Candaulisme Théorique
- Ma chère femme, j'ai terriblement envie de te faire l'amour et de t'entendre gémir de bonheur quand tu atteindras l'orgasme.
- Greg, mon cher mari, tu n'es pas raisonnable. Souviens-toi des recommandations du corps médical. Tu dois ménager ta santé après ton AVC. S'il n'y a pas de relation directe reconnue par la médecine entre un avc et un rapport sexuel, n'oublie pas dans quelles circonstances le tien s'est produit.
- Je sais. Je sais aussi qu'on m'a conseillé d'attendre le retour d'une fonction érectile satisfaisante pour reprendre une activité sexuelle prudente, que je devrai alors m'y livrer moins fréquemment et avec modération. Je voudrais les y voir ces conseilleurs. Ils ont facile à dire.
- Mon pauvre chéri nous sommes deux à souffrir de ce manque de relations. Je tiens trop à ta vie pour la mettre en danger. Mais tu fais diversion et tu t'éloignes du contenu de notre conversation. Nous parlions de la visite que tu as reçue de mon ex mari...
- Erreur, ma chérie, au contraire j'y viens. Mes insuffisances durent et tu le dis, toi-même, tu souffres également de mon manque de disponibilité dû à la prudence conseillée. Or ce que je dois supporter, à mon âge, après cet avertissement, ne doit pas consti la règle de conduite d'une femme encore jeune et dans la fleur de l'âge.
- A deux nous saurons attendre ton rétablissement. Mon seul devoir est de te soigner et de bien prendre soin de toi. C'est une affaire de patience. D'ailleurs je te donne des petits plaisirs que tu apprécies, non?
- Oui et non. Merci pour tes efforts. Pourtant le bonheur d'une masturbation ou d'une fellation s'envole dès que tu juges nécessaire de retirer tes mains de ma verge ou que tu cesses de la sucer. Il est remplacé aussitôt par un sentiment de frustration. Tu ne peux pas échapper toi même à cette impression d'inachevé quand tes lèvres abandonnent leur travail sur mon membre. Je comprends ton désir de me protéger.
- Que me chantes-tu là. J'apprécie particulièrement tes caresses, tout ce que font tes lèvres sur mon corps ou tes doigts sur et dans mon sexe. Tu deviens un champion du cunnilingus et des chatouilles internes. Ne crains rien, nous survivrons à ces petites privations. Cela ne te suffit-il pas?
- Hélas, non. Il y a trop de différence entre mes fantasmes et la triste réalité des succédanés dont nous devons nous contenter. A la mesure de mes frustrations, je suis capable d'évaluer les tiennes. Et je me demande combien de temps une femme belle et sensuelle pourra se priver du sel de la vie amoureuse épanouie qui a été la sienne jusqu'à présent. Je ne me peux pas t'imposer une aussi rude épreuve. Parfois la jalousie me taraude.
- Oh ! Que tu me peines. J'ai juré de t'aimer jusqu'à ce que la mort nous sépare et tu constates combien je m'efforce de te maintenir en vie et heureux.
- Un coup de foudre est toujours possible et si vite arrivé Tu pourrais tomber amoureuse d'un homme fort bien, jeune, fortuné, ambitieux pour lui et pour toi. Ne dis pas "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau", d'autres ont succombé.
- Je ne vois toujours pas pourquoi tu as parlé de moi avec Jean. Veux-tu qu'il m'espionne, qu'il surveille mes fréquentations ou mes relations professionnelles ? Greg tu me mésestimes et tu me déçois fortement. Que tu manques de confiance en moi.
- En dehors de moi, il est un homme que je ne jalouserais pas. C'est ton premier mari, Jean précisément. Il t'a connue, il t'a aimée, vue nue, il t"a fait l'amour et selon tes dires il s'est toujours montré à la hauteur de ses devoirs d'époux. Alors
- Alors quoi ? Qu'as-tu imaginé ? Non, ne me dis pas que tu négocies avec Jean pour qu'il me reprenne, parce que tu ne peux plus m'envoyer dix fois de suite au septième ciel.
- Comme je vois, je ne suis pas le seul jaloux ici. Cette fois c'est ton imagination qui déborde. Laisse moi t'expliquer mes plans et tu verras que tu commets une grosse erreur. Pourquoi voudrais-je me séparer de la meilleure femme que je connaisse? Pour la garder je suis au contraire disposé aux plus grands sacrifices. Au cours de ton existence, tu as partagé ton amour et ton intimité entre deux hommes seulement, Jean et moi. Je trouve que ce cercle est amplement suffisant. Sur ces deux hommes, l'un, moi, est malheureusement invalide, impropre momentanément et pour un temps indéfini à une vie conjugale normale, tandis que l'autre jouit de tous ses moyens et néglige de les employer.
- Oh! mais Jean et moi avons divorcé. Jean a refusé de me conserver et a été bien aise de me voir partir près de toi. Lui et moi nous saluons, il nous arrive de collaborer pour les assemblées de la PME. Tu ne crois pas qu'il voudra...? tu n'as pas osé... ? sans me consulter auparavant. Greg, tu deviens fou, mon ami !
- J'ai bien fait de ne pas te consulter; la vivacité de ton rejet en est la preuve. J'ai préféré tâter le terrain auprès de Jean. Je lui ai exposé l'état de détresse partagée que nous vivons.
-Etait-ce nécessaire ? Personne dans la ville n'ignore la gravité de l'accident qui t'a frappé. Quelques hommes ont pu se faire des illusions sur mon avenir. Jean ne fait certainement pas partie de ceux qui envisageraient de me séduire ou de me sauter ou de te succéder. Tu as fait de moi un bon parti, j'ai de beaux restes aux yeux de certains, à l'exception de mon premier mari. Il m'a détesté et doit encore me détester même s'il ne le manifeste pas. Mon chéri tu rêves et tu perds ton temps. En admettant l'impossible. Jean voudrait-il de moi, il en serait pour ses frais, car pour moi c'est un non catégorique.
- Tu t'enflammes avant de savoir. Patiente. Je n'ai pas l'intention de te rendre à Jean, je te l'ai dit clairement. Je veux te garder et te chérir. C'est pour cela que j'ai consulté Jean. En premier sache qu'il ne te hait pas. Il a beaucoup d'admiration pour ta carrière et pour ta personne, il me l'a déclaré. Il est disposé à étudier la proposition que je lui ai présentée.
- C'est-à-dire ? Quelle est cette proposition ? J'avoue mon incapacité à bâtir une hypothèse raisonnable.
- C'est normal. Un AVC, est-ce normal ? L'impossibilité de faire l'amour à sa femme, est-ce normal? Jean m'a fait remarquer que j'aurais dû y penser avant de te séduire en réfléchissant à la différence de nos âges. Force est de partager sa façon de considérer le résultat. Je comprends maintenant tout le mal que je vous ai fait.
- Egoïstement, je ne veux considérer que le bonheur que tu as voulu me donner. J'ai trahi Jean, je ne peux pas lui reprocher de m'en vouloir. Bon à quoi cela nous mène-t-il? Quelle est ton idée géniale, cette proposition si étrange qu'il veut bien étudier?
- C(est simple mais compliqué à dire. De grâce permets-moi d'aller au bout de mon propos, ne m'interromps pas trop vite. Jean et toi feriez l'amour, pour t'épanouir sexuellement. Vous avez connu ça, vous saurez vous retrouver.
- Qu'est-ce que cela t"apporterait? Supposons que j'y trouve mon compte. Je m'enverrais en l'air avec Jean. Ce serait plus facile qu'avec un étranger, si je suis ton raisonnement. Et toi, en quoi cela soulagerait-il ta détresse ? Tu éprouverais de la souffrance à la pensée du plaisir pris par les deux anciens époux.uniquement en ma présence.
- Pourquoi croire que ce serait douloureux pour moi. Ton bonheur ferait le mien, je t'aime assez pour souhaiter de te voir heureuse. Mais tu as coupé mon discours. J'aborde la partie la plus difficile, je pose une condition. Jean et toi vous unirez charnellement ici. J'assisterai à vos rapports sexuels et dans la mesure de mes faibles moyens jr participerai à la fête.
- Ah! Voilà,ce qui n'est pas normal, le presque inavouable qui réclame autant de circonvolution, Jean et moi devrons offrir le spectacle au mari voyeur ! Greg as-tu perdu la raison, as-tu proposé à Jean de fouler au pied toutes ses valeurs pour te permettre de jouer au voyeur ? Ce n'est pas possible. Tu me fais passer pour une libertine que je ne suis pas, j'ai honte. Jean va croire que je suis tombée bien bas, que je suis encore plus salope qu-il ne pouvait le penser. Plus jamais je n'oserai lui adresser la parole. Heureusement il réfléchit avec sa tête et non avec sa bite. ment sa réponse sera négative. Oh: Greg, pardon de te faire croire que je suis malheureuse avec toi, à cause de ta santé. Excuse-moi, il faut que je sorte pour me remettre de ces émotions. J'ai besoin de peser les différents aspects de ton projet fou.
- Voilà qui est mieux. Tu admets la nécessité d'examiner cette solution, je m'en réjouis et je souhaite de tout coeur que tu auras un avis favorable. Je t'aime tellement. Ne me désespère pas mon amour. Des aspects te paraîtront peut-être anormaux, cherche surtout ce qui contribuera à notre bonheur respectif.
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