Le Chamane - 2
Résumé de la première partie: Mathilde est mariée à Jonathan, un homme d'affaires cruel, avide et ambitieux. Ils organisent une expédition dans la jungle amazonienne pour s'emparer d'une mine d'or. Jonathan n'hésite pas à mettre sa femme en jeu pour obtenir ce qu'il est venu chercher.
Au matin, Mathilde se réveilla dans un état brumeux. Son corps et son esprit flottaient dans l'espace. Le sentiment étrange d'excitation inassouvie l'a tenue éveillée la plus grande partie de la nuit et, dans son état de frustration constant, son entrecuisse collait en raison de ces lourdes sécrétions.
Mathilde a pris son savon et s'est dirigée vers la rivière, le Chamane sur ses talons. Il tint à vérifier la sécurité des lieux avant de la laisser entrer. Elle se sentait un peu gênée à cause de la nuit précédente, mais elle réussit à converser avec lui, pour obtenir le maximum d'informations sur la tribu avant son départ.
C'était ainsi que Mathilde appris quelque chose d'essentiel. Chez les indiens, la semaine était divisée en deux parties: quatre jours pour les anges et trois jours pour les démons; par conséquent, la semaine des anges et la semaine des démons. Ils avaient donc pour coutume de définir quatre jours comme une semaine, ce que Jonathan avait mal interprété en pensant à une semaine complète de sept jours.
Mathilde était en colère contre Jonathan et de son attitude désinvolte. Dans son ignorance, il avait commis une erreur cruciale qui pouvait leur causer des ennuis. Pour ne pas avoir à s'inquiéter de l'erreur d'interprétation, il fallait partir la nuit prochaine.
À la rivière, tout espoir de libérer secrètement la pression sexuelle en se masturbant était contrecarré par la présence du Chamane qui la surveillait de près. Ce corps constamment sollicité et qui n'avait pas obtenu de libération sexuelle était devenu exceptionnellement sensible au toucher. Ses mamelons constamment érigés la gênaient car trop saillants, ils étaient fouettés par les pailles de sa tenue supérieure.
Mathilde espérait ne pas avoir à passer une autre nuit dans cette petite hutte. Elle aimait et détestait la nuit précédente immensément. Dans son état actuel, elle ne pouvait pas prendre le risque d'une nuit supplémentaire dans les bras du Chamane. Elle sentait un bruissement dans son ventre au souvenir de la nuit, des caresses subies et quémandées, comment elle s'était sentie fondre entre ses mains, comment elle s'était humiliée à supplier cette homme de finir ce qu'il avait si bien commencé. Embarrassée par sa propre réaction à de simples pensées, elle s'en écarta et se dirigea vers l'entrée du camp que Robert et son groupe, ou Jonathan, devraient prendre pour revenir. Elle était impatiente de se libérer de son dilemme, de se débarrasser de tous les péchés, et de retourner dans sa maison confortable.
Mathilde s'agitait de plus en plus au fur et à mesure que l'après-midi avançait. Elle fut soulagée quand Jonathan et les anciens sortirent de la jungle. Elle courut vers lui et dut résister à son désir irrésistible de sauter dans ses bras. Cela aurait été leur mort.
"Où sont passés Robert et les gars?" Jonathan lui a demandé en jetant un coup dil circulaire.
"Ils ne sont pas revenus!" s'exclama Mathilde, larmoyante.
"Les bâtards! Je parie qu'ils seront ici demain. Nous allons devoir passer une autre nuit ici!" a conclut Jonathan.
"Tu ne comprends pas, Jonathan. Je ne peux pas passer une autre nuit avec lui!" dit Mathilde à voix basse.
"Il t'a baisée?" Demanda Jonathan en la regardant méchamment.
"Non!" Dit aussitôt Mathilde "Mais il fait d'autres choses beaucoup trop embarrassantes pour être racontées!"
Jonathan a continué à la dévisager pendant un moment puis a dit: "Écoute, Mathilde. Je sais que c'est pénible, mais dans la situation où nous sommes, nous ne pouvons rien faire d'autre que l'endurer une nuit de plus.
"L'endurer une nuit de plus? Je suis dans ce pétrin à cause de ton plan stupide" dit Mathilde, sifflante de rage.
"Et au fait, tu t'es trompé, leur semaine n'est que de quatre jours, donc si Robert n'est pas là demain, je vais de me faire baiser, et ça ne sera pas par toi!" dit Mathilde furieuse.
"Quoi? Quatre jours? Merde! ... de toute façon, il sera là demain. Sinon, j'improviserai!" dit Jonathan.
"T'as intérêt" dit Mathilde en s'éloignant car le Chamane se rapprochait d'eux.
Ce soir-là, lorsque le Chamane a conduit Mathilde dans la petite hutte, elle a jeté un rapide coup dil vers le feu de camp situé de l'autre côté de la clairière et a vu son mari assis à côté, la regardant. Elle ressentait de la tristesse, de la lassitude et de la colère après son mari qui l'avait incitée à se laisser molester par un homme tribal primitif.
En entrant dans la hutte, Mathilde savait que sa peau douce était à la merci de ses mains expertes, qu'elle allait fondre devant elles, se perdre, et se voir refuser à maintes reprises une libération. Cette fois encore, la vieille qui montait la garde devant la hutte ne lui serait pas d'un grand secours.
Peu de temps après, malgré les efforts de Mathilde pour rester discrète, par dessus le chant des grillons, Jonathan entendit gémir sa femme. Sa curiosité l'attirait vers cette petite hutte. En s'approchant, il réalisa l'érotisme torride contenu dans ses gémissements. Il ne l'avait jamais entendue gémir de cette manière et s'étonnait du plaisir qu'elle éprouvait malgré sa réticence à retourner dans la hutte; il ressentait de la colère, de la jalousie et mais surtout de l'excitation. Ses gémissements devenaient de plus en plus aigus et quand il crut qu'elle allait avoir un orgasme, un cri de frustration mit fin à ce chant d'amour. Mais le plus gênant à entendre pour lui fut la litanie des supplications. Mathilde quémandait de l'aide auprès d'un Chamane inflexible, elle s'abaissait devant ce sauvage, s'avilissait en le suppliant de la laisser jouir.
Après cela, la nuit fut remplie par le chant des grillons et Jonathan attendit encore quelques minutes avant de regagner sa tente.
Avec ce long périple dans la jungle et la mentale d'avoir entendu sa femme gémir dans les bras d'un d'autre, il se sentait épuisé. En se déshabillant, il s'aperçut qu'il arborait une érection. Il aurait aimé avoir sa femme près de lui ce soir-là, mais savait qu'elle était occupée avec un autre homme pour le moment.
Juste quand Jonathan s'endormait, il lui sembla l'entendre gémir de nouveau, mais il était trop fatigué pour se lever.
Tout au long de la nuit, Jonathan a été réveillé plusieurs fois par ce qu'il croyait être des cris d'animaux, ou alors
mais non, ce n'est pas possible, aucune femme ne crie de cette façon!
Au matin, Mathilde sembla encore plus en détresse. Des cernes sombres soulignaient ses yeux et son regard restait dans le vague.
"Je n'en peux plus," dit Mathilde d'un ton défait.
"Hier soir, tu avais l'air d'aimer ça?" l'accusa Jonathan.
Mathilde le regarda quelques instants, mais était trop fatiguée pour se fâcher.
"Tu ne comprends pas, Jonathan. Il me garde éveillée et excitée toute la nuit, et cela depuis trois nuits consécutives. Mon cerveau ressemble à une bouillie et que je perds le contrôle. Tu dois agir rapidement, Jonathan, ou je vais devenir folle!" plaida Mathilde.
"T'inquiète, Robert va revenir aujourd'hui. Sinon, je trouverai une solution" dit Jonathan, se voulant rassurant.
"S'il te plaît, Jonathan. Toi seul peut me sortir de là. Je l'ai fait pour toi. Parce que j'avais confiance en toi. Je suis ta femme. Respecte-moi. S'il te plaît, ne me laisse pas tomber!" commença à pleurnicher Mathilde.
Le Chamane grommela quelque chose, saisit Mathilde par la taille et l'emmena.
En regardant Mathilde s'éloigner, enlacée par le Chamane, Jonathan se demandait si la magie pouvait asservir une femme. Mathilde n'aurait jamais plaidé et pleuré comme ça.
Jonathan se rendit à la rivière attendre l'arrivée de Robert et des porteurs. Il ne voulait plus voir les yeux suppliants de Mathilde.
Une partie de lui pensait qu'elle souffrait, mais l'autre se remémorait son chant d'amour et pensait qu'elle lui jouait la comédie.
Le soir est tombé sur la jungle sans aucun signe de l'arrivée de Robert. Jonathan savait qu'il était dangereux de sortir de la clairière la nuit, mais il ne voulait pas retourner près de la hutte et entendre sa femme gémir. La petite vieille allongée près de la hutte signifiait que les époux étaient dans le nid. Jonathan était affamé, mais il s'approcha silencieusement de la petite hutte où sa femme se faisait tripoter par son sauvage.
Quand Jonathan fut suffisamment près, il a entendu les soupirs et les gémissements énamourés de Mathilde. Comme la vieille ronflait doucement, il jeta un coup d'il par l'ouverture. La douce lumière de la lune baignait la hutte et la première chose qu'il vit fut les pieds du couple.
Une jambe blanche et féminine était emprisonnée entre deux jambes noires masculines. La jambe blanche libre était écartée et pliée au genou. Cette jambe se balançait de manière érotique quand elle haletait.
Quand ses yeux se furent habitués à la pénombre, Jonathan vit la totalité de la scène qu'il redoutait. Mathilde était allongée sur le dos et le Chamane était blottit contre elle, tétant son sein en taquinant sa chatte de la main. En maintenant fermement une des jambes de Mathilde entre les siennes, il frottait son pénis contre sa hanche.
Jonathan ne pouvait pas voir le visage de Mathilde, mais à la manière dont elle se trémoussait, ses halètements, ses gémissements, les mouvements de sa jambe, et l'évidente offrande de sa chatte aux doigts du Chamane, il devinait qu'elle savourait les caresses.
Puis, sentant sa proie consentante, le Chamane enfonça deux de ses doigts dans le vagin avide. Aussitôt, tout le corps de la jeune femme se mit à trembler, ses hanches se soulevèrent et sa jambe s'ouvrit encore plus large pour s'offrir à l'intrusion. Les doigts du Chamane plongeaient brutalement en elle dans un mouvement saccadé, qui transforma les gémissements de Mathilde en une longue plainte. Le Chamane cherchait le point sensible dans ce vagin qu'il avait appris à connaître intimement au cours des trois derniers jours. En suçant avidement son sein et en martyrisant sa chatte, l'orgasme de Mathilde grandissait rapidement.
"Ooh! S'il vous plaît, laissez-moi venir, s'il vous plaît, je vous en prie!" suppliait Mathilde. Mais dès qu'il sentit son vagin se contracter, il retira précipitamment ses doigts. Le hurlement de détresse de Mathilde éclata dans la nuit, surmontant le bruissement des grillons. Jonathan vit le Chamane s'emparer des deux mains de Mathilde et les presser contre son torse pendant que la rémanence faisait osciller ses hanches et trembler tout son corps sous la pression de l'orgasme dénié. Elle sanglotait doucement en suppliant le Chamane de la laisser se libérer. Le sauvage caressait doucement les cheveux blonds en lui murmurant des mots d'amour pour la calmer tout en maintenant fermement ses mains.
Jonathan s'éloigna lentement, perplexe, essayant de comprendre ce qu'il venait de voir. Il dut rajuster son pantalon pour pouvoir marcher sans être gêné par son érection. Ces deux dernières années, sa femme ne le faisait plus bander, et sa queue était plus dure maintenant que lorsqu'il dévergondait une petite stagiaire de l'entreprise.
Jonathan détestait entendre Mathilde exprimer autant de plaisir sous les caresses d'un autre. Il détestait encore plus le Chamane pour avoir séduit et asservit sa femme aussi totalement. Il détestait son érection en espionnant le couple. Il voulait prendre son revolver et les amants, mais il savait que c'était signer son arrêt de mort. C'était un joueur, pas un suicidaire.
Jonathan était allongé sur sa couchette et essayait de trouver une solution à son problème. Le son lancinant des gémissements de sa femme reprenait à nouveau. Il imaginait le sauvage jouant avec le corps de sa femme comme d'un instrument de musique. Il frissonna en pensant que, si Robert n'arrivait pas le lendemain, elle allait chanter une autre chanson.
Jonathan couvrit ses oreilles avec ses mains en essayant de se concentrer. Il lui fallait un plan B.
D'abord, il imagina qu'au lieu d'attendre Robert, il pourrait fuir avec Mathilde au petit matin et aller se réfugier vers la piste d'atterrissage. Mais, pensa-t-il, sans guide pour se frayer un chemin, lui et Mathilde seraient très lents dans la jungle et les indiens les rattraient certainement en un rien de temps. Il disposait d'un revolver, mais doutait sérieusement d'être assez habile pour deux ou trois indiens avant d'être criblé de flèches. Ils pourraient peut-être épargner Mathilde, mais pas lui.
Puis le côté froid, cruel et calculateur de Jonathan repris le dessus. Il réfléchit à la situation en tant quhomme daffaires intéressé uniquement par l'appât du gain. La tribu ne se fâcherait que sil essayait demmener Mathilde avec lui. S'il laissait Mathilde derrière lui et retournait vers la civilisation, il pourrait engager une équipe de mercenaires pour revenir la chercher, et
mais ... à la réflexion ... quand il reviendra, elle sera devenue une marchandise souillée: avilie et marquée par le sauvage.
Il connaissait l'emplacement de la mine d'or. À son retour à la civilisation, il allait devenir l'un des hommes les plus riches du monde. Mathilde était une épouse fidèle et sérieuse, mais pourquoi devrait-il se contenter d'une marchandise avariée alors qu'il allait avoir assez d'argent pour pouvoir se payer un harem plein de jolies poupées, des coquines prêtes à réaliser tous ses fantasmes sans lui réclamer un bébé? S'il parvient à soudoyer Robert, les autorités locales, et à convaincre le monde qu'elle a disparu pendant le voyage, il n'aura pas à s'inquiéter des frais du divorce et partager sa fortune.
Mathilde a toujours été une bonne et fidèle épouse pour Jonathan. Elle a été une compagne rare et précieuse. Il a toujours été fier d'elle, une femme élégante qui lui faisait honneur, mais il y a des moments dans la vie, il faut savoir faire un sacrifice pour réussir. "Le bon joueur sait jouer ses atouts au bon moment" pensa-t-il en prenant la décision finale.
Mathilde sortit de la hutte au petit matin, l'air plus misérable que jamais. Une autre nuit éreintante, passée à subir les attouchements délicieux du Chamane, puis cette frustration sexuelle ... Épouvantable! Elle l'a même supplié de la violer et qu'on en finisse!
Elle n'éprouvait plus aucune tendresse ni pitié pour cet homme malsain. Elle commençait même à le détester pour l'avoir fait autant souffrir. Il l'avait fait mendier! C'était plus humiliant qu'un viol! Elle avait renié sa propre dignité.
Mathilde regarda vers la tente mais ne vit pas Jonathan. L'entrée était toujours fermée, elle pensa qu'il dormait encore. Elle redoutait que ses gémissements sonores n'aient pu incommoder son mari et lui causer un manque de sommeil. Elle se sentait encore plus misérable.
Mathilde était certaine que Jonathan avait mis en place un plan d'évacuation. L'esprit troublé par le manque de sommeil et son effervescence sexuelle, elle était incapable de réfléchir et faisait confiance à son mari. Elle ne voulait pas rester encore une nuit ici puisqu'elle savait que le Chamane attendait cette soirée pour consommer pleinement son union. Dans son état de surexcitation actuel, il n'aurait même pas besoin de la violer, c'est elle qui allait se jeter sur lui!
Sachant que Jonathan avait besoin de repos car ils étaient sur le point de risquer leur vie en s'enfuyant dans la jungle, Mathilde décida d'aller à la rivière prendre un bain, de calmer son émoi et de reprendre son sang-froid. Le Chamane la suivait comme un toutou et elle se demandait ce qu'avait imaginé Jonathan pour lui échapper. Elle était impatiente de connaître le plan, d'apprendre son rôle, et le moyen de distraire le Chamane pour lui échapper.
Quand elle revint de la rivière, elle trouva le feu de camp éteint et la tente toujours fermée. Même si Jonathan avait besoin de repos, ils devaient mettre le plan en place avant le soir, elle décida de le réveiller.
"Jonathan, chéri, réveille-toi!" appela Mathilde d'une voix forte puisqu'elle ne pouvait pas entrer dans la tente avec le Chamane qui l'observait.
Elle réitéra son appel plusieurs fois, sans réponse. Quelque chose cloche.
Mathilde était intelligente et savait son mari retors, mais elle ne se doutait du monstre qu'elle avait épousé.
À cause de la panique qui s'installe, Mathilde se moque bien du Chamane et pénètre dans la tente.
Elle est restée figée d'effroi, sans réaction, sans même pouvoir crier en découvrant l'horreur.
Les affaires personnelles de Jonathan avaient disparu ... Les outils ... Son arme ... Son pire cauchemar était devenu réalité. Son mari avait fui lâchement en labandonnant à son triste sort. Pire que la mort.
Le Chamane releva Mathilde qui s'était effondrée au sol en hurlant. La plaie de la trahison était si profonde qu'elle aurait voulu mourir. Elle s'est retrouvée pleurant dans les bras de l'homme qui allait la posséder cette nuit. Plus d'échappatoire possible. Elle serait sienne, qu'elle le veuille ou non. Elle n'avait plus goût à rien. Elle avait été trahie de la pire des manières par le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Elle sentait son esprit basculer dans un chagrin accablant. Rien n'avait de sens, plus aucune valeur, même sa propre vie.
Mais l'âme humaine est ainsi faite, dans les pires moments l'instinct de survie reprends le dessus. Au moment où elle pensait tout laissé aller, elle a arrêté de pleurer et pensé: "Si c'est mon destin, je le subirai."
À partir de cet instant, le visage de Mathilde ne refléta plus aucune émotion, car elle suivit le mouvement de manière soumise.
Aujourd'hui, la tribu organisait la fin de la cérémonie nuptiale et personne ne se souciait de la disparition de Jonathan.
Dans l'après-midi, les femmes ont préparé Mathilde pour la cérémonie. Toutes les femmes étaient présentes autour du foyer. On lui a fait boire une décoction de plantes très amère. Bientôt, elle ressentit une léthargie et un calme étrange envahir son corps et son esprit.
Elles la déshabillèrent et la firent s'allonger près du foyer, une femme de chaque côté la maintenaient fermement. Elle remarqua des tiges de bambou sortant du foyer, avec leurs extrémités enflammées. Une vieille femme a saisit un bâton à l'extrémité rougeoyante, a placé une petite feuille sur le poignet de Mathilde en psalmodiant une étrange mélopée.
Mathilde comprenait qu'elle allait être marquée comme une femme tribale, mais elle était suffisamment brisée et e pour rester docile. Elle grimaçait et se lamentait à cause de la brûlure, une odeur de cochon grillé empestait l'atmosphère, mais elle laissa les anciennes marquer son corps magnifique sans se débattre. Une vingtaine de scarifications ont été appliquées sur les bras et autour des seins. Ensuite, elles ont appliquées un onguent sur ses brûlures, ce qui a calmé un peu la douleur. Puis elles ont lavé son corps avec une décoction de plantes odoriférante, ont décoré de fleurs les cheveux dorés de Mathilde, puis l'ont emmenée toujours nue dans la petite hutte nuptiale. La couche était jonchée de fleurs et les femmes ont demandé à Mathilde de s'allonger dessus. Puis elles l'ont laissée seule. La douleur, grâce à la drogue et aux onguents, était supportable. Mathilde n'avait pas été marquée autour du ventre, scarification réservée aux femmes qui ont donné la lumière. Le soleil était encore haut dans le ciel et la fatigue couplée à l'effet apaisant de la drogue plongea Mathilde dans un sommeil bien nécessaire.
Le Chamane réveilla Mathilde en lui caressant doucement les cheveux. Elle est revenue instantanément à la réalité, pour se rappeler que son cauchemar allait prendre forme. La nuit était tombée et une sorte de petite lampe éclairait l'intérieur de la hutte d'une lumière tremblotante. Mathilde regarda le visage du Chamane et vit que son désir était masqué par un doux sourire. Malgré son incapacité à trouver une attirance pour ses traits primitifs, elle admirait la force et le charisme que dégageait le vieil homme.
Les mains du Chamane caressaient sa peau nue, les flancs, le ventre et les seins en évitant soigneusement ses brulures.
Puis il se redressa, dénoua le cordon qui tenait son étui pelvien en place et l'ôta, révélant sa virilité déjà raide.
Malgré le contact étroit avec sa peau au cours des nuits précédentes, c'était la première fois que Mathilde voyait la virilité du Chamane en pleine lumière. Elle put ainsi détailler à loisir l'outil qui allait lui voler sa vertu.
Il était plus épais que celui de Jonathan, pas plus long, mais d'un diamètre beaucoup plus conséquent.
Contrairement aux érections molles de Jonathan, cette bite fièrement dressée semblait être très rigide à la façon dont elle se balançait, menaçante, au dessus de son ventre. Quelques poils pubiens grisonnants s'accrochaient à son scrotum énormément gonflé par l'abstinence de ces derniers jours.
Puis Mathilde regarda le collier orné de pépites d'or qui pendait au cou du Chamane. Elle savait que c'était la cause de sa perte. C'est pour cet or qu'elle était allongée sur la couche, attendant d'être violée par un sauvage.
Mathilde fixa son regard sur la lumière tremblotante de la petite lampe pendant que le Chamane écartait ses jambes pour accéder à son intimité. Elle sentait son esprit se détacher de son corps et subissait les attouchements sans aucune résistance. Lorsque les doigts du Chamane écartèrent sa chatte pour masturber son clitoris, sa respiration se fit plus lourde et ses grandes lèvres se couvrirent d'une fine rosée, mais son regard resta désespérément vide.
Le Chamane changea ses caresses pour quelque chose de différent. Doucement, il enfonça deux doigts dans la cavité humide. Sa poitrine tressauta un peu et sa respiration devint haletante. Il a commencé à chercher le point sensible du bout de ses doigts magiques.
Le Chamane travaillait d'une main la chatte ruisselante, deux doigts à l'intérieur du vagin, le pouce qui massait le clito sans obtenir la vive réaction souhaitée. Sans se décourager, il a enjambé l'une des cuisses de Mathilde, posé son appareil génital sur le haut de la cuisse de la jeune femme, et a saisit de sa main libre le sein qui s'offrait à lui, le pressant et le malaxant, torturant le téton. Même quand il a trouvé le point névralgique qui avait garanti des gémissements énamourés les nuits précédentes, seul son souffle est devenu plus rauque; c'était comme s'il essayait de réveiller une poupée gonflable.
Puis, à la faible lumière de la lampe, le Chamane remarqua une lueur dans les yeux de Mathilde et une larme s'échappa de son il pour rouler le long de sa joue. Il a immédiatement arrêté ses caresses pour approcher son visage et la regarder dans les yeux.
Mathilde regarda le Chamane dans les yeux, s'attendant à ce qu'il se mette en colère, la frappe ou la viole, mais elle n'a vu dans ses yeux qu'inquiétude et compassion. Il avait compris qu'elle était très triste et bouleversée par la fuite de Jonathan; il se souvenait de la manière dont elle s'était effondrée en découvrant la tente vide. Il ne connaissait pas la teneur de son chagrin, mais réalisait que sa jeune épouse ne souhaitait pas consommer leur union cette nuit-là.
Le Chamane éteignit la lampe et s'allongea doucement à côté de Mathilde, sur le flanc, face à elle. Il n'a plus essayé de lui caresser les seins ou la chatte. Il l'a prise dans ses bras en lui caressant doucement les cheveux et dit dans sa langue quelque chose que l'on pourrait traduire par: "Je ressens ta tristesse. Ne tinquiète plus. Repose-toi."
Mathilde découvrit enfin qu'elle n'avait jamais rien compris aux hommes.
Elle avait sous-estimé la civilité et la douceur du sauvage qu'elle haïssait. Elle avait adoré et porté aux nues un être vil et méprisable qui l'avait abandonné au fond de la jungle, simplement pour être encore plus riche.
Ça faisait lui mal de bouger, mais elle se tourna, se blottit contre lui et pleura sur sa poitrine. Il lui caressait doucement le dos en lui murmurant des mots d'amour pendant qu'elle sanglotait dans ses bras.
Le lendemain matin, Mathilde se réveilla blottie dans les bras du Chamane, dans la même position que la veille. Elle écoutait sa respiration lente et régulière, les battements de son cur, ressentait la tendresse des bras enroulés autour d'elle. De la manière dont ils étaient blottis l'un contre l'autre, elle appréciait la fermeté de son torse. Il avait un corps plus ferme et plus tonique que celui de Jonathan. En fait, malgré son âge, elle préférait la chaleur et la fermeté de ce corps d'homme des bois.
Après son comportement de la nuit précédente, Mathilde avait du respect pour le Chamane. Elle savait à quel point elle avait été frustrée sexuellement par toutes ces nuits torrides sans orgasme. Mais en tant que femme mariée, avec une moralité et les responsabilités qui en découlent, elle savait contrôler ses besoins et réfréner ses instincts. Mais le Chamane était un vieil homme qui n'était soumis à aucune pression morale. Il devait être autant sinon plus frustré sexuellement qu'elle; son corps devait hurler douloureusement son désir de s'accoupler avec elle et de libérer toute cette énergie refoulée. La nuit dernière était sa nuit: il aurait pu se purger, avec ou sans son consentement, mais il avait choisi de respecter ses sentiments et de supporter les tentations; il a montré la vertu d'un vrai gentleman et tout l'amour qu'il porte à sa nouvelle femme. Elle ne parvenait plus à le haïr ou à le considérer comme un sauvage. Elle ressentait envers cet homme bon une sensation de confiance et chaleur. La chaleur de se sentir aimée et respectée.
Cette chaleur agissait comme un baume apaisant sur les plaies de son cur blessé. Avec des mouvements doux et prudents, elle parvint à échapper aux bras du Chamane et quitta silencieusement la hutte.
Elle voulait s'assurer que Jonathan l'avait bel et bien trahie et quittant le camp en douce. Elle aurait voulu trouver son mari et se réconforter en pensant qu'il ne l'avait pas lâchement abandonnée, mais la tente était désespérément vide. Elle fouillât toute la tente à la recherche d'indices ou d'éléments importants mais tous les accessoires de survie avaient disparus. Même avec les outils de survie, elle n'avait pas les compétences pour survivre seule dans la jungle. Il avait même volé ses affaires personnelles comme ses papiers d'identité.
Elle était sûre maintenant qu'il ne reviendrait jamais la chercher, elle avait disparut de sa vie aussi sûrement que s'il l'avait tuée.
En sortant de la tente, Mathilde ne fut pas surprise de voir le Chamane l'attendre devant. Ces derniers jours, elle l'avait regardé avec répulsion et crainte, mais maintenant, elle ressentait du soulagement en sa présence et un sentiment de protection; aussi fou que cela puisse paraître, il était son seul soutien dans ce monde sauvage. Bien quil ne comprenne pas vraiment la raison, le Chamane était sensible à la tristesse de Mathilde. Il lui prit la main et l'emmena à la rivière, pour faire leurs ablutions. Il se mettait en quatre pour la réconforter. Elle avait honte de son comportement envers cet homme loyal et bon.
Après le déjeuner, les femmes ont soigné ses brûlures; elles guérissaient incroyablement vite. Elle n'avait pas d'appétit, mais par nécessité, elle a grignoté quelques fruits. Toute la tribu semblait très gentille et très patiente avec elle.
Mathilde observait le Chamane à la dérobée. Il était assis près du foyer des hommes. Son corps musclé et tonique exprimait force et virilité. Il était grand et fort pour un indien. Elle l'évaluait selon des critères sexuels. C'était un bon amant. Doux et patient, fort et viril. Exactement ce qu'il lui fallait pour oublier l'autre salopard. Combiné à la gentillesse et au respect qu'il lui témoignait, elle se sentait femme, désireuse de se blottir dans ses bras, de succomber à sa virilité. Elle avait envie de cet homme que le destin lui donnait. Maintenant, elle avait hâte que la nuit tombe, d'être seule avec lui dans la petite hutte, sur le lit de branchage, et d'être en sécurité entre ses bras.
Le regard de Mathilde s'attarda sur le scrotum du Chamane qui pendait lourdement entre ses jambes. Elle sétait habituée à le voir. Mais maintenant il prenait une nouvelle signification. Il était remplit d'un sperme fertile qui pouvait la féconder. Ce n'était plus de l'horreur, mais de l'envie; pas parce qu'elle désirait être fécondée par ce sperme, mais parce qu'un homme attendant son consentement pour l'inséminer était suffisante pour émoustiller ses sens féminins.
Mathilde se débarrassa de ces pensées érotiques, mais dangereuses, et tenta de se concentrer sur l'apprentissage de la vannerie qu'une jeune femme tentait de lui inculquer. Il fallait qu'elle reste occupée pour éviter de penser à Jonathan ou à sa maison, ce qui la faisait toujours souffrir. Elle avait une chance de recommencer sa vie avec une page blanche si elle le souhaitait. Elle hésitait encore sur son avenir, mais ce choix supplémentaire l'empêchait de désespérer.
Ce soir-là, quand le Chamane a conduit Mathilde à la hutte, elle était toujours indécise. Il alluma la bougie, délaça son étui pelvien, sa virilité était prête à l'action. Puis il se tourna vers elle, souriant, attendant plein d'espoir sa décision, comme s'il lui demandait la permission.
Mathilde savait qu'après lui avoir refusé l'accouplement la nuit dernière, le vieil homme était impatient de consommer son union avec sa femme légitime. Le Chamane s'était comporté en gentleman mais pour combien de temps; sa testostérone et sa fierté de mâle pourraient se lasser, et lui faire commettre l'irrémédiable. Il était la seule personne sur laquelle elle pouvait compter ici. Jusqu'à présent, il s'était révélé être un homme bon et doux. Il lui avait montré plus de respect et d'attention en trois jours que Jonathan en trois ans. Elle pensait qu'il était cruel et injuste de faire du mal à cet homme en protégeant sa vertu pour un homme qui l'a trahi.
Elle ne savait pas encore si elle était disposée à lui offrir son corps fertile, mais décida qu'elle pouvait au moins l'aider à se soulager.
Les mains tremblantes, Mathilde détacha ses vêtements de paille. Puis, avec beaucoup d'hésitation, elle effleura du bout des doigts la fière virilité du Chamane. Son gland se couvrit de rosée lorsqu'elle repoussa le prépuce violacé. Déterminée à rembourser la gentillesse qu'il lui avait témoignée, elle a enroulé ses doigts autour de la colonne de chair.
La rigidité de l'érection du Chamane la surprit. En même temps, elle s'étonna de sa circonférence, elle pouvait à peine en faire le tour avec ses doigts. Elle sentait palpiter son sexe entre ses mains comme une créature vivante. Ce pénis était une chose exotique pour elle, ses émois et ses désirs ont commencé à s'éveiller, et elle était fascinée par l'instrument qui éveillait ses sens féminins.
Mathilde a commencé à caresser, palper, tâter l'impressionnante colonne de chair. Elle la sentait vibrer quand elle y promenait le bout de ses doigts. Laissant échapper un soupir, le Chamane l'enlaça en pressant ses seins contre son torse. Mathilde continuait à masser son pénis en s'enivrant de son parfum musqué.
Le Chamane glissa sa main entre eux pour enfoncer deux doigts dans son vagin, la faisant gémir et s'enfoncer plus profondément dans sa lasciveté; tous deux étaient enlacés dans une étreinte passionnée, se donnant du plaisir avec leurs mains.
Bientôt, les préoccupations du monde extérieur commencèrent à s'estomper pour Mathilde et seuls les doigts du Chamane en elle et la bite dans sa main lui importaient.
Quand la douleur de la trahison s'est effacée, la frustration sexuelle refoulée a refait surface encore plus forte. Sa chatte a commencé de exhaler de l'humidité pour faciliter le glissement des doigts.
Le cur du Chamane s'est mis à battre la chamade, son corps frémissait, brusquement, il a bloqué la main de Mathilde. Éperdue de passion, il lui fallut quelques instants pour se rendre compte qu'il les allongeait sur la couche nuptiale; son manque de compréhension des coutumes tribales avait failli leur faire commettre un sacrilège. Dans une tentative futile de le soulager, elle aurait gaspillé le précieux nectar de vie sans lui offrir sa soumission complète. Pour ces hommes primitifs, la liqueur de vie était sacrée et ne pouvait être versée ailleurs qu'à l'intérieur d'une femme.
Quand les doigts du Chamane se retirèrent de son vagin trempé, prêt à s'accoupler, Mathilde n'était pas en état de prendre des décisions importantes, qui auraient changé sa vie, elle était juste poussée par le désir de vengeance. Elle écarta les cuisses de façon invitante, offrant sa chatte au mâle qui se positionnait entre ses cuisses ouvertes, et dévisagea l'homme qu'elle était sur le point de laisser entrer. En aucune façon, ce n'était ni de près ni de loin l'image idéale de l'homme parfait; le prognathisme de sa mâchoire inférieure, ses lèvres épaisses et son gros nez épaté criblé de trous ornés de bâtons et de plumes; mais elle était amoureuse de ses grands yeux bruns brûlants de passion.
Mathilde doutait qu'elle guérirait suffisamment pour aimer un autre homme, mais elle espérait qu'après une nuit torride, elle finirait par voir sa souffrance s'estomper. Elle tendit ses bras pour enlacer ses larges épaules et presser contre sa poitrine le torse musclé. Elle inspira profondément le parfum musqué de l'homme des bois qui la faisait chavirer.
Le Chamane poussa vers l'avant, Mathilde cambra ses reins, ferma ses jolis yeux, s'accrocha aux fortes épaules et hurla: "OH MON DIEU!" mélange de douleur et de plaisir; elle avait sous-estimé la taille de son chibre et le premier contact se fit dans une gerbe de sensations diverses. Avant de plonger dans les profondeurs étroites et humides, il attendit qu'elle rouvre les yeux pour s'assurer qu'elle était désireuse de poursuivre.
Mathilde ouvrit les yeux, brûlante d'une passion nouvelle. Elle avait mésestimé à quel point la grosseur d'un pénis pouvait faire la différence, et son corps et son esprit aspiraient à cette promesse de plaisir.
En appui sur les coudes, son regard noyé dans l'eau bleue des yeux de Mathilde, le Chamane s'enfonçait doucement, lentement et religieusement dans les profondeurs humides, chaudes et étroites de son vagin. Il devait étirer et remodeler le doux nid d'amour à cause de la taille de son engin. Enfin, il a réussi à loger l'intégralité de son instrument à l'intérieur du réceptacle féminin et, après une courte pause pour que la jeune femme s'habitue, il a commencé à aller et venir lentement, ressortant presque entièrement, replongeant jusqu'à ce que ses bourses reposent contre les fesses de sa jeune épouse. Il prenait son temps, agissait lentement, mais Mathilde avait l'impression que chaque poussée l'ouvrait en deux, étirant et élargissant sa chatte. Même si ce sexe n'était pas plus long que celui de Jonathan, il était énormément plus gros.
À chaque poussée, ses gros seins moelleux se balançaient sur sa poitrine en écho au collier de pépites d'or qui se balançait au-dessus d'elle. Laissant échapper une longue plainte tremblotante, Mathilde s'agrippait aux épaules du Chamane comme un noyé après une bouée. Le Chamane posa doucement son poitrail sur celui de Mathilde et glissa ses mains sous ses fesses pour surélever le bassin de la jeune femme, dans le même mouvement Mathilde enroula ses jambes autour de la taille de l'homme, verrouillant ses chevilles derrière lui.
Alors a commencé l'ancienne et primitive danse qui est à l'origine de l'humanité. Dans cette lumière incertaine, à l'intérieur d'une hutte de branchages, au fond de la jungle sauvage, le corps sombre d'un mâle primitif ondulait sur le corps blanc d'une jeune femme abandonnée par son mari. Son énorme arbre viril écartelait la caverne féminine, plongeant dans ce brasier humide dans l'espoir de fertiliser les gênes de sa femelle.
Les orteils recourbés, gémissante et geignante, Mathilde connut une série d'orgasmes mineurs dans son corps pendant que le Chamane coulissait lentement et profondément en elle. Ayant l'habitude de baises courtes et frénétiques, c'était quelque chose de nouveau pour elle, et elle adorait. Grâce à ses mouvements lents et à la maîtrise de ses émotions, il avait largement dépassé le temps qui était la règle avec Jonathan.
Le pénis caressant faisait l'amour sensuellement à son vagin; il la baisait d'une manière qui rendait la femme amoureuse.
Le Chamane avait appuyé son torse sur celui de Mathilde, appréciant la douceur de sa poitrine contre lui, enfouissant son visage dans la crinière blonde, laissant son souffle rude et ses grognements chanter à l'oreille de la jeune femme.
Le bruissement de la nuit amazonienne était troublé par un concert de claquement de peau, de gémissements, de cris.
Elle sentait qu'un orgasme gigantesque se préparait, ses parois se contractaient autour du membre du Chamane.
En devinant le vagin se resserrer et traire vigoureusement son sexe, le Chamane perdit son contrôle, s'enfonça au plus profond et, contractant son scrotum, ouvrit les vannes, imprégnant de manière permanente et indélébile la belle jeune femme blanche comme étant sienne. La vulve inondée de sperme, l'orgasme de Mathilde se renforça, sa mâchoire serra encore plus fort, assourdissant ses hurlements. Emportée par sa fièvre passionnelle, elle mordit l'épaule du Chamane jusqu'au sang.
En expulsant sa dernière goutte de sperme, le Chamane laissa échapper un soupir et décontracta son corps fatigué. Mathilde commençait à ressentir le poids de l'homme sur ses plaies à peine cicatrisées. En voyant la lésion sur son épaule, rougissante, elle réalisa qu'elle avait également perdu son contrôle. La verge était toujours en elle, refusant de quitter ce paradis qu'elle venait densemencer.
À présent, elle gisait sous un homme qui venait de lui donner plus d'orgasmes en une seule baise que l'autre incapable dans toute sa vie. Repus et béats, tous deux respiraient fort et étaient couverts de sueur. Elle essayait d'analyser ce qui venait de se passer. Elle avait pris sa décision dans un élan de colère, et elle n'avait aucun regret. C'était la vengeance la plus douce et la plus merveilleuse.
Aucune commune mesure avec ce qu'elle avait subit avec Jonathan. Mais sa décision comportait des risques. En raison de l'incapacité qu'avait Jonathan de la fertiliser et de sa volonté d'être enceinte, elle avait cessé d'utiliser toute protection depuis longtemps.
Lorsque la verge en détumescence se retira de Mathilde, le Chamane a roulé sur le côté. À la manière dont son sperme s'écoulait hors de sa chatte sensible, elle sut que, contrairement à l'éjaculation aqueuse de Jonathan, même après s'être mélangée à ses propres sécrétions, celle du Chamane était très consistante.
Pour la première fois de sa vie, elle avait eu des relations sexuelles avec un homme désireux de lui donner un . Elle n'était pas encore sûre de vouloir un du Chamane. Profitant de l'instant romantique, elle posa sa propre main sur la sienne et s'endormit.
L'éveil fut un peu déroutant pour Mathilde. Elle ne regrettait rien, ne se réjouissait pas non plus; elle voulait se laisser porter par le destin. Mathilde était assise sur le lit, perdue dans ses pensées. Le Chamane se réveilla, la prit dans ses bras, lui sourit et, pour la première fois, elle lui rendit son sourire.
Les choses évoluaient rapidement entre Mathilde et le Chamane. À la rivière, elle l'a enlacé amoureusement, il se figea et regarda autour de lui pour voir si quelqu'un les voyait, mais se détendit et accepta son étreinte en réalisant qu'ils étaient seuls.
Ils prirent le bain ensemble, se lavant, jouant à s'éclabousser, un doux moment d'intimité. Mathilde était honteuse à cause de la marque de morsure sur l'épaule du Chamane. Elle n'arrivait pas à réaliser combien la passion lui avait fait perdre la tête. Mais il l'embrassa et la félicita pour son marquage. Mathilde comprit que, dans l'esprit du Chamane, pendant qu'il la possédait et la marquait comme étant sa femme, celle-ci le désignait comme étant son homme; c'est pourquoi il était si fier de cette marque à l'épaule.
Mathilde rougit mais se sentit fière que toute la tribu sache maintenant qu'elle revendiquait le Chamane comme compagnon.
Dans la matinée, les hommes ont démantelé la petite hutte. Après la consommation du mariage, la hutte était inutile, et le couple rejoignait la sécurité de la cabane perchée.
Mathilde regarda la tente vide et considéra que c'était le symbole de son union avec Jonathan. Elle n'en avait plus l'usage maintenant. Mathilde a commencé à démonter la tente. Le Chamane la rejoignit et l'aida à la ranger. Elle garda juste quelques objets importants.
Le Chamane porta son bagage dans la cabane perchée et le plaça près d'un hamac dont elle supposait qu'il allait être le leur.
La nuit approchait, Mathilde se sentait un peu nerveuse, c'était sa première nuit communautaire et elle se demandait comment ça allait se passer. Après le repas, les feux ont été éteints et chacun est monté dans son hamac. Les couples ensemble, les s ou les jeunes de leur côté.
Le Chamane aida Mathilde à s'installer. Elle a abandonné ses jupettes de paille et a escaladé. Une fois dedans, elle saperçut que c'était confortable, et une fois allongée, le hamac l'enveloppait comme une chrysalide. Cela offrait une mobilité limitée mais renforçait l'intimité des personnes qui partageaient la même couche.
Mathilde était dans le hamac, face au Chamane, le corps collé au sien. Le hamac s'était enroulé autour d'eux, laissant une ouverture étroite au-dessus, formant un cocon autour d'eux. Après quelques caresses et bisous, le Chamane commença à doigter Mathilde. Elle adorait quand ses doigts experts la transformaient en bonbon fondant, mais essayait de contrôler ses gémissements puisqu'ils n'étaient pas seuls. Puis elle a commencé à entendre un doux concert de gémissements et de bruissements. La journée, une stricte séparation des hommes et des femmes était exigé, mais la nuit venue, dans la fausse intimité du hamac, les couples s'aimaient sans pudeur.
Le Chamane s'installa entre ses jambes. Il n'y avait pas assez de place pour qu'elle puisse ouvrir ses jambes, alors elle les a replié autour de ses hanches. Le Chamane aligna sa lance virile sur la chatte brûlante et dégoulinante de désir. Même si elle était encore très serrée, ses parois ont aspiré l'outil surdimensionné, lui donnant l'impression d'une main à l'intérieur d'un gant de velours. Dès le moment où il est entré, son vagin a commencé à traire sa virilité, pendant que sa bouche suçait et léchait son cou; il la baisait d'un mouvement lent et régulier qui la rendait folle de désir.
Le Chamane arborait son incroyable endurance et son contrôle en continuant à honorer Mathilde bien après que les autres couples aient cessé leurs effusions. Elle croyait que sa première nuit avait été exceptionnelle, mais elle s'apercevait que c'était son quotidien et que cet homme hors normes pouvait la baiser jusqu'à la fin des temps. Avant, elle ne savait pas ce qu'était l'orgasme multiple, elle ignorait que l'acte sexuel pouvait se prolonger aussi longtemps, que cela puisse être aussi sensuel et intense.
Mathilde soulevait ses hanches pour faire face aux pénétrations, gémissante de plaisir. Comme la veille, lorsque le chibre éjacula son sperme au fond de l'utérus, l'orgasme emporta Mathilde et son cri de joie réveilla toute la communauté.
Son cur était rempli d'amour pour l'homme qui venait de lui donner ce plaisir. Elle attrapa son visage et l'embrassa fort, scellant les lèvres sombres et épaisses avec les siennes, glissant sa langue entre ses dents pour jouer avec sa langue. Il apprenait vite et lui rendait son baiser tout en pressant chaque goutte de son foutre dans sa chatte déjà inondée.
Finalement, le Chamane rompit l'étreinte et s'allongea contre elle, ouvrant le hamac pour laisser un peu d'air frais refroidir leurs corps brûlants. Mathilde navait pas son endurance et leurs ébats la laissait essoufflée et épuisée; repue, heureuse et comblée, mais crevée.
Mathilde se blottit contre son homme, une main sur la poitrine et la jambe repliée sur son ventre. Il glissa un bras sous sa tête et la berça, offrant l'affection qu'elle recherchait. Après quelques minutes de tendresse, Mathilde commençait à glisser lentement dans le sommeil, mais le contact de la cuisse de la jeune femme sur son ventre réveilla son pénis. Quand elle le sentit grandir contre sa cuisse, incrédule, elle se demanda comment pouvait-il pu avoir autant d'énergie à son âge?
Puis Mathilde le sentit s'agiter et réalisa qu'il voulait de nouveau la prendre. Aussitôt, elle le bloqua et lui dit: "Je suis désolée, chéri, ... je suis trop fatiguée
pitié!" Il ne comprit pas les mots, mais son intonation et son geste, et la laissa tranquille.
Loreille appuyée sur sa poitrine, elle écoutait battre le cur de son homme. C'est à ce moment qu'elle a décidé, si elle avait le bonheur d'avoir un , elle serait fière qu'il en soit le père.
Mathilde commençait à s'habi à sa nouvelle vie en tant qu'épouse du Chamane, l'homme fort de la tribu. Il n'y avait pas de caste dans la petite tribu, mais avec ses cheveux dorés et le statut de son mari, elle recevait beaucoup de respect. Mathilde commençait à baragouiner leur langue. Le Chamane passait ses journées dans la jungle, chassant, pêchant, se frayant un chemin dans la nature hostile. Pourtant, chaque nuit, dans le hamac, il la comblait d'amour et d'attentions.
En raison de la satisfaction qu'éprouvait Mathilde dans sa nouvelle vie, elle oubliait les douleurs de sa vie antérieure; les choses étaient plus simples et agréables. Elle avait arrêté de compter les jours, chaque jour était une nouvelle aventure. Chaque soir, elle recevait du Chamane tout l'amour et l'attention qu'une femme mérite. Sa seule vue quand il sortait de la jungle suffisait à la rendre humide de désir.
Il y avait d'autres tribus dans la jungle, mais en raison des grandes distances qui les séparent, il y a eu peu de confrontations directes.
Les tribus étaient en compétition pour l'obtention des ressources; plus de ressources signifiait plus de population dans la tribu; donc plus d'hommes pour la chasse et la guerre. Les relations entre les tribus étaient donc très instables. Pas d'alliés, seulement des degrés variables d'hostilité les uns envers les autres. Aucune tribu n'acceptait d'être surclassée par une autre. D'où les guerres sous forme de raids. Le but principal de ces raids était clair: voler des femmes. C'était un raccourci pour augmenter la population d'une tribu: enlever des femmes. Voler des femmes, c'est ajouter des ventres à une tribu et en soustraire à l'autre. Dans cette jungle, le bien le plus précieux de la tribu c'était les femmes, pas l'or. C'est pourquoi ils avaient accepté si facilement l'échange, Mathilde contre la mine d'or. D'autant plus que des mines, il y en avait plusieurs, et ce n'était pas la plus prolifique qu'ils lui avaient montré.
Toute la journée, Mathilde travaillait avec les femmes. Les femmes étaient responsables du ménage, de la cuisine, de la basse-cour et de l'agriculture. Une parcelle de fruits et de légumes et un petit enclos de cochons, de volatiles, et de singes assurait un approvisionnement régulier et sûr en nourriture pour la tribu. Mathilde se rendit vite compte que l'agriculture n'était pas une chose facile avec l'usage d'outils primitifs et la moiteur qui régnait ici.
Mathilde commençait à avoir un corps tonique, sadaptant à son nouveau style de vie exténuant, la transformant en beauté. Avec son endurance et sa force augmentées, Mathilde pouvait maintenant avoir des relations sexuelles torrides et intenses avec le Chamane.
Un matin, Mathilde avait à peine atteint le sol qu'elle fut prise de nausées. On lui a donné une gourde d'eau pour se rincer et les femmes les plus âgées de la tribu l'ont examinée avant de la féliciter. En vivant sans songer au temps qui passe, au jour le jour, elle n'avait pas pris garde au fait quelle navait plus ses règles depuis un moment. Le Chamane avait régulièrement déversé dans son utérus fertile sa semence virile, et une graine avait fécondé son uf.
Une fois le choc initial passé, Mathilde commença à se réjouir de la situation. Elle portait l' du Chamane. L'homme qu'elle aimait et qui l'aimait. Mathilde fondit en larmes de joie et toutes les femmes l'ont serrée dans leurs bras et l'ont félicitée, affirmant qu'elle avait la bénédiction des esprits de la jungle et qu'elle donnerait naissance à un fort.
La plupart des hommes étaient partis à la chasse du matin. Naturellement, le Chamane les accompagnait. Elle aurait aimé lui faire part de la bonne nouvelle tout de suite, mais n'avait pas d'autre choix que d'attendre son retour. Elle avait hâte d'informer l'homme de sa vie du bonheur qui l'attendait.
Dans l'après-midi, épuisée par les travaux des champs et la chaleur moite, Mathilde accompagna une jeune indienne à la rivière pour se rafraîchir. Malgré son jeune âge, cette fille à peine sortie de l'adolescence était déjà mère de deux jeunes s. Elle était vraiment heureuse d'apprendre la grossesse de Mathilde. Tout en prenant le bain et en s'aspergeant, elle commençait déjà à lui donner les premiers conseils au sujet de la maternité. Sans l'aide d'un médecin, Mathilde était friande d'informations susceptibles de l'aider.
Soudain, les herbes qui les entouraient se sont agitées violemment. Trois hommes ont surgis des buissons, les encerclant. En voyant qu'ils n'étaient pas de leur tribu, les deux jeunes femmes ont essayé de hurler au secours, mais les guerriers se sont emparées d'elles et les ont bâillonnées. Ils ont traîné les deux femmes nues hors de l'eau, les ont entravées, ligotées, bâillonnées.
Les deux jeunes femmes étaient victimes d'un raid d'une tribu hostile, les jeunes guerriers qui venaient de les capturer manquaient de femme chez eux et venaient se servir ici. Ils avaient parfaitement réussi leur coup, l'après-midi les hommes étaient encore à la chasse et les femmes épuisées faisaient la sieste. Mathilde fut chargée sur les épaules d'un solide guerrier qui s'enfuit dans la jungle.
Mathilde était en panique. Elle pensait au Chamane, à sa déception de ne pouvoir lui annoncer elle-même qu'il allait être père. Elle s'inquiétait de l'avenir de son , est-ce que ses sauvages accepteront qu'elle le garde?
Glacée de terreur, Mathilde ne pouvait s'empêcher de remarquer la force de l'homme qui la portait. Il galopait sans être gêné par son poids. Elle se demandait déjà si le destin farceur lui avait envoyé un nouveau mari. Est-ce qu'il serait aussi bon avec elle que le Chamane ou aussi cruel que Jonathan?
Elle savait juste que quel que soit le type d'enfer où on l'emmenait, elle devait endurer et survivre pour préserver son , en espérant que le Chamane sache retrouver sa trace et venir la délivrer.
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