Mon Prof De Français (3)

Pour vous résumer un peu ma situation, mon prof de français est si concerné par ma réussite scolaire et mon assiduité à ses cours du matin qu’il a placé un œuf vibrant dans mon intimité. Et je suppose que ce serait manquer de respect à cette noble figure d’autorité que de faire quoi que ce soit pour remédier à cette situation, d’autant plus que le conseil de classe approche. Et la situation est bien sûre incroyablement excitante.

Après notre entrevue du matin, je passe la journée à guetter la moindre vibration. J’ai peur qu’il enclenche le jouet pendant un devoir, ou à n’importe quel moment où le silence pourrait trahir ma condition. Et en même temps, j’ai vraiment hâte que la divine sensation survienne à nouveau. Rien que de sentir cette présence ovale contre les parois de mon sexe… Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir me toucher franchement, et je bénis les dieux de m’avoir fait naître femme, genre pour qui garder les jambes croisées n’a rien de choquant socialement. J’en suis là de mes réflexions, les jambes croisées donc, assise au C.D.I en essayant de finir mon devoir d’anglais, lorsque je sens une présence à côté de moi. Tiens, c’est R. il n’a pas l’air de m’avoir remarqué, il se tient simplement debout à côté de ma table et semble chercher une place où s’asseoir. Je ne nierais pas que j’ai toujours un petit frisson chaque fois que je le vois depuis le dernier concours blanc. Mais il ne m’a jamais adressé la parole depuis, et je ne fais que le croiser de toute façon. C’est pourquoi je suis plutôt surprise lorsqu’il se penche vers moi et me dit :

« Tu devrais venir au cours de soutien de M. Guy. C’est demain soir, à 18h30. »

Sur ces mots, il part tranquillement vers la sortie. C’est moi, ou il a regardé mon entre-jambe ? Ce petit sourire ironique n’a rien d’inhabituel chez lui, mais là je suis quasiment certaine qu’il regardait en direction de mon sexe. Et cette invitation au cours de soutien, on a beau être en prépa, c’est tout sauf une pratique courante.

D’autant plus que je fais grec, pas latin, ce qu’il doit probablement le savoir. Est-ce une manière de me signaler qu’il fait si peu cas de moi qu’il n’a même pas remarqué que nous ne suivions pas les mêmes cours ?
Non… Cette allusion à M.Guy, son regard… Il doit ment savoir quelque chose. Je ne suis pas loin de croire que c’est le prof de français qui l’envoie.

Je passe le reste de la journée à retourner ces pensées dans ma tête. Rentrée chez moi, je finis par m’endormir sans avoir décidé ce que j’allais faire ni avoir senti la moindre vibration. Je commence à croire que la télécommande n’avait pas une si longue portée que ça.

Je suis tirée d’un rêve mouillé par la sensation tant désirée. Il est 6h30, mon alarme n’a même pas encore sonné mais je crois qu’on ne pourrait pas rêver d’un réveil plus délicieux : la vibration irradie puissamment dans tout mon corps, je pense qu’il a du régler l’intensité à fond cette fois-ci, provoquant en moi un plaisir violent et manifeste. Je n’arrive pas à contenir les gémissements qui s’échappent de ma bouche. Malgré la tiédeur de mon lit, mes seins sont dressés d’excitation. J’ai l’impression que la vibration m’a réveillée immédiatement, mais sans doute a-t-elle commencé graduellement pendant que j’étais encore endormie, je ne pourrais pas être déjà aussi mouillée autrement ! Je pose un doigt sur mon clitoris, mais il est si sensible que s’en est presque douloureux. Roulant sur le ventre, j’enfonce la tête dans mon oreiller tandis que mon bassin s’agite dans un mouvement incontrôlable contre ma couette qui s’est (malgré moi!) glissée entre mes jambes. Mon réveil retentit bruyamment près de mon oreille, mais aucune de mes mains, agrippées à mes seins, n’est disponible pour leur faire taire. Je sens monter une vague puissante, presque effrayante d’intensité et je suis plus de désireuse de l’accueillir, croyez moi. Je me frotte contre les draps comme une maniaque, mes halètements se font de plus en plus saccadées, je viens finalement dans un grand tremblement qui me laisse pantelante, en sueur et abasourdie par le vacarme de la sonnerie toujours dans mes oreilles.
Je ne peux pas rester avec l’oeuf toujours allumé en moi alors que je viens de jouir, mon sexe est beaucoup trop sensible. Je suis tellement trompée que je suis surprise qu’il n’ait pas déjà glissé entre mes lèvres. Après une douche rapide je file en cours.
A la fin de la journée, c’est presque sans y penser que je me dirige vers la salle de français. Au pire des cas, si j’ouvre la porte pour trouver des latinistes, je dirais que je me suis trompée de salle. Lorsque je pousse la poignée, je constate que la porte est verrouillée. Il y a pourtant de la lumière. Je m’apprête à faire demi-tour quand la porte s’entre-baille sur M.Guy, qui s’écarte à ma vue pour me laisser entrer.

« J’apprécie votre volonté de progrès Mademoiselle, quand bien même elle concerne une matière que vous ne présenterez pas aux concours. »

Je n’ai pas le temps d’apprécier le sarcasme de mon prof. La vision qui se dresse devant mes yeux ne laisse place à aucune autre considération. A « ma » place, sur le bureau de M.Guy, R. est à demi-couché, à demi-nu aussi puisque sa chemise traîne sur le sol et que son pantalon a été repoussé sur ses cuisses. « Dresse » est sans doute un terme adéquat, au vu de l’énorme érection qu’il arbore. Il n’a pas quitté son sourire ironique. Je dirais même qu’il a l’air plutôt satisfait de ma stupéfaction. Sa verge est vraiment imposante, ce n’est pas comme vous le savez ma première rencontre avec sa virilité, mais je n’avais pas vraiment eu le temps d’observer quoi que ce soit en détail.
A mon entrée, il s’est redressé sur ses coudes et m’observe en retour d’un air goguenard. Je frémis à l’idée d’avoir été conviée à cette séance de « soutien scolaire » dans le but de servir une nouvelle fois de vide-couilles à ce pédant. Figurez-vous donc ma satisfaction lorsque M.Guy, après avoir reverrouillé la porte derrière moi, prononce ces mots à l’intention de R. :

« Je vous saurais gré de quitter immédiatement cet air insolent jeune homme.
Je pensais avoir été clair la dernière fois pour ce qui est de votre attitude envers vos camarades et la conduite que vous devez adopter en ma présence, mais vous ne retenez apparemment absolument rien. »

La dernière fois ? Donc R. aussi s’est sans doute déjà pris un « sermon » du prof de français… Mais qu’est-ce qui se passe exactement entre ces deux-là, et qu’est-ce que je viens faire là dedans ?
M. Guy me désigne une chaise au premier rang et sans un mot, je m’assois. D’un geste agacé, il me fait écarter les jambes et glisse une main sous ma jupe. Son regard plonge froidement dans le mien lorsqu’il constate que l’œuf a disparu.

« Nous verrons ça plus tard. »

Je frémis sur ma chaise. Il se rapproche de R. et sous mon regard toujours aussi éberlué il commence une lente mais énergique masturbation de son immense trique qui n’a perdu aucune ampleur. Une goutte perle de son gland, elle brille sous les néons de la salle de classe. Je ne soupçonnais pas du tout les tendances homosexuelles de mon professeur, mais après tout, il ne m’a jamais pénétrée alors qu’il m’a eue plusieurs fois entre les mains dans des circonstances propices. Le charme mutin et insolent de R. tranche avec la séduisante maturité qui émane de sa personne. Devant ce spectacle, je ne peux m’empêcher de penser à la relation antique de pédérastie. La scène est si érotique que malgré mon soulagement de ne pas subir immédiatement le courroux de notre mentor, je ressens une pointe de jalousie à l’idée d’être exclue de cette incroyable tension sexuelle. R. a l’air de prendre un plaisir fou, mais vu le regard de M.Guy je pense qu’il va passer un mauvais quart d’heure. Après tout, ce professeur a déjà manifesté sa croyance en la vertu de la punition pédagogique.

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