Le Contrat De Myste

"Je sais pourquoi tu viens jusqu'à moi" dit le vieillard. Il est assis dans un fauteuil club, enveloppé dans son châle, malgré le feu brûlant près de lui. Il ne se donne pas la peine de se retourner vers moi, mais se penche sur les flammes vacillantes tout en sirotant son verre de cognac.
"J'ai déjà vu ce regard, brûlant de désir ardent. Tu penses avoir épuisé tous les plaisirs de ce monde et tu recherches de nouvelles sensations pour apaiser ton ennui. Puis, tu as entendu parler d'elles, et tu t'es demandé si c'était réalisable, sans mourir et sans que ton âme soit aspirée par les ténèbres, et ensuite on t'a parlé de moi!"
Il s'arrête de parler pour faire tourner l'alcool dans son verre.
"C'est vrai! Poursuit-il. Les rumeurs sont vraies. J'ai baisé avec une succube, et j'ai survécu pour raconter mon histoire."
Il prend doucement une autre gorgée de cognac.
"Est-ce que c'est ..? Ouais, c'est toujours la première question qu'on me pose. Tous, vous voulez tous savoir si ça l'est vraiment, avant de connaître le comment. Est-ce le plaisir sexuel ultime? Je peux lire cette question dans tes yeux avides. Ce que je peux dire, c'est que je n'ai jamais rencontré mieux … ou pire!"
Le vieil homme frissonne malgré la chaleur du feu et suce la dernière goutte d'alcool.
"Tu auras besoin de l'Alliance de Myste."
Il sort un flacon de sous son châle et remplit son verre.
"Tu ne peux faire confiance à personne ici" explique-t-il "Trop d'ennemis."
Il boit une gorgée de son poison et continue son histoire.
"L'enfer occupe un plan d'existence parallèle au nôtre. Avec les connaissances appropriées, une personne peut franchir la frontière entre les deux plans. Certains ont même la connaissance pour faire le chemin inverse. Les êtres qui existent dans ce plan voisin du nôtre, les habitants de l'enfer, ou les démons si tu préfères, nous considèrent comme du bétail, ou des jouets: ils nous regardent comme un fermier s'occupant de son bétail.

"
"Il est possible de les contrôler cependant, les démons. Malgré leur puissance, leur existence est contrôlée par un ensemble de règles et de conditions qui dépassent notre compréhension. Ils sont obligés de conclure des contrats avec les humains et de les respecter. Certains ont prétendu qu'ils étaient autrefois des anges créés pour veiller sur nous et pour nous servir. Je ne peux pas dire si c'est vrai ou non, tout ce que je sais, c'est qu'un démon ne pourra jamais rompre un contrat conclu avec un humain."
"Alors puisque c'est si facile, je peux voir que tu réfléchis. Effec le bon rituel, signer le bon marché de la bonne manière et rien ne peut t'arriver!"
Le vieil homme ricana.
"Beaucoup pensaient la même chose. Ils ont convoqué des démons dans ce plan pour les asservir ou ont même voyagé dans le royaume du démon et se sont pensés en sécurité grâce aux contrats qu'ils avaient créés. Et dans presque tous les cas, ils ont finalement perdu leur vie et leur âme."
"Un démon ne rompra jamais un contrat directement, mais cela ne signifie pas qu'il ne trouvera pas la faille."
"Tu peux ordonner à un démon de ne pas te , mais il est toujours libre de te rendre fou, ou de t'emprisonner pour l'éternité."
"Tu peux commander à une succube de ne pas te faire de mal, mais elle n'en a pas besoin. Elle va te et tu vivras dans un bonheur absolu jusqu'à la fin des temps."
Le vieil homme frissonne encore, bien qu'il soit difficile de dire si c'est de la peur ou une autre émotion.
"C'était vrai jusqu'à Charles Myste. Myste était un mathématicien qui s'intéressait avant tout à la logique. Plutôt que d'utiliser le verbiage des avocats, il se servait plutôt des mathématiques pures. Son contrat n'était pas un texte rédigé dans un langage savant, mais une série complexe d'équations logiques. Les démons que Myste avait convoqués pour le servir ne pourraient jamais lui nuire, ni à ses proches ni à ses descendants. Néanmoins, Myste était suffisamment prudent pour ne jamais les retenir ici trop longtemps, ou leur en demander trop.
"
"Je peux te donner le texte exact du Contrat de Myste, mais avant de poursuivre tes efforts, je te demanderais de prendre le temps d'écouter le radotage d'un vieil homme. Écoute d'abord mon récit sans m'interrompre et ensuite tu décideras toi-même si le frisson que tu recherches mérite de payer ce prix."
L'homme prend une grande gorgée de cognac puis se racle la gorge.
"Quand j'étais jeune, comme toi, j'avais atteint un niveau de compétences qui me rendait la vie très confortable. Cependant, il n'y a que très peu de filles qui peuvent te donner le frisson ultime. Elles se couchent trop facilement, et le manque de défi commençait à devenir fastidieux. Pouvoir obtenir pratiquement tout ce que je voulais ne pouvait apaiser mon ennui: j'étais avide de nouvelles sensations."
"J'ai alors acquis des connaissances approfondies sur les succubes. Ces démons féminins, ainsi que leurs homologues masculins les incubes, sont les avatars du péché de la luxure. Ils sont censés être l'incarnation de la perfection sexuelle. Au cours des siècles, beaucoup d'hommes ayant acquis les connaissances ont tenté de convoquer une succube pour satisfaire leurs désirs charnels."
"C'est un acte très dangereux, car une succube est d'abord un vampire. Elle draine sa victime, souvent complètement, de sa force vitale lors de l'acte sexuel. Comme la mante religieuse dévore le mâle qui la féconde. Pourtant, je voulais faire l'expérience d'une créature aussi exquise. Quel plus grand frisson peut-il y avoir que de risquer sa vie et son âme à la poursuite de la gratification sexuelle ultime?"
"La plupart des contrats sont inutiles avec la succube. Une fois dans ses bras, les hommes signeront tout, leur vie, leur âme, juste pour prolonger le plaisir. La plupart révoquent les contrats qu’ils avaient négociés pour leur protection."
"Le Contrat de Myste ne peut pas être révoqué."
L'homme fait alors une pause, perdu dans sa contemplation des flammes vacillantes.

"En plus d'être régis par des lois obscures et incompréhensibles pour la plupart des humains, les habitants de l'Enfer se conforment également à une stricte hiérarchie. La succube que j'avais choisie (je n'ose même pas prononcer son nom, même à voix basse, au cas où elle entendrait) occupe un rang élevé. Dans mon arrogance, j’avais estimé que je devais connaître le coït avec un être supérieur, et ne pas me contenter d'un simple sbire au rang mineur. J’ai donc été reçu dans la chambre somptueuse d’une grande succube. Les murs étaient recouverts de velours noir et d'or, des bougies parfumées éclairaient la pièce d'une lumière douce. Un lit circulaire géant occupait presque la moitié de la pièce et il était jonché de coussins. Je ne remarquais presque rien de tout cela, mon attention était captivée par la succube assise sur une chaise d'argent à côté du lit."
"Exquise! Les mots ne peuvent pas vraiment la décrire car elle était la perfection incarnée. Elle était plus grande que la plupart des hommes et son corps était divinement proportionné, mis à part ses seins. Ils étaient gros et bien garnis, comme des obus. C'était une pin-up sans avoir besoin de silicone; des cheveux noirs comme du jais cascadaient autour de ses épaules en volutes."
"On ne pouvait toutefois pas la confondre avec une humaine. Sa peau était rouge sang, ses yeux étaient deux billes noires et il y avait deux minuscules cornes sur sa tête. Ces traits semblaient seulement relever son charme. Cependant, ils me rappelaient ce qu’elle était vraiment et cela ne faisait qu’ajouter au frisson du danger."
Elle était complètement nue et sans pudeur. Elle était assise et me regardait avec une expression amusée, les jambes écartées révélant la fente de sa chatte nue. Son pubis était parfaitement glabre.
"Que veux-tu, petit bonhomme?" elle fredonnait.
Entre ses cuisses, la fente de sa chatte s’ouvrit pour quelques instants, imitant des lèvres qui envoient un baiser.
"Vous" ai-je répondu.
"Pour une nuit de plaisir."
" Hum!" ses yeux pétillaient de plaisir." Et comment me payeras-tu? "
"Le liquide séminal que vous récolterez et juste assez de ma force vitale qui puisse être reconstituée, sans aucun dommage pour mon corps et pour mon âme."
"Je peux me servir quand je veux, mais c'est tellement plus agréable quand c'est offert si gentiment!"
Elle se leva de sa chaise: "Quelles sont tes conditions avant de commencer?"
J'ai commencé à réciter le Contrat de Myste. Il s'agit d'une série de déclarations qui interdisent au démon d'infliger des dommages durables à l'esprit, à l'âme ou au corps du négociateur, que ce soit maintenant ou par vengeance, à tout moment dans l'avenir. Toutes ne sont pas écrites avec des mots, mais en logique mathématique pure et sans ambiguïté.
L'homme se tourne vers moi avec une expression enjouée sur le visage.
Cela peut prendre longtemps pour réciter la totalité du Contrat.
Au début, la succube avait l'air amusée, puis perplexe et enfin absorbée. C’est à ce moment-là que tu peux la voir méditer, examinant chaque ligne, chaque angle de la logique, à la recherche d’un point faible ou d’une faille qu'elle pourrait utiliser pour que le contrat tourne en sa faveur. Finalement, elle siffla de colère lorsqu'elle réalisa qu'elle perdait son temps, que c'était vain, comme je l'ai déjà dit, ils sont obligés d'accepter nos contrats même si les conditions sont mauvaises pour eux.
"Tout petit bonhomme très intelligent!" dit-elle, son visage maintenant froid et distant.
"Je vais t'accorder ton plaisir, ensuite je te ramènerai, entier et intact, à ton lieu d'origine."
Cela fonctionnait. Souriant, je lui ai montré le lit: "Allez, nous pouvons commencer!" ordonnais-je, débordant d'énergie.
Elle s'est déplacée plus vite que je ne pouvais réagir et elle était bien plus forte que ce que sa silhouette élancée suggérait. J'étais un type costaud à l'époque, pas cette coquille vide que tu vois maintenant, elle m'a soulevé et m'a jeté sur son lit comme si je n’étais qu’un fétu de paille. En un éclair, elle me chevauchait et ses griffes noires acérées avaient déchiré mes vêtements. Sa férocité me prenait au dépourvu et je craignais vraiment pour ma vie.
"Le marché préservera ta vie, mais n'espère pas donner des ordres à une succube dans sa propre chambre!" a-t-elle dit.
Elle s’est penchée sur moi en se cambrant pour que ses mamelons dressés caressent ma poitrine. Elle a appuyé ses tétons gonflé sur mon torse et les a lentement fait glisser vers le bas jusqu'à ce que mon sexe soit calé entre ses globes doux.
"Je vais te faire connaître le plaisir, celui qu'aucun mortel n'a jamais vécu, mais ce sera selon mon bon vouloir. Je suis la maîtresse ici, ne l'oublie jamais!"
Elle frottait ses seins moelleux sur ma bite, mais j'étais encore désorienté par la vitesse de sa transformation soudaine en animal féroce, puis en séductrice, le tout en un éclair. À cela, ajoutez la longue récitation du Contrat de Myste, et mon érection était clairement retombée.
Elle a ouvert la bouche en grand et s'est penchée sur moi. Je pensais qu'elle voulait me prendre en bouche pour m'administrer une fellation et redonner de la vigueur à mon sexe. Au lieu de cela, elle s'est mise à souffler, ou peut-être même vomir, de grosses volutes de fumées rougeâtres sur mon membre flasque.
L’effet a été instantané. Ma bite a immédiatement reprit vie, se dressant alors qu’elle était dolente, mais toujours très excitée. Elle a continué à expulser cette exhalaison jusqu’à ce que mon érection devienne vraiment douloureuse.
"Hum, tout n'est pas si petit, chez ce misérable ver de terre!" ronronna-t-elle, très chatte. Toujours avec ses mains sur ma poitrine pour me plaquer sur le lit, elle approcha son entrejambe au-dessus de ma bite dressée. Je vis sa queue pour la première fois, longue et sinueuse, se terminant par une fourche et fouettant l'air nerveusement.
Au-dessus de ma bite, les lèvres avides de sa chatte s'ouvraient et se fermaient, happant l'air, menaçant d'avaler ma bite. Le mouvement était à la fois stimulant et répugnant. Elle me sourit et son corps eut un petit frisson. Puis ses grandes lèvres restèrent bouche bée et je vis sa chatte suinter un liquide gras, noir et épais. Je réalisais qu'elle se lubrifiait. Elle est descendue ensuite dans un mouvement fluide qui engloutit mon sexe jusqu'à la garde.
Aucun mot ne peut exprimer le plaisir que j'ai ressenti quand son vagin étroit et bien lubrifié a coulissé sur ma bite. Il était chaud, doux et recouvert d'un jus épais et collant qui picotait sur la peau de mon membre.
Puis elle commença un lent mouvement ascensionnel en se soulevant au-dessus de moi. Les parois de son vagin ont tirés sur la peau de mon sexe avec un doux chuintement, aussi réticent à le quitter que moi à le sentir partir. Elle se souleva jusqu'au moment où les lèvres de sa chatte embrassèrent le bout de ma bite, puis elle redescendit m'engloutir au fond de sa vulve avec un glissement très fluide, très doux et très lent. Lentement, elle se souleva de nouveau, sa chatte bavant tout le long de ma bite.
Le première pénétration fut divine. À la deuxième, tout mon corps tremblait d'extase. À la troisième, je gémissais de manière incohérente. À la quatrième, mon entrejambe se contractait de spasmes involontaires. Quand elle descendit pour la cinquième fois, elle bloqua son mouvement et se tint là, ma bite complètement engloutie dans sa chatte brûlante.
"Il est temps pour toi de me nourrir de ta semence, petite larve humaine" sourit la succube. Elle gémissait en caressant ses seins.
L'orgasme a commencé dans mes jambes et a traversé mon corps comme une lame de fond. La succube m'a pressé très fort entre ses jambes et m'a chevauché tandis que mon corps se tordait et s'ébrouait de façon incontrôlable. J'entendais son rire sauvage pendant que j'éjaculais puissamment. Des contractions musculaires puissantes ont aspiré mon sperme profondément dans son corps.
Épuisé et trempé de sueur, je restais couché sur le lit en essayant de reprendre mon souffle pendant que les répliques du plus puissant orgasme que j'aie jamais connu percutaient mes reins. La succube était toujours à cheval sur moi, son corps couvert de sueur parfumée, elle posa ses mains de chaque côté de mon visage et se pencha sur moi jusqu'à ce que ses yeux noirs et profonds se fixent dans les miens.
"Tu ne penses pas avoir déjà fini, nous avons toute la nuit devant nous" murmura-t-elle. "Laisse-moi te renforcer."
Elle raffermit sa prise sur ma bite ramollie toujours enfouie au fond d'elle. Elle caressa ses seins et gémit, ses yeux se fermèrent de bonheur. Son corps eut un petit tressaillement. Je sentis son vagin se contracter, puis ma bite fut arrosée par un liquide huileux et froid.
Mon membre baignait dans ses profondeurs brûlantes, la sensation de fraîcheur a été un choc au début, mais ensuite le picotement s'est propagée dans mon membre. Son vagin s'est contracté de nouveau, pompant davantage de liquide stimulant autour de mon sexe. Ses muscles vaginaux experts ont commencé à masser habilement et à frotter l'huile sur celui-ci. La sensation était très agréable et j'ai senti une autre érection se développer, plus grande et plus dure qu'auparavant.
Lorsque ma bite fut redevenue complètement raide, elle recommença à onduler des hanches, gémissant de plaisir. Elle augmentait son rythme et je voyais ses seins se balancer pendant qu'elle chevauchait ma bite. Elle s'arrêta de nouveau pour me serrer fort. Je n'ai pas pu me retenir et j'ai senti ses puissants muscles vaginaux aspirer davantage mon foutre au fond de sa vulve.
Après avoir déchargé ma semence, j'ai de nouveau senti ses muscles vaginaux se contracter et me masser en suintant ce liquide huileux et frais sur mon chibre en détumescence. De nouveau, ma bite a repris de la vigueur, elle est revenue à une érection complète, prête à resservir.
J'ai compris alors comment une succube drainait sa proie. Une fois mon chibre pris au piège dans son vagin, le liquide vaginal qu'elle sécrète en abondance empêche mon chibre de ramollir. Sa victime continue de se vider, orgasme après orgasme, jusqu'à l'expiration de son sperme.
"Tu es une petite crotte humaine chanceuse" dit la succube, le visage dur. "Tu fais l'expérience de se faire purger par une succube tout en conservant ta vie. Les termes du contrat m'empêchent de te vider complètement, mais j'ai l'intention de prendre mon paiement intégral de la semence de ton corps."
Elle a recommencé à chevaucher mon sexe et étonnamment, j'ai senti les prémices d'un troisième orgasme.
"Je prendrai chaque orgasme que tu pourras avoir, sauf le dernier, l'ultime, celui qui te ait," murmura la succube, son bassin ondulant pour caresser ma bite dans un autre moment d'extase parfaite. "Profite de ta nuit de plaisir, petit débris humain."
Je ne pouvais que grogner et souffler en sentant un autre orgasme aspiré profondément dans son corps brûlant.
J'ai perdu le compte du nombre d'orgasmes que j'ai connu avant que mes couilles ne se dessèchent. Mon corps était en ruine. Tous mes nerfs étaient à vif, mes muscles brisés. La succube continuait, imperturbable. Son corps était infatigable, son appétit intact, elle m’avait chevauché constamment depuis des heures, ne montrait aucun signe de fatigue et elle avait encore d’autres cartes à jouer ...
Alors que je restais exsangue après le dernier orgasme, plus prostré que n'importe quoi, elle s'allongea sur moi et je sentis ses lèvres embrasser les miennes. Je ne répondais pas au début, j'étais trop fatigué, mais ses lèvres douces étaient si pulpeuses que j'ai finis par répondre à son baiser. Ma bouche s'ouvrit et, ce faisant, elle agrippa ma tête, glissa sa langue entre mes lèvres et souffla ...
Son souffle chaud traversa mon corps comme un liquide vitaminé. Je le sentis envahir mes poumons, puis passer dans mon sang. Il inondait tout mon corps, drainant les parties usées de mon être pour les déposer dans mes couilles comme autant d'épaves. J'ai senti mes bourses se gonfler en même temps que mon corps s'affaiblissait et que mon âme se perdait.
"Il te reste encore suffisamment de nuit pour me nourrir" murmura la succube. Et elle emmena mon corps brisé vers un autre orgasme frémissant.
À aucun moment elle n'a laissé échapper mon chibre hors de son vagin. À aucun moment elle n'a laissé mon sexe dégonfler. Je me sentais atteint de priapisme, incapable de détumescence. Trois autres orgasmes et je pensais que le Contrat de Myste avait échoué, que j'allais mourir. Pire. Je voulais qu'il échoue. Je voulais continuer cette étreinte torride, encore et encore. Je souhaitais que cela ne cesse jamais. Que la succube continue de me chevaucher. Jusqu'au dernier orgasme, celui qui allait me .
J'étais maintenant si faible que je ne pouvais plus du tout bouger. Ma vision était trouble, je n'avais plus aucune sensation ni dans mes mains, ni dans mes pieds. Mon corps était désespérément froid. J'ai dû murmurer quelque chose à propos du froid parce que la succube m'a soufflé son haleine dans la bouche, me réchauffant ainsi mon corps. Elle m'enlaça dans ses bras puissants et je sentis ses seins moelleux pressés contre ma poitrine. Ses lèvres se renfermèrent sur ma bouche et elle insuffla de l’air chaud dans mes poumons glacés. Doucement elle me souleva de la couche en déployant ses ailes gigantesques et elle a tendrement enveloppés nos deux corps.
Je l'ai su depuis. C'est l'étreinte de la mort, quand une succube enroule ses ailes autour de sa victime pour aspirer la dernière goutte de vie dans son corps.
Il n'y avait plus de geste violent à présent, juste la douce et lente sensation de ses muscles vaginaux qui massaient doucement ma bite. Lové comme cela dans son étreinte mortelle, je sentis sa chatte habile me drainer de deux autres orgasmes avant que l'obscurité ne commence à envahir mes yeux.
La dernière chose que j'ai perçue était le doux chuchotement de la succube à mon oreille." Ton marché m'interdit de poursuivre et je ne pourrai pas te persécuter plus tard, mais cette nuit de plaisir te hantera toute ta vie. Tu t'en souviendras. Ton corps réclamera et un jour tu me reviendras et tu me supplieras de t'emmener vers ce plaisir ultime. Dors bien, petit homme, je t'attendrai. "
Je me suis réveillé dans mon lit le lendemain et je suis resté prostré trois jours, le temps de récupérer mes forces. Le Contrat est resté en vigueur. Ma rencontre avec la succube ne m'a causé aucun dommage permanent.
Je suppose que c'est tout ce qui compte pour toi. Que le Contrat te garde en sécurité. Qu'il est possible de baiser une succube et de survivre.
L'homme regarde tristement le feu.
Ils y retournent tous, tu sais. De leur propre volonté. Elle le savait. C'est pourquoi elle m'a épargnée la deuxième fois, elle m'a laissé juste un petit souffle de vie, juste pour que je puisse raconter mon histoire.
Rien ne t'arrêtera, rien ne les arrête jamais.
L’homme termine son verre et sort une liasse de papiers de dessous sa chaise.
Tu y retourneras. Ils y retournent tous.

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