Micheline Au Pays Du Kama Sutra
Pour leurs trente ans de mariage, Micheline et son mari Jean-Yves s'étaient offert un voyage en Inde du nord, sous la forme d'un circuit organisé. Logés dans de somptueux hôtels, ils découvraient le pays en touristes sans trop s'approcher du peuple, en prenaient plein les yeux et plein les oreilles et goûtaient leur dépaysement. Micheline était une petite femme aux formes pleines et à la chair dense, aux cheveux teints en blond très courts, toujours de bonne humeur et prête à rire. Jean-Yves était trapu, solide sur ses jambes, moustachu et bon vivant. Tous deux avaient été escrimeurs dans leur jeunesse et Jean-Yves était resté maitre d'arme alors que son épouse présidait le club d'escrime local. Leur passé de sportif les avait laissé en bonne forme malgré quelques rondeurs liées au poids des ans. Micheline restait cependant fière de ses seins, volumineux mais toujours bien accrochés, un peu moins de son fessier qu'elle trouvait trop gros mais que Jean-Yves appréciait particulièrement.
C'est justement ce fessier qu'elle exposa un matin sur le lit défait en sommeillant à plat ventre et entièrement nue sur le drap alors que le garçon d'étage leur apportait leur petit-déjeuner. Volontairement ou pas ? Jean-Yves se posa la question mais ne fit rien pour recouvrir les deux globes charnus entre lesquels la vulve pulpeuse s'exposait au milieu de deux cuissots bien écartés. Le serveur déposa le plateau sur la table voisine du lit sans prêter apparemment attention à ce véritable tableau digne de Gustave Courbet. Jean-Yves fut néanmoins persuadé qu'il avait vu...
Une fois qu'il fut parti et après avoir caressé son épouse, il l'interrogea :
- Tu sais que le serveur t'a vu nue ? Une femme honnête se serait recouverte de son drap jusqu'au menton pendant qu'il était là.
- Tu sais bien que je ne suis pas une femme honnête. Je trouve ce garçon très beau et j'espère qu'il m'a regardée.
- Tu es toujours aussi provocatrice et exhibitionniste.
- En tout cas, je vois que toi au moins ça t'a fait de l'effet. Tu bandes, cochon que tu es. Viens par là que je te fasse une petite gâterie.
Et Jean-Yves sortit son sexe plantureux de son peignoir pour l'offrir à la bouche de Micheline qui le goba avec gourmandise, tantôt le tétant, tantôt le plaçant entre ses deux seins lourds pour le masturber, avant de s'allonger, cuisses ouvertes :
- Baise moi maintenant, qu'on commence bien la journée.
Et Jean-Yves se positionna bras tendus avant de s'enfoncer dans la vulve trempée de son épouse, que la situation avait visiblement excitée. Ce fut un coït court mais intense. Jean-Yves besogna dur, les yeux rivés sur la houle des seins de Micheline dont les talons frappaient ses reins en cadence. Elle soupirait, gloussait, souriait et en proie à l'extase, faillit le désarçonner en décollant les fesses du lit. Lorsqu'elle sentit qu'il était sur le point d'éjaculer, elle s'exclama :
- Dans ma bouche ! Dans ma bouche !
Et Jean-Yves délivra son sperme dans la gorge de Micheline qui en fit une sorte de gargarisme avant de l'avaler. Ils purent ensuite prendre leur petit-déjeuner et commentèrent la venue du serveur.
- Dis donc, il t'a mis dans un drôle d'état, le garçon d'étage...
- Je trouve ces Indiens très beaux, très sexys. Et lui en particulier. Il est racé, stylé, mince, élégant...
- Tout le contraire de moi donc.
- Tu viens de me prouver que tu as aussi tes atouts, lui répondit-elle en l'embrassant.
Puis après quelques secondes de réflexion, Jean-Yves lâcha :
- Et si je lui proposais de coucher avec toi ?
- Quoi ? Moi ? Tu es fou ! Jamais il n'accepterait, je suis trop vieille pour lui.
- Mais ça te ferait envie ou pas ? Ne mens pas, je vois bien que tu reluques certains hommes dans la rue.
- Bon ben c'est sûr que si ce serveur entrait dans mon lit, je ne coucherais pas dans la baignoire, mais ça ne sert à rien de discuter de ça.
- J'ai envie de te faire un beau cadeau de mariage.
- Et tu comptes le convaincre comment ?
- En le payant, pardi. Comment crois-tu que ce genre de type gagne sa vie ?
- Tu me payes un gigolo ? Elle est bonne celle-là.
- Je te paye du plaisir, à moins que tu ne fasses la fine bouche.
Micheline devint pensive. Il est vrai que la proposition était tentante. Après quelques minutes de réflexion, elle lâcha :
- D'accord mais à une condition, c'est que tu sois là aussi. Que tu puisses nous voir et intervenir le cas échéant.
- Je me mettrai dans la salle de bains. Je ne perdrai rien du spectacle, je veux te voir jouir.
Et sur ces entrefaites, le couple acheva son petit-déjeuner, fit sa toilette et se prépara pour les excursions du jour.
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A ce stade, il faut s'attarder sur ce couple de jeunes sexagénaires comme beaucoup d'autres. Les années de mariage n'avaient pas altéré leur union. Certes, Micheline avait parfois cédé au charme de certains escrimeurs bien membrés, tout comme Jean-Yves à l'attrait de certaines escrimeuses aussi cul aussi chaud qu'un barbecue sous la viande. Mais loin de les séparer, ces petits écarts, nullement dissimulés, avaient provoqué chez eux un surcroit de désir l'un pour l'autre. Ils entretenaient mutuellement une riche libido par quelques initiatives les mettant en dehors de la morale traditionnelle. Jean-Yves avait ainsi entrainé Micheline dans un sauna libertin d'une ville assez éloignée de la leur. Il avait pu constater qu'il éprouvait du plaisir à voir son épouse copuler avec des inconnus et en jouir bruyamment. Le plaisir du voyeurisme avait même surpassé celui d'honorer une jeune femme ardente qui l'avait sollicité. Quant à elle, réticente au départ, elle s'était prise au jeu et fondue dans l'ambiance avec une facilité qui l'avait surprise elle-même. Mais aucune occasion ne s'était présentée depuis lors pour satisfaire ce penchant mutuel pour le candaulisme.
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Le lendemain à l'heure du petit-déjeuner, le serveur fit son entrée comme d'habitude avec son plateau qu'il déposa sur la table de la chambre. Et comme d'habitude, Micheline faisait semblant de dormir, le drap couvrant à peine la moitié de ses fesses. Jean-Yves en profita pour arrêter le garçon d'étage pour lui parler en anglais dans les termes ainsi traduits :
- Que pensez-vous de ma femme ? Elle est belle, non ?
L'homme répondit d'un sourire et d'une approbation du chef.
- Et ça vous plairait de faire l'amour avec elle ?
Le serveur sourit encore plus largement sans répondre. Jean-Yves insista en disant qu'il était sérieux, que c'était une véritable proposition, que sa femme avait envie de lui et qu'il pouvait payer pour son service. L'homme répondit tout de go :
- Sir, je ne fais jamais ça dans l'hôtel, c'est réservé à mon travail et je risquerais ma place.
- Mais ailleurs peut-être ?
L'homme réfléchit quelques secondes et lâcha :
- Sir, il y a un endroit bien connu des femmes indiennes ou étrangères qui veulent faire l'amour avec de beaux hommes. Les maris ne peuvent venir que s'ils se contentent de regarder. Si vous êtes intéressés, je peux vous donner l'adresse.
- Mais vous, vous y serez ?
- Oui, je fais partie de ces hommes qui rendent hommage aux femmes pour quelques dollars.
- Eh bien oui, ça nous intéresse, n'est-ce pas chérie ?
Micheline s'était relevée sur un coude, découvrant sa lourde poitrine sans la moindre gêne. Elle rigola :
- Si je comprends bien, c'est un bordel pour femmes...
Le garçon d'étage s'offusqua :
- Pas du tout ! C'est une maison sérieuse dont le but est de donner du plaisir, rien que du plaisir, comme nous savons le faire en Inde, mais il est normal qu'il y ait une petite rétribution. Ce n'est pas du bénévolat.
- Bien sûr... Bon, je crois que vous pouvez nous communiquer cette adresse, hein chérie ?
Micheline approuva du chef avant de se remettre à plat ventre et d'offrir son postérieur, cette fois complètement découvert, au regard du garçon d'étage.
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Le couple partit à l'adresse indiquée en rickshaw comme le veut l'habitude indienne. C'était une vaste demeure entourée d'arbres exotiques dégageant un parfum entêtant, éloigné des bruits assourdissants de la rue. Une femme en sari les accueillit et Micheline put comparer sa tenue avec la sienne qu'elle avait achetée la veille et revêtu pour l'occasion. Le sari moulait étroitement ses formes pleines, comme une seconde peau, d'autant qu'elle était nue dessous. Jean-Yves, profitant d'un passage obscur dans la rue, n'avait pu s'empêcher de visiter l'intérieur du sari dans le rickshaw et constaté l'humidité prometteuse de l'entre-cuisses de Micheline. "J'ai envie de baiser" lui avait-elle soufflé dans l'oreille.
A l'intérieur, les deux Français découvrirent une suite de pièces au décor chargé et ils n'eurent pas besoin d'aller très en profondeur pour découvrir des couples en phase de séduction, parfois même en train de faire l'amour. Ils étaient composés pour la plupart d'hommes jeunes, minces, à la musculature finement dessinée, à la peau glabre alors que la plupart des femmes étaient plus âgées, estampillées de leur éternel rond rouge sur le front, généralement pulpeuses et au pubis soigneusement rasé. L'une d'elles, plantureuse, étalée sur un sofa, cuisses largement ouvertes, se faisait lécher la vulve par un jeune homme au cul étroit mais visiblement habile à en juger par les profonds soupirs de la matrone, sous le regard d'un homme qui devait être son mari et qui avait la main dans son pantalon. Micheline fut satisfaite de constater que l'Indienne était à peu près de son âge. Au moins, elle ne serait pas la seule sexagénaire à se faire honorer.
C'est alors que le garçon d'étage les accueillit et se présenta sous le prénom de Vikash. Il leur offrit une petite visite de découverte, censée axée sur l'originalité architecturale des lieux mais se révéla surtout une mise en condition sexuelle. L'endroit était une sorte de temple érotique, vouée au kama sutra. Dans certaines pièces, des couples s'adonnaient à des positions acrobatiques que Micheline et Jean-Yves se sentirent totalement incapables de pratiquer. Ils virent en particulier un couple dont la femme, apparemment jeune, se tenait la tête en bas au ras du sol. Son partenaire la pénétrait debout, les pieds de la femme derrière sa nuque à lui. Une autre, plus âgée mais tout aussi dynamique, se faisait prendre dans la position de la brouette, les bras tendus au sol, les jambes autour des reins de son partenaire debout. D'autres couples pratiquaient des positions un peu moins compliquées. Micheline regarda une femme littéralement assise sur le visage de son homme qui se délectait de sa vulve et de son anus. L'effet sur la libido du couple français fut radical et quand Vikash, au spectacle d'un de ces accouplements, se colla au dos de Micheline pour lui faire sentir sa virilité tendue, Jean-Yves comprit qu'il était temps de se mettre en retrait et de permettre à son épouse de satisfaire son fantasme.
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Vikash entraina Micheline sur un sofa et lui administra le même "traitement" que le jeune homme entrevu quelques instants plus tôt pour la plantureuse Indienne. Sa langue, précise, agile, maline, ne tarda pas à faire roucouler la Française, puis la faire gémir et enfin la faire se cabrer au point que le jeune homme dut la maintenir fermement par les cuisses pour poursuivre son exploration. Micheline couinait en proie à une excitation extrême et Jean-Yves dut se rendre à cette évidence qu'il ne l'avait jamais mise dans cet état avec sa langue pourtant habile. C'était sans doute dû au fait que Vikash s'attardait sur son anus, l'une des zones érogènes les plus fortes de Micheline et que Jean-Yves avait trop tendance à négliger, il en était conscient. Lorsque Vikash s'interrompit, elle haletait comme si elle venait d'avoir couru et elle lâcha :
- J'ai cru mourir, tu m'as mis le feu.
En fait, c'était plutôt du liquide que l'Indien avait secrété, à preuve son menton barbouillé de cyprine, preuve que Micheline, malgré la ménopause, était encore en parfait état de marche sexuelle. Vikash en tira la conclusion qu'il n'aurait pas besoin de gel pour la faire jouir. Il se déshabilla et exposa une érection spectaculaire, en arc de cercle, longue et fine, prête à l'emploi. Il l'offrit à la bouche de Micheline qui s'en empara avec un murmure approbateur tout en saisissant délicatement les couilles de l'autre main. Sa langue fit plusieurs fois le tour du gland qu'elle trouva d'un goût différent, quasi exotique. Mais elle ne prolongea pas car elle avait hâte d'être pénétrée. Elle s'allongea sur le sofa, une jambe sur le dossier, l'autre au sol, prodigieuse d'impudeur avec sa chair copieuse ainsi étalée et offerte. Elle regarda Vikash se coiffer d'un préservatif, aperçut Jean-Yves en retrait, discret et attentif et absorba goulûment son jeune amant de tout son corps.
Elle s'attendait à un coït sauvage mais ce fut tout le contraire. L'homme l'enfila avec précaution et évolua en elle comme avec parcimonie, la laissant prendre possession de son membre. Il la besogna avec lenteur ce qui la mit au comble de l'exaspération mais lui procura en même temps un plaisir inédit. Elle avait beau ruer à sa rencontre, il restait sur son quant à soi, maintenait son rythme lent mais tout en la fouillant en profondeur, de toute sa longueur. Elle réussit à lui mettre les mains aux fesses pour l'inciter à accélérer, lui mit même un doigt dans l'anus mais rien à faire : c'était lui qui menait la danse, pas elle. Et c'était bien justement une danse qu'il semblait accomplir en tortillant des hanches, en cherchant les parois vaginales, en se retirant presque complètement et en s'enfonçant aussitôt jusqu'au pubis. Totalement déboussolée, Micheline finit par perdre toute contenance, par proférer un bredouillement incompréhensible aux oreilles de Jean-Yves, sidéré par son comportement, et finalement à connaitre un orgasme ravageur qui la fit littéralement hurler de plaisir. Ses gros seins s'étaient couverts de sueur, un peu de bave coulait sur son menton. Elle n'opposa aucune résistance quand Vikash la retourna pour la prendre en levrette, la tête posée sur l'accoudoir du sofa. Jean-Yves, grâce à la position du couple de profil, put ainsi voir la bite poursuivre son oeuvre, toujours sans hâte, toujours en profondeur, mais aussi le visage de son épouse, rayonnant, ce qui le rassura. Elle répondait par de convulsifs roulement de hanches aux va et viens de l'Indien et cette adhésion totale provoqua chez Jean-Yves un intense besoin de se masturber.
Puis Micheline prit une initiative qui le sidéra. Saisissant d'une main le membre de l'Indien, elle le porta à son anus, l'incitant clairement à la sodomiser. D'habitude, c'est Jean-Yves qui s'insinuait et il en conclut que son épouse prenait un pied énorme. L'homme ne se fit pas prier et toujours avec lenteur, s'enfonça dans son rectum à petits coups précis avant d'y engager totalement son pénis et de la fouiller dans ses profondeurs. Cette fois, Micheline brama tout en se frottant le clitoris et le spectacle de son épouse en transe fit éjaculer Jean-Yves dans son caleçon à peine baissé. Quelque chose d'infime dans l'attitude de Vikash laissa transparaitre que lui aussi avait joui. Il se retira délicatement, la capote lourde d'un sperme épais. Micheline la lui arracha pour tirer ses dernières gouttes de sperme et s'en pourlécher. C'en était fini de cette union.
Vikash proposa à Micheline de poursuivre sa découverte avec un autre chevalier servant. Jean-Yves y était favorable mais son épouse déclina. Elle se sentait vidée de toute énergie. "Il m'a tuée" souffla-t-elle à son mari. Mais pour ajouter aussitôt : "quel plaisir inouï il m'a donnée." Les deux sexagénaires s'embrassèrent. Jean-Yves adressa à Vikash une somme rondelette, supérieure à celle qu'il avait demandée. Après avoir pris un rafraichissement au bar (car il y avait un bar), le couple français s'en fut à l'hôtel dans un nouveau rickshaw.
- Tu sens le foutre et la sueur à plein nez, lui glissa Jean-Yves.
- Oui et j'ai grande envie d'une douche, répondit-elle.
Ce fut le début d'un long échange entre les époux, avec promesse de "remettre ça".
Mais le lendemain, ce ne fut pas Vikash qui vint leur apporter le petit-déjeuner. C'était une jeune femme discrète en sari. Le couple en fut déçu et y vit le signe que le jeune homme ne souhaitait pas les revoir. Il n'y eut donc pas de deuxième séance à la maison indienne du kama sutra. Et du reste, le voyagiste imposait un changement de ville le lendemain pour de nouvelles découvertes. Si bien que la fin du voyage ne fut pas érotique mais touristique. Ce qui n'empêcha pas Jean-Yves de rendre hommage de temps à autre à Micheline lorsque, au petit matin, à moitié endormie, elle exposait nue son généreux postérieur. Et il la besognait avec fougue et virulence comme il l'avait toujours fait. Non à l'indienne mais à la française...
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