Nuatak 6 : Le Calme

Ce fut le sifflement de la bouilloire qui réveilla Nuatak. Elle reconnut immédiatement le parfum délicat du thé mauve et sa gorge s'assécha en pensant au moment où elle tiendrait la tasse brûlante dans ses mains. Elle fit machinalement craquer les os de son cou avant de sortir de la baignoire et de se sécher rapidement. Elle enroula sa longue chevelure en un épais chignon et rejoignit son mage.
 
Celui ci était accroupis devant l'âtre de la cheminée, insensible aux flammes qui léchaient sa main qui ramenait le précieux liquide. Le thé mauve n'était pas rare en soi mais très dangereux à récolter et les gobelins faisaient exprès de n'en cultiver qu'une poignée. Les rares fois où elle avait pu s'en payer cela lui avait coûté des saphirs et des rubis, d'autres fois...elle n'avait pas hésité une seconde à payer avec son corps, chose étrangement réprouvée à la surface.
 
L'elfe d'ombre s'assit à coté de son compagnon et l'enlaça. Il était torse nu et ressemblait à une statue de maitre, sa peau prenant une couleur de bronze sous les flammes. Il était chaud et doux aussi. Elle s'émerveillait à chaque fois, que ce soit en se réveillant contre lui où dans ces moments la. Il mit la théière sur un plateau et répondit à son étreinte.
 
-Hummm. Tu sens la lavande.
-Et toi le sable chaud. Tu en as pris quand ?
-Avant de venir te chercher. Tu buvais quoi dans le sous-terre ?
-Lichen, écorce de champignon. aussi, mais c'était plus pour les rituels.
-Vous égorgiez des animaux ?
-Oh non, c'est une pratique de barbare. On se saignait nous même. Ceux qui avaient le meilleur sang recevaient le plus d'attention et donnait une certaine gloire à la cité.
-Des fois je me dis que j'explorerais bien ces endroits.
-Surement pas. Attend de tomber sur un devorombre ou sur un mage, je n'ai pas envie de tester le résultat. Tu me sers ?
 
Le mage versa le thé dans un bol de cristal et servit l'elfe.

Nuatak huma les vapeurs odorantes et trempa sa langue dans le breuvage. Le goût était exquis et elle but une petite gorgée qui lui enflamma la gorge avant de le donner à son compagnon qui fit de même. Une fois le bol vidé ils s'allongèrent face à la cheminée pour se câliner. C'est étrange comme une chose aussi repoussante qu'une armure osseuse pouvait ici être de toute beauté. Elle suivait parfaitement les muscles, ne gênaient en rien ses mouvements et gardaient assez de souplesse pour être confortable.
 
-Nuatak ?
-Oui ?
-Avant que tu ne viennes dans les terres des loups. Comment tu faisais ?
-Oh...eh bien j'avais quelques amants, une aventure d'un soir par ci, une personne que je voulais récompenser par la. Je faisais beaucoup moins l'amour qu'avec toi maintenant, je n'avais pas le même désir non plus.
-Récompenser ? Je croyais que tu haissais la manière dont les sylvains te traitaient.
-C'est différent, ils me prennent pour une pute qui fait ça pour de l'argent ou parce qu'elle a le feu entre les cuisses tout le temps. Ma sexualité à toujours été claire, mais eux ne voyaient que leur fantasme. Puis....des fois cela ne me gêne pas de ne pas avoir de plaisir. Je me souviens d'un jeune garde qui avait courageusement fais son devoir contre une bande de voleurs qui voulait piller son village. Entre de l'or ou une nuit avec moi je sais ce qu'il a préféré. Il est repartit sans cesse toute la nuit...un bon souvenir.
-C'est rare de voir les choses comme ça.
-J'ai juste une philosophie différente. Et toi ? Tu ne devais pas voir beaucoup d'humaines.
-Hmph, de temps en temps des parias, des sorcières ou une elfe des cendres. Je ne suis que peu sortis de mon territoire.

Nuatak se redressa et le regarda avec un léger sourire plein de tendresse puis lui donna un baiser. Tant de temps de solitude, elle percevait la fêlure que sa malédiction lui avait tracée, cette demi-vie loin de tout. Elle ne connaissait pas mais elle pouvait le comprendre, son appréhension vis à vis de leur relation aussi.
Elle passa sa main dans la chevelure et enroula des cheveux autour des cornes élégantes.

-Maintenant tu es dehors. Et tu peux tout avoir de tout ton saoul. J'ai bien sentit à quel point tu en avais envie quand tu m'a prise les premières fois dans la forteresse.
-J'ai l'impression d'être au véritable début de ma vie. J'ai plus de 100 ans mais...Enfin. Je ne pensais que nous ferions autant l'amour, ni tout que nous aurions tout ce plaisir. Mais même sans, juste te sentir nue dans mes bras m'apaise.

L'elfe se redressa devant lui avec un regard amoureux. Elle était si heureuse de l'avoir rencontré. Elle le releva et l'entraina vers le lit moelleux.

-Allonges toi sur le ventre. Ce sont mes bras qui vont t'apaiser.

Il se laissa faire et étendit ses bras, détendu. Nuatak ne put retenir de passer sa langue sur ses lèvres en passant ses mains sur sa musculature puissante. Elle écarta l'imposante chevelure et se pencha pour déposer un baiser sur sa nuque. Le mage frissonna en sentant la poitrine de l'elfe sur son dos. Elle commença à lui pétrir doucement les épaules.

D'ordinaire un massage était une chose simple, mais cette fois elle avait un petit défi. Les plaques osseuses avaient beau être parfaitement agencées et relativement souple c'était compliqué. Les muscle noueux se détendirent lentement sous ses mains agiles et elle pensa très fort un "oh non" quand il fallut passer au dos.

Elle ne s'en rendait pas compte mais elle avait serré ses jambes contre son mage alors qu'elle s'efforçait d'user de ses talents. La chaleur de ses cuisses nues commencèrent à exciter l'humain qui se laissa tomber dans une douce torpeur. C'était tellement bon de se laisser aller, juste se détendre. Il s'endormit finalement, l'esprit libre de toute pensée. Un long moment après lui Nuatak finit son massage et s'allongea sous les couvertures pour dormir. N'importe quel elfe noir de sa cité aurait voulut une partie de sexe après ça, et plus elle.


Ses réflexions, la fatigue et le crépitement des flammes émoussèrent ses sens, si bien que, faute impardonnable, elle ne remarqua pas le bruit que produisit l'espion quand il quitta le rebord de la fenêtre.

A son réveil elle était toujours sous les draps, seule. Son homme était parti régler les affaires commerciales. Bientôt ils repartiraient tous dans leur domaine voilé de nuages noirs. Elle enfila ses vêtements et descendit dans les rues de la ville montagnarde pour chercher une commande qui lui avait couté cher, sauf qu'elle n'avait plus de biens et que tout en fait était à son mage mais bon.

Le couple vaquait à ses occupations, chacun de son côté. D'un coté l'humain achetait des monceaux d'ingrédients et de minerais en tout genre pour ses futures expériences, les loups troquaient métal et artisanat contre des biens qu'ils ne pouvaient faire eux même et l'elfe goutait enfin depuis plus d'un siècle et demi à la sensation de lames en noiracier dans ses mains.

La toile dont personne n'avait conscience se mettait en place. Sous les instructions des anciens compagnons de voyages de Nuatak des traqueurs elfes et orcs se préparait à attaquer les créatures nimbés de magie d'ombre. Le drame allait se mettre en place, mais avant la partie dure et larmoyante j'ai prévu un gros morceau épique, parce quitte à faire de la fantasy autant en profiter non ?

La caravane profitait de ses derniers jours, cette fois juste du tourisme, l'exploration de la cité et des montagnes enneigées. Les loups plaisaient étonnamment aux s gobelins qui adoraient jouer avec eux. Plus d'un loup finit tiré par ses congénères dans les écuries, complètement ivre après une fête. Le climat de méfiance du début s'était dissipé et même le mage sans nom avaient droit à des sourires. Pas Nuatak. Ses escapades nocturnes les nuits était terrible, sa transformation en elfe d'ombre instillant la peur de manière instinctive dans le cœur de tous. Elle s'en fichait, ce n'était pas pire que de d'être pris pour une catin.
Elle ne maitrisait pas ses pouvoirs comme le ferait aussi bien un mage mais elle savait désormais user de tous ses nouveaux talents.

Leur relation clairement établis et conclue, les deux amants passaient leurs nuits à faire l'amour sans se lasser d’aucune sorte. Leur mutation avait en outre eu la très agréable conséquence de les rendre plus endurant et il pouvait s'écouler une heure entière avant que le mage ne se vide ou que la fatigue ne s'empare d'elle quand elle dansait sur lui. Elle adorait quand il était au dessus d'elle, couvert d'une fine pellicule de sueur en allant et venant dans son ventre, de voir sa verge qui allait dans son antre de plaisir et l'explosion....Ils étaient aux petits soin l'un pour l'autre, n'hésitant jamais à faire des caresses buccales, aucune envie ne leur était interdite. La nuit où pour la première fois ils pratiquèrent la sodomie fut un délice sans borne. Les reins remplis par la verge de son mage qui l'écrasait Nuatak s'était perdue dans un brouillard de plaisir sublime, il y était allé lentement en suivant ses instructions avec application et ils avaient tous deux jouit de nombreuses fois dans cette seule position sans se désunir.

Le lendemain les voyait dans les cimes, se déplaçant dans les congères avec facilités, s'émerveillant devant la beauté des paysages immaculés sur lesquels Nuatak ressortait avec un contraste et une netteté qui aurait donné une attaque à n'importe quel voleur ou assassin. Il s’arrêtèrent dans une grotte pour se reposer et manger, le mage se chargeant de faire du feu. Une fois repus ils s'installèrent l'un contre l'autre contre la paroi et se câlinèrent doucement.

-Nuatak ?
-Hmmm ?
-Tu pourrais me reparler de ce jeune qui avait sauvé son village ?
-Hmmmm !

L'elfe enroula ses bras au cou de son mage l'embrassa en caressant distraitement ses cheveux. Il huma son odeur et commença à embrasser sa gorge et à défaire les boutons de la veste.

-C'était dans un bourg libre de l'est. Je m'étais arrêté dans une taverne pour passer la nuit quand j'ai entendu des cris et des voix qui s’invectivaient. En regardant par la fenêtre j'ai vu une troupe de cavalier qui tentaient de passer la clôture du village, le jeune humain qui faisait office de garde tenait sa lance en travers et leur indiquait de faire demi-tour. J'ai compris que c'était des maraudeurs d'un seigneur local qui voulait mettre la main sur leur trésor municipal. Je suis sortie en trombe avec des disques, arrivée sur place le jeune avait planté l'un des maraudeurs et essayait de survivre à la fureur des autres auxquels j'ai tranchés la gorge heureusement assez vite.

Il lui dévorait maintenant la poitrine réchauffée par la chaleur du feu. Elle même commençait à lui ôter ses vêtements avec dextérité sans perdre le fil de son récit.

-Il était contusionné de partout, je me suis chargé de le soigner. Dès la fin du combat j'étais décidé à lui donner une récompense. Hmmm ? Oh, j'avais juste vu tellement de lâches dans les bras de belles humaines ou elfes juste à cause de leur richesses, et c'est normal pour moi....Tu ne croyais pas que c'était un si grand sacrifice que ça de partager ta couche nooon ?
Les deux amants échangèrent un sourire puis le mage se redressa avec l'intention de pénétrer l'elfe. Cependant Nuatak n'avait pas finit son histoire et elle voulait d'abord la finir pour rendre fous de désir son amant. Elle passe un pied entre et le repoussa jusqu'à ce qu'il soit à genoux devant elle. Puis un regard mi yeux doux, mi vicieuse du sous-monde elle commença à le masturber de ses deux pieds avec une habileté qu'elle n'avait pas perdue.

-J'avais des tas d'ingrédients dans ma sacoche, de quoi faire des potions et des onguents médicaux essentiellement, mais aussi si on savait comment faire, des aphrodisiaques puissants...Bien sur je lui ait dit que c'était parce que c'était moi qu'il repartait tout le temps, j'allais pas jeter ma fierté aux oubliettes. Il était gêné quand son sexe s'est dressé....il a essayé de se calmer mais bon...héhéhé des fois je m'adore.
-Aaah, Oui moi aussi....
-Je me suis fais plaisir à le faire jouir de toutes les manières possible, je ne lui laissai aucun répit, il doit s'en souvenir encore. Je l'ai d'abord caressé avec ma main et je me suis déshabillée. Lentement, je pouvais sentir sa langue s'assécher à chacun de mes vêtements qui tombaient. Je lui ait tourné autour en passant lentement les mains sur mon corps, comme la, je me suis caressé les flancs et les seins...lui par contre il était vierge, ce n'était pas le même regards que toi...Il est resté paralysé comme une statue quand je l'ai déshabillé. Je suis grimpé sur le lit et la....

Le mage se jeta sur elle, lui écarta les cuisses mais attendit avant de la pénétrer. Il l'embrassa à pleine bouche comme un possédé et ils ne séparèrent leurs lèvres que pour qu'il aille vers son cou et sa gorge. Sa verge dure se prépara à entrer dans sa compagne pour entamer leurs vas et vient tant désiré mais Nuatak ne l'entendais pas de cette oreille. Elle renversa son amant et le maintint au sol. Il chercha immédiatement a donner des coups de reins par en-dessous mais elle le recadra par une série de vigoureux coups de bassins. Elle lui saisit la gorge et profita de son immobilité pour apprécier comme chaque fois cette verge qui la comblait à la perfection.

-Hmmm tu me fais languir ?
-Je supportes facilement la frustration mon chéri....Et je veux finir mon histoire d'abord !
-Tu es une vraie harpie tu sais ! Je vais te dresser à coup de magie tu vas v....AAAAAH

L'elfe se déhancha sur lui avec un immense sourire, ponctuant d'un cri rauque chacun de ses coups de bassins. Une fois qu'il fut bien sonné et soumit à sa volonté elle reprit son récit sur un rythme plus lent qui les ménagea.

-Rêve pas, j'aurais toujours le dernier mot. Aaaah je connais des elfes qui se seraient damnés pour t'avoir entre les cuisses. Il a pas tenu 30 secondes avant de se vider mais j'ai continué à me déhancher comme une sauvage sur son pieu. J'avais bien dosé mes mixtures il est resté dur comme une barre d'acier. C'était tellement bon de le voir fondre comme ça, de savoir que je lui prenais sa virginité. Il a jouit une deuxième fois et j'ai crut qu'il allait s'évanouir. Mais la aussi j'avais prévu de quoi faire. Je me suis jeté sur son membre encore couvert de semences pour le pomper à fond. Il avait les bourses pleines à un point, ça allait être une cascade ! Je l'ai masturbé à fond et malaxé les sacs et il a hurlé, hurlé mais alors. Il a envoyé des jets, encore encore encore et encore ! J'essayais d'avaler comme je pouvais mais j'avais trop sur les mixtures et je dus le quitter sans avoir finit, il me macula le visage et les seins, j'étais littéralement recouverte. J'ai mit un quart d'heure pour me laver avant de reprendre la nuit. Quand je suis repartis il avait vécu la meilleure nuit de sa vie.

Le récit avait encore plus exciter son mage qui lui saisissait les hanches à pleines mains. Nuatak se mit à y aller à fond et il ne lui fallut qu'une minute pour provoquer un orgasme intense chez son compagnon qui se dépêcha d'utiliser des vrilles de magie pour titiller son clito et l'amener au 7e ciel dans un grand frisson.

Ils étaient encore dans la grotte à profiter de la chaleur du feu qui baissait en intensité quand le mage se redressa, son bras pulsait une sorte de rune rouge un peu au dessus de la peau. Immédiatement il commença à se rhabiller et l'elfe fit de même. Il ne daigna lui parler que lorsqu'ils étaient en train de courir vers la cité.

-Quelque chose de grave se passe.
-Qu'est ce que ça pourrait être ?
-Aucune idée, je ne vois rien qui peut être un danger.
-Pour toi, les loups ou la cité ?
-Bonne question, attention au gouffre.

La cité gobeline était en effervescence. Avant même d'être aux murailles ils entendaient les bruits des armes harnachés et des machines de guerre que l'on tendaient. Les loups attendaient, leurs armures hérissées brillantes. Immédiatement la louve qui faisait office de cheffe se dirigea vers lui et désigna la plaine vers l'ouest avec grognement.

-Un messager est arrivé. Des villages ont été exterminés, des montagnes de morts. Quelque chose, une bête féroce, est venue la nuit. Les gobelins sont allé chercher des mercenaires récemment arrivés, dans une auberge. Une fois arrivés je compte partir en reconnaissance avec eux.
-Pas la peine j'y vais. Préparez vous pendant ce temps.
-Nuatak, N'est ce pas dangereux ?
-Même sans mes pouvoirs je ne crains rien.

Sans lui donner un baiser elle partit en courant vers la muraille, une fois aux créneaux elle se jeta dans le vide et déploya des ailes pour planer vers les champs. Elle parcourut ainsi plusieurs kilomètres avant de toucher le sol et de suivre la route. Il lui fallut plus de trente minutes pour atteindre le premier village, complètement vide. Elle aurait préféré que ce soit parce que les villageois s'étaient échappés mais les illusions n'étaient pas pour elle.

Elle vit un grands nombre de traces de pas se dirigeant vers un grand bâtiment, la grange surement. La porte était fermé de l'intérieur, probablement par un linteau. Sur ces gardes, elle se savait pas si la chose qui avait attaqué était partit ou non, Nuatak grimpa vers une fenêtre défoncée. Une rapide inspection lui indiqua que des planches avaient été clouées et arrachées avec violence. Un orc aurait pu faire ça mais il n'aurait pas pu grimper. Après un dernier regard au dehors elle pénétra dans ce qui était en fait une étable.

En moins d'une seconde sa vue de nyctalope s'habitua et elle ressentit dans son échine un frisson qu'elle n'avait pas connu depuis près d'un siècle. Les gobelins avaient essayé de fuir, mais les fenêtres étaient trop bien condamnés. Une arquebuse gisait sur le sol, le canon explosé tellement son propriétaire l'avait surchargé de poudre pour gagner en puissance de feu. Et les corps.

Éparpillés partout, brisés, vidés de leur sang. Elle voyait des membres arrachés avec une sauvagerie démentielle, les bêtes éventrées visiblement mise en avant comme des appâts pour gagner du temps. Une odeur de fer froid emplissait le bâtiment. Ici et la des armes improvisées gisaient brisés ou immaculées, n'ayant pas pus atteindre leur cible.

Les doigts de le peur saisirent le cœur de l'elfe. Elle était dans un tombeau, avec une seule sortie...Nuatak résista à la tentation de se fondre dans les ombres et se dirigea vers le petit coin de lumière, ses sens à l'affut. Heureusement elle était seule, hors de danger. Elle grimpa ensuite prestement sur le toit plat pour vérifier qu'elle était hors de danger. La route de la cité était dégagée, elle regarda au sud, rien, à l'ouest, rien, au no...

Sa silhouette métallique reflétait la lumière du soleil. Son attitude de prédateur, la tension de son corps fait pour les créatures les plus obscures et dangereuses du sous monde. Il bougea et ses yeux intelligents se posèrent sur elle. Nuatak ne cherche même pas à camoufler sa fuite, elle sauta au sol et courut comme une dératée vers la cité, sachant pertinemment que le monstre la suivait à l'odeur.

La plus terrible bête qu'elle pouvait connaitre arrivait. Une parcelle de ténèbre revenu à la lumière pour noyer les provinces sous des fleuves de sang et de pleurs.

Un peau d'acier approchait.

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