Collection Zone Rouge. Le Squat, La Suite (5/7)
La fin de ce chapitre IV me montre dans la situation que jespérais revivre, retrouver mon SDF.
Mais les barrières qui men empêchaient ne pouvaient se lever que sur un coup de chance.
Cest le cas, aujourdhui, après avoir été rechercher des sensations que jespérais fortes avec des ouvriers travaillant sur lautoroute, sans les atteindre.
Je passe ma séquence avec Geneviève lorsque nous nous gouinions.
Jai aimé mais pas autant que maintenant, quand je perds le contrôle de mon être, ayant retrouvé la bite de mon amant exceptionnel.
Cest dans son squat du casino désaffecté que je me retrouve.
Merde, mon fils, il faut que je téléphone, je me lève, les bougies sont presque éteintes, je récupère mon sac posé au pied de notre lit.
Encore merde.
Lors de la bagarre dans la chambre dOlga, il a dû tomber et Muller a dû marcher dessus, mon portable est hors service.
- Marie quest-ce que tu fous, vient te recoucher.
Je devrais me sauver, quitter et rentrer à pied, la nuit étant certainement venue.
Cette pièce borgne mempêche de voir, à quel moment du jour ou de la nuit nous sommes.
Montre oubliée, portable fichu, je suis dans la panade, sans compter les photos de la tromperie de Sylvain certainement perdues, mempêchant dengager un procès pour adultère et quil soit en ma faveur.
- Marie viens jai besoin de toi, regarde je bande.
À part quil mappelle Marie au lieu de Mira, cet homme est incroyable.
Quand il me rejoint, il a repoussé la couverture que javais mise sur moi, me montrant ce sexe que jaime tant et qui me fait faire des folies.
À sa vue, finie ma résolution de rejoindre Romain, surtout à pied.
Combien y a-t-il de kilomètres, jai déjà eu du mal à suivre Muller jusquà notre nouveau squat.
Je magenouille, heureusement que la lumière des dernières mèches de bougies me cache la misère du sol.
Depuis combien de temps le ménage na pas été fait ?
Combien de clodos, de SDF comme Muller sont venus dormir ici ?
Je le prends en bouche avec autant de mal, mais intérieurement jespère quil me garde.
Sylvain, mon mari a dû soccuper de notre fils Romain.
La maîtresse a dû me téléphoner mais létat de mon portable a dû lobliger à faire le deuxième numéro, celui de mon homme.
Il y a moi, Sylvain puis en dernière limite Geneviève ayant acceptée que je la mette sur la liste que jai fournie en début dannée scolaire.
Jai du mal comme dhabitude avec cette queue si disproportionnée, mais je manque de rire risquant de traumatiser mon amant quand je manque déclater de rire.
Le mot « maîtresse » à qui jai fourni cette liste, cest à cause de lui que je ris.
Le jour où je lai remise à cette femme de 30 ans, mariée sans s, aurais-je pu penser que si je lavais séduite, elle serait devenue ma propre maîtresse ?
Est-ce le regard quelle avait porté subrepticement sur ma poitrine quand je me suis penchée pour biser Romain qui vient de se réveiller ?
Olga, la pute de mon mari peut-elle être considérée comme sa maîtresse, même sil dilapide largent de notre famille qui au fil de lannée aurait pu me permettre de rester une semaine de plus en vacances ?
Je lai assez sucé, je le veux en moi, je mallonge et il me bascule, me plantant divinement.
Adieu remord, adieu horloge, adieu numéro de portable, seule sa bite compte de nouveau pour moi, je jouis, je hurle de plaisir une nouvelle fois, jirais au bout du monde pour rester avec lui.
- Muller, tas trouvé une sacrée salope, jarrive pas à dormir avec le boucan quelle fait chaque fois que tu la tringles.
Pourtant jai presque fini la deuxième bouteille que jai pu nous payer hier en faisant la manche au centre de cette putain de ville.
Tiens bois un coup.
Muller se relève, mobligeant à en faire autant, me montrant nue devant cet homme encore plus délabré que mon amant.
Il est venu, tenant une bougie qui remet de la clarté dans la pièce, et un litron certainement de vin rouge à moitié entamé.
Il pose la bougie et vient sasseoir à mes côtés, mempêchant de récupérer la couverture pour me couvrir.
- Bois un coup tu diras pas que Lucien, il est pas partageur.
Muller, dit lui, que Lucien il a la main sur le cur.
Sur le cur non, sur ma cuisse oui, je le repousse.
- Marie ne refuse pas un gorgeon à Lucien, tu le vexerais.
Il me tend la bouteille, je la prends en main et pour la première fois de ma vie, je bois une gorgée dalcool.
Javale, cest fort et dégueulasse, heureusement que Muller me la prend des mains et la siffle dun seul trait.
- Ce nest pas tout ça, Lucien, arrête de la plotter, elle a du boulot à faire pour moi.
- Que veux-tu que je fasse, dis-moi, je le ferais ?
- Muller, dit lui de me sucer la queue, puisqu'elle semble accro et est prête à tout pour toi, toi, cest un peu moi.
- Arrête tes conneries, je dois récupérer Brutus, ils lont encore mis à la SPA.
Vu sa gueule, il est inadoptable, ce soir cest le jour où ils vont les piquer.
Si jy vais, ils ne mouvriront pas.
La dernière fois où ils me lont gardé, jai un peu bousculé le responsable qui me disait incapable dentretenir une telle bête.
Marie remet ta robe.
À une bourgeoise, ils ne pourront pas te refuser, tu connais Brutus, il te faisait la fête chaque fois que tu venais me voir.
As-tu ta carte didentité ?
- Oui.
- Et ta carte bleue ou du liquide ?
- Oui.
- Tu devras tacquitter de 250 , tu signeras une feuille te rappelant tes devoirs envers ce chien et tu me le ramèneras.
Si tu ny arrives pas, jirai lui sonner les cloches.
Je me lève, mon corps semble de plus en plus intéresser Lucien.
Je récupère ma robe, impossible de la refermer.
Comment redevenir une bourgeoise, venant acheter un chien pour garder sa maison à la suite dun cambriolage ?
- Jai bien une autre robe, je venais de lacheter, mais elle est restée dans la chambre de la putte dOlga.
Jaurais pu avoir de la compassion pour Olga, mais la manière dont elle ma tenu les mains pendant que son julot essayait de me violer, la ramenée à son niveau de pute, salope, pouffiasse.
- Attendez-moi là, je vais aller la récupérer et tu iras chercher Brutus.
- Si elle reste là, je peux la taquiner un peu ?
- Lucien, Madame fait ce quelle veut, tu sais que je ne suis pas jaloux.
Demande gentiment, jen ai pour une heure et nous irons chercher Brutus.
Entre son chien et moi, lequel des deux préfère-t-il ?
Il vaut mieux que jévite de me poser des questions, ne ma-t-il pas pris comme une reine ce soir !
Je me revois encore après avoir joui et lintrusion de Lucien dans la pièce quand ma main lui caressait sa poitrine et sa toison si drue et pourtant si douce.
Cest normal cest un homme virile pas comme Sylvain qui a deux poils qui se battent en duel.
Il ne me repoussait pas, mieux même sa bouche se rapprochait de la mienne.
Ça cest le signe que cet homme maime.
Quand je compare avec Sylvain, la dernière fois quil ma fait lamour, pardon quil ma baisée, car cétait sans romantisme, il a déchargé et ma montré son cul.
Je pense comme une charretière, mais quand je vois dans ma tête mon fumier de mari entrer vers la chambre dOlga, comment penser avec des mots de ceux que jemployais dans mon ancienne vie.
- Tas entendu, ton mec Muller, je le connais depuis quil est tombé dans la cloche.
Il est puissant mais a le cur sur la main, viens avec moi.
Ma vie ne mappartient plus, jai été baisée comme une reine cette nuit, mais ma nouvelle nature a besoin de dépassement de moi.
Je le suis.
Quand je disais au début de cette saison que jallais devenir une femme abjecte.
Il a trouvé domicile dans une pièce qui devait être une salle où les directeurs surveillaient informatiquement les salles de jeux.
Plus décran mais des fils partout.
Un tas de fils dénudés sont roulés dans un coin.
- Le cuivre de ces fils que je dénude, je le vends à un récupérateur de métaux qui se trouve près de la fourrière.
Je vais les livrer rapidement.
Son lit, plutôt sa paillasse, est plus près de celle sur laquelle je me suis fait sauter par Muller dans notre premier squat que de son lit en fer dans la pièce dà coté.
Quand je disais que jallais tomber dans lignoble, il sassoit en ouvrant son pantalon, je me baisse et je le prends en main.
Le cul, le cul, mon cerveau veut du cul, surtout depuis que jai vu mon mari me tromper.
Quand japproche ma bouche, je suis au comble de lignominie.
Lhygiène de cet homme dune cinquantaine dannées est loin dêtre irréprochable.
Depuis combien de temps son sexe n'a-t-il pas vu la moindre goutte deau, qui plus est le jet dune douche !
Pourtant en plus de la toucher, je la prends dans ma bouche, elle se développe, cest la même que celle de Sylvain.
Heureusement car je naurais pas supporté quil ressemble à Muller.
Là jaurais eu limpression de le tromper même si jai son accord avant son départ pour aller me chercher mon autre robe.
Par chance, Lucien na certainement pas été sucé depuis des lustres car il part en longs jets que javale sans me poser plus de questions.
Je me redresse, je crache au sol tout ce que je peux expulser de ma bouche.
Même si cest illusoire, je sens bien cette substance épaisse couler dans ma gorge.
- Cest parfait poulette, jespère que nous recommencerons, je connais Muller, il se dit partageur.
Mais ne ty trompe pas, jamais je ne te mettrai ma queue, jaurais trop peur pour quil me larrache, méfie-toi fillette, il est imprévisible.
Pour te remercier, je vais ouvrir une de mes petites réserves, tu vas men dire des nouvelles.
Il sort de sous sa paillasse, une bouteille un peu entamée, il fait sauter le bouchon et en bois une gorgée.
- Tient fillette rince ta bouche.
Cest un 1er cru 2009, une super année alors que mon sperme cest un cru 1968, taurais pas dû cracher.
Je prends la bouteille et moi qui ne bois jamais, javale une gorgée.
Cest à ce moment que jentends la porte du casino souvrir et que je vois Muller nous rejoindre.
Étrange, il a remplacé son ciré jaune par une polaire grise.
Pourquoi ?
Je lai toujours connu avec lautre vêtement
Corrigé par Anne, merci.
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