Médecin Remplaçant Partie 1: Premier Jour

Je m’appelle Nemanja. Jeune médecin généraliste tout récemment diplômé, j’ai commencé par faire des remplacements chez une médecin à Annecy en congé maternité. Elle m’a confié les clefs de son cabinet pour cinq mois, et c’est pour moi la première fois que je me lance dans le grand bain. Je suis un jeune homme serbe de 26 ans, les yeux noirs comme du charbon, mes cheveux bruns restant inévitablement en bataille malgré la fortune que je dépense en gel coiffant tous les mois.

J’avais rencontré le Docteur Paule au mois de septembre, alors que j’étais parti à Annecy en retraite pour commencer d’écrire ma thèse, et j’avais consulté en urgence pour une infection urinaire qui me faisais pisser des lames de rasoirs depuis une semaine. Nous avions très bien accroché elle et moi, et lorsque que je lui avais dit que je finissais mon internat en novembre, elle m’avait proposé de la remplacer pendant son congé maternité. Nous avions partagé ensemble deux matinées de consultation pour qu’elle se fasse une idée de ma pratique de l’exercice, puis, finalement, m’avait fait signer le contrat. Pour moi, Annecy était un compromis parfait : calme, au bord du lac, proche des stations de ski pour l’hiver, et surtout la capitale française du sport : dans les rues, le samedi matin, on voyait les joggers côtoyer les cyclistes en route pour leur matinée sportive, alors que certains se laissaient tenter par les eaux glacées du lac. Bref, rien de mieux pour finir ma thèse et commencer à mettre de l’argent de côté afin d’ouvrir mon cabinet.

Ainsi donc, en ce lundi premier novembre, j’ouvre pour la première fois la porte de mon cabinet. Situé à l’écart du centre-ville, il possède une grande baie vitrée qui donne sur le lac. Je baisse la tête sous la porte pour faire rentrer mon mètre quatre-vingt-quinze dans la pièce, et je demande à ma secrétaire, Alexia, une jeune blondinette à lunettes de vingt ans, stagiaire elle aussi, de faire rentrer le premier patient.


Le premier patient de la journée est un homme de soixante-cinq ans, jeune retraité, qui vient pour renouveler son ordonnance de médicaments pour la tension. Je l’examine rigoureusement, comme me l’ont appris mes nombreuses années à l’université, puis lui prescrit sa précieuse ordonnance. Il me remercie, me sourit, et sort de la pièce.

La matinée passe assez rapidement, les patients s’enchaînent, certains sont surpris de me voir à la place du Docteur Paule, mais je ne suis pas un mauvais médecin, et ils sont vite rassurés pour la plupart, mis à part une femme qui venait pour se faire poser un stérilet, et pour qui ma présence était trop gênante. Comme le Dr Paule me l’avait conseillé, je lui ai proposé d’aller voir une collègue féminine qui bossait dans la rue voisine. La jeune femme en fut soulagée et me remercia chaleureusement. Imaginez, quand vous avez tout juste seize ans et que vous découvrez petit à petit votre corps, voir un énorme serbe comme moi se pencher entre vos cuisses et aller fourrer ses doigt et un corps étranger dans votre intimité !

Au moment où la jeune femme sort, Alexia m’appelle sur l’intercom pour me demander si elle peut rajouter une personne en urgence sur le planning. Étant donné que Paule ne m’avait pas trop chargé la première journée pour que je m’habitue aux lieux et fasse plus ample connaissance de sa patientèle, je n’ai que six patients pour l’après-midi. J’accepte. Elle raccroche.
La minute suivante, elle toque à la porte. Je l’invite à entrer, et la jeune blonde fait irruption dans mon cabinet, son planning sous le bras. Je ne l’avais pas remarqué en arrivant car elle était assise à son bureau, mais Alexia est plutôt grande. Elle mesure un mètre soixante-dix, rehaussé de talons d’au moins douze centimètres. Je l’examine de bas en haut, un peu malgré moi, mon regard remontant lentement sur ses chevilles fines, ses mollets musclés par la marche en talons, ses longues jambes galbées par de délicats bas noirs qui se terminent à mi-cuisse sur une dentelle fine qui laisse dépasser un carré de peau blanche sous sa tenue de travail.
Elle porte en haut une blouse blanche en une pièce venant se fermer en avant par des boutons pressions, et se termine à mi-cuisse juste au-dessus du liseré de dentelle de ses bas-nylon. En haut, le tissu comprime ses seins et les deux premiers boutons sont ouverts, pour laisser respirer l’opulente poitrine d’Alexia qui se soulève à chaque inspiration de la jeune femme. Elle avance vers moi, ses pieds presque alignées sur une ligne imaginaire, qui fait balancer ses hanches de droite et de gauche dans un mouvement qui fait se réveiller quelque chose dans mon pantalon, et j’essaie d’imaginer son cul, qui m’es pour l’instant invisible. Ma secrétaire contourne ainsi mon bureau, et vient se placer à ma droite. Elle se penche en avant pour déposer l’énorme planning devant moi et je me surprend à jeter un discret regard en coin pour observer ses fesses. Comme elle est penchée en avant sur mon bureau, sa tunique est légèrement relevé, et laisse apparaître les jarretelles qui tiennent ses bas. Ses fesses se distinguent mal sous le tissu blanc de la tunique, mais elles ont l’air plutôt rondes, et la cambrure de son dos, que je la soupçonne d’exagérer pour m’exciter, exagère certainement leur taille. J’ai soudain envie de glisser ma main entre ses cuisses légèrement écarter et de remonter lentement, serrer ces fesses dans ma large paume calleuse, mais je me retiens, pas assez stupide pour risquer mon job dès le premier jour.
Je me concentre donc sur le planning qu’elle me tend.
—Regardez, ici. Elle pointe du doigt un trou dans l’emploi du temps entre 15h40 et 16h. Si cela vous va, je peux placer l’urgence à ce moment-là ? comme cela ça vous évite de finir plus tard.
—Parfait, Alexia, merci. Répond-je, distant, écoutant à moitié ce que me raconte la jeune femme, mon regard s’attardant désormais sur sa poitrine, qui se tend à ma vue, avec elle ainsi penchée sur mon bureau. Ses deux seins sont vraiment comprimés dans sa tunique, et les deux boutons ouverts me laissent entrevoir un morceau de tissu rouge sous sa peau laiteuse.
Je la soupçonne de m’avoir vu faire, car elle bombe subrepticement la poitrine ce qui fait éclater un troisième bouton sous la pression, et découvre plus largement son décolleté, me laissant apparaître la collerette de son soutien-gorge rouge passion. La passion est également dans mon pantalon, qui devient de plus en plus serré, lui aussi, au fil des minutes que passe la jeune fille à mes côtés. Son parfum est très forte, enivrant et entêtant, et vient troubler quelque peu mon discernement.
—Docteur, docteur !
Alexia m’arrache à mes rêveries. Elle me regarde par-dessus ses lunettes rectangulaires, toujours penché sur mon bureau. Mâchonnant son stylo entre ses lèvres pulpeuse, sans rouge à lèvres.
—Pardon ? répondis-je, secouant la tête pour retrouver mes esprits.
—Je vous demandais ce que vous aviez prévu pour le déjeuner, me dit-elle.
—Euh, rien. A vrai dire, je ne comptais pas vraiment manger ce midi, mais consacrer ce temps à l’écriture de ma thèse.
—Nous allons déjeuner au bistrot d’en face, ce midi avec mon copain, j’aurais pensé que vous pourriez vous joindre à nous.
Son copain ! Évidemment ! Heureusement que je n’ai pas cédé à mes pulsions tout à l’heure ! Elle me regarde de ses yeux bleus, mâchonnant toujours son stylo en me regardant d’un air lubrique, qui m’empêche d’éteindre en moi le désir qu’avait allumé cette femme en entrant dans le cabinet.
—Euh, oui oui, pourquoi pas, bégaye-je.
—Très bien, il viendra me chercher à 12h45, et comme cela, nous pourrons faire plus ample connaissance.
Sur ces mots, elle se redresse, glisse ostensiblement son stylo imprégné de sa salive entre ses seins, et se dirige vers la porte, son planning sous le bras, balançant ses hanches comme jamais je n’avais vu quelqu’un faire, offrant à ma vue ce spectacle étourdissant.

Je suis resté assis plusieurs minutes avant de pouvoir accueillir le patient suivant.

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