Sss - 1
Célia était la dernière personne qu'Adam s'attendait à croiser sur cette plage de Djerba.
La dernière fois qu'il l'avait vue, c'était dans le service commercial de la compagnie où ils travaillaient tous les deux, et elle affirmait, avec le sourire aux lèvres, que ce serait très mal vu s'ils prenaient leurs vacances au même endroit et au même moment.
Célia lui avait susurré: "Mamours, ce serait amusant de leur donner de quoi parler. Néanmoins, tu ferais mieux de prendre beaucoup de photos avec SSS pour prouver que ce n'était pas juste une petite escapade de nous deux en amoureux!"
SSS, c'est Stéphanie, la femme d'Adam ... stupide, sotte, saugrenue ... Le surnom ou le code que lui a attribué Célia quand elle parle de la femme d'Adam.
Il avait mentionné lors de leur premier déjeuner commun que Stéphanie n'était pas la femme la plus câline du monde au lit.
Célia était embauchée dans la société depuis quelques semaines, Adam l'avait invitée à déjeuner en ville pour faire connaissance avec sa collaboratrice de manière moins formelle.
Au bureau, dans cet espace ouvert, ils étaient épiés par tout le service commercial.
Même s'il trouvait Célia très séduisante, Adam était un mari fidèle et sa position de directeur commercial ne lui permettait aucun écart avec le personnel féminin.
Mais la jeune femme savait provoquer les confidences, la conversation avait rapidement dévié, et Adam avait confié à la jolie brunette sa déception face aux restrictions sexuelles que lui imposait sa femme.
"C'est une idiote. Si tu étais à moi, je n'en aurais jamais assez!" En affirmant cela, Célia passait son doigt sur le bord de l'assiette de salade, récupérant un filet de vinaigrette, puis elle a sucé le bout de son doigt.
Putain, la façon dont elle l'avait sucé ... une érection impérieuse a coupé le souffle d'Adam.
"Tu devrais dire à SSS que si elle n'en veut pas, d'autres l'apprécieront!"
"Est-ce une tentative de drague?" dit-il avec un clin d'il.
Célia semblait confuse et fit machine arrière rapidement: "Non, bien sûr que non!"
Adam tentait de dissimuler son trouble sous une boutade: "Heureusement ... je n'aurais pas été capable de résister à la tentation!"
Ce premier déjeuner a donné le ton. Le flirt, bien qu'occasionnel est devenu plus intense et ils s'amusaient à provoquer des situations, un jeu masochiste de tentations mutuelles.
Masochiste parce que cétait en fait une forme de de maintenir un état d'excitation aigu et de ne jamais conclure.
Ils échangeaient quotidiennement des courriels suggestifs, au moins aussi suggestifs que le logiciel d'espionnage de bureau ne le permettait en toute sécurité. Le jeu consistait à dire quelque chose de scandaleusement salace en utilisant de doux euphémismes, puis d'espionner subrepticement la réaction de l'autre personne qui lisait le message.
Adam a commencé à prendre en compte dans sa journée le temps passé dans les toilettes pour soulager sa tension après un échange de courriels particulièrement égrillards. De temps en temps, il croisait Célia en chemin, en proie aux mêmes souffrances, qui lui disait: "Belle imagination, Adam! SSS va être contente, ce soir!"
Adam est très vite tombé amoureux de Célia. Amour platonique, certes, mais la brunette incendiaire occupait ses pensées.
Aucun contact physique, ils ne passaient que très peu de temps en tête à tête, ne discutant ensemble que pour le travail.
Il aimait toujours sa femme, mais quand il lui faisait l'amour, son imagination dérivait vers celle qui occupait toutes ses pensées.
Mais même s'ils prenaient la précaution de s'éviter autant que possible, dans le service commercial, les langues allaient bon train.
Célia, très tôt, lui avait fait comprendre qu'elle aimait les filles autant que les garçons.
Cet aveu n'avait pas calmé le désir d'Adam pour sa collaboratrice sexy.
Elle était si délurée au sujet de ses pratiques, si naturelle, que c'était difficile de la blâmer.
Ensuite, il y a eu l'épisode des bas. Oh, mon Dieu, les bas! Célia avait le don de provoquer les confidences.
Adam avait le fantasme des bas, et de la haine pour les collants. Une femme sexy se devait de porter des bas avec couture, des porte-jarretelles, tout cet harnachement de frous-frous rendait fébrile le bellâtre.
Avec un sourire angélique, elle lui a demandé de conceptualiser son fantasme. Adam s'est emballé, il est devenu lyrique, expliquant sa vision de la féminité.
Depuis ce jour, elle a commencé à ne porter que ça, ses jambes magnifiques mises en valeur par des talons aiguilles.
Bien sûr, elle s'est arrangée pour ne laisser planer aucun doute. Elle s'amusait à redresser une couture lorsque Adam était dans les parages. Elle croisait les jambes suffisamment haut pour qu'il puisse apercevoir un petit morceau de chair au-dessus du bas.
En marchant devant lui, elle balançait délicieusement ses hanches.
Après avoir exécuté ses petites manuvres, elle épiait les réactions de sa proie.
Le regard fixe, les traits tirés, la bouche happant l'air, Adam résistait tant bien que mal à ses envies de viol.
Elle l'achevait par un courriel: "Penses-tu que SSS sera assez ardente ce soir? J'adorerais qu'elle se mette à genoux entre mes jambes gainées de nylon! Aimes-tu mes bas? Tu les avais remarqués, n'est-ce pas? Crois-tu que SSS ferait une bonne lécheuse de minou?"
Et Adam était contraint de faire un autre voyage aux toilettes, sous le regard narquois de la belle pin-up.
Elle souriait devant la photo de Stéphanie sur son bureau, elle caressait du bout du doigt la vitre qui recouvrait l'image.
"SSS est mignonne. Et cette couleur blond-roux! C'est ma saveur préférée! Est-ce qu'elle aime batifoler avec d'autres filles?"
Adam s'est raidit, sachant exactement ce qu'elle voulait dire: "Hem .
"Aimerais-tu qu'elle le fasse? Devant toi?"
Un roulement des yeux au ciel fut la seule réponse d'Adam.
"Quelle idiote! Avoir un mec sexy comme toi dans son lit, qui accepterait de la voir folâtrer avec une autre fille, et elle ne veut pas être une bonne petite lécheuse de minou!"
Il ne faisait aucun doute que Célia aimait maintenir cette barrière invisible entre eux. Elle se servait de Stéphanie comme d'une frontière à ne pas dépasser. Chacun chez soi, on joue ensemble, mais pas touche.
Chaque fois qu'elle le poussait à bout de désir, elle agitait le spectre de Stéphanie pour calmer les ardeurs viriles du mâle en rut. Ce qu'elle faisait de mieux, c'était de prendre cet air innocent qui achevait Adam. Sexy, sournoise, salope. SSS.
Déjà, au bureau, les collaborateurs faisaient des remarques pas très subtiles.
Adam lui mangeait dans la main. Aucun déni possible. Si elle l'avait voulu, il était incapable de dire non.
Mais elle se contentait de le chauffer, comme un matador qui agiterait son chiffon rouge sous le nez du taureau, sans lui donner l'estocade, terminant le combat par: "Ton mariage a besoin de la saveur de la tentation."
Célia avait réussi à le persuader que sa bite lui appartenait, et qu'elle la prêtait à Stéphanie.
De plus, Stéphanie devenait son avatar. Du coup, quand Adam faisait l'amour à Stéphanie, en réalité il baisait la belle Célia par procuration. Sa vie sexuelle était devenue un peu plus intéressante.
Il était toujours attiré par Stéphanie, mais son désir était nourri par son fantasme qu'elle soit l'incarnation de Célia.
Donc, en faisant l'amour à sa femme, il la trompait!
Ce qui étonnait le plus Adam, c'est que Célia aimait être dominée. Lorsqu'il parvenait à prendre le dessus sur elle, lui disant qu'elle était une mauvaise fille et qu'elle avait besoin d'une bonne fessée, c'est elle qui devait faire une pause aux toilettes.
Il a découvert très tôt qu'elle avait besoin d'un mâle dominant et qu'elle le préférait quand il montrait son autorité.
Autre sujet de discorde, c'était l'hypnose. Pour Adam, l'hypnose c'était un tour de vieux grigou dans un cirque, ou sur une scène de spectacle. Comment une gamine pouvait être attirée par ce truc là?
Pour Célia, l'hypnose c'était un concept auquel elle croyait depuis qu'elle avait réussi quelques expérimentations.
Elle pensait exceller dans cet art difficile, et elle était convaincue de pouvoir influencer les sujets.
Il pensait que c'était connerie: "Les gens ne font que ce qu'ils veulent faire."
"Peut-être, mais je peux leur donner envie de faire ce qu'ils n'osent pas faire."
Elle avait l'air si adorable en disant cela qu'il dut combattre l'envie de lui sauter dessus.
"Alors, c'est comme ça que tu m'as rendu amoureux fou de toi?" Il a demandé.
Elle riait: "Mais non, Mamours, non
L'hypnose n'était pas nécessaire. Tu m'as désirée dès que tu m'as vue!"
Puis, sérieuse: "Tu admettras que l'hypnose est bien réelle lorsque tu verras ta femme entre mes cuisses, léchant mon minou, et te libérant ainsi de tes vux de mariage!"
Adam essaya de ne pas rire trop fort devant l'avertissement, sachant que c'était l'une de ses façons de lui implanter une idée sexy dans la tête. Petit à petit, elle lui enracinait des fantasmes, et ces chimères inspirées par Célia prenaient de plus en plus de place dans son esprit. Si elle lui infiltrait un fantasme d'hypnose, il succomberait à celui-là aussi.
Adam avait du mal à se mettre en colère contre ses jeux érotiques et ses manipulations mentales.
Elle ne flirtait jamais avec une autre personne au bureau. Il ne lui connaissait aucun ami en dehors du travail.
Elle lui semblait incroyablement dévouée et fidèle, et malgré tous ses jeux d'esprit, elle semblait parfaitement sincère.
Il était évident qu'ils étaient éperdument amoureux, dans une relation à la fois charmante et complètement platonique, sans nul besoin d'insérer sa bite dans sa chatte. Il était évident que le fil qui maintenait cette relation platonique était extrêmement ténu, et que s'il se rompait, ils ne pourraient plus jamais s'arrêter de baiser ensemble.
Un jour, Adam avait tenté de rompre cette relation polluante. C'était la seule chose intelligente à faire.
Célia avait semblé bien le prendre, en surface, mais il a vite découvert qu'elle avait pris sa journée et il a entendu des commérages au sujet de ses yeux pleins de larmes. Il s'était senti horriblement mal.
Sa détermination n'a pas résisté longtemps. La tentation, quand il la voyait, était trop forte. Elle ne lui facilitait pas la tâche.
Elle continuait à porter des bas, et savait faire le nécessaire pour qu'il le remarque.
Dans ce bureau, à cause de la disposition du mobilier, toutes les femmes portaient des pantalons pour plus de confort.
Lorsqu'il voyait les jambes de Célia, sa bite frémissait de bonheur. Il a fallu une semaine pour quils retrouvent leurs habitudes.
La première fois que Stéphanie et Célia se sont rencontrées, c'était pour les fêtes de Noël.
Pour Noël, l'entreprise offrait une petite fête pour les employés et leurs conjoints. Un buffet dansant, un pince-fesses pour les célibataires, un amusement pour les couples légitimes.
L'ambiance était étrange pour Adam.
D'une part, sa femme Stéphanie, d'habitude si pudique, était coquine dans une tenue très sexy et portait des bas comme une offrande de Noël pour son mari.
D'autre part, son amie Célia, qui connaissait parfaitement les goûts et les fantasmes d'Adam, était vêtue simplement d'un costume veste-pantalon extrêmement strict.
Célia tentait de séduire et d'accaparer Stéphanie, Adam s'éloigna prudemment des deux femmes, redoutant la réaction de Stéphanie.
Il les observait de loin, à la dérobée, et trouvait très érotique le couple qu'elles formaient en sachant que l'une d'elles était désireuse de séduire l'autre.
La soirée avançait, les verres se vidaient, les deux femmes semblaient de plus en plus proches, copines, riaient ensemble, bras dessus, bras dessous, s'échangeaient des confidences.
Heureusement, aucun de ses bons collègues en état d'ébriété n'avait éclairé Stéphanie sur les rumeurs concernant son mari et cette brunette sexy. Adam était un peu nerveux en voyant les deux femmes avoir une conversation intime dans un coin, mais il n'y a pas eu la salade de langue tant redoutée.
Plus tard, Célia semblait étourdie par l'alcool ingurgité. Elles s'assirent dans un coin et Célia posa sa tête sur l'épaule de Stéphanie.
En croisant ses jambes, la marque de la jarretelle sur sa cuisse était bien visible, sous le fin tissu de son pantalon.
Elle avait eu le vice de s'équiper pour Adam, et lui montrait son abandon en appuyant sa joue sur le sein de Stéphanie.
Adam ne pouvait plus se lever pour aller aux toilettes sans que l'assistance ne remarque l'énorme tente dans son pantalon.
Adam ne pensait plus qu'à une seule chose: réunir ces deux femmes dans le même lit, avec lui au milieu, tout simplement.
En rentrant chez eux, il a demandé à Stéphanie si elle s'était amusée à la fête.
Elle a pris une voix de petite fille pour répondre: "Ma robe a eu du succès ... Certains de tes collègues ... En fait ..."
Elle eut un petit rire nerveux.
"En fait...?" il l'a invité à poursuivre.
"Je pense que cette fille, Cindy, elle a flirté avec moi ..."
"Cindy? Oh, tu veux dire Célia?" en essayant de paraître décontracté. "Vraiment? Ça ne me surprend pas ... tu as l'air si sexy!"
Elle rigola: "Ça te plairait, n'est-ce pas? La pensée de deux femmes ensemble rend les hommes ridiculement bêtes. Oui, je pense qu'elle m'a draguée!"
"Je suis sûr que tu lui plaisais, chérie."
Stéphanie glissa une main entre ses cuisses, surprenant Adam: "C'était sympa. Je ne suis pas contre
mais rentre vite à la maison si tu veux profiter de mon excitation!"
Pour Adam, il a passé sa meilleure nuit depuis longtemps, surtout quand elle l'a taquiné en souhaitant rester en contact avec Célia.
"Vraiment?" avait-il demandé.
Elle avait gémi: "Oui
Quand elle a mis sa joue contre mon sein, j'étais trempée à la pensée de son visage si près du mien et j'avais envie de l'embrasser!"
"Seulement l'embrasser, ou la manger?"
"Heu, hum ..." elle a consentit.
"Ferais-tu cela pour elle? Voulais-tu lui lécher la chatte aussi?"
"Je ... je pense que oui," et ses hanches répliquèrent au rythme de son mari.
Oui, certainement une bien meilleure nuit que d'habitude.
Le lendemain, Stéphanie était redevenue normale, même un peu gênée, à cause de son intérêt momentané pour les plaisirs saphiques. Il devait souscrire aux capacités de séduction de Célia, mais il devait également croire que le manque d'accoutumance au vin que Stéphanie avait bu avait plus à voir avec cette affaire. Il devait également admettre que les deux femmes ensemble étaient irrésistibles.
Au bureau, les échanges de courriels salaces faisaient monter la température.
Célia, après un passage aux toilettes, est venue lui rendre visite: "Adam, tu as quelque chose sur la lèvre!"
Elle a glissé son doigt en lui déposant l'humidité parfumée et spécifique de sa féminité exacerbée sur sa lèvre supérieure.
Ses yeux brillèrent d'amusement et de luxure: "Toi aussi, tu me feras goûter ton doigt, après?"
Tout ce qu'il a pu faire, ce fut de courir aux toilettes, avant que son érection ne l'en empêche.
Il restait décontenancé devant autant de perversion.
Quand il a annoncé à Célia qu'ils partaient à Djerba pour les vacances, elle a juste souri et demandé quand. Quelques jours plus tard, quelle drôle de coïncidence, elle a demandé les mêmes dates: "Sans nous ici, ils pourraient tout aussi bien fermer l'endroit!"
Il a trouvé étrange qu'elle demande les mêmes dates, mais est-ce que cela importait vraiment?
"Tu vas me manquer, poupée," dit-il. "J'aimerais t'emmener avec moi!"
"Un volcan comme moi te changerais de SSS!" Célia était parfois un peu garce en ce qui concernait Stéphanie, mais Adam était secrètement flatté de cette marque de jalousie.
Quand il lui a demandé ce quelle avait prévu pour ses vacances, elle est restée évasive, prétendant vouloir mettre de l'ordre dans sa vie.
Quoiqu'elle ait pu imaginer, cela ne l'a pas empêchée de venir ici, à Djerba. Et elle était là, marchant sur la plage enveloppée dans une espèce de sarong, souriante et détendue, s'approchant d'eux comme si elle était surprise et heureuse de les voir.
À cause de la brise marine, le vêtement noué sur ses seins s'ouvrait largement, dévoilant sa plastique sans défaut.
Heureusement pour Adam, les lunettes de soleil cachaient son regard avide. Il se força à regarder ailleurs, de peur que son short de plage ne trahisse son émoi.
Au début, Stéphanie avait l'air contrariée et méfiante, mais elle se détendit en constatant que Célia n'avait pas l'intention de taper l'incruste. Bizarrement, c'est Stéphanie qui a retenu Célia pour bavarder de la beauté de l'endroit. Si Adam ne l'avait pas vu, il ne l'aurait pas cru.
Du coup, Célia les a invité à manger, en prétendant que depuis le balcon de son logement, on avait une vue sur la mer.
Stéphanie a immédiatement accepté, avant de se tourner vers son mari pour une confirmation de principe.
Sourcils froncés, Adam essayait de calmer l'attelage partit au grand galop: "Heu, si nous avons le temps. Nous avons réservé beaucoup d'activités ces prochains jours!"
Stéphanie n'était pas intimidée par le regard noir de son mari et s'est retournée vers Célia, souriante: "Laisse-moi ton numéro de portable, je te dirais quand on est libre."
Célia a parfaitement compris la lutte d'influence et elle a souri sagement pour désamorcer la tension: "Oh, pas de souci, je ne vais pas gâcher vos vacances. Pas besoin de te laisser mon numéro. Ton mari l'a déjà. Passe-moi un coup de fil si tu veux me voir. "
"Bien sûr que nous le ferons", murmura Adam, les dents serrées. En partant, il n'a pas pu s'empêcher de jeter un coup dil en arrière. Célia les regardait s'éloigner, souriante, douce, timide, mais les yeux remplis de promesses. Il regarda ailleurs.
Adam frappa à la porte du studio. Son regard sobscurcit et il se retint de partir en courant. Avant qu'il ne puisse bouger, la porte s'ouvrit en grand et le sourire séduisant de Célia captiva sa vue.
"Salut" dit-elle joyeuse. "Entre, Mamours!"
Il entra dans le minuscule studio. "Vue sur mer" semblait être un terme impropre, car la seule façon de voir le bleu profond était de grimper sur un tabouret devant la fenêtre de la salle de bains. Pourtant, il était clair, aéré et sentait bon.
La jeune femme sortait du bain, elle était fraîche et parfumée. Elle l'a invité à s'asseoir dans un fauteuil et s'est installée dans le contre-jour de la porte-fenêtre. Par transparence, la robe blanche révélait ses dessous.
Il frissonna en constatant qu'elle était vêtue selon ses préférences. Porte-jarretelles apparents qui tendent les bas à couture. Les mules à talons, peu pratiques, la faisaient marcher en ondulant avec une grâce étonnante.
"Satisfait du spectacle? Peut-être préférerais-tu que j'ôte ma robe? À moins que tu veuilles l'ôter toi-même?"
Il ne se laissa pas démonter par cette attaque directe: "Comment as-tu su que je venais?"
"Je ne le savais pas. Je t'espérais, l'espoir est un fantasme, l'attente un piment. C'est bien ce que tu m'as dit, une fois?"
Il l'avait dit. Il y a longtemps. Elle s'en était souvenue. Mon Dieu, quelle femme ...
Elle pivotait lentement sur elle-même, les bras levés: "Alors je me suis tenue prête pour ton fantasme. Aimes-tu ce que tu vois? Tu ne m'as pas répondu?"
"Je n'ai pas besoin de répondre à ta question. Tu sais très bien l'effet ... que tu as ... sur moi."
Elle pouvait constater de visu. Le short ne cachait pas grand chose de son émotion.
"Tout ça pour moi?" Elle fixait directement son entrejambe en humectant ses lèvres avec la pointe de sa langue: "Ça donne faim!"
"Écoute, je n'ai pas le temps de flirter, aussi excitée que tu puisse être. Je suis sorti pour faire quelques courses pour Stéphanie et je n'ai pas toute la journée pour m'amuser! Il faut qu'on parle!"
"Ooh Mamours?" Elle avait l'air amusé.
"Écoute, je suis sérieux. Je ne sais pas à quoi tu joues, venir nous rejoindre ici pendant les vacances, te payer ma tête, mais je veux que tu arrêtes ça. Stéphanie est toujours ma femme, je l'adore, peu importe ce que toi et moi nous ressentons l'un pour l'autre. Peut-être qu'un jour cela changera, je ne sais pas, mais pour le moment je n'ai besoin que tu viennes gâcher ses vacances!"
"Ses vacances? Ce ne sont pas les tiennes?"
"Je me fiche d'ici ou d'ailleurs. Elle adore Djerba. Et j'adore ma femme. CQFD"
Célia éclata de rire et Adam admira l'effet que cela avait sur la vue. Quand elle riait, elle écartait les cuisses. Il se demanda ce que le rire faisait à son cul ...
Elle remarqua son regard et se fit chatte pour affoler le matou. Sa gorge émit un ronronnement, les prémices d'une gâterie.
Mais Adam ne s'attendait pas à subir ses foudres. Elle s'avança et plaça un doigt accusateur sur sa poitrine:
"Bien, laisse-moi te dire une chose. Ce sont mes vacances aussi, Mamours, et je me fous d'elle et de ce qu'elle veut. Elle te traite comme un toutou, t'envoies faire ses courses ..."
"Pas ses courses. Je lui fais une faveur."
"Tu n'as même pas le droit d'être ici, tu l'as dit toi-même."
"Je ... "
"Nous avons déjà eu cette conversation auparavant, son carrelage de cuisine à la place de ta piscine ... Son piano à queue au lieu de ton home cinéma. Et elle ne le fait pas ..."
Elle laissa tomber sa main jusqu'à sa taille, posant son doigt sur l'objet de son désir "
te donner ce que tu désires le plus!"
Elle baissa ses jolis yeux sur lui, touchant sa queue du bout du doigt.
"Elle le fait, mais pas aussi souvent que ..."
"Mamours", interrompit-elle, "je ne suis pas venue là pour qu'elle passe de bonnes vacances. Ce sont nos vacances et je veux m'amuser. Avec ou sans elle."
"Assez" il haussa le ton, une voix forte à cause d'un mélange de convoitise et de colère: "Tu vas faire ce que je te demande parce que c'est ce que je veux. Pas d'autre raison. Plus aucun argument. Tu m'as bien comprise?"
Elle devint blanche d'émotion sous la surprise. Sa respiration s'intensifia. Ce n'était pas le plan. Elle recula, soumise
"Oui, Adam, je comprends. Je ne voulais pas gâcher vos vacances. Mais je le faisais pour toi. Parce que je donnerais tout ce que j'ai de plus cher pour toi. Je ferai tout ce que tu voudras." Ses mamelons érigés prouvaient son émotion.
Le revirement brutal de la jeune femme quand il s'énervait le surprenait toujours. De salope à soumise en un éclair.
Il a prétendu avoir mal compris: "Je ne sais pas si je peux te croire ..."
"Mamours, fais-moi confiance." Ses yeux blessés quémandaient son pardon.
"Je ne te ferais jamais aucun mal, tu le sais, Mamours"
"Promets moi."
"Promettre quoi? Que je ne porterai pas de vêtements coquins qui mettraient SSS sur ses gardes?"
"Que je ne glisserai pas ma main sous la table pour te masser la queue?"
"Que je ne me doigterai pas la chatte face à toi en te demandant de me passer le sel?"
"Elle lui sourit: "Je te promets
Sauf le dernier. Ça pourrait être amusant!"
"Le ... le dernier aussi. Sois bonne."
"Bon, d'accord, le dernier aussi. Bien que je ne veuille pas être bonne. Mais je sais me tenir. Scout, toujours prête!"
"Tu n'as jamais été scout. Et ce n'est pas le bon nombre de doigts, de toute façon."
"Vraiment? Je n'en avais aucune idée. Pendant mes journées comme éclaireuse, c'est le nombre de doigts qu'ils ont utilisé sur moi." Elle posa sa main sur son ventre, pouce et auriculaire repliés, les trois autres doigts tendus vers sa chatte. Écartant ses doigts, les faisant glisser lentement vers leur destination évidente.
Adam l'observait, fasciné par autant de sensualité. C'était la première fois qu'ils étaient seuls, depuis le trajet initial en voiture pour aller au restaurant avant que le flirt ne commence réellement.
Il avait pris un risque inconsidéré en venant ici seul pour lui demander de se calmer, et il se savait maintenant en difficulté.
Il voulait partir, mais il en était incapable en voyant sa main écarter la robe et plonger dans la petite culotte en dentelle.
Dans une délicieuse agonie, il regardait l'index et l'annulaire ressortir chacun de son côté par les trous de jambe du vêtement minuscule, et l'absence évidente du majeur entre eux indiquait clairement l'endroit où s'était blotti le doigt manquant.
Elle se léchait les lèvres, les yeux révulsés, gémissante, ne laissant planer aucun doute sur ses activités.
Elle rouvrit ses jolis yeux, semblant revenir d'un rêve éveillé: "Désolée, je pensais à ma chef scout. Elle était aussi ma cousine, mais ce fut surtout mon éducatrice. C'est elle qui m'a ... "déniaisée" ... au grenier, dans le chalet de mon oncle ... "
Adam l'a fait taire en la prenant dans ses bras et en posant ses lèvres sur les siennes.
Elle gémissait dans sa bouche, libérant son désir accumulé depuis des mois, serrée dans ses bras, agrippée à ses épaules.
Elle essaya de libérer sa main occupée, mais il lui saisit le poignet et le maintint en place: "Non, continues de te baiser."
Elle recula son visage pour examiner ses yeux. "Je le veux."
Elle sourit, fondante de désir. Elle était désireuse de plaire, et se soumettre à la volonté de son partenaire lui causait une réelle forme de plaisir. Il pétrissait sa poitrine et envahissait sa bouche avec sa langue, suffocante sous ses baisers. Il appuya sa queue douloureuse contre son ventre ... si près de sa main, si près de sa chatte ... et son branle de la main continua jusqu'à ce qu'elle crie "Adam!"
Et maintenant? Sans pensée cohérente, juste animé par une faim primaire, il la souleva et la jeta sur le canapé.
Il était sur le point de la suivre lorsque son téléphone portable sonna, le réveillant de sa lubricité.
Adam baissa les yeux sur son téléphone, c'était Stéphanie, bien sûr!
Il répondit au milieu de la quatrième sonnerie, sous le regard frustré de Célia.
"Ouais, Chérie, tu voulais quelque chose?"
"Prends-moi de la lotion après soleil. Et de l'écran solaire. Indice 30, OK?" Elle lui parlait comme à son serviteur.
Tandis que Stéphanie lui donnait ses ordres, Célia avait ôté sa robe et le regardait en se léchant les doigts. Il se retourna pour échapper à son regard narquois.
"D'accord, je vais
Tout de suite ... Je vais ... je t'aime aussi, chérie."
"Je t'aime aussi, chérie" se moquait Célia.
Il sentait l'odeur de sa féminité qui envahissait l'ambiance de la pièce. Il ne pouvait pas la regarder dans les yeux.
Il devait partir, fuir la tentation de cette chair offerte à sa concupiscence.
"Je dois y aller." Il attrapa ses clés et se dirigea vers la porte. "Souviens-toi de ta promesse."
À son retour, Stéphanie sortait du bain et souhaitait un massage: "Tu peux me masser le dos?"
Il était heureux de la toucher, de se rasséréner au contact de sa femme, de renouer avec elle. Cela l'aidait à oublier sa trahison dans la chambre de Célia, bien que la petite voix dans sa tête continuait de lui chanter: "Il est amoureux-heu! Il est amoureux-heu!"
Elle se coucha sur le ventre, une serviette sur les fesses, le dos offert à ses mains.
Il versait la lotion fraîche et crémeuse en cercles lents. "Fais ça bien, chéri!" Il aimait lui donner du plaisir et il se raidit dans son short. Il étalait sur ses bras, ses épaules et sur son dos la crème onctueuse, puis sur son cul, même s'il y avait peu de risque de coup de soleil à cet endroit-là.
Les soupirs qu'elle faisait étaient encourageants, alors il continua sa descente sur les cuisses et les mollets, puis remonta.
Il tenta la délicatesse sur ses fesses par crainte d'un refus (comme elle avait tendance à le faire), mais cette fois, elle était disposée.
Il massait doucement et gentiment ses fesses, de temps en temps glissait vers son humidité pour lui donner une légère stimulation.
Elle se retourna élégamment, et grogna une phrase qui contenait "fais moi devant". Il attrapa le flacon de lotion, mais elle secoua la tête et l'attira plus près: "Ce n'est pas ça que je veux."
Il posa sa bouche sur sa chatte, grignotant ses lèvres et son clitoris. Il n'osait pas se servir de ses doigts pleins de crème. C'était suffisant pour la faire mouiller, et elle se cambra pour offrir ses seins à la caresse de sa bouche gourmande. Apparemment, elle adorait, elle écartait déjà les jambes: "Maintenant!"
Ce n'était pas assez de préliminaires pour Adam, franchement, mais sa queue était tout à fait disposée et capable de se glisser à l'intérieur de Stéphanie et elle était tout à fait disposée et capable de le prendre.
Un rythme lent et régulier construisait son plaisir. Il s'en tenait au mouvement caressant, il savait par expérience que les variations de rythme à ce moment causeraient la fin de la session. Finalement, sa respiration devint gémissante, son bassin se souleva un bref instant, puis elle se figea en fillette rassasiée. Elle lui sourit d'un air gêné en remarquant qu'il n'était pas venu, mais elle se plaignait de se sentir mal à l'aise "là-en-bas". Adam l'embrassa sur les lèvres, sortit de sa chatte et se retourna de son côté du lit.
Être déçu par son manque de désir n'était pas nouveau et il se sentait coupable depuis longtemps. Ses orgasmes fougueux avaient progressivement disparus, et il ne semblait pas pouvoir contrecarrer cette tendance déprimante. Inquiet, il en avait discuté avec elle, mais elle y voyait une attaque contre sa sexualité et cela la bloquait suffisamment pour éviter toutes relations sexuelles avec lui.
Il attrapa un roman en attendant que son érection se calme.
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