Les Réceptions De M. Le Marquis (Partie Vi)
Dans le couloir, Brun sarrête brusquement. Je le regarde, étonné.
- Tu mexcites trop ! lance t-il avant de me plaquer violemment contre le mur pour forcer sa langue dans ma bouche. Inutilement de préciser que la surprise est plus quagréable.
Jempoigne son sexe et le branle. Il a porté sa main à ma mâchoire quil serre pour orienter ma tête selon son bon vouloir pour mieux membrasser.
Soudain, derrière Brun, une voix résonne. Une voix de femme :
- Ah ! Je me disais bien que javais entendu quelque chose détrange !
Cest la femme traiteur qui nous a surpris. Elle se précipite vers nous et att les anneaux qui ornent nos colliers de cuir pour tirer dessus et nous entraîner vers la salle de réception.
- Messieurs, pardonnez cette intrusion, mais il ma semblé judicieux de vous signaler que jai surpris ces deux-là en train de faire des cachotteries dans le couloir.
Monsieur se retourne et répond solennellement :
- Vous avez bien fait de nous en informer, et nous vous en remercions. Soyez sûre quils seront sévèrement punis. Il nest pas dans nos habitudes dautoriser les femmes à assister à nos convivialités, mais nous ferons une exception pour cette fois : que diriez vous de prendre une pause et dassister à leur châtiment ? Cest la moindre des choses que nous puissions faire pour vous récompenser de votre honnêteté !
- Monsieur jen serais honorée !
Brun et moi baissons les yeux.
- Et si elle infligeait elle-même la punition ? Ce serait délicieux ! propose Monsieur Lorsange.
Tout le monde semble apprécier lidée, y compris Monsieur :
- Excellente idée Monsieur Lorsange ! Alors Madame donnera dix claques sur les fesses de chacun des indisciplinés. Esclaves, mettez-vous en position, mains sur la table, dos cambré, fesses tendues.
Nous obéissons, les yeux baissés.
La traiteur, ou plutôt devrais-je dire Madame, jubile. Elle nous caresse le dos, plante ses ongles dedans.
Elle caresse nos fesses, puis, sans prévenir, nous assène une violente claque chacun. La violence du choc marrache un petit cri de douleur. Elle y va fort.
Brun et moi comptons en chur :
- Un.
Madame lève la tête, surprise.
- Ah mais ils comptent ?
Monsieur Le Marquis répond :
- Bien sûr, ils sont dressés.
Madame laisse échapper un petit rire cristallin, et aussitôt envoie une autre claque à Brun, seulement à lui, qui soupire et compte :
- Deux.
Puis cest mon tour. Je compte.
Et les claques senchaînent, deux
trois
six
sept
neuf
Je sens mes fesses prendre des couleur.
Avant la dixième, elle marque une pause. Elle semble savourer linstant, sa toute puissance.
Elle lance le plat de sa main, je sursaute. Eh non. Cétait une feinte. Elle éclate de rire. Elle recommence. Une fois. Deux fois. Trois fois.
Je ne sursaute plus. Erreur : cette fois la claque vient vraiment. Plus violente que toutes les autres, elle marrache un gémissement plaintif qui suscite un rire général.
Déstabilisé, jen oublie presque de compter, mais je me ratt.
Elle inflige la dernière claque à Brun, puis se redresse dun air satisfait. Nous nous retournons pour nous placer à genoux à ses pieds.
Elle nous regarde den haut en nous caressant le dessus de la tête comme si nous étions des animaux.
Lun des invités prend la parole :
- Que cela vous serve de leçon. Ne soyez pas pressés, nous nen sommes même pas encore à lapéritif, et soyez certains que bientôt vous aurez ce que vous désirez si ardemment.
- Voilà qui est sagement parlé Monsieur Modeni. renchérit Monsieur Le Marquis. Madame, veuillez escorter ces jeunes rebelles en cuisine pour leur remettre les plateaux damuse-gueules. Et veillez à ce quils ne ségarent pas en chemin cette fois.
Nous prenons la direction de la cuisine. La traiteur marche dernière nous, et nous baissons les yeux.
En chemin, elle nous toise :
- Alors, on fait des bêtises dans le dos de son Maître ? Cest pas très bien ça.
Elle sarrête un instant pour réfléchir.
- Bon, écoutez. Vous me plaisez bien tous les deux, alors je vais vous faire une faveur : amusez-vous tous les deux, et je ne leur dirai rien, à condition que vous me laissiez regarder.
Brun répond sèchement, les yeux baissés :
- Madame, je suis désolé mais Monsieur Le Marquis a donné ses ordres, et nous devons obéir.
Elle le prend à la gorge, juste au dessus de son collier, et colle son visage à celui du jeune homme.
Jinterviens :
- Madame nous
- Quoi ? Vous allez me dénoncer ? Ce sera votre parole contre la mienne, et vu ce que vous venez de faire, autant vous dire que la vôtre ne pèse pas bien lourd.
La voix de Monsieur résonne depuis la salle de réception :
- Que se passe t-il encore ?
La traiteur pose ses lèvres sur celles de Brun, puis le lâche et répond à haute voix :
- Rien Monsieur, tout va pour le mieux.
Puis à nous, plus bas :
- Bon allez filez, quest-ce que vous attendez ?!
Nous nous remettons en chemin.
Arrivés à la cuisine, lun des deux traiteurs demandent à la femme :
- Bah alors, ten as mis du temps, quest-ce que tu foutais ?
- Vous auriez dû voir ça ! Je les ai surpris à se tripoter dans le couloir, alors je les ai dénoncés au Marquis, et ils mont laissé leur mettre la fessée pour les punir. Cétait génial !
Les deux hommes rient et lun répond :
- Tes vraiment une garce !
- Oui je sais, merci. Bon allez, filez-leur les premiers plateaux de petits fours, ils vont aller faire le service, les larbins.
Ils nous remettent un plateau chacun, et nous envoient les servir avec une claque sur les fesses de la part de la femme.
Lorsque nous revenons, Blond a cessé de sucer Monsieur Lorsange, et il est désormais affairé à embrasser ses chaussures pendant que Monsieur Modeni caresse son cul dressé.
Brun et moi faisons le tour des invités pour leur proposer des petits fours. Tous se laissent tenter, même Monsieur Modeni qui délaisse un instant le cul de Blond pour se servir.
La plupart des invités nous gratifient dune petite tape amicale sur les fesses après sêtre servis.
Nous posons ensuite les plateaux damuse-gueules sur la table basse.
Brun part chercher des bouteilles de liqueur pour remplir les verres des invités, et Monsieur me fait signe de venir masseoir sur ses genoux. Jobéis avec plaisir : cest un honneur dêtre le premier invité à satisfaire ses désirs.
Il me pousse à mallonger dos sur son torse, ce que je fais.
Il plaque fermement sa main gauche sur mon menton et tourne ma tête vers la sienne afin de poser ses lèvres sur les miennes.
De sa main droite, il commence à me pincer les tétons, ce qui ne manque pas de faire pousser de petits cris excités.
Commence un long baiser au cours duquel Monsieur ne glisse pas une seule fois sa langue dans ma bouche. Il se contente de jouer avec mes lèvres, de poser les siennes dessus, de les aspirer. Il est très sensuel, aussi bien dans ses baisers que dans ses caresses.
Je nai pas encore eu loccasion de voir son sexe, mais à en juger par la bosse qui durcit de plus en plus contre mes fesses, il est très, très bien pourvu. Jespère secrètement quil va libérer cet organe proéminent de sa prison textile, me plaquer au sol, et me prendre sauvagement devant tous les invités. Pourtant, il nen fait rien. Il continue à membrasser, imperturbable.
Je suis en feu. Subjugué par laura de ce mâle dominant qui semble me posséder jusquau dernier atome.
Je profite quil décolle ses lèvres des miennes un instant pour lui susurrer :
- Je suis à vous
Je ferai tout ce que vous voudrez avec plaisir.
Plein dassurance, il me rétorque aussitôt :
- Mais jy compte bien.
Il membrasse de nouveau, puis me repousse et me lance :
- Bon, eh bien je veux que tu ailles sucer Monsieur De Viaud. Quen dites-vous Monsieur De Viaud ? Je vous trouve bien silencieux depuis tout à lheure, et jai dans lidée quune bonne bite calmerait les ardeurs de ce jeune homme qui, ma foi, semble très excité.
Il pointe le seul invité donc je ne connaissais pas encore le nom. Il semble être le plus jeune des invités, une trentaine dannées tout au plus.
Il répond :
- Oh avec plaisir, je dois avouer que de voir sa bouche collée à la votre de la sorte ma donné fort envie.
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