Journal D'E - Chapitre 1

Lorsque E rencontre S, tous deux ont 18 ans. E est timide et peu enclin aux échanges sociaux, mais S le bouscule, le provoque, et finalement il lui trouve un charme. S est résolument excentrique, aide E à révéler des qualités que lui même ne se connaît pas.
À force de fréquenter S, il s'attache à elle, ils deviennent amis, partagent un humour commun, une certaine cinéphilie, un amour de la culture en général. Puis insidieusement, au fil des jours, il s'amourache d'elle, elle lui manque, occupe toutes ses pensées, des plus banales aux plus intimes. Finalement, un jour de mars, un déclic se produit, ils vont au cinéma, ils se rapprochent. Elle l'initie au flirt, elle l'initie aux rencards, au romantisme, à l'amour et finalement au sexe - le véritable, avec pénétration et orgasme. E est loin d'être un coureur de jupon : il est réservé, n'attire pas vraiment les filles et n'est pas particulièrement beau. Il a le malheur d'être plutôt grand et légèrement enrobé, pas sportif pour un sou, imberbe – assez éloigné de ce qui fait vibrer les filles au lycée à cette époque, donc.
S est plutôt petite. Ses cheveux, long, brillants et rarement coiffés, oscillent entre le blond et le roux, ses yeux sont aussi verts que malicieux. Des tâches de rousseurs parsèment la peau laiteuse de son visage rieur, de ses joues aux pommettes hautes à son nez fin et légèrement retroussé. Elle possède une mâchoire assez forte, une bouche pulpeuse très expressive, qu'elle ouvre en grand lorsqu'elle rit. Elle rit fort justement, semble vivre chaque seconde le plus intensément possible, au mépris des conventions sociales et des sensibilités de chacun, et se fiche éperdument de ce que l'on peut penser d'elle. S ne correspond pas aux idéaux d'une beauté normée, mais elle est indéniablement jolie, pétillante, charismatique. E ne peut le nier, lors de leur rencontre, il possède une personnalité diamétralement opposée à celle de la jeune fille : elle bouscule tout dans sa vie et cela l'attire énormément.

E est d'emblée attiré par la poitrine énorme et pleine de vie de S. Le contraste entre ces gigantesques poires galbées, hautes et glorieuses, et le petit gabarit de sa future amante éveille en lui un désir jamais connu jusqu'alors, un désir puissant, concret, violent, total. S les arbore fièrement, elle est consciente de posséder un corps que lui envierait n'importe quelle playmate, à 18 ans seulement. Elle n'est évidemment pas la seule à être développée à cet âge, mais elle fait disparaître toutes les autres filles du champs de vision de E. Ses épaules sont gracieuses, son dos est immaculé, son ventre plat, ses fesses légèrement rebondies et ses jambes graciles. Et, fait incroyable pour E, cette fille au visage taquin et au corps de déesse, comme forgée par ses fantasmes, le désire.
Ils finissent par se retrouver dans le même lit un soir, et S répond passionnément aux avances timides et extrêmement maladroites de E. C'est pour lui une première ; hormis quelques mains baladeuses et baisers de néophytes, il n'a jamais partagé son lit avec une fille dans un but sexuel. Il aura fallu cette nuit avec S pour que, pour la première fois, E réalise qu'il possède un sexe particulièrement impressionnant.
Les mains de S se baladent sur son corps, le déshabille, comprennent qu'il y a quelque chose de peu habituel sous ces couches de vêtements. Elle révèle un pénis colossal, s'exclame les yeux grands ouverts, ri nerveusement, puis oublie rapidement sa timidité et saisit le membre à deux mains, le masturbe avec envie. Elle explique à E les raisons de son étonnement, et il découvre avec surprise que ces propos l'excitent beaucoup. Elle s'arrête, admire la chose, reprend, tandis que E commence à brûler un désir mal contenu. Elle le dévore des yeux, il l'attire à lui, veut voir sa poitrine généreuse, la toucher, la tenir, la posséder. Une légère tétanie, mélange de plaisir et de stress, s'empare de E, tandis que S tente de s'asseoir péniblement sur son membre gargantuesque, secoué par les afflux sanguins. Elle fait voler son soutien gorge aux proportions considérables, et révèle ces deux merveilles aux mamelons discrets. Ils sont énormes, ronds, pleins, se tiennent haut et bouge lourdement. Un préservatif est difficilement enfilé, et S, après un moment d'hésitation, décide de se lancer. Elle crie, pousse, gémit, s'enfonce lentement, et après 4 allers retours très pénibles, E éjacule de manière incontrôlable. Il remplit à une vitesse affolante le préservatif qui peinait déjà à le contenir, les spasmes de son sexe secouant S, qui affolée par la douleur, tente de se retirer.
Une fois l'acte consommé, E est honteux et S secouée. Ils s'allongent côte à côte, et finissent par se prendre la main.