigt gluant de foutre.
N'y tenant plus, à l'aveugle, car elle lui tournait toujours le dos, elle lui défit sa ceinture et Lui ouvrit sa braguette. Elle lui baissa un peu le pantalon puis sortit l'énorme sexe tout dur du slip.
Elle le tint fermement d'une main tout en caressant les testicules de l'autre main, n'hésitant pas à planter ses ongles ou à serrer cruellement l'une ou l'autre partie. Cela l'excita par trop, elle n'en pouvait plus. Elle pris la hampe dure et vigoureuse et dirigea le gland vers son anus. Celui-ci n'avait jamais subi l'assaut que Lucille lui destinait. Elle était prête donc à endurer le pire. Elle fit un peu tourner le gland tout mouillé du foutre d'excitation puis se décida à se l'enfiler dans l'anus. Une douleur irradiante la transperça et elle ne put réprimer un cri. La partie large du gland passait l'obstacle du sphincter. Horriblement distendu, la souffrance était atroce. Après ce fut l'extase d'une lente pénétration, la révélation d'une délicieuse jouissance, inconnue à Lucille jusque là. Une sensation merveilleuse. L'Homme lui enserra la taille de ses deux bras musclés et la souleva du sol, le pieu se retirait. Il la fit descendre alors lentement, le cul à l'ouverture distendue, empalé sur son sexe puissant. Il la fit ainsi monter et descendre lentement pour bien profiter de ce plaisir qui les faisait gémir tous les deux. « O mon amour, c'est bon !... c'est si bon... Je t'aime... Je t'adore... Je suis à toi... Fais de moi tout ce qu'il te plaira... C'est trop bon, je t'adore... » Elle se tut. D'ailleurs elle ne sut pas si elle avait bien dit tout cela ou si elle l'avait pensé très fort. Dépassée par la jouissance. L'Homme la faisait monter et descendre sur son pieu puissant. Lentement, c'était douloureux. Bon, mais encore douloureux. Le mouvement s'accéléra. Conduisant Lucille vers le paradis. La douleur était devenue jouissance.
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