Collection Zone Rouge. Le Squat, La Suite (3/7)
La fin de ce chapitre II, vous a montré que javais encore un peu de considération pour la femme que jétais, avant de franchir cette barrière mayant conduite dans ce squat.
Bien sûr, jai eu tendance à incriminer mon fils, ayant disparu pour aller voir des chatons, mais cétait dans un moment de blues.
Je franchis la porte de ce bungalow trop propre à mon goût, mes premières expériences avec Muller sétant passées dans la crasse et les odeurs durine.
Est-il possible que le sexe mais surtout ladultère se nourrissent dodeurs autant que de gestes quand mon amant perdu me prenait en mappuyant la tête sur ce matelas innommable ?
Matelas où je naurais pas osé changer la couche de mon fils quand il était petit !
Et que dire du chaton que je me suis sentie obligé de lui offrir, pour me sentir encore comme une mère pour lui.
Mais, je suis bien obligée dassumer mes débordements et surtout mes envies.
- Salut Geneviève, tu as amené une copine !
Jespère quelle aime autant la verge que toi.
À sa tenue on voit bien que cest une salope.
Lhomme devant moi sadresse à un deuxième qui est mollement allongé sur un lit.
Il lui parle certainement en arabe, le geste quil fait et le sourire quil affiche sont explicites.
Il mime une masturbation au niveau de son sexe.
Le Turc nest pas mal, des paluches comme des battoirs.
Jespère quil ne va pas me fesser avec, car sinon, de retour chez moi, jaurais du mal à massoire, ce qui pourrait donner des soupçons à Sylvain sur ma fidélité.
En y regardant de plus près, cest Youssef qui me plait.
Est-ce sa denture, certes propre, mais ses dents plantées dans tous les sens qui mattire ?
Mieux, il lui en manque deux sur le devant, une à droite en haut, lautre en bas au milieu.
Elle me rappelle un peu celle de Muller.
Pour la première fois, je suis là pour baiser avec ces inconnus portant la barbe, ça mexit, ça les rend virils.
- Youssef va soccuper de toi, il a bien travaillé cette semaine, il a mérité une petite pute comme toi, enlevez vos vêtements.
Cest dit avec tant de persuasion que je fais tomber mon mini-short.
Je suis chatte à lair, prête à lemploi comme les dernières fois où jallais dans le squat, sachant que mon homme des bois naurait aucune considération pour ma tenue vestimentaire.
De son côté Geneviève et les hommes en font de même.
La bite de Youssef ne va pas me faire trop de mal, il bande et il est moins puissant que Sylvain.
Ce nest pas peu dire, Sylvain étant loin dêtre un étalon comme létait celui quinconsciemment jétais venue chercher et qui savait mapporter ce quaucun homme na su me donner depuis ma puberté, mon Muller !
Quand on y regarde bien, lautre jour quand jai offert ma rosette à mon mari pour quil me sodomise, jétais contente davoir réussi ce que dans le squat j'avais hésité à faire à cause du calibre de mon amant.
En ayant ces pensées devant la bite de celui qui va devenir un nouvel amant pour moi, je mesure le chemin que jai parcouru ou que Muller ma fait parcourir.
Avant, le simple mot danus ne serait jamais sorti de ma bouche.
Là, je suis ici pour juger si je dois continuer à tromper le serment donné à celui qui cette nuit ma fait une nouvelle fois un cul tourné alors que le mien était disponible.
Quand je regarde Geneviève sagenouiller devant Kacem, je regrette que ce garçon, plus grand que moi, ait bien travaillé.
Je me demande si elle na pas fait exprès que ce soit Youssef qui soccupe de moi, les connaissant tous les deux.
Il nest pas aussi long que la bite de mon amant disparu mais il est au moins aussi large.
Quand Youssef matt, me faisant tomber les seins sur son lit, je vois quelle a du mal à le faire entrer dans sa bouche.
De son côté la verge qui vient me perforer me fait mal, nétant pas prête.
Jai rarement eu des coups de bite tapant aussi fort et si rapides.
- Han, Han, Han
En Français ou en arabe ça se dit pareil, il a à peine commencé quil a déjà fini.
Très délicatement il sessuie avec le coin du drap et part vers la pièce deau attenante.
Jai été tellement surprise que je reste là dans cette position, la joue posée à quelques centimètres de ce morceau de tissu où je vois le sperme de cet homme le tapisser.
Je fais un geste insensé.
Je me souviens du matelas qui ne me répugnait pas, japproche le coin de ma bouche et je lèche le sperme avec avidité.
De leur côté, pendant que je nettoie ce drap avec ma langue sans aucune répulsion, mieux, que je trouve que jen ai peu, les choses progressent sur le lit voisin.
Cest en levrette que je vois mon amie se faire prendre et une idée insensée me vient.
La bique-t-elle dans la chatte ou dans lanus, se fait-elle enculer ?
Je me lève et me couche entre les jambes de Kacem, jai assez de place.
Jouvre mes yeux au plus grand que je le peux, il est dans sa chatte.
Je lève la tête et je lui lèche les couilles qui pendent.
Ma main attirée comme pourrait lêtre un aimant vient caresser la chatte béante et dégoulinante de cyprine de mon amie.
Cest la première fois que je touche la fente dune autre femme, même de moi, car je me suis rarement caressée.
- Ben ma salope, tu caches bien ton jeu, me caresser en même temps que Kacem me baise, je naurais jamais cru que cela soit possible de ta part, on taurait donné le bon dieu sans confession.
Je crois que tu vas souvent venir prendre le café chez moi.
Ta langue, met-là où tu as les doigts, mon clito va beaucoup aimer.
Elle se tait dun seul coup, le matelas a bougé, ma vision est obstruée par les deux corps qui me dominent.
Youssef a dû quitter la salle de bains et doit lui avoir mis sa bite dans sa bouche.
Quant à moi, jai enfin un début de plaisir lorsque Kacem me met trois doigts dans la chatte où se trouve encore le sperme de son copain.
Cest beau une verge qui entre et qui sort dun conduit féminin.
Je parle bien de conduit car je sens que pour ces garçons en manque de femmes, nous ne sommes que des vides couilles.
Ce ne devrait pas être le moment, mais je pense à Muller.
Pour lui je nétais certainement que sa vide couille, bien que pour moi la découverte de la perverse que jai été capable dêtre, prévaut sur toute autre considération.
Je suis aux premières loges quand je vois le vagin de mon amie se contracter et que j'entends les cris de plaisir de Kacem mêlés à ceux plus sourds de Geneviève.
Sa bouche bien remplie doit y être pour quelque chose.
Du sperme déborde de sa chatte tellement il doit la remplir.
- Han, han, hannnn
Cela me fait penser que Youssef, une nouvelle fois décharge, mais pour remplir lestomac de la salope que jaccompagne.
Les deux hommes sétant vidés les couilles se dirigent vers la salle deau en parlant en arabe une nouvelle fois.
Geneviève se retourne et appuie sa vulve sur ma bouche, elle en fait de même de son côté sur la mienne.
Étape nouvelle pour moi.
Où vais-je marrêter ?
- Gouinez-vous les filles, on va se laver nos queues.
Cet ordre maurait paru incongru il y a peu, mais je suis frustrée de la vitesse où Youssef ma baisé alors je suis contente de découvrir un nouveau volet des jeux pervers que jai décidé dadopter.
Sous ma langue, son clito réagit.
Cest bon, mais depuis que je suis ici, je mennuie, alors quavec mon amant du squat, chaque minute passée avec lui, était un enchantement, un dépassement de soi.
Je suis vraiment une fille qui, si je ny prends garde, va passer dans la zone sombre de la femme que je suis encore, du moins je veux le croire.
Je la fais jouir, mais mes pensées noires mempêchent den faire autant.
Comme les hommes qui ont quitté le bungalow sans un regard ou une parole de contentement pour nous, nous allons mutuellement nous laver le vagin.
Rhabillées, nous quittons le bungalow.
- Alors, quen penses-tu, tu tes éclatée ?
Ça change du sexe de ton mari.
Demain même heure, même tenue.
Au moment de me quitter, Kacem ma dit quil avait beaucoup apprécié le moment passé ensemble.
- Geneviève, hormis le moment avec toi, je nai pas entièrement ressenti ce que jétais venue chercher.
Inutile de mattendre, cependant, si tu le désires, un café quand tu seras rentrée, je ne dis pas non.
- Tu manqueras aux gars.
Je suis sûr quils vont parler entre eux, mais si cest ton désir, jassumerais comme je le faisais jusqualors.
De retour chez moi, après une douche réparatrice, en début daprès-midi, je décide de crédibiliser le mensonge que jai servi à Sylvain hier.
Jai remis mes affaires soft.
Mon dieu, quel langage !
Mon cerveau a pris lhabitude demployer, chatte, vagin, bite, baise, noublions pas sodomie ou levrette, il est temps que je me ressaisisse.
Sylvain a dû prendre la voiture, devant avoir un rendez-vous.
Cest ce quil fait chaque fois que cela se produit.
Ce soir, il y a des chances quil rentre tard.
Je prends le car me permettant daller dans la ville où jai eu mes ennuis hier, non loin de Lyon mais je terrais le nom par respect pour ma famille.
Je passe devant lécole de Romain, jai le temps de lapercevoir dans la cour, ils sont à la récré.
Je lui fais signe de la main, on passe trop vite, il ne me voit pas.
Je me repose de ma matinée, dormant même la moitié du voyage.
- Madame, terminus, on est au terme de notre voyage.
Je mexcuse.
Par chance, je devais descendre une station plus tôt, je suis bonne pour remonter le boulevard.
Jévite soigneusement la boutique aux fringues osées, pour choisir une autre dans la même rue.
Jentre et trouve un modèle qui me plait et qui est dans mes moyens.
Sylvain ce soir va retrouver sa petite femme aimante, après une journée où il doit être en train de négocier des contrats.
Notre fils couché, jespère que dans cette petite robe très classique mais qui met en valeur ma poitrine, il aura envie d'honorer mes seins.
Comme je suis devenue une salope, cette évocation me fait mouiller.
Quand je sors, je vais pour regarder ma montre, jai oublié de la mettre.
Il me reste mon portable, jai plus de deux heures dattente avant de reprendre mon bus.
Une idée me vient.
Le terminus où je suis descendue est à deux pas de la gare où Olga ma dit tapiner.
Pourquoi ne pas aller voir si cette après-midi elle arpente le bitume. Nous nous sommes quittés si vite hier.
Je suis à 20 mètres de la rue de lhôtel où elle fait des passes, quand je vois la grande rousse parler à un homme.
Je nen crois pas mes yeux, cet homme, cest Sylvain, mon mari.
Dun coup, je comprends le peu dempressement quil a de me baiser, il se tape des prostituées.
Je suis mal placée pour le critiquer.
Ce matin, nai-je pas un peu fait moi-même la prostituée, même si jai baisé sans me faire payer !
Il prend le bras dOlga et se dirige vers un hôtel avec ma copine.
Jai un élan pour aller faire un scandale, mais je me réfrène.
Pensons à Romain, mon fils, il va assez souffrir quand je vais demander à divorcer.
Incroyable, moi qui ai fait des choses innommables, je me vois mal me faire baiser par une queue étant rentrée dans la chatte dune fille des rues, fusse-t-elle ma copine.
Certainement des restes de mon éducation.
Une femme qui se sent trompée a tout de suite les bons réflexes.
À labri derrière un arbre, je sors mon portable, attendant que ce couple improbable ressorte.
Ça se produit un peu plus de trente minutes plus tard.
Je prends des photos et jai même lidée daller dans mes contacts et dappeler son numéro.
Je le vois entrer sa main dans sa poche et mettre son portable à loreille.
- Mira, ma chérie, tu mappelles !
- Oui, jai vu que tu avais pris la voiture, rentreras-tu tardivement ?
- Un peu, jai eu une course à faire pour la boîte et jaurai du retard, cest pour ça que jai pris la voiture.
- Bien à ce soir, travaille bien.
- Je tembrasse.
Je coupe.
Mince à quelques mètres de nous, un train vient de donner un coup de sirène, je regarde, ouf, il na rien entendu, il range son appareil
Merci Anne pour les corrections et ta perspicacité.
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