Collection Le Marin. Casablanca (2/5)
Il y a quelques mois que je nai pas raconté une histoire du marin que j'étais quand javais 18 ans.
Cest Radia, qui raconte comment sa jeune existence se déroule au Maroc, qui ma fait me souvenir que nous avions, il y a longtemps, fait escale à Casablanca.
Ce souvenir est gravé dans ma mémoire.
Jétais de corvée à lambassade de France pour écouter les discours des officielles quand jai fait la connaissance de Qamar.
Elle avait 30 ans et était divorcée dun monsieur épousé à 18 ans ½ par obligation.
Cest son père qui le lui avait présenté, il avait 52 ans.
Au Maroc il est possible de divorcer cest ce quelle a fait, profitant dune maladie survenue à sa belle-mère quelle craignait.
Jarrive donc à monter chez elle, jarrive à lui défaire ses habits, sauf ses bas et son porte-jarretelles que je lui laisse, trouvant ça plus érotique.
Jarrive à lui présenter ma verge afin de tirer littéralement un coup.
Jarrive à me faire expulser, attention pas de chez elle, mais de son vagin car cela ne lui convenait pas.
Jallais faire, comme les rares fois à cette époque où un jeune arrivait à coucher une fille, souvent considérée comme une salope, à peine entré dans son sexe et déjà fini, bonsoir madame ou mademoiselle, à la prochaine.
Je dois aussi reconnaître, comme je lai dit, que souvent la première femme d'un marin était une des putes qui foisonnaient dans les ports du monde entier.
Là, oui, ceux qui montaient avec elles, allaient tirer un coup, sans plus et repartir.
Je dis « ceux » pas pour me dédouaner, mais jai eu la chance de me faire dépuceler par une jeune fille de bonne famille dans une boom.
Ça a été un accident pour elle, elle ne pensait pas faire lamour cet après-midi là.
Cet « après-midi » car dans ces années-là, juste après-guerre, nous ne sortions pas le soir.
Doù les mariages assez jeunes pour faire comme nos parents.
Qamar, elle, va mapprendre la patience, la patience sexuelle.
- Christian, tu es un brave garçon, quand jai été mariée avec mon mari, je suis devenue sa chose, entièrement sous sa coupe.
Il décidait de tout, il mimposait jusquà nos actes sexuels.
Je tai parlé de ma belle-mère car hors de mon mari, elle était toujours derrière moi, elle contrôlait tout.
Depuis que je suis divorcée, je me sens libre mais je garde pour moi si jai eu des amants ou si tu es le premier, cest mon jardin secret.
- Que veux-tu que je fasse pour te satisfaire ?
Elle a éclaté de rire.
- Je vais taider au départ, mais cest à toi de sentir ce que je veux.
Un exemple.
À lambassade, jai vu que tu regardais mes seins, jai toujours un bouton défait, montrant le début de ma vallée.
Pour commencer, comment les trouves-tu ?
- Euh !
- Voilà, ton premier travail, apprendre les codes, connais-tu les différents seins de femmes ?
- Euh !
- Si notre conversation nest ponctuée que de « euh » nous navancerons pas.
- Tu sais, je nai pas fait beaucoup détudes à part le Cid de Corneille, dont nous avons parlé tout à lheure, ma culture cest la télé que par chance nous avions chez mes parents.
Jignore comment sont faits les seins des femmes.
- Exemple, que vois-tu des miens ?
- Ils sont beaux.
- Trop simple, quand je regarde ta queue, que dirais-tu si je disais simplement quelle est belle.
- Je serais fier !
Elle éclate de nouveau de rire.
- Tu as raison, elle est plus belle que celle de mon mari, mais je dirais, quand tout à lheure tu bandais, que cest un véritable pieu, lui cétait une petite bite.
- Et les autres ?
- Tu essayes de me piéger, je te dis que si jen ai vu dautres, je ne te le dirai pas.
C'est mon jardin secret.
- Tiens, je vais être gentille avec toi, jai réussi une fois à tromper mon mari, mais cétait interne à sa famille, je ne ten dirai pas plus.
Il en avait une plus grosse et plus grande que la tienne.
- Ta-t-il fait jouir ?
Elle éclate une nouvelle fois de rire.
- Une nouvelle fois, tu as raison, non, il faisait partie des éjaculateurs précoces.
- Ça, je connais.
Un copain nous a expliqué que son père était un éjaculateur précoce et quil se demandait comment il avait réussi à féconder sa mère.
- Vous avez de drôles de conversations dans votre bateau.
- Nous parlons cul tout le temps, les plus vieux nous racontent les beautés quils ont sautées, ceux-là aujourdhui si tu veux les trouver ils sont dans les bars du port de Casablanca à siffler des bières et se taper des putes.
- Revenons à mes seins, regarde, ils sont gros, ça tu le vois, mets ta main dessus, appuie-les doucement pour sentir comment ils sont !
Je suis sa demande, je pose ma main sur son droit.
- Il est dur.
- Bien, on y arrive, tu peux dire aussi quils sont fermes, quils se tiennent haut perchés, les seins de nombreuses femmes sont tombants.
Regarde, on dirait des poires !
- Jaime les poires, je vais les croquer.
- On avance, bien sûr, tu peux les croquer, mais surtout pas comme si tu mangeais une pomme, regarde ma pointe, mon mamelon, touche-le avec ton pouce et ton index, oui ceux-là, ta pince.
Saisis ma fraise entre eux.
Aie !
- Tai-je fait mal ?
- Un peu, mais cest surtout car jai été surprise, au fil de ta vie, tu apprendras que nous sommes contradictoires, dans nos rapports avec nos hommes quelques fois.
Jajouterais même quun peu de violence nest pas pour nous déplaire.
Jaimerais que tu sois un amant comme ceux-là.
Prévenant, mais pas trop.
Caressant, mais sans trop.
Mais surtout quand tu prendras une femme au bout de ton sexe, comme nous allons le faire maintenant, ma chatte dégoulinant denvie comme toi qui recommences à bander, tu dois avoir en tête le plaisir de la femme, rien que son plaisir.
Tes doigts, ta bouche, ta langue, certains peuvent se servir de leur pied, mais cest une autre histoire, doivent te servir à atteindre ton but, la faire jouir.
Enfin, quand tu mas sauté dessus tout à lheure, jétais sur le dos, sais-tu comment sappelle cette position ?
- Euh, non !
- La position du missionnaire.
Je suis incapable de te dire pourquoi cette position sappelle ainsi, je me doute que le parallèle doit être fait avec les hommes de Dieu parcourant le monde.
Il y en a bien dautres, la plus connue est la levrette, jaime mais je préfère la cuillère.
Si tu le veux, de retour dans ton pays, va dans une librairie demande le Kama-Sutra, la plus grande partie des positions y est représentée.
À toi de choisir avec ta compagne du moment et je ten souhaite beaucoup, celle qui permettra que tous les deux vous vous épanouissiez dans votre sexualité.
- Si tu préfères la cuillère, fais-moi voir comment lon fait.
- Non, pour commencer, je vais me mettre en levrette, tu vois, je me mets à quatre pattes, viens derrière moi.
Jai compris la leçon, je bande assez pour la pénétrer, mais elle ma dit que ma bouche était un objet susceptible de donner du plaisir.
Je connais les pipes, entre femmes et même entre hommes.
Attention pas de méprise, ça se fait, mais pas moi, que va-t-on penser de la marine et des marins !
Je pense que ce que fait une femme sur la verge dun garçon, elles doivent apprécier la réciprocité.
Je me penche, je lui écarte ses fesses joufflues et sans la moindre répulsion ma langue part de son anus pour descendre vers sa chatte.
Je suis ignare en sexualité, même si jai déjà fait lamour à une fille, je trouve une petite excroissance qui lorsque je la titille la fait réagir.
- Bouffe-moi le clito, tu as compris, si tu étais directement entré en moi, je taurais encore une fois expulsé de mon vagin.
Continue, descends, remonte, oui, oui, oui.
Jai compris la leçon elle ma dit que si une femme jouit avant que je ne la pénètre, jaurai gagné sa reconnaissance.
Cest fait avec Qamar, je sens que sa chatte et tous son corps se crispent quand la jouissance la traverse.
Je me redresse, je place ma verge et je pousse, elle est tellement mouillée que cest sans forcer que mes couilles frappent ses fesses, je la possède jusquà la garde.
Une autre chose me revient en mémoire dans ce quelle ma dit, entre la rudesse ou un peu de rudesse qui ne serait pas pour déplaire aux filles.
Une petite claque dun retour de main sur sa fesse droite.
Une autre sur sa fesse gauche.
Noublions pas que je lui ai laissé ses bas et son porte-jarretelle.
Cest élastique, je tire sur celui le plus proche, par chance il reste attaché, je lâche, elle me regarde et se passe la langue sur les lèvres.
Je recommence, pas de chance, elle saute.
De nouveau, elle tourne sa tête et me fait comprendre que je peux y aller.
Je lime, je frappe, je frappe, je lime, ses fesses commencent à rougir, entraînant un râle venu du tréfonds de son corps et un frisson qui finit sur ma queue.
Je tire sur la jarretelle détachée, elle claque, elle râle plus fort avant dexploser comme un pétard à la fête.
Je viens de prendre conscience que pour la première fois, jai satisfait ma partenaire avant moi.
- Qamar, et la cuillère comment fait-on ?
- Tu veux ma mort Christian, laisse-moi retomber sur terre
Anne toujours à la manuvre pour maider.
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