Collection Le Marin. Casablanca (1/5)
Il y a quelques mois que je nai pas raconté une histoire parlant de moi et donc du marin que j'étais quand javais 18 ans.
Cest ma nouvelle amie Radia, racontant comment sa jeune existence se déroule au Maroc, qui ma fait souvenir dune de mes aventures que j'ai eue au cours dun voyage vers Rio avec le Suffren.
Plus de cinquante ans se sont passés depuis, mais ces deux jours passés dans cette ville et dans ce pays me sont revenus en mémoire.
De plus il me suffit de regarder les photos prises à cette époque pour me rappeler des lieux où je me suis promené avec Qamar, « pleine Lune » en marocain à ce quelle ma dit.
Nom prémonitoire pour une histoire de sexe.
Elle avait 30 ans et avait déjà eu une vie bien remplie quand je lai rencontrée.
Moi, comme raconté dans dautres histoires, je nétais plus puceau, bien quà cet âge je navais pas une grande expérience des femmes.
Qamar devait être celle qui a su faire de moi lhomme que je suis devenu et qui vous écrit cette histoire ce soir.
« Le Suffren » était de mon temps un navire de la marine nationale tout neuf sorti de larsenal de Lorient.
Jai été le premier à démarrer une de ses deux turbines.
La turbine avant, pour moi, le système servant à la propulsion de notre navire.
Parenthèse pour le vieil homme que je suis devenu.
Il y a quelques mois, je suis allé à Saint-Mandrier presquîle fermant la rade de Toulon.
Ce bateau tout neuf car il sortait des chantiers navals de Lorient du temps de ma jeunesse, était là, désarmé attendant daller se faire démanteler dans une casse à navire.
Ne mappelez plus jamais « Suffren », Sardou en faisait de même en chantant pour le « France. »
Quel coup de vieux, mais ne soyons pas nostalgique, jai eu une vie de rêve, deux tours du monde à 18 ans et surtout ma rencontre avec Qamar.
Sur nos bateaux quand nous embarquions, nous recevions un « numéro » à plusieurs chiffres, qui nous servait pour toute chose à bord.
Pour faire simple, lendroit du bateau où nous avions ce que nous appelions notre banette, couchette ou nous dormions.
Le tiers de service et le tiers de corvée.
Ces numéros se retrouvaient partout dans le bateau souvent au-dessus des portes.
Pour moi le chiffre 8 placé là où il était me disait que mon lieu de couchage se trouvait dans la partie arrière du bâtiment.
Le premier chiffre de 1 à 3, me donnait mon tiers de service nous empêchant daller à terre pendant 24 heures.
Et aussi le deuxième, pour moi le 2, nous désignait dans le tiers de corvée.
Je suis donc à bord quand nous arrivons en escale à Casablanca.
Aujourdhui, cest notre groupe numéro 2 qui charge les vivres, et comme il est dit, toute corvée quil faut faire à bord avant dêtre permissionnaire.
Celle que je dois assumer aujourdhui est la plus emmerdante pour nous.
« Emmerdante », excusez du mot, mais ce en quoi elle consiste neuf fois sur dix, cest carrément chiant.
Discours, discours et encore discours.
À Casablanca, nous y avons droit, discours de lambassadeur, du représentant de la ville et enfin de notre commandant, coup de chance, pas de représentant de lÉtat marocain.
Ça aurait pu être aussi désagréable, sil ny avait eu cette jeune femme qui vient vers moi.
Je mesure 1 mètre 80, elle fait environ 1 mètre 70.
Comme plusieurs femmes présentent dont celles qui font le service, elle a un châle sur sa tête lui cachant les cheveux.
À ce moment jignorais pourquoi.
Pour une fois, jai baissé très simplement ma tête pour la regarder les yeux dans les yeux.
En bonne fille du soleil, ils étaient dun noir profond.
On aurait dit deux diamants noirs, tellement ils étaient étincelants.
À cet âge, les seins des femmes ne mintéressaient peu, je me suis bien rattrapé depuis.
Pourtant elle porte une jupe avec un chemisier quelle est la seule à avoir laissé ouverts les premiers boutons montrant sa vallée.
Ces vallées, en dautres occasions, jai beaucoup apprécié de men servir pour faire des branlettes espagnoles chaque fois que mes maîtresses avaient assez de glandes mammaires pour que je puisse envelopper ma verge entre elles.
La jeune femme sadresse à moi, je suis enchanté.
- Venez-vous souvent à ce genre de réception, vous avez lair de vous ennuyer ?
- Oui, à chaque nouvelle escale, moins depuis que vous êtes près de moi.
- Je savais les Français charmeurs, mais jignorais que des garçons de votre âge létaient aussi.
- Vous connaissez la phrase célèbre « aux âmes bien nées, la valeur nattend pas le nombre des années. »
- Le Cid, Pierre Corneille.
- Vous aussi en plus de votre beauté, vous avez de linstruction.
Que faits-vous ici, on voit à votre tête que vous êtes Marocaine ?
- Merci pour ma tête.
Jai trouvé du travail à votre ambassade, je suis divorcée.
Comme de nombreuses filles de notre pays, mon père ma marié avec un de ses amis qui avait 52 ans.
- 52 ans, quel âge avais-tu ?
Pardon, je vous ai tutoyé !
- Aucun problème, jadore ce « tu » et ce « vous » dans votre langue qui est aussi la mienne depuis que je lai apprise à lécole avant que jarrête tout, car à 17 ans ½ on ma marié.
- Tu avais cet âge et on ta marié avec un vieux barbot ?
- Oui, mais ça me permet de me retrouver libre alors que je pense être encore assez jeune.
- Pourquoi avoir été mariée aussi longtemps avant de divorcer ?
- À cause de ma belle-mère, jen avais un peu peur, mais je me suis échappée dès que la porte sest entrouverte.
- Est-elle morte ?
- Tout comme, elle a fait une attaque cérébrale et il la placée dans une institution qui peut soccuper delle, les médecins mont affirmé que cétait irréversible.
- Il y a longtemps que loiseau a pris son envol ?
- Dès qu'Aïcha mon amie ma trouvé ce travail à votre ambassade.
Ça la permis de quitter Meknès près de Fès, cest dans les terres à environ 250 kilomètres en passant par Rabat dici.
- Tu tes éloignée, tu as bien fait, cest facile de divorcer dans ton pays ?
- Je le suis, je préfère éviter den parler.
- Tu travailles donc à lambassade !
- Cest tout comme, je suis la nounou des trois s du couple 8, 7 et 2 ans, je les garde du matin au soir où madame se libère pour les retrouver.
Je peux rejoindre mon petit logement qui est à deux pas dici.
Je peux te poser une question ?
- Toute celle que tu veux, jadore parler avec toi !
- Moi aussi, quand peux-tu partir dici ?
- Jétais ici pour faire du monde venant du bateau, cétait une corvée obligatoire ?
Elle est finie depuis que notre commandant à son verre de champagne en main.
Alors je tenlève, si avec tes copains tu étais de corvée pour ton navire, les personnes de lambassade sont dans la même situation, même celles qui font le service.
Pour moi, il nen est pas de même, cest Madame qui ma invité pour que je parle le français avec toi et tes amis.
Nous quittons la salle, elle passe à la réception et récupère son sac quelle y avait laissé et nous quittons lambassade.
Jhésite, mais je lui prends la main, elle ne lôte pas.
Vais-je réaliser ce que tout jeune marin cherche en escale, surtout après 8 à 10 jours de mer, une poupée pour tirer un coup ?
Je ne dérogeais pas à la règle, je vais être franc, quand on dit quun marin a une fille dans chaque port, la plupart ce sont des putes qui foisonnent à la sortie des arsenaux ou des quais à paquebots.
Je suis jeune et je suis sûr que mes potes mont vu partir avec cette jolie femme vers la ville.
Demain, après lappel pour nous compter afin de voir si aucun de nous navons eu de souci la veille et la nuit, quand je la rejoindrais sur le quai, je ferai un max denvieux.
- Viens, nous allons prendre un verre.
- Jaimerais que tu me montres ton nid douillet.
- Je savais les Français rapides, toi tu bats tous les records, une dame, ça se flatte, on lui susurre des mots doux, et surtout on attend quelle vous propose de venir prendre un dernier verre.
- Tu mexcuses, jai la fougue de la jeunesse et je suis là pour deux jours.
Elle ma regardé, m'a caressé la joue et nous avons échangé un premier baiser.
Dans ces années-là, jallais au bal en Bretagne, à Languidic, à Lanvéoc et d'autres salles ou des orchestres de plusieurs dizaines de musiciens ou chanteurs mettaient le feu à la salle.
Pour emballer, on emballait, pour baiser cétait autre chose.
Je crois lavoir déjà écrit, en ce temps-là, quand la fille te disait « tu viens manger chez maman dimanche », tu avais intérêt à partir en courant, la bagouse était au bout avec les petites baises hygiéniques.
Quand je lui rends son baiser, ma langue trouve la sienne et il nous faudrait un chausse-pied pour nous séparer.
Noublions pas le pays où nous étions et lannée de mes 20 ans.
On nous regardait avec de la réprobation, mais je sentais bien que Qamar sen fichait.
Je sentais son pubis se frotter sur ma verge qui avait tendance à tendre notre pantalon à pont, en vigueur dans la marine dans ces années-là.
- Tu as raison, le temps est court, viens.
Cest presque en courant que nous avons parcouru les deux cents mètres nous séparant dun petit immeuble blanc où elle avait son petit logement donnant sur le toit, nous pouvions profiter de la vue, elle avait installé un petit coin jardin sur cette terrasse.
Je savais ce que je voulais, elle savait ce que je voulais, nous avons repris nos baisers profonds, nos langues virevoltant dans nos bouches.
Je lui ai défait son châle, ses cheveux presque noirs me sont apparus.
Cest elle qui a défait les quatre boutons qui fermaient mon pantalon.
Quelle chance jai eue de connaître ce détail de pantalon, quatre boutons, pas de sous-vêtements, et votre queue sautait dans la main de la coquine qui avait envie de nous connaître de plus près.
Merci papa, merci maman, ils mavaient conçu avec une verge de bonne taille, sans être monstrueuse, Rocco, 25 je crois, moi bien tendue, je fais un petit 20.
Mon gland est lui aussi de bonne taille.
Nous étions appuyés sur le mur qui servait de garde-fou, elle y était appuyée.
Si sous la terrasse un peu plus bas que la nôtre la Mama qui étendait du linge avait levé la tête, elle nous aurait vu dans les bras lun de lautre.
Sa blouse enlevée, la vallée vue à lambassade mest apparue dans lécrin rose de son soutien-gorge.
Je savais que ce sous-vêtement était un piège à garçon, surtout pour les puceaux.
Essayer et ne pas arriver à le défaire et la soirée est sur un mauvais chemin.
Qamar sentant mon embarras passe ses mains et lôte.
Sur cette terrasse, il y a un matelas deux places, elle doit se faire bronzer nue, isolée, à part les goélands qui peuvent la voir.
Ses seins que je caresse maladroitement répondent, mais comme je lai dit, je mattaque à sa jupe qui tombe sans problème, les deux agrafes la fermant sautant sans résistance.
Pour la première fois je vois un porte-jarretelle de près avec les bas qui vont avec, je les lui laisse, cest plus érotique.
La petite culotte rose, elle aussi, je la descends jusquà ses genoux, glissant facilement.
Je la prends dans mes bras et la couche sur ce lit qui nous tend les bras.
Ma verge cherche sa grotte, je sens que jy suis, je vais pour pousser et entrer.
Un coup de cul de Qamar et je me retrouve expulsé.
- Tout doux beau gosse, où tu vas comme ça, on baisse la culotte dune fille, on met son sexe au fond de sa chatte, deux voire trois coups de cul et on expulse son sperme !
Et la dame, personne ne ta appris quelle aussi est là pour prendre du plaisir, reprenons tout depuis le départ.
Jaurais pu être frustré, mais je sens que mon éducation sexuelle reste à faire, je sens que je vais avoir une sacrée maîtresse dans tous les sens du terme
Merci à ma muse Anne pour sa participation.
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