Le Cadeau

Sonya est une belle femme noire, teinte chocolat au lait comme je dis souvent. D’environ 1 mètre 70, de longs cheveux noirs et de très belles jambes. Sa poitrine est plus imposante que celle d’Élodie, tout comme son postérieur d’ailleurs.
Nous étions chez elle, dans sa chambre pour être précis. Adossé au mur, en costume comme à mon habitude, je soutenais son regard furieux. J’imagine qu’elle n’avait pas l’habitude de se retrouver attachée en croix sur son lit en sous-vêtements. Ces derniers sont blancs, ce qui contraste avec la couleur de sa peau.

-« Qu’est-ce que tu attends ? Tu devrais profiter de moi pendant que tu en as l’occasion ! » souffla-t-elle.

Ne répondant pas, j’allai poser ma veste sur le porte-manteaux en lui souriant avant de retourner à ma place.

-« Que se passe-t-il ? Notre dernière rencontre ne t’a pas plus ? » lança-t-elle d’un ton arrogant.

-« Ne sois pas si arrogante Sonya, tu savais bien que nous te rendrions la monnaie de ta pièce tôt ou tard. »

-« Je suis sûre que tu as adoré me satisfaire ! Élodie n’est pas assez ferme, j’aurai dû la neutraliser ce soir-là, au moins j’aurai eu tout le temps de m’occuper de toi !» dit-elle en souriant.

-« Tu as l’air tellement sûre de toi. Mais ce n’est qu’une façade. Tu sais ce que je pense ? Je pense qu’en réalité, tu aurais adoré que je t’obéisse de mon plein gré, sans que tu aies besoin de menacer Élodie au préalable. » répondis-je calmement.

-« Rien que ça ?! Quel égocentrisme ! Même si cela était vrai, tu crois vraiment que je te l’avouerai ?»

-« Oh non, je n’attends rien de toi. Je vais plutôt te museler. Une préférence pour le bâillon ? »

-« Va te faire foutre ! » cria-t-elle en tirant sur ses liens.

Elle m’amusait. Ce monde nouveau l’attirait visiblement beaucoup mais il est plus complexe qu’elle semblait le croire. À peine un mois s’était écoulé depuis sa visite improviste chez Élodie et elle se croyait déjà dominatrice.

L’idée de dominer les hommes lui était plaisante, ce que je comprends parfaitement. Mais ce n’était pas pour ce jour-là. J’introduisis avec difficulté une boule de tissu dans sa bouche avant de sceller ses lèvres avec 5 morceaux de microfoam.

-« Je dois admettre que tu es très sexy avec ces bandes blanches sur ta bouche. Cela plaira à Élodie ! » dis-je en souriant.

-« Mmmhh ?! Mmmfghhh mmmgghh ! »

-« Et oui, tu n’es pas pour moi ! Je l’appellerai dès que je me serai chargé du jeune homme que tu as rencontré lors d’un de ces cours de soutien que tu donnes. J’en sais des choses comme tu vois ! » dis-je, amusée par son air à la fois furieux et étonné. « J’imagine que tu lui as joué ton petit numéro de dominatrice et vu tes atouts physiques évidents, il n’a pas résisté longtemps j’imagine ! Je sais également qu’il va arriver d’une minute à l’autre donc je vais devoir te laisser pour mettre en place la petite surprise que je lui ai réservée ! Si tu as bien fait ton travail, il va obéir en croyant faire plaisir à sa maîtresse. »

La sonnette se fit entendre. Je quittai rapidement la chambre en fermant la porte derrière moi, laissant Sonya se démener contre ses liens et son bâillon. J’eus tout juste le temps de me cacher dans une penderie se trouvant dans le couloir menant au salon, de manière à voir le visiteur arriver.

-« Madame vous êtes là ? » dit une voix d’homme.

J’entendis la porte se refermer. Il se dirigea vers le salon où il trouva une lettre laissée bien en évidence sur une boîte posée sur la petite table. Concoctée par mes soins puis imprimée, celle-ci disait : « Cette boîte est pour toi. Je veux m’amuser aujourd’hui alors pour me satisfaire, tu vas m’attendre à genoux dans le salon après avoir enfilé ce bandeau et avoir menotté tes mains dans le dos. » Sans surprise, il trouva la lettre, la lu et ouvra la boîte. Mais contre toute attente, il commença à se déshabiller. Ce n’était pas prévu, allait-il se mettre nu ? Non, juste en sous-vêtement.
Je n’avais pas vraiment fait attention à son apparence jusqu’ici : homme blanc, il avait les cheveux noirs, long qui dépassaient sur le front à l’avant vulgairement coupés en brosses. Sa carrure très mince fait que l’on peut aisément le croire plus petit qu’il ne l’est mais sa taille, bien qu’inférieur à la mienne, reste supérieure à la moyenne. Soit il est imberbe, soit complètement rasé, soit un mixte des deux. Quoiqu’il en soit, ce jeune homme a clairement une allure féminine. Une fois complètement nu, il saisit le bandeau. C’était un bandeau spécial, recouvrant tout le haut du visage et ayant un trou conçu pour le nez. Aussitôt aveuglé, il se mit à genoux et menotta ses mains comme indiqué dans la lettre. Un bon soumis bien sage. Je sortis de ma cachette et allai chercher mon matériel. Je me mis derrière lui, à mon approche il baissa la tête mais ne se rendit pas compte que je n’étais pas Sonya. Dommage pour lui ! Je pris un pénis-gag imposant et comme je l’espérais, dès qu’il le sentit contre ses lèvres, il ouvrit grand la bouche. J’introduisis le sexe factice dans sa bouche et tendis la sangle au maximum. Désormais solidement bâillonné, je pouvais le ligoter sans être dérangé. Quand mes mains commencèrent à manier les cordes autour de ses jambes, il ne réalisa même pas que je n’étais pas sa maitresse. Heureusement que j’avais mis des gants à cet effet. De nombreux tours de cordes rouges furent appliqués autour de ses chevilles, en dessous et au-dessus des genoux et en haut des cuisses. Je sécurisais soigneusement chaque nœud. Je fis ensuite un harnais de poitrine. C’est un exercice moins évident sur un homme, la poitrine n’étant pas aussi développée que chez une femme. J’entrepris donc de serrer les liens et de faire plusieurs passage au niveau des épaules pour être sûr que cela ne tomberait pas. Enfin, je défis ses menottes, positionnai ses bras de manière à former un « carré » avant de relier ses avants-bras au reste du harnais. Habituellement, je les relis au centre du harnais mais je décidais de les relier aux cordes passant sur les épaules, pour être certain que rien ne glisserait.
Je finis par un nœud d’alouette. Voilà. Je n’y étais pas allé de main morte, tout le haut de son ventre disparaissait sous les cordes. Ce jeune homme ne me gênera plus.

Après l’avoir fait s’allonger, j’enlevais mes gants et lui mis une bonne claque sur ses fesses.

-« Ravi de voir que tu acceptes ta condition ! » dis-je, d’un ton moqueur.

-« MMMMFGHGH ! MMMMMMFPHPHPGH ! » cria-t-il, réalisant enfin la supercherie.

Il se débattait contre ses liens et grognait furieusement sous son bâillon. Trop tard ! La proie a été chassée comme on dit !

-« Une femme arrivera bientôt, j’espère que tu sauras te tenir correctement devant elle! Mais ce ne sera pas ta maîtresse, cette dernière est un peu occupée pour le moment. »

-« MMMMFFFGHGH ! »

Le laissant à ses affaires, j’appelai Élodie avant de retourner voir Sonya. Ignorant ses protestations, je m’assurai que ses mains étaient encore chaudes et qu’elle puisse remuer suffisamment pour ne pas s’engourdir. Quelques instants plus tard, la sonnette retentie. Élodie ne put retenir sa surprise lorsqu’elle vit l’homme qui occupait le salon.

-« Mon Dieu !!! Mais c’est qu’il est sacrément ligoté ! Tu n’y as pas été de main morte ! Et cochon en plus ! » dit-elle en voyant la belle bosse au niveau de son entre-jambe. « Comme sa maîtresse ! D’ailleurs où est-elle ? Elle n’est pas encore rentrée ? »

-« Oh si, elle t’attend sagement sur son lit ! » répondis-je avec un grand sourire.

-« Allons-y alors ! J’ai quelques mots à lui dire ! »

Élodie découvrit son cadeau. Un cadeau que j’avais eu du mal à obtenir soyons honnête. Mais le voilà. Ou plutôt devrais-je dire la voilà.

Un grand sourire s’afficha sur le visage de ma belle lorsqu’elle vit sa cliente et amie à sa disposition. En bon gentleman, je l’aidais à enlever son manteau et sa veste et les mis sur le porte-manteaux. Elle enleva également son jean, se retrouvant en string et T-shirt.


-« Sonya, Sonya, Sonya …. J’ai beaucoup d’affection pour toi tu le sais. C’est d’ailleurs pour cette raison que je me suis confiée à toi sur des sujets disons …. Intimes… » dit Élodie en rejoignant notre prisonnière sur le lit. « Et toi tu me remercies en me trahissant salope ! » continua-elle en regardant Sonya droit dans les yeux, tenant sa mâchoire.

Diable ! Elle a l’air vraiment contrarié ! Plus que je ne le pensais !

-« Je vais te rendre la pareille ma chère, tu t’es servi de ce qui est à moi sans demander la permission. Maintenant, je vais faire de même ! Pas seulement avec toi mais aussi avec ton charmant petit soumis ! »

-« Mmmfghhh mmmpfffhh ! » fit Sonya sous son bâillon, soutenant avec fierté le regard d’Élodie.

Cette dernière se leva et s’adressa à moi :

-« Peux-tu me préparer mes accessoires favoris s’il te plaît ? Je vais m’occuper d’elle mais d’abord je vais aller préparer son toutou. »

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