Aurélien, Un Amour De Footballeur - Chapitre 1
Le foot en salle, jadore. Activité physique, ludique, esprit collectif, tactique, bonne ambiance : ce sport fait un bien fou. Il y a quelques années, on se retrouvait tous les samedis matin à 11h pour faire un match à 5 contre 5 pendant 1h et parfois plus. Grâce à un site internet de sorties amicales, lorganisateur proposait toutes les semaines ce match de foot qui se déroulait en toute convivialité et sportivité. Joueurs habitués ou dautres occasionnels, il y avait de tous les profils. Quand on est un mec attiré davantage par les mecs, on a un avantage énorme par rapport aux hétéros : on peut mater tranquillement au vestiaire. Alors durant ces séances sportives, je ne me gênais pas, bien entendu. Parmi tous ces footballeurs, il y avait deux mecs qui mattiraient tout particulièrement.
Dabord il y avait Yannick. 25 ans, de taille moyenne, plutôt mince et aucune trace de graisse sur son corps. Son teint de peau était magnifique, car il était blond, et quand un blond est bien bronzé, cela donne une peau de couleur or du plus bel effet. En plus, il navait aucune imperfection, aucun bouton, son teint était uniforme. Il avait le visage glabre, le torse parfaitement lisse. Cela ne maurait pas étonné pas quil sépilât. Il avait lair de quelquun de très soigné, faisant attention à son corps. Il avait une musculature agréable, juste dessinée et pas trop présente. Sans doute quelques séances de fitness de temps en temps en plus du foot histoire de maintenir cette belle esthétique. Sous la douche, javais également remarqué quil était sacrément bien membré. Quelques semaines auparavant, une fille était venue jouer avec nous. Elle était sortie avec lui et nous avait même avoué quelle avait beaucoup pu apprécier la taille de son engin quil maniait apparemment très bien et qui donnait du plaisir. En écoutant son récit, je navais pas pu mempêcher davoir une érection.
Cétait le genre de mec très fier de lui, égocentrique, qui pense avant tout à sa propre réussite et qui a de lambition.
Puis il y avait Aurélien, 27 ans. Pas le même profil que Yannick mais terriblement attirant. Il était grand, blond, les yeux bleus avec une carrure plutôt imposante et sportive. Sa peau était blanche, de teint nordique. Il avait quelques poils sur le torse, quelques rares grains de beauté mais sa blancheur prenait largement le dessus et dégageait une douceur remarquable malgré son grand gabarit, sa petite pilosité et son côté sportif. Sa tête, de forme rectangle faisait ressortir deux pommettes à croquer. Il ressemblait énormément à Niklas Bendtner jeune, le footballeur danois. Son visage me fascinait. Il dégageait plein démotion à la fois : de la douceur, de la mélancolie, mais également de la force et du caractère.
A chaque fois que nous jouions un match, lorganisateur nous faisait jouer lun contre lautre. Un hasard sans doute. Un signe certainement. Après tous ces matchs, je ne cessais de ladmirer. Javais 26 ans et lui 27 alors quil en faisait à peine 22-23 ans. Il était vraiment beau garçon, musclé mais juste ce quil faut, gaucher - comme moi -, puissant, athlétique, vif et très bon footballeur. Il faut avouer que quand il était là, cétait lui le meilleur sur le terrain. Quand jétais gardien de but en face de lui, jaimais le contrarier pour le voir sénerver, il était tellement mignon quand il nétait pas content.
On se voyait chaque semaine et pourtant ça se résumait en général à un «salut», à un match de foot et à un «bon week end». Javais déjà essayé de discuter quelques fois avec lui. Jaimais bien avoir des infos sur sa vie même si lui ne sintéressait pas beaucoup à la mienne. Il était au chômage, ça faisait seulement 2 ans quil était dans la région. Il avait terminé son école dingénieur puis il cherchait du travail. Ca me rassurait en quelque sorte - il nétait pas parfait - et ça me surprenait en même temps : comment pouvait-on refuser dembaucher un ingénieur bac+5 jeune et mignon comme ça ?
Chaque semaine, je scrutais les inscriptions au foot en salle. Quand je le voyais inscrit, jétais content. Déjà quil était un bon footballeur sur le terrain, le voir me faisait doublement plaisir. Scruter ses mollets musclés (sculptés durant ses séances piscines) se contracter sur chaque frappe, encaisser la puissance de ces tirs, aller en duel avec lui et sentir la force de son corps : oui, il ne sen rendait pas compte - car je me bats pour mon équipe sur un terrain de foot - mais jaimais le voir me dominer, me marquer des buts, me marcher dessus. Son style de jeu était basé sur la puissance physique, le jeu de corps, la puissance de frappe et une technique de bon niveau. Il avait également une très bonne endurance ce qui lui permettait deffec des aller-retour sans se fatiguer.
A la fin du match, certains joueurs allaient sous la douche - dont lui. De mon côté, javais lhabitude de rentrer directement chez moi après les matchs. Mais quand il était là, javais toujours envie de faire un petit tour discret au vestiaire genre «je me change» et ainsi pouvoir admirer son très beau corps. Finalement javais décidé de me doucher également rien que pour sentir son corps proche du mien. Fallait juste que je pense à quelque chose de triste pour éviter dattirer lattention... Evidemment il était bien membré, quest ce que je mimaginais ! Avec sa peau blanche, uniforme et parfaite, son teint nordique, sa pilosité peu développé et ses muscles juste dessinés comme il le faut, je ne pouvais me passer de ce spectacle hebdomadaire en nous imaginant tous les deux seuls dans la douche et sentir son corps étreindre le mien, ma tête reposé sur ses pectoraux
Comme pour Yannick, je me disais que cétait peine perdu : « Bah de toute façon voici encore un mec tout à fait hétéro, il a une copine en plus. ». Je lavais déjà croisé par hasard et vu se balader en couple. Et évidemment elle était pas moche sa nana, loin de là, une métisse attirante. Et moi à côté, un mec de 26 ans au physique plutôt banal, pas totalement assumé, face à un hétéro droit dans ses bottes, fier et beau. Le match était perdu davance. Toute façon je ne pouvais pas prendre le risque de lui parler de mon attirance, sinon cen était fini pour le foot en salle.
Pourtant, il avait ce quelque-chose en plus par rapport à Yannick. Il semblait avoir une sensibilité beaucoup plus importante, une mélancolie dans le regard, une sorte de complexité et dintériorité difficile à percer ce qui le rendait encore plus mystérieux et excitant. Je me disais que cétait un mec très intelligent et quil avait un univers personnel passionnant. En fait il me procurait des sensations étranges. Je navais pas simplement une attirance physique, cétait plus que ça. Oui en fait, jétais tombé amoureux de lui.
Lors des dernières séances de foot, javais remarqué quil nétait pas en grande forme. Sur les rares conversations que javais avec lui, je nentendais plus parler de sa copine. Il venait moins souvent que déjà au foot car il avait des problèmes persistants à la cheville et au genou, ce qui le rendait encore plus sexy avec sa protection sur la jambe qui laissait éclater encore plus la puissance de son mollet gauche. Au dernier match, il avait de nouveau eu mal. Javais même vu de la tristesse dans son regard ce jour-là. Punaise, je vous jure, quand il était triste il était à tomber. Javais tellement envie de le consoler, de lembrasser... Quelque chose lavait tracassé ce jour-là et ce nétait pas que sa cheville...
Je nen pouvais plus, il fallait que je passe à laction dune manière ou dune autre. Jélaborai un plan : « La prochaine fois, je lui dis quil me plait et je lui demande si ça lui dirait quon sorte ensemble. Nan je déconne. Je suis pas fou. Non pour commencer jai une meilleure idée. Je vais créer un faux pseudo sur internet et je vais lui dire que je lai déjà vu au foot en salle, quil mattire et que jespérais quil avait une quelconque attirance pour les garçons. Tout ça anonymement. On verra bien ce quil va répondre. »
Voici le récit de cette semaine intense émotionnellement, écrit au moment où tout cela est arrivé :
On est mercredi, 3 jours avant le match. Je me connecte sur le site de sorties amicales, je crée mon nouveau compte avec un nouveau pseudo. Jenvoie dans la foulée le message, précisant que je suis un mec de 23 ans, sans mentionner de prénom, et stipulant que je lai croisé deux trois fois à un match de foot, histoire de faire comme si jétais un joueur occasionnel.
Un jour après, toujours pas de réponse. Mais je peux voir quil a lu le message. Toute façon sil me répond violemment, je saurai à quoi men tenir. Et sil ne répond pas, peut-être en parlera-t-il au prochain foot, ça me paraitrait logique sil nen à rien à faire. «Cest qui ce mec qui ma écrit ? Vous avez aussi eu un message bizarre ?».
On est la veille du prochain foot. Je le vois connecté. Je me connecte sur mon faux pseudo. Un nouveau message. Jhallucine, cest lui. Je commence à trembler, à transpirer, jose pas lire sa réponse. Toute façon comment pourrait-il accueillir ce genre de message dun mec anonyme sinon mal ? Bon allez autant être fixé tout de suite. Voici sa réponse : «Dis moi dabord qui tes et après je répondrai à ta question». Je ne sais pas comment réagir. Cette réponse me donne de lespoir. Il aurait pu menvoyer balader, se foutre de ma gueule. Sil répond ça, cest que peut-être, il peut envisager une relation avec un mec. Mais sil avait fait exprès de répondre ça juste pour savoir qui est derrière ce message et qui est cette tafiole qui lemmerde ? Après quelques heures de réflexion, je décide de dévoiler mon identité. Toute façon yen a marre, autant en finir tout de suite et si ca se passe mal, jarrête le foot en salle et je le reverrai plus jamais cest aussi simple que ça. Jaurai quà faire un autre sport. Le badminton cest sympa aussi.
Ça yest jai envoyé le message. On est le soir et demain matin ya foot. Jespère quil va le lire tout de suite histoire quon soit fixé. 20h30, je le vois connecté. Il vient de lire mon message. Ça y est. Je suis démasqué. Je ne peux plus revenir en arrière. Jaurais pas dû, je suis bête, pourquoi est-ce que je lui ai écrit, cest complétement stupide davoir fait ça. Bon allez demain je viens pas, jaurai trop honte, je saurai pas où me mettre toute façon.
Jattends quand même sa réponse. Il me répond pas. Son silence est assourdissant. Je sais pas quoi faire.
On est samedi matin, jai quand même mis le réveil. Quest ce que je fais, jy vais ? Toute façon tous ces mecs du foot en salle, je les vois jamais hormis pour ces séances hebdomadaires. Au pire, je les oublierai tous bien vite. Allez jy vais, on verra bien comment ca se goupille.
La séance arrive. Je suis à lheure aux alentours de 11h. Il nest pas encore là. Jai peur que ce soit lui qui ne vienne pas, du coup. Il a peut-être décidé de ne plus venir à cause de mon message. Ce serait logique. Japerçois un mouvement au loin. Un homme rentre dans la salle. Cest lui. Je le reconnais tout de suite ce grand gaillard. Il est à la bourre comme dhabitude mais il marche cool comme si de rien nétait. Lesprit tranquille et lair sûr de lui. Il se fait désirer, cest normal, cest le meilleur.
Mon estomac se noue. Je méchauffe avec mes camarades mais je tape dans le ballon sans faire attention à ce que je fais. Un joueur me fait une passe, je fais même pas gaffe au ballon. On me lançe «hé tes pas réveillé aujourdhui». Je me le demande justement.
Il va au vestiaire se changer. La porte souvre, Il a son t-shirt bleu, son short blanc et sa protection sur le genou gauche comme dhabitude. Toujours aussi beau. Il saccroupie pour refaire son lacet gauche. Le temps pour moi dapprécier une fois de plus la contraction de son mollet à croquer. Il salue les joueurs un par un en leur serrant la main. Il arrive vers moi. Je sens que je vais exploser. Jaimerais bien disparaitre. Quest ce que je fais là ? Il va se moquer de moi, jen suis sûr. Et je vais même pas oser le regarder dans les yeux. Il est désormais face à moi et il me tend sa main en disant «Salut». Je lui répond et lui sert la main. Sa poignée est franche, comme dhabitude. A-t-il lu mon message ? Cétait bien marqué «lu» sur internet. Il a peut-être été perturbé par quelque chose juste au moment où il découvrait mon mail ? La poignée de main dure plus longtemps que dhabitude. Je sens une tension énorme entre nos deux mains. Jose lui jeter un petit regard. Il me dévisage assez longuement. Dhabitude cest à peine sil me regardait en me serrant la main. Je ne peux faire autrement que de bander. Ce moment a duré 1/4 de seconde mais jai limpression que ce fut une éternité. Et maintenant ?
Je suis une fois de plus son adversaire pour ce match. Il est en forme aujourdhui. Il me marque plein de buts allant même jusquà mhumilier avec un petit pont. Jai bien aimé. Il tire fort, a un jeu très physique mais il est également capable dutiliser finesse et précision. Nos duels sont fréquents. Je sens quil défend plus que dhabitude. Il ne me laisse aucune miette. Il sinterpose devant chacune de mes actions, me suit à la trace. Il ma même mis par terre sur un tacle. Il sexcuse. Jaurais eu envie de lui répondre «Ne texcuse pas et nhésite pas à en refaire dautres». Sa puissance na jamais été aussi impressionnante quaujourdhui. Sentir son corps prendre le dessus sur le mien à chacune des actions, sentir ses muscles faire barrière aux miens...
Fin du match. On se tape dans la main, je lui tape dans la main. A ce moment là un autre joueur sétonne
-Et ben il ta matraqué aujourdhui !
«Oh que oui je ne te le fais pas dire et cétait tellement bon !» pensai-je.
Ouai ben jétais pas en forme aujourdhui.
Tous les joueurs se retrouvent au vestiaire. Aurélien se déshabille et va directement sous la douche en compagnie dautres coéquipiers. Jose pas y aller. Toute façon ya du monde, jirai chez moi. En voyant son corps et sa bite, je bande à nouveau. Je reste assis à attendre. Quoi ? Je ne sais pas. Un joueur sort de la douche et me demande ce que jattends. Je lui réponds quil y a trop de monde. Jentends une voix sélever «cest OK ya de la place tu peux venir». Cest sa voix. Je bande toujours. Je vais avoir lair con. Je décide dy aller. Je me déshabille, me met tout de suite la serviette autour de la taille pour cacher tout ça et vais vers la douche. Il fait comme si de rien nétait, il y a encore 2-3 personnes avec nous. Jenlève la serviette, me retourne de suite de sorte à ce que les autres joueurs ne voient pas que quelque chose mexcite... Etant pas trop mal membré également, jai du mal à cacher mon érection. Et ce qui devait arriver, arriva
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