Fouette

Fouetté

Les portes de la villa se referment derrière nous. Cette nuit, c’est moi qui conduis la voiture et j’emmène mon amant vers son supplice,

Flash back, un mois plus tôt.

- S’il te plait, achète le moi, il fera très bien dans le salon. Et on pourra jouer ensemble.

C’est la brocante au village, et au milieu du bric-à-brac, je viens de flasher sur un jeu d’échecs. Pas n’importe lequel : plateau en marbre, et on dirait que les pièces sortent d’une fouille archéologique, elles ont été fondues en métal, dans un style minoen ou troyen. On pourrait imaginer qu’Hector et son frère Paris ont joué avec.
Je me cramponne au bras de mon compagnon et j’insiste.

- Achète-le et on fait une partie en rentrant.
- Tu sais jouer aux échecs, toi. Me renvoie-t-il
- Tu me prends pour une poule sans cervelle. C’est mon grand-père qui m’a appris.
- Moi aussi c’est mon grand-père qui m’a montré. Me répond-il
- Comme ça, on verra si ton grand-père était plus fort que le mien ! Conclus-je
- De toute façon, avec toi, je ne peux pas refuser. Puis se tournant vers le vendeur, je le prends.

J’installe l’échiquier sur la table du salon, et je place les pièces sans hésiter.

- C’est vrai qu’il est élégant. Me concède Pierre.
- Tu vois, j’ai eu raison de me jeter à tes pieds. Et maintenant, on joue.
- Oui, mais on ne va pas y passer des heures, tu sais jouer blitz ? me demande-t-il.
- C’est quand on doit jouer dès que l’autre a fini de poser sa pièce.
- Pratiquement, mais tu as l’air de t’y connaitre ma chérie.
- Mon papou était un super professeur.

Mon grand père avait beau être un bon pédagogue, ça fait deux fois que Pierre me met échec et mat. Et je n’aime pas perdre.
A ce moment, mon chéri me propose :

- On arrête,
- Pas question, je suis un peu rouillée, mais ça va revenir
- D’accord, mais on joue avec un gage.


- Un gage… Quel gage ?
-
Un sourire indéfinissable traverse le visage de mon adversaire. Et d’un seul coup je réalise la nature de l’enjeu.

- Mais je gagne, moi aussi j’ai droit à un gage.
- Bien sûr, ma belle, allez prend les blancs et joue la première !

Mon adversaire m’a piqué au vif, ou est-ce le fantôme de mon grand-père qui guide ma main.
Toujours est-il qu’en dix coups, je prends le contrôle des quatre cases centrales, et je peux lancer une fin de partie que mon aïeul m’a apprise.
Cinq échanges, et j’annonce à mon sultan.

- Mat dans trois coups
- Tu rêves. Me répond-il
-
Trois coups plus tard.
- Mat, mon chéri d’amour, et tu me dois un gage.
- C’est quoi comme gage
- Je n’en sais rien , mais je vais y réfléchir. Et c’est ainsi que se termine notre échange.


Ce samedi soir, mon amant vient de me faire délicieusement l’amour, j’en suis toute pantelante.
Je sais, ça peut surprendre nos lecteurs, mais nous ne vivons pas notre passion que dans le claquement des fouets ou le cliquetis des chaines. Le plus souvent, nous nous aimons, à la papa, tout en tendresse.
Je me sens toute chatte, j’ai posé ma tête sur son ventre, et j’ai étalé ma chevelure sur sa verge au repos.

- Mon chéri ? fais-je pour attirer son attention.
- Oui, ma beauté.
- Tu seras fouetté.
- Fouetté ?
- Oui, c’est ton gage.
- ….
- Tu ne dis rien, mon chaton.
- Hum. Si. Il faut savoir perdre, ma sultane.

Je me retourne et m’enroule dans ses bras. Et je m’endors.

C’est ce soir.
Nous nous sommes préparés séparément, moi dans notre suite du haut, et Pierre dans la salle de bain du bas. II me rejoint, sobrement vêtu d’une chemise noire et du pantalon assorti. Je jette un coup d’œil à ses pieds, ce coquet n’a pas mis des chaussures noires, mais une paire de souliers fauves.
Quant à moi, je n’ai trouvé ma tenue qu’il n’y a qu’une semaine : une robe rouge en dentelle, dont seule la jupe est doublée.
Elle descend quasiment jusqu’à mes pieds et me couvre jusqu’au cou et aux mains. Le col remonte sous mon menton, et sur ma nuque. En fait, c’est une robe de mariée que j’ai simplifiée et à peine ajustée.
Dessous, je porte mes dessous rouges fétiches, et une paire de bas couture.
Comme coiffure, un chignon roulé verticalement maintient ma belle chevelure noire, et dégage ma nuque.
Mon chéri se colle à moi par derrière et me serre dans ses bras.

- Tu trembles, ma beauté.
- Et si on n’y allait pas…
- Nous, et surtout moi, ne pouvons plus reculer. Me répond-il.

Je gare l’Evoque devant le grand escalier, Pierre descend le premier, et m’ouvre galamment la porte, j’en profite pour me coller à lui et déposer un baiser sur ses lèvres.
Nous montons vers le rez de chaussée illuminé, la main dans la main. Christine se découpe en ombre chinoise devant la porte du salon.

- Venez, fait-elle, en nous entrainant dans la vaste pièce. Vous êtes très attendus

Je parcours l’assemblée du regard, et comme je l’ai exigé, il y a seulement un public féminin. Ma demande concernant le dress code a aussi été respectée : pas de déguisement sado maso, pas de domina outrancière. Rien que des femmes de tous âges, certainement des maitresses et des soumises, mais toutes élégantes, en robes, en jupe, en smoking, et pas que du noir. Si ce n’était l’estrade et son équipement, on pourrait presque se croire à une soirée « ladies night ».

Notre hôtesse nous propose à chacun une coupe de champagne, mais mon amour lui préfère une eau pétillante.
Quelques dames s’approchent, me félicitant sur ma tenue. Je leur retourne leurs compliments. Nous papotons, comme au salon de thé, évitant soigneusement le sujet qui nous rassemble.
Et pourtant, je surprends quelques regards gourmands vers mon amant.
Dans un sens, je suis assez fier de moi, ça me flatte d’être jalousée.
Ce bavardage superficiel, verre en main, s’interrompt, quand une jeune femme déguisée en gouvernante s’approche de nous et prend mon amant par le coude.


- Venez Monsieur, c’est l’heure.

Je fais un pas vers eux, pour les accompagner quand Christine me retient.

- Laisse, il ne t’appartient plus, elles vont s’en occuper.

Je suis le couple du regard, le cœur serré, mais la porte se referme derrière eux.
J’att au vol une flute de champagne et je la vide d’un trait.

- Eh bien ma belle, tu te lâches. M’apostrophe Christine.
- Je voudrais bien t’y voir, ce n’est pas ton amour qu’on va fouetter.
- Mais c’est toi qui a fait ce choix.
- Je suis une conne.

Un quart d’heure passe, cette attente m’énerve, j’aimerai que ce soit déjà terminé.
Christine m’assoie à côté d’elle, je pose mes mains sur les accoudoirs du fauteuil

Le brouhaha se calme d’un coup, je tourne la tête. Pierre vient de faire son entrée, la taille ceinte d’une étoffe noire mate, précédée d’une femme mince. Un instant, je crains que ce soit Béatrice. Puis le couple s’approche, et je reconnais Kate.
Je respire : je n’aurais jamais supportée que Béatrice touche et prépare mon homme.
Comme au ralenti, il passe devant moi, élégant, racé, viril, m’adressant son beau sourire de loup. Un instant, je respire sa douce odeur, puis il s’avance vers l’estrade.
Kate fait tomber le tissu qui l’enveloppe des reins jusqu’aux chevilles.
Un murmure parcourt l’assistance ; la chute de son pagne dévoile à toute sa virilité. Il n’est pas en érection, mais son beau membre s’est déjà gonflé, et atteint le tiers de sa cuisse, affichant un beau diamètre.
Mais ce n’est pas tout, son sexe est débarrassé de toute pilosité, et sa peau brille doucement sous la lumière légèrement rosée des projecteurs.
D’un coup, je me rappelle que lors de ma dernière fellation, j’avais le nez dans son foin.
Et je réalise que ces femmes ont rasé mon homme, sans compter qu’elles l’ont huilé.
A la pensée de ces mains qui ont parcouru le corps de mon seigneur adoré, une bouffée de jalousie étreint mon cœur, le broyant presque.

J’imagine Pierre, nu , fier comme un petit coq, entouré des chambrières qui le caresse, écartant ses fesses, soulevant ses couilles pour passer le rasoir, étirant la peau autour de sa verge, pour ne pas le couper. Je sais à quel point, il est réactif à mes attouchements. Je n’ai nul doute qu’il a su se montrer au mieux de ses avantages.

- Est-ce que Kate l’a.
- Non Kate ne s’intéresse pas au corps des hommes.
- Ouf ! Fais-je en laissant échapper un soupir de soulagement.
- Mais les autres filles n’ont pas dû se priver. Ajoute sadiquement Christine.


Une assistante, noire, aux traits fins, comme une princesse éthiopienne, habillée comme Kate, se penche et lui serre de gros bracelets aux chevilles, Kate fait de même à ses poignets. Un bruit de moteur, et une tringle horizontale descend du plafond. Elles y attachent mon seigneur, les bras écartés. Les entraves de ses pieds sont aussi liées une barre d’écartement. Puis elles se reculent.
Pierre est lentement soulevé, se balançant doucement à vingt centimètres du sol, nous tournant le dos.
Son étirement l’amincit, tendant ses muscles, gommant son petit ventre.

- Un beau cul de mec ! Laisse échapper Christine.
- J’en mangerai. Lui réponds-je quasiment par instinct.
- Tu crois qu’il se laisserait marquer par tes dents. Me renvoie-t-elle
- J’en rêve, Conclus-je

Le bruit de moteur s’arrête, le silence est seulement troublé par les respirations.
Les deux tourmenteuses s’emparent de leur instrument, un fouet avec une longue mèche pour Kate, un martinet avec de grandes lanières pour Nora.
Elles se reculent

Nora lance son bras, elle atteint les cuisses de mon aimé. Celui-ci se tend, mais reste silencieux.
C’est au tour de l’autre fouetteuse. La longue lanière s’enroule autour de la taille de ma victime adorée.
Puis les cinglées s’enchainent rougissant la peau de mon chéri. Puis un coup bien ajusté de Nora provoque un premier cri.
Je tremble, mes doigts se crispent sur l’accoudoir. La main fraiche de Christine se pose la mienne. Elle m’encourage

- Allons soit forte, tu dois être digne de lui.

La cadence s’accélère, ne laissant aucun répit au supplicié qui ne peut plus retenir ses gémissements.
J’essaie de baisser mes paupières, mais le claquement du cuir, me ramêne au spectacle de mon amant écartelé.
Je sens une étrange chaleur au sein de mon ventre, y aurait-il une maitresse en moi ?

La fouettée s’arrete, Nora fait un geste de la main.

On redescend mon homme, et on l’allonge. Ses deux bourrelles s’affairent. Kate léve le pouce, comme un signal. Mon amour est à nouveau suspendu, mais la tête en bas, face à nous.
Sa verge et ses bourses pendent sur son ventre.
Je peux voir le masque de la souffrance sur son visage. Et pourtant, je le trouve beau. Il m’adresse un baiser muet, du bout des lèvres.
Je veux me lever pour l’embrasser, mais la poigne de fer de Christine me bloque.

- Non, il n’en n’a pas fini, il doit aller jusqu’au bout.

Les deux fouetteuses se replacent. Kate lance son fouet, qui s’enroule autour du torse, son extrémité claque sur son sein gauche. Je ne supporte plus ce spectacle, je ferme mes paupières.
Je sursaute à chaque sifflement des mèches, je frémis à chaque gémissement. Et pourtant je ne fais rien pour arrêter cette flagellation, sentant un moi un sentiment trouble de plaisir, assaisonné de culpabilité malsaine.


Un hurlement me fait ouvrir les yeux. J’ai juste le temps de voir les lanières de Nora, enroulées autour du sexe de mon seigneur. Kate ajuste son geste, et atteint la même cible provoquant un deuxième cri.
Je suis au bord de la syncope. Et pourtant, je me force à regarder le sacrifice de mon homme.

Un break. Pierre reprend son souffle. Et moi, le mien. Je sens une humidité suspecte entre mes cuisses, elle gagne ma raie culière. Je mouille au spectacle du supplice de mon amant. Je suis une salope, je jouis de la souffrance de mon amour.

Puis la flagellation infernale reprend n’épargnant aucune zone du corps de mon seigneur.
Sa peau est recouverte d’une résille rouge, il n’est plus qu’un gémissement continu.
Puis soudain, elles stoppent leurs cinglées, et laissent tomber leurs instruments de .
Un silence, puis un bruit de moteur.
Les assistantes descendent doucement Pierre en l’accompagnant jusqu’au sol. Elles l’aident à s’agenouiller

- C’est à toi. Me commande Christine, en me poussant vers mon amant.

Je me place en face de lui, il est à genoux, les cuisses écartées, il tourne ses paumes ouvertes vers moi.
Il s’offre.
Je sens que Christine me glisse quelque chose dans la main. Je baisse les yeux. Une cravache de cuir fauve, finement cousue. Je la tourne, et je reconnais la signature d’un sellier de renom. C’est un bel objet, une vraie cravache d’écuyère, pas un article de sex-shop.

Je m’avance, nous savons tous les deux ce qui va se passer. Nos regards se lient

- Je t’aime.
- Je sais. Me répond-il

Je lève mon bras.

Récit de Pierre.

Ma sultane me surplombe, elle arme son coup. Nos yeux restent rivés l’un à l’autre.
Comme au ralenti, je distingue du coin de l’œil un éclair marron. Et j’entends un sifflement.
Je sens à peine l’impact de la tige sur mon visage. Puis une douleur fulgurante, comme une coupure sur ma pommette. Et pourtant, je réussis à tenir ma tête droite.

Récit d’Hélène

Mon homme n’a pas baissé les yeux. Il me fixe, comme je le regarde. J’ai éclaté sa peau sous l’œil, à l’endroit de sa précédente cicatrice. C’est comme si nous avions renouvelé le pacte qui nous lie.
Il se relève, aidé par les deux bourelles, le sang commence à perler de sa blessure, et ruisselle sur le côté droit de son visage. Elles l’entrainent vers la chambre de soins.
Je fais un pas vers lui, mais la main de Christine me retient.

- Sois forte, ne gâche pas ce moment, laisse les s’en occuper.

Pendant un instant, je reste figée, ma main s’ouvre, la cravache tombe. Mon hôtesse me tire vers le buffet.

- Viens, on va boire quelque chose fait-elle en me donnant de force une flute de champagne.

Je la vide d’un coup, sans réfléchir.

- Une autre, s’il te plait ?
- Eh bien, comme tu y vas. Me déclare la maitresse des lieux.

Une femme dans la quarantaine, yeux charbonnés à l’extrême, vêtue d’un smoking complétement noir s’approche de nous.

- Belle prestation,
- Euh, oui, merci répond-je platement
- Et quel soumis élégant, racé… Voudriez-vous venir chez moi pour le partager, je vous prêterais le mien.
- Ce n’est pas mon soumis, c’est mon amant, mon maitre adoré.
- Pardon, je ne comprends pas. Me retourne la domina
- Inversion des rôles, nous avons fait un pari et j’ai gagné, hélas.
- Vous verrez, bientôt vous y prendrez gout. Me renvoie-t-elle

A cette réplique, je craque, et troussant ma robe, je cours vers la porte. J’ai juste le temps d’entendre une bribe du dialogue de la femme en noir et de Christine.

- Mais pourquoi ?
- Il n’y a rien à comprendre, c’est seulement de l’amour. Intervient Christine.

J’entre en coup de vent. Les assistantes viennent de finir de soigner le dos de Pierre et sont en train de le retourner. Je peux voir qu’elles ont strippé la balafre de mon chéri.
Elles commencent à étaler l’onguent apaisant sur sa poitrine, puis elles descendent vers les abdominaux, et glissent vers le bas ventre.

- Arrêtez, il est à moi.

Stupéfaites, elles s’interrompent et se reculent.

- Laissez-le, il est à moi, rien qu’à moi, dis-je à la limite de l’hystérie. Puis plus doucement
- S’il vous plait, sortez, s’il vous plait, je veux être seule avec lui. Fais-je en m’approchant de Pierre.

Je reprends le travail sur ses abdominaux. Est-ce mes caresses ou plus simplement un réflexe, mais son membre frémit. J’accentue mon massage. Son Priape se redresse, orgueilleux, magnifique.
Sa peau se retrousse et il se décalotte. Son gland au début à peine rosé, se congestionne. Sa belle queue fonctionne encore, malgré, ou à cause de ces derniers sévices.

Une petite goutte perle au bout de son méat.
Je ne peux résister. Je me penche, je le lèche et j’avale ce nectar. Puis je l’embouche avec bonheur. Quelques aller retours et il atteint sa pleine splendeur. Je serre et desserre mes lèvres autour de sa verge. Un discret gémissement se mêle à son souffle. Quel coquin.
Je reprends ma caresse. L’odeur de sa sueur se mêle à celle de son sexe, et me monte à la tête.
Je n’en peux plus. Je me redresse, je glisse mes mains sous ma robe et je fais tomber ma culotte. Elle est trempée de ma liqueur. Je me tourne vers le visage de mon amant et je frotte sa bouche entrouverte, et sa langue avec ma lingerie intime.
Je perds la tête, je me trousse et je m’installe à califourchon sur ma victime chérie.
Je pose mes lèvres intimes sur les siennes, je plaque mes mains sur ses cuisses zébrée. Ma chevelure dénouée lui caresse le bas ventre et les couilles
Je l’engloutis. Sa verge est chaude, presque brulante, elle est dans une forme impériale.
Je monte et je descends autour de sa bite adorée, l’aspirant, la suçant. Quand j’ai le nez sur son pubis glabre, je respire un mélange acre et délicieux de sueur et de sa merveilleuse odeur.

Sa bouche aspire mon bourgeon, le titillant et le faisant gonfler.
Il part. J’ai juste le temps de me reculer un peu pour que son éjaculation frappe mon palais et pas ma glotte. Il est inépuisable, les jets se succèdent, me remplissant la bouche par saccades. Enfin il se tarit. Je nettoie son gland d’un coup de langue et je me redresse. Je ne veux pas l’avaler tout de suite, je veux profiter du gout salé de son élixir, j’agite ma langue pour repartir sa production et profiter de son sperme moelleux.
Je déplace mon bassin vers l’avant pour offrir mon orifice secret, à ses caresses. Il empaume mes fesses et les écartent, je m’assoie sur lui
Il ventouse sa bouche sur mon anus et en aspire l’anneau avant de me sodomiser de sa langue.
Son organe râpeux frotte les parois de mon muscle anal.
Sur mes paupières closes, se projette le film de la flagellation de mon amant. Le spectacle de sa souffrance augmente le plaisir qui monte de mon cul. Tout se mélange dans ma tête, le gout du sperme de mon homme, le souvenir de ses cris, ma voix intérieure que me traite de salope, les ondes de bonheur de la feuille de rose.
C’en est trop pour moi, je lâche prise, l’orgasme me terrasse au moment où j’avale le jus de mon seigneur.



Epilogue

Ca fait maintenant trois semaines que nous sommes revenus de la villa. Nous venons de finir de diner, Pierre est en kimono, et moi en chemise de nuit, il pousse l’échiquier vers moi.

- Une petite partie ?
- Pourquoi pas fais-je.

Je commence, et je lance mon attaque, celle qui m’a fait gagner mon gage. Tout se déroule comme l’autre fois, je vois le mat se profiler à cinq coups, mais mon adversaire préféré déplace son cavalier, et m’annonce :

- Mat en trois coups.
- Comment ça ?
- Tu vas voir.

Et trois coups plus tard, je suis obligée de renverser mon roi.

- Une autre, me demande-t-il.

Une heure plus tard, je propose d’arrêter, sur un score de deux à un , pour mon chéri.

- Je l’ai échappé belle, lui dis-je en me coulant dans ses bras, les lèvres dans son cou.
- Pourquoi, ma chatte, me répond-il en glissant sa main dans mon décolleté, et en gainant mon sein.
- J’ai failli te proposer de jouer avec des gages.
- Tu as eu raison, j’avais prévu quelque chose.
- Quoi
- Devine, Me répond-il
- Tu m’attaches, tu me plies sur le dossier du fauteuil, et tu flagelles mon beau cul.
- Tu manques d’imagination, on l’a déjà fait.
- Tu me suspends par les jambes, avec des poids aux seins, la tête en bas et tu fouettes mon entre-jambes.
- Intéressante idée, il faudra que je m’en souvienne, mais j’ai mieux ou pire.
- Je ne trouve pas, dis-le moi, mon Chéri, et je serais très tendre ou très salope, comme tu voudras.
- Bon, j’avais prévu de t’emmener faire une promenade de dix kilomètres en vélo.
- Dix kilomètres en vélo, mais tu es une brute sadique. Lui rétorque-je en le retournant à plat ventre. Je me jette toutes dents dehors sur sa fesse gauche, et dans l’élan, je le mords sauvagement.
- Aie ! t’es folle.
- Fais pas ton douillet. Kate et Nora t’ont fait pire
- Mais …
- Excuse-moi, mais j’avais envie depuis si longtemps de mordre dans ce beau cul. Fais-je en l’embouchant

Notre lit est un vrai champ de bataille, mon chat a été très tendre, et moi très salope.
Je reprends mes esprits et je pose mon menton sur sa poitrine.

- Dis donc, la parade de tout à l’heure, qui m’a fait mat
- Oui, quoi,
- Tu l’as trouvé où ?
- Je la connais depuis toujours, mon amour.

Un ange passe.

Une question traverse mon esprit.Je me redresse, et je le dévisage.
Tout doucement, un sourire se forme sur son visage, retroussant ses lèvres, un sourire moitié tendre, moitié ironique…

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