La Passagère.
Ce soir là ce nest pas Mr le député que jai à conduire, mais son épouse. Elle était de taille moyenne, les cheveux clairs. Un genre de beauté moins évidente au premier regard, mais possédait tout de même une allure certaine. Une sorte de classe qui transparaissait dans ses gestes et sa façon de se tenir. Mais ce qui me frappait le plus, chez cette femme dune cinquantaine dannées, cétait son regard. Dans ses yeux noisette, alternaient des lueurs de panique et des éclairs dautorité, sans quon sache très bien ce qui pouvait déclencher. Elle avait la réputation dêtre une épouse volage.
Je me suis arrêté juste devant le portail, à ladresse indiquée, jai fait le tour de la voiture pour mempresser de lui ouvrir la portière. Jai eu la chance lors de sa descente, dintercepter une vue fugace sur sa petite culotte de couleur rouge, au dessus de bas.
- Je pense en avoir pour pas mal de temps.
- Bien madame.
Elle sest penchée sur des jambes interminables pour attr son manteau et son sac à main poser sur le siège. Sa lourde poitrine et voluptueuse semblait défier les lois de la pesanteur. Je lai aidé à se passer le manteau sur une petite robe de soie noire, soutenue par des minces bretelles, suffisamment fine pour me permettre de constater au premier coup dil quelle ne portait pas de soutien-gorge. Et suffisamment moulante pour trahir le style de sa culotte quelle portait. En dentelle !
- Bon courage ! Me fit-elle, alors quelle boutonnait son manteau.
- Merci madame.
Jai claqué la portière, alors quelle séloignait. Jai profité quelle me tourne le dos pour mintéresser à sa silhouette. Qui se dandinait, perchée sur ses escarpins en daim de couleur rouges. Au-dessus, ses mollets bien ronds donnaient envie de voir les cuisses, ainsi que le fessier généreux, qui tangué aux rythmes de ses pas. Jai attendu sagement quelle disparaisse de mon champ de vision, pour reprendre place sur mon siège.
Là, jai allumé mon plafonnier et jai sorti ma sacoche de dessous le siège passager.
À lintérieur lalbum. Celui qui mavait tant enflammé au courant des âges. Il était usé, chiffonné. Dès les premières pages, on y découvrait des clichés de Polaroids. Lhéroïne, une de mes tantes, nue, sexhibant devant lobjectif. Comme à chaque, jétais très excité devant ces images de fesses écartées, de vulves béantes, de poitrines offerte. Comment ma tante avait-elle pu accepter que je photographie son intimité ? Que dy pensé, jen avais de longs frissons de volupté.
Il ny avait pas que des photos dans ce fameux album. Il y avait aussi des confessions. Oui ! Quelques aventures qui avaient nourri mes expériences sexuelles. Mais aussi, mes fantasmes, qui alimentaient mes rêveries nocturnes, lorsque je mamusais tout seul, avec mon outil à jouissance sous lil moqueur du roi pervers.
Jai pris mon bloc note. Lui aussi se trouvant dans la sacoche et jai écris. Jai même très vite noirci la première feuille dune nouvelle aventure. À son retour, trois ou quatre heures après, javais couché sur trois pages mon épisode. Elle sest soulagée de son manteau avant de sinstaller sur la banquette arrière. Alors que je mapprêtais à démarrer, elle me demanda dattendre.
- Je dois téléphoner mon mari.
Elle a sortit le portable de son sac à main et composa le numéro. Avant que la communication se connecte jai eu lagréable perception du chuintement soyeux de ses bas nylons lorsque ses cuisses plantureuses se sont croisées. Jai profité quelle soit occupée avec son correspondant pour régler le rétroviseur. Pour me permettre de la regarder à la dérobée. Je nai pas pu me dissuader de penser à ce qui se cachait sous sa robe de soie noire. Avait-elle mouillé sa culotte en dentelle ?
Pas le temps de me poser une seconde question que déjà elle mautorisa de prendre la route. Toujours par lintermédiaire du rétroviseur intérieur je me suis permis de la dévorais des yeux.
Très vite orienté par mon excitation. Des tas de figurations plus pervers les unes des autres vint tambouriner ma conscience. Et il ne métait pas facile den faire le tri. Décarté ce que je trouvais scandaleux pour ne garder que les pertinentes. Il y a eu un moment de flottement. Un mouvement de panique en moi, qui a fait que lespace dun instant, je nai plus su sur quelle voie morienter. Mais après réflexion une sen dégagé. Celle que je pensais être la bonne. Jai pris alors mon courage à bras le cur et je me suis lancé :
- Madame !
- Oui Alain.
- Pourrais-je vous demandais un service.
- Oui, si je peux.
- Je nai pas fait de grande étude et donc je ne vous cache pas que je suis un peu fâché avec la grammaire et la conjugaison. Alors je me disais que vue votre standing, vous pourriez maider.
- Je vous en prie Alain. Ce nest pas par ce quon est lépouse dun haut magistrat quen est instruite.
- Oui, bien sûr mais nêtes vous pas prof dhistoire ?
- Parfaitement Alain.
- Prof ce conjugue-t-il pas avec diplôme ? Donc avec compétence.
- Cest pas faux ! Donc si jai bien compris votre démarche, vous désirez que je vous donne des cours de Français.
Je nai pas pu mempêcher de rire.
- Je mexcuse madame, mais vous ny êtes pas.
- Ah bon ! Et quest-ce que je devais comprendre ?
- Je souhaite seulement de votre part, que vous corrigez aventure, que je viens décrire.
- Corriger une aventure ? Vous vous lancez dans lécriture.
- Plus au moins. Enfin, jécris des histoires érotiques, si vous voulez le savoir.
- Les goûts sont dans la nature. Répliqua-t-elle. Et vous voulez que je fasse ça quand ?
- Jai mon bloc note avec moi.
- Donc tout de suite si jai bien compris.
- Si cela ne vous dérange pas.
- Tout au contraire cela me fera patienter.
À tâtons jai attrapé le feuillet se trouvant sur la fameuse sacoche et je lui ai tendis. Elle a allumé le plafonnier.
- Vous avez un crayon, sil vous plaît Alain ?
Je le lui tendis. Puis le silence sest installé dans lhabitacle. Jétais fier de moi, javais réussi a enclenché la première phase avec succès. Surtout que lhistoire quelle sapprêtait à corriger était loin de nêtre que érotique. Je la classerais plutôt hard
même, très hard. Et je lavais fais exprès en lécraivant. Javais envie quen la lisant, quelle sémoustille.
Comme elle mémoustillait, contre son gré, à chacune de ses apparitions. Me faisant bouillir de désir. Je ne sais pas ce qui ma retenu de ne pas arrêter la voiture dans la bas côté et de lui avouer quelle mobsédait. Lui dire que jaurai aimé la sentir, là tout de suite, à même la banquette. Oui ! La renifler, là où certaine personne de mettrait pas leur doigt. Jétais un renifleur et fier de lêtre.
Le plaisir, pour moi, commençais par mes narines. Quand une femme me plaisait. Cétait avant tout son odeur intime qui mimporter le plus. Et je cherchais par tous les moyens de pouvoir lobtenir. Loin dêtre malade, je sais parfaitement doù ce drôle de perversité, avait germé. Je pense, sans me tromper, que tous est née lors de mes vols de culottes quand je navais que ça pour satisfaire ma perversion sexuelle.
- Tenez ! Fit la voix derrière moi.
- Merci madame, en prenant bloc note et crayon que je posais sur le siège passager. Jai beaucoup de fautes ?
- Des fautes très bêtes, si je peux me permettre de dire.
- Oui je sais. Cela ne date pas de hier. Mais davant-hier.
- Dommage ! Par ce quil y a de lidée dans ce que vous écrivez. Une imagination débordante.
- Pas du tout. Je suis comme ça. Mes histoires ont toujours un lien avec la réalité.
- Eh bien !
Elle a coupé le plafonnier, et cest tut. Jai profité du silence pour me préparer de la seconde phases. De la conduite à suivre pour arrivée à mes fins. Jaimais à penser quà cette époque de ma vie quil exister une fatalité qui me connaissait personnellement. Qui mimposait du sexe, plus que jen rêvais. Et à chaque fois que je me trouvais avec une femme cela tournait à lobsession de la menait au plaisir.
Devant le portail de son domicile, une fois la voiture arrêtée, je me suis offert le luxe de minviter à prendre un café chez elle.
- Ça ne va pas Alain. Mon mari est absent.
- Raison de plus !
- Je ne vous savez pas goujat !
- Moi goujat ? Vous ne me connaissez mal, madame. Tout au contraire, jaime la femme. Comme vous lavez lu. Jadore la mener jusquau plaisir. Et cest ce que je vous propose en minvitant chez vous.
- Mais je nai pas besoin de vos services. Je suis parfaitement heureuse avec mon mari.
- Ah bon ! Et vous croyez que je vais vous croire.
- En voilà des manières. Vous méritez que jen parle à mon mari.
- Faites-donc, ma chère dame, ne vous gênez surtout pas. Téléphoner lui, tiens ! Avec votre portable. Je lui dirai quau contraire cest vous qui mavait proposer la botte. Et comme jai refusé, pour vous vengez, vous me chargez de choses fausses.
Pour toute réponse elle a ouvert la portière. Je suis sorti à mon tour, et jai renouvelé ma demande.
- Alors ma chère madame, ce café ?
- Il nen est pas question ! Vous mentendez
PAS QUESTION.
- Pourquoi madame ?
- Je nai pas dexplication à vous donnez jeune homme. Je tiens à ce que vous sachez que je vais garder le silence sur lincident de cette nuit. Donc à ne pas en référer à mon époux.
- Vous menvoyez ravie.
- Il ny a pas de quoi.
- À défaut de vous avoir vous, il serait possible davoir une chose de vous.
- Vous nallez pas recommencer.
- Juste une petite chose.
- Allez-y quen en finisse, proposez ?
- Bon ! Bon ! Que diriez-vous de me donner votre culotte.
- Ma culotte ! Mais vous êtes intenable.
- La culotte et je vous fiche la paix. Et vous nentendez plus parler de moi.
Elle a prit un temps de réflexion, puis lança :
- Laissez moi allé jusquà chez dabords.
- Et une fois chez vous, vous allez menvoyé promener.
- Cest mal me connaître. Quand je promets quelque chose je le donne.
- Oui mais vous avez rien promis.
- Je vous promet de vous donnez ma culotte. Cela vous va.
Elle a terminé sa phrase avec un petit rire mi-narquois, mi-émoustillé. Puis après sêtre chargé de son manteau et son sac à main elle prit la direction de chez elle. Sa démarche faisait ressortir le liséré de sa culotte, sous sa soie. À chaque pas, son déhanchement creusait un peu plus le sillon profond qui séparait ses fesses rondes, sous le tissu ajusté. Je la vis ouvrir sa porte dentrée et disparaître à lintérieur.
Jai compté les minutes et ne voyant rien venir je me suis fais une raison. Je naurai rien de sa part. Je me suis installé derrière le volant. Et alors que je mapprêtais à embrayer pour passer la première, jai perçus du mouvement du côté de la porte dentrée. Je me suis empressé daller à sa rencontre. Trop content davoir réussi à avoir quelque chose. Elle agitait quelque chose au bout de ses doigts mutins.
- Vous voyez comme je tiens ma promesse ?
- Je vous en sois gré.
- Eh je peux savoir ce que vous comptez en faire ?
- Plein de chose.
- Alain ! Minterpela-t-elle.
- Oui ! Répondis-je en me retournant pour lui faire face.
- Jai laissé mes escarpins rouges dans la voiture.
- Vous désirez que je vous les apporte ?
- Non, jen ferais part à mon mari. Il les récupéra. Bonne soirée.
- Vous êtes sûre que vous ne voulez as que je rentre ?
- Parfaitement sûr.
Je suis retourné jusquà la voiture. Jai émis un grognement en découvrant la culotte en dentelle rouge que javais vu quelques heures plus tôt protéger son intimité. Ma verge sest musclée de plaisir.
Jai encagoulé la culotte sur ma tête, en prenant bien soin de placer la bande où avait séjourné ses lèvres intimes sur mon nez. Je lai humé agréablement. Jai eu la sensation durant ces moments privilégiés de faire lamour avec elle. Imaginant cette culotte soulignait ses petites fesses et couvrir son pubis parfumé. Des poils que je souhaite être garni, noirs, frisés et soyeux. Un sexe orchidée, aux corolles crénelées, aux pétales carnivores de chairs épanouies.
En tendant le bras je me suis saisi dune des deux escarpins rouges. Après mêtre défroqué jai placé ma verge bandée dans le logement de sa chaussure. Cétait fou, monstrueux, bouleversant. Surtout quand mon gland a touché le bout en daim. Un frisson allégresse ma remonté de ma queue. Jai démarré et jai pris la route. Jai dansé sur place pour la faire coulisser, et frotter contre le cuir. Là, il mest alors arrivé quelque chose qui ne métait plus arrivé depuis longtemps. Je suis parti tout seul, instantanément, dans la chaussure et cela ma rappelé un lointain souvenir enfoui dans ma mémoire. Cet après-midi debout devant le tableau noir, javais inondé mon slip simplement parce ma prof de Français exhibitionniste ou naïve avait croisé les jambes haut, je dirai même très haut, me dévoilant entre les dentelles jaune pipi et la lisière des bas blanc comme la neige, une bonne profondeur de suisses nues et satinées.
Jai eu limpression que mon sperme mettait longtemps à jaillir. Ma jouissance en fut presque douloureuse.
Jai reçu quelques jours plus tard dans mon bureau. Un petit paquet. Il contenait une culotte en soie et un collant résille. Comme jétais seul je me suis autorisais de les reniflés lun et lautre. Ils sentaient la mouille, le cul, les pieds. Jai la certitude quelle sétait masturbées dans les deux. Sur la carte de visite était écrit :
« Vous ne savez pas ce que vous avez perdu en ninsistant pas »
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