Médecin Remplaçant Partie 2: Le Restaurant
Ponctuel, le compagnon dAlexia est arrivé à 12h45, alors que je remerciais le dernier patient de la matinée. 1m80, brun aux yeux marrons, Alexandre de son prénom, ma serré la main, une poignée de main molle et moite qui ma tout de suite fait comprendre qui commandait dans leur couple. Entre temps, Alexia était allé se changer dans son vestiaire, troquant sa tunique blanche serrée contre une jupe noire plutôt ample, sarrêtant au-dessus de ses genoux, et un chemisier blanc très décolleté laissant apparaître la base de son opulente poitrine. Je dépose ma blouse sur le porte-manteau de lentrée et léchange contre mon trench-coat Burberry beige, un classique que javais acheté dans une friperie parisienne pour à peine 150 et qui me seyait parfaitement, surtout lorsque je serrais la ceinture autour de ma taille, et Alexia att son manteau accroché lui aussi sur le porte-manteau. Nous sommes sortis à la suite dAlexandre qui pressait déjà le bouton de lascenseur.
Dans lascenseur, Alexia est entrée en dernier, et sest postée devant moi. En pressant le bouton du zéro, elle sest penchée en avant, et a ainsi pressé ses fesses contre mon entrejambe. Surpris, jai reculé dun pas, tandis quAlexandre, à ma gauche, ne bougeait pas. Alexia sest alors redressé comme si de rien nétait, puis a reculé lentement pour venir coller son dos à moi. Impuissant, jétais collé au mur de lascenseur et ne pouvait reculer davantage, sentant les fesses de la jeune blonde venir se coller un peu plus contre moi. Javais la tête dans ses cheveux et son parfum menivrait, ce qui ma fait durcir progressivement. Alexia a senti mon membre devenir dur et jai cru voir un sourire passer sur son visage, malgré les cheveux qui me cachaient à sa vue. Me prenant au jeu, jai soufflé légèrement mon souffle chaud dans son cou, faisant vibrer les boucles blondes de ses cheveux, et je lai vu tressaillir sous la caresse de mon expiration. Mais déjà, les portes de lascenseur souvraient.
Il est 12h53 quand nous entrons dans le bistrot qui fait langle à côté de mon cabinet. Alexandre, toujours devant, nous ouvre la porte, à Alexia et moi, gratifiant cette dernière dun bisou dans le cou. Nous commandons une table pour trois, et nous nous asseyons sur les banquettes au fond de la salle, Alexia et Alexandre en face de moi.
Alors, Nemanja, me dit Alexandre, depuis combien de temps est-tu à Annecy ?
Je suis arrivé vendredi soir, jai trouvé un logement sympa en plein centre-ville. Ce nest pas très grand, mais cest pratique et pas trop cher. Ca me permet déconomiser.
Ah ouais, et dit-moi, cet accent, ça vient doù.
Désolé, dis-je, gêné. Cest Serbe. Je suis né là-bas.
Mais tu nas pas à être désolé, me coupe Alexia, tu parles super bien, je trouve, et puis cet accent, je trouve ça sexy. Elle me fait un clin dil.
Dun autre côté, tu trouves a peu près tout sexy. Répond Alexandre. Puis il se penche vers moi un peu plus et me chuchote « entre nous, jadore son regard lubrique, elle adore le sexe, une vraie cochonne. » A son tour, il me fait un clin dil. Gêné, je me tourne vers Alexia, qui a tout entendu et me regarde fixement. Je lis dans son regard quelle a honte de la lourdeur de son copain, et javoue que moi aussi, je ne suis pas très à laise lorsquil mexpose feignant à peine la discrétion, les détails de sa vie de couple, devant ma propre secrétaire.
Bon, sinon, ça fait combien de temps que tu es en France ? reprend Alexandre, mine de rien.
Arrête de lembêter avec tes questions, linterrompt Alexia. Tu ne vois pas que tu lembête. Puis se tournant vers moi, elle ajoute : désolé, je naurais pas dû tinviter, javais oublié quil était à ce point envahissant.
Ce quelle oublie, cest que, ce midi, cest moi qui suis invité, pas lui mais passons.
Feignant lindifférence, je réponds quau contraire, je ne suis pas gêné des questions dAlexandre, et je leur raconte comment je suis arrivé en France à dix-huit ans, pour faire mes études et quitter la Serbie, où les conditions de travail sont vraiment déplorables, et le salaire, misérable.
Le repas arrive, nous avions commandé un steak avec des frites pour Alexandre, des haricots verts pour moi, et Alexia avait pris le plat du jour, saucisses de Strasbourg et lentilles. Un verre de vin rouge vient accompagner chacun de nos plats et nous commençons à manger, Alexandre racontant comment lambiance était pourrie dans la société dinformatique où il travaillait, avec un chef tyrannique et des employés tire-au-flanc, mais je nécoutais quà moitié, les yeux rivés sur ce que faisait Alexia.
La jeune fille avait planté sa fourchette dans la saucisse dégoulinante de gras et me regardait en découpant lentement une tranche dans cette dernière. Elle porta la cuillère à sa bouche et sarrêta un instant, léchant tendrement le gras en me fixant de ses yeux bleus sous ses lunettes avant de lenfourner dans sa bouche. Cela dura un quart de seconde, mais suffi pour me faire comprendre que ma jeune secrétaire mallumait. Baissant les yeux, je retournais à mon assiette et tentait découter Alexandre sans prêter attention à sa copine qui essayait de croiser son regard avec le mien.
Nos assiettes terminées, je demande à mes compagnons de table sils veulent un dessert, puis nous commandons deux cafés gourmands et une tarte au citron meringué, pour Alexia. Alexandre reprend son monologue sur sa mère et la relation fusionnelle quil a avec elle, ayant perdu son père très jeune, et les difficultés qua Alexia avec sa belle-mère, quand soudain, je sens quelque chose de dur contre mon pied. Je sursaute et, jetant un coup dil en biais sous la table, je me rend compte que cest le talon dAlexia, quelle presse ostensiblement contre mon pied. Cette fois-ci, je ne vais pas me laisser faire, et je lui rend sa caresse de manière insistante. La jeune fille sourit et plonge son regard dans le mien, puis se mordille machinalement le coin de la lèvre. Ca a le don de mexciter et je sens la chaleur me monter aux joues. Dun regard, je lui intime darrêter, mais alors elle remonte doucement son pied le long de ma jambe, et vient poser sa semelle contre mon entrejambe.
Je dépose la chaussure à côté de moi, hors datteinte dAlexia, et libère la cheville de ma secrétaire. Reprenant de sa superbe, elle vient malaxer mes couilles avec son pied, dont les mouvements experts me font bander comme jamais. Petit à petit, elle fait remonter ses orteils le long de mon membre, et je surprends un nouveau regard étonné dans ses yeux lorsquelle se rend compte de la taille de ce dernier. En effet, son talon est posé à la base de mes bourses, et ses orteils atteignent à peine le sommet de mon sexe. Je sens une nouvelle lueur lubrique sallumer dans son regard alors que le tissu de son bas accentue sa pression sur mon jean.
Nemanja, Nemanja. La voix dAlexandre me fait redescendre sur terre.
Pardon ? dis-je, secouant la tête innocemment. Quest-ce que tu me disais ?
Je disais que ça serait bien que tu vienne dîner à la maison, un de ces quatre. Quest-ce que tu en dis, Alexia ?
La jeune femme me regarde longuement, son pied maintenant sa prise sur mon sexe en érection, mordillant le coin de la lèvre inférieure avec plus dinsistance.
Je pense que cela peut être une TRES bonne idée, dit-elle en retirant délicatement son pied et en le repliant sous elle.
Avec plaisir, le rendez-vous est pris, dis-je, adressant un clin dil à Alexandre. Bon allez. Au boulot ! Je me lève, évitant volontairement de masquer mon érection aux yeux dAlexandre, et je me dirige vers le bar pour payer. Jentends derrière moi Alexandre demander à Alexia pourquoi elle a retiré sa chaussure et ce quelle fait à lautre bout de la table, et jimagine le visage de ma secrétaire devenir écarlate, me demandant bien quelle excuse elle aura à apporter.
Je paye les trois repas, estimant que la scène qui sétait déroulée à son insu étant un prix suffisant à payer pour Alexandre, puis je les attend devant la porte. Alexia sort la première et allume une cigarette, tandis que je devine son copain, derrière le comptoir, en train dessayer de payer laddition. Je fais remarquer à Alexia que je déteste la cigarette, et que je napprécie pas beaucoup le fait quelle fume après un si bon repas.
Pour toute réponse, la jeune femme se rapproche de moi, penche sa tête vers moi, place ses lèvres à quelques centimètres des miennes, et souffle sur mon visage un nuage de fumée blanchâtre. Je mécarte vivement en toussant, chassant inutilement lair dune main. Cest à ce moment quAlexandre nous rejoint.
Merci pour le repas, dit-il. Il ne fallait pas. Tout va bien ?
Oui, oui, simple quinte de toux, dis-je. De rien.
Je lance un regard noir à Alexia qui me regarde, satisfaite.
Nous quittons Alexandre et prenons la direction du bureau. Nous marchons silencieusement dans la rue, côte à côte, la tension est palpable et nos deux corps sont comme tendus par le désir. Nous entrons dans limmeuble, puis dans lascenseur. Le même ascenseur où tout a commencé à dér. Je jette un regard en biais à Alexia, qui semble aussi tendue que moi. Je vois son cou dénudé, son long cou albe plongeant sur le début de sa poitrine, qui se lève et sabaisse au rythme saccadé de sa respiration, et je nai quune envie, lui sauter dessus ! Lattr par les hanches, glisser ma main dans ses boucles blondes et tirer sa tête en arrière pour exposer ce cou à ma bouche affamée. Jai envie de sentir dans ma paume la fermeté de ses seins, de faire rouler sous mes doigts ses tétons dressés. Mais je ne fais rien. Je reste sage malgré mon érection, qui na pas diminué depuis le restaurant.
Nous entrons dans le cabinet. Alors que je vais vers le porte-manteau, Alexia se dirige vers le vestiaire, et se tourne vers moi : je vais me changer, me dit-elle. Son regard est lourd dinsinuations. Elle ferme la porte derrière elle mais je nentends pas le bruit caractéristique du loquet de sécurité. Elle a laissé le vestiaire ouvert exprès pour moi, pour minviter à la rejoindre.
Dhumeur taquine, je décide de la faire languir, et échange mon trench contre ma blouse blanche, puis me dirige vers la salle dattente et invite le premier patient de laprès-midi à me suivre. Lorsque nous sortons du vestibule pour entrer dans mon box, Alexia sort du vestiaire, changée, et je lis sur son regard toute la frustration de son désir non assouvi.
Je lui jette un regard satisfait, lourd de sous-entendus, et fait entrer mon patient dans le box.
Attention Nemanja, à vouloir jouer avec le feu, tu risques de te brûler
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