L'Amour Sur Un Pouf
Martine bronzait nue dans son jardin sur un bain de soleil pendant que Christian, son mari, se concentrait sur ses rosiers qu'il s'était décidé à tailler. Indifférent à nudité gracile de son épouse quinquagénaire et à son bronzage intégral, il étudiait avec soin les petites branches pour savoir s'il était nécessaire de leur donner ou pas un coup de sécateur. Martine l'observait derrière ses lunettes noires. Son mari était du genre râblé et velu, aux cuisses épaisses et au torse puissant. Elle avait été très vite séduite par sa virilité au temps de leur jeunesse et son appétit sexuel n'avait pas eu à se plaindre des prestations de celui qui allait devenir son mari. Qu'il n'ait pas un physique de Don Juan lui importait assez peu. L'essentiel était qu'il soit aimant, et donc ce qu'il avait entre les jambes car l'un ne va pas sans l'autre. De ce côté là, la nature l'avait bien pourvu. Du reste, elle-même n'était pas non plus une gravure de mode. Du genre filiforme avec des seins en pomme, le visage un peu anguleux, brune aux cheveux courts (avant de devenir poivre et sel), elle n'était pas de ces femmes opulentes qui inspirent le sexe. Elle n'en était pas moins, de l'aveu de ceux qui étaient passés dans son lit (assez nombreux dans sa jeunesse), un "coup en or" qui nécessitait de ses amants beaucoup d'engagement physique.
Christian avait su relever le défi et de cette union tempétueuse était née une fille, Céline, désormais mariée et mère d'une petite fille que ses grands-parents adoraient. Ceux-ci étaient désormais sans et donc parfaitement libre de leurs goûts et leurs penchants. Le bronzage intégral était un de ceux-là pour Martine, au grand dam de Céline, beaucoup plus pudique. Pas question, pour Martine, de se pointer sur une plage sans fesses parfaitement uniformes avec le reste de son corps cuivré. Christian l'accompagnait parfois sur les plages naturistes mais elle y allait le plus souvent seule ou avec une amie, son mari s'ennuyant très vite dans cette activité passive.
Mais au fil des années, sa libido s'était ralentie. Au contraire de Martine, toujours aussi chaude et ce malgré la ménopause, le sexe était passé au second plan derrière d'autres activités comme le jardinage. Il ne semblait même pas inquiet de voir son épouse partir seule à la plage et s'exposer nue, comme s'il estimait qu'elle n'était plus "baisable". Ce en quoi il avait tort car sur une plage naturiste, une femme seule attire toujours les regards masculins. Souvent draguée, Martine avait craqué à deux reprises pour deux inconnus et qui l'étaient restés : un trentenaire et un quadragénaire l'avaient emmenée dans les dunes et ne l'avaient pas regretté tant elle avait mis du coeur à l'ouvrage. Une autre fois, alors qu'elle accompagnait son amie Viviane sur la plage, celle-ci s'était fait draguer par un nudiste allemand et voulait que Martine assure sa "sécurité" dans les dunes pendant qu'elle se faisait sauter. Moyennant quoi l'Allemand ne s'était pas contenté de Viviane et avait honoré la "surveillante" de plusieurs coups de bite avant de revenir à Viviane. Histoires évidemment sans lendemain ( nous y reviendrons peut-être) mais qui avaient rassuré Martine sur son pouvoir sexuel de séduction. Et accessoirement, soulagé une libido manquant d'exutoire.
Ce jour là, dans son jardin, Martine pensait à ces épisodes érotiques et se masturbait. C'était la première fois qu'elle le faisait en présence de son mari, comme une provocation. Il l'agaçait en se concentrant sur ses rosiers alors qu'elle était là, nue, offerte. En se masturbant, elle pensait à toutes ces années où le couple avait parfois connu une véritable frénésie de sexe, dans l'atmosphère d'une époque beaucoup plus libérée qu'aujourd'hui. Elle se souvenait de moments très particuliers. Ainsi ce jour où, pour une fois sans leur fille et se promenant en voiture à la campagne, abordant un secteur boisé, Christian fut pris d'une envie subite : "Et si on s'arrêtait là pour baiser ?", lui dit-il en glissant sa main droite sous sa jupe.
Elle se souvenait aussi d'un autre épisode, cette fois à son initiative. Il l'avait invitée au restaurant un soir pour fêter leur anniversaire de mariage. Le restaurant était plongé dans une semi pénombre et la table était recouverte d'une nappe basse. Il s'était déchaussé et lui faisait du pied. Il était remonté le long de son mollet et atteignait la cuisse. Il allait toucher son sexe. Alors, prise d'une impulsion et après un regard circulaire, elle passa sous la table, le débraguetta et lui administra ce qu'il avoua plus tard avoir été "la pipe de sa vie". Elle ressortit de dessous la table le visage barbouillé du sperme (copieux) de Christian, lui en fit lécher une partie et le mit au défi de "recharger" dans l'heure suivante. Ce qu'il fit dans le lit conjugal, mais comme il avait déjà éjaculé, il la lima longuement, très longuement, étouffant ses cris en l'embrassant (ou elle même plongeant la tête dans l'oreiller) avant de s'arracher les reins au milieu de la nuit, de s'effondrer en nage et de s'endormir aussi sec... alors qu'elle aurait bien continué encore tant elle était en ébullition.
Mais c'était parfois aussi de petits gestes, de petites provocations. L'été, lorsqu'elle était nue sous sa robe et qu'ils se trouvaient en public, il lui mettait subrepticement la main aux fesses et parfois même un doigt dans l'anus, s'attirant aussitôt une tape sur sa main mais une tape presque câline qui annonçait un coït proche.
De son côté, elle aimait mettre en doute sa virilité, lui dire qu'elle l'avait trouvé "un peu mou" la dernière fois qu'ils avaient fait l'amour, que le type là-bas au bras de sa femme était sûrement "mieux monté" que lui, qu'il allait sûrement la faire jouir ce soir alors que "toi mon chéri, tu vas encore roupiller et négliger ta femme".
En général, leurs préliminaires étaient moins fougueux, plus verbaux. Après avoir décidé de baiser et s'être mis nus sur leur lit, tout en se caressant mutuellement, ils stimulaient leur cortex cérébral (car tout part du cerveau) en se parlant de leur sexe. Il la trouvait "mouillée", elle le trouvait "dur". Il lui demandait de se comporter "en vraie salope", elle lui parlait de sa bite qu'elle voulait "bien profond". Il lui promettait de "la faire gueuler", elle lui demandait d'être "très cochon", de lui "lécher le trou du cul" parce qu'aujourd'hui, elle avait "envie de se faire enculer". Plus elle parlait, plus il s'allongeait, plus elle s'humidifiait, plus ils se branlaient mutuellement. Et tout en la branlant, il lui demanda un jour si elle ne voudrait pas baiser devant lui avec un autre type qui l'exciterait. Sans réfléchir, spontanément, elle avait dit oui, à condition qu'ils la prennent à deux. Très excités l'un et l'autre, ils avaient échangé sur le sujet, il l'avait traitée de "salope", elle de "gros cochon" puis répondant à son appel,"j'en peux plus, baise-moi", il l'avait lardée de grands coups de bite en la pliant dans tous les sens, profitant de sa souplesse de gymnaste volontaire avant de connaitre un torrentueux orgasme. Quelques jours plus tard, un jeune Noir déniché sur internet baisait Martine à l'hôtel devant Christian avant qu'ils la prennent en double pénétration anale-vaginale, expérience sans lendemain mais dont Martine se souvenait encore en se masturbant dans son jardin en ce jour d'été devant Christian :
- Qu'est-ce que tu fais ! l'interpella-t-il, le sécateur en l'air.
- Ben tu vois, je me fais du bien.
- Mais c'est dégueulasse !
- Non, c'est naturel. J'aime me branler de temps en temps, surtout sous le soleil.
- Bon, comme tu voudras.
Et il poursuivit son taillage, non sans regarder sa femme du coin de l'oeil qui semblait accélérer son rythme digital, les yeux clos, la bouche ouverte, toute à ses réminiscences érotiques. Ses hanches remuaient légèrement. Elle se mordait les lèvres. Elle allait jouir. Il ressentit alors une morsure dans son slip. Il bandait. Oui, en se branlant, sa femme le faisait bander. Alors, pris d'une subite résolution, il posa son sécateur et s'avança vers le bain de soleil. A genoux, il plongea son museau entre les cuisses de Martine qui fut prise d'un sursaut. D'abord, elle protesta. Mais il persista, solidement arrimé à ses cuisses, et sa langue prit possession de sa vulve trempée. Elle cessa de gigoter et s'abandonna à la bouche de son mari, une main crispée sur sa nuque. Un long cunnilingus commençait.
D'abord surprise, Martine décida de profiter de la situation. Depuis combien de temps Christian ne l'avait-il pas baisée ? Vraiment baisée comme le gros cochon qu'il était au temps de sa splendeur érotique ? Elle ne savait plus vraiment. Aussi décida-t-elle de le stimuler. De la voix d'abord, d'autant plus facilement que le premier voisin était au moins à cent mètres. Elle proféra quelques mots crus bien sentis célébrant les vertus de sa langue sur sa chatte trempée tout en glissant un pied entre ses jambes fléchies, à la recherche de sa bite. Avec adresse, elle réussit à le glisser dans l'ouverture pour constater, ô bonne surprise, qu'il ne portait pas de slip. Elle put ainsi atteindre les couilles sans difficulté et jouer avec elles de ses orteils. Puis elle toucha la tige dont elle put constater la dureté prometteuse. Christian redoublait de voracité comme s'il voulait lui dévorer la chatte et précisément, elle miaula de plaisir. Toujours du pied, elle réussit avec son aide à le débarrasser de son short. Un coup d'oeil la renseigna : il bandait comme un cheval. La nature l'avait doté d'un pénis hors normes qui n'avait pas été pour rien dans la conquête de Martine en d'autres temps car elle avait toujours aimé les grands formats, étant dotée d'un vagin large. Un jour, tout en baisant avec lui, elle l'avait mesuré en l'alignant sur son avant-bras : ils avaient peu ou prou la même longueur et en avait été estomaquée. Quand il l'avait enfilée ensuite, elle avait joui presqu'aussitôt tant elle était heureuse d'être possédée par un aussi beau braquemard.
Depuis, elle s'était habituée à profiter de cet engin mais présentement, la perspective de le sentir s'enfoncer en elle ravivait un furieux désir.
- Baise-moi là, maintenant, tout de suite, s'il te plait, implora-t-elle.
Mais Christian avait une autre idée. La posséder sur le bain de soleil ne lui plaisait qu'à moitié. Inconfortable et menaçant pour la pérennité de l'objet. Flamberge au vent, il se précipita dans le salon voisin sous l'oeil étonné de Martine qui se demanda un instant s'il n'allait pas la planter là, pantelante de désir. Mais non. Il revint en portant à bout de bras un grand pouf carré où il avait l'habitude de poser ses pieds en regardant la télé.
- On va baiser là-dessus, l'informa-t-il.
Décidément, c'était le jour des surprises. Christian n'avait plus habituée Martine à ce type d'initiatives. Mais celle-ci lui plaisait. Elle se déplaça sur le pouf, prenant soin de poser sa tête sur le bain de soleil, et s'ouvrit en grand, les pieds dressés vers le ciel. Solide sur ses appuis, jambes légèrement fléchies et la tenant par les mollets, Christian l'enfila d'une seule poussée bien rectiligne, et de toute sa longueur, suscitant un râle profond de la part de Martine qui releva la tête pour regarder son mari la fouiller. Il allait et venait lentement mais profondément, les yeux dans ceux de son épouse qui le considérait avec reconnaissance, comme s'il lui offrait un magnifique cadeau.
- Oui, c'est ça, comme ça, bien à fond, continue, jusqu'aux couilles, encore, voilà, t'arrête pas, baise-moi bien...
Martine était en grande forme sexuelle, constata Christian, et il allait devoir lui en donner pour son appétit. Justement, lui aussi se sentait en forme, long et dur, son sperme encore refoulé et bien décidé à exploiter toutes les vertus du pouf. Il retourna Martine et se mit à lui asséner en levrette de grands coups de bite d'autant plus virulents qu'il était solide sur ses bases et qu'elle relevait bien son cul. L'idée lui vint de la sodomiser, elle n'irait sûrement pas contre, mais c'était prématuré, il craignait trop d'éjaculer tant son cul l'inspirait.
Alors, il s'assit sur le pouf et l'invita à s'empaler sur lui. C'était exactement ce que Martine souhaitait. Dos à lui, jambes fléchies, elle s'imposa le délicieux supplice du pal vaginal, allant et venant à sa guise, tordant ses hanches en tous sens, poussant parfois des cris gutturaux tant la bite allait profond. Il aimait voir son cul remuer, comme si elle dansait et l'entendre gémir. Puis il voulut voir son visage et lui demanda de le chevaucher. Pieds au sol, la tête posée sur le fauteuil voisin mais le cul bien arrimé au pouf, il la regarda s'empaler sur lui avec une lenteur calculée. La position debout de Martine lui permettait une pénétration particulière qu'elle ne tarda pas à savourer en se léchant les lèvres et en virevoltant de la croupe.
- Ah c'est bon ! Ah c'est bon ! répétait-elle.
Décollant les fesses du pouf, il lui renvoyait la balle en faisant attention à ne pas la désarçonner. Au comble du plaisir, elle s'effondra sur lui, toujours bien reliée à son sexe tendu et lui murmura à l'oreille :
- Tu me sers comme un chef !
Ils restèrent ainsi quelques minutes unis, sans bouger, avant que Martine ne se dégage et prenne à son tour une initiative. Elle demanda à Christian de quitter le jardin, de replacer le pouf dans le salon, face à un miroir où elle avait l'habitude de vérifier sa mise, et déclara :
- J'ai envie de me voir baiser là-dessus. Prends-moi en levrette et regarde-moi dans la glace.
Christian s'exécuta. Regarder leur couple en train de forniquer n'était pas une première. Martine aimait se voir baiser. Il la prit par les hanches, la déposa sur sa bite et la percuta jusqu'à la garde. Martine fit "oh" et leurs regards se croisèrent. Il lut dans le sien un plaisir intense et une série de mots crus ne tardèrent pas à déferler dans sa bouche. Il y était essentiellement question de sa queue et de sa chatte, d'invitation pressante à ne pas s'en tenir là mais aussi de flatteries à son endroit, lui disant qu'il était beau à le voir la baiser. Il lui indiqua néanmoins qu'il n'allait plus pouvoir tenir longtemps à ce régime tant elle l'excitait et elle répondit en allant chercher sa bite à grands coups de cul, les yeux dans les siens :
- Allez, vas-y, gicle, fais-moi jouir, je veux ton sperme, maintenant, plus vite, plus vite !
Son visage était littéralement tordu de plaisir, de la buée s'affichait sur le miroir tant elle soufflait et quand elle lui lança "oh que tu es dur !", il éjacula. Un baquet de sperme coula sur le pouf et Martine se releva prestement pour courir à la cuisine chercher de quoi éponger afin qu'une trace indélébile ne s'inscrive pas sur son pouf en cuir. Christian s'affala sur le fauteuil voisin, vidé de sa substance autant que de son énergie. "Bon Dieu, se dit-il, elle a encore la prêche alors que moi, je suis vidé". Puis le couple commenta (à poil) leurs ébats, Martine célébrant la virilité de son mari :
- J'espère que tu ne vas pas en rester là, tu sais que j'ai toujours des besoins, moi.
Christian promit avant de se lever en titubant et de gagner la douche. Au moins, il avait "assuré".
Trois jours plus tard, il remettait le couvert, mais cette fois au lit, très classiquement, au réveil de Martine. Après l'avoir besognée en missionnaire, il s'apprêtait à la prendre en levrette lorsqu'elle lui déclara :
- Non, pas au lit, va chercher le pouf et prends-moi dessus. C'est bien plus jouissif mais prend une serviette au passage pour ne pas le tacher.
Toujours pratique, Martine...
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