Collection Zone Rouge. Mamy Sexe (2/2)
- Mes sincères condoléances Arlette.
- Merci.
- Mes condoléances madame Arlette.
- Vous avez perdu le meilleur des hommes.
Jentre dans la grande salle du bar, cest impensable et pourtant je lai fait, quand ces gens au cimetière mont présenté leurs condoléances, plus ils défilaient devant moi, plus je me sentais à la place de Raymond mon mari dans son cercueil.
Cest lui qui était devant moi entre ces planches, mais cétait un peu la femme que jétais que lon enterrait.
C'est en voulant conjurer la fatalité et la vie de none que toutes femmes veuves de mon âge suivent que je franchis la porte du Mistik, club échangiste de notre région, dans la tenue que je portais aux heures chaudes de notre vie avec mon défunt mari.
Comme je le dis, jentre dans la grande salle du bar derrière la tenture rouge.
La première chose que je fais, mais quil va falloir que jévite de réitérer, cest de toujours comparer lavant du maintenant.
Jai décidé de venir retrouver les sensations avant de devenir une none.
Jai beau dire que je veux effacer le passé, ainsi que mon âge, quand jentre, les couples, hommes seuls, personnes vingt ans plus jeunes que moi, me regardent, mais aucun napproche.
De mon temps, le rideau bleu remplaçait ce rideau rouge et dès que je le franchissais, la plupart dentre eux sapprochaient qui, pour un baisemain, qui pour une invitation à prendre un verre.
Aujourd'hui je vais sur la droite dans le secteur des barres dont jétais lune des meilleures dans ma vie précédente.
Je massieds sur un canapé, rien nest pareil mais tout est identique.
Rien de pareil, mais cest moi pour autant qui suis fautive, avant il y aurait longtemps que jaurais fait lamour avec une des barres, il y en a deux de disponibles sur les quatre.
Il y a une grande rousse, certainement celle dont la fille de Marie ma parlé à lentrée.
Cest la seule rousse du moins dans cette pièce, surtout quun homme certainement son mari la mange des yeux.
Raymond avait les mêmes yeux quand je faisais comment dire, le grand écart inversé, accrochée à la barre.
Un jeune homme faisant partie dune bande de potes sapproche, flamberge au vent, regarde lhomme qui opine du chef.
Accord pris, elle se laisse glisser jusquau sol, tournant autour de la barre et finissant assise devant le garçon et commençant une fellation.
Quand je faisais comme la rousse, Raymond donnait souvent son accord lui aussi, il aimait baiser, mais était un tantinet candaulisme.
La sono dans cette salle elle aussi a changé, de mon temps, un DJ mettait lambiance, rationnelle.
Marie a certainement remplacé ce garçon par des bandes préenregistrées mettant lambiance.
À la fin dun morceau, le son faiblit pour repartir de plus bel.
Là, un léger blanc et dun coup, ma chanson démarre.
Je dis bien ma chanson.
Celle sur laquelle je faisais sensation avec cette barre.
Cloclo : "Comme dhabitude".
Ça fait un moment que je tergiverse, je me lève, je sais qui a mis cette musique, Marie bien sûre.
Bien sûre, cette glace sans tain au-dessus de la salle, Marie est là, dans le bureau qui surveille ce qui se passe et elle a dû voir que je suis là.
Si elle a mis ma musique, cest quelle se souvient de nos nuits mémorables qui inexorablement finissaient dans la cage où les voyeurs, des libertins, venaient voir deux salopes se brouter la chatte.
Attiré comme par un aimant, pendant que la rousse pompe toujours son boy-friend devant les yeux de son mari, je me lève et japproche de ce bout de métal.
Je me frotte la chatte, retrouvant le contact froid de lInox, qui aurait pu refroidir mes ardeurs mais qui avait comme effet de me subjuguer.
Je commence à louvoyer, monter et descendre, retrouvant mes habitudes, faisant lamour à cette barre.
Je sens dans mon dos un corps et une verge tendue.
- Mamy, ta maman sait que tu es venue tencanailler, tu sais quil y a des hommes, des vrais ici !
- Enfile-moi, on parlera de ma mère plus tard.
- Tes malade Mamy, mes potes se ficheront de ma gueule si je te mets ma verge dans le vagin.
- Petite bite, ils tont déjà dit que tu étais une petite bite, regarde, si je suis dans limpossibilité de faire mon 180, inverser la tête en bas, ma chatte est capable de ten apprendre.
- Tu me provoques Mamy et bien tiens.
Incroyable, je réussis, le soir de lenterrement de Raymond, je lui rends hommage en me faisant prendre par ce garçon qui pourrait être mon arrière-petit-fils.
- Fais-moi voir ce spécial.
Jespère que ça va marcher, dans le temps, jétais la reine et de la barre et des contractions de mes sprinters vaginaux.
Cétait une vieille maîtresse, quand javais lâge de ce jeune prétentieux, fort bien monté à ce que je sens, qui mavait appris à les faire fonctionner.
Ça marchait à tous les coups, mes partenaires sentant leurs bites malaxées jouissaient en quelques minutes.
On dit toujours quune fois que vous savez faire du vélo, cest à vie.
Faire fonctionner mes sprinters il en va de même.
Je force un peu mon cerveau au début et le naturel revient, ça redémarre.
- Mamy Sexe quest-ce que tu me fais, tu me malaxes, tu me broies la verge, tes conne, je vais décharger.
Ces jets que je croyais à jamais bannis de ma vie viennent percuter mon utérus.
Cest beau les jeunes, il ma baisé trop vite, mais le temps quil se vide les couilles, un orgasme me dévaste.
Il reprend son souffle, me prend par la main et memmène dans le coin ou deux couples et une fille seule se faisant caresser la chatte lisse, sont assis devant une bouteille de champagne.
- Les amis, je vous présente Mamy Sexe, Aurélie offre lui une coupe, elle la bien méritée.
- Tu es malade, Marc, tas baisé avec ta grand-mère !
Je te savais tarer, mais de là à baiser cette vieille il y a un monde, on laisse entrer nimporte qui dans cette boîte de merde.
- Nimporte qui, cest mon amie, nous étions les reines des soirées, il y a plusieurs années.
- Comment va Raymond Arlette ?
- Je lai enterré cette après-midi, je voulais lui rendre hommage, il aurait apprécié que je viens passer la soirée ici.
Marie, oui car cest Marie qui ma rejoint, Aurélie, tu sais que je taime bien, je vais te dire demande à celle que Marc a appelée Mamy Sexe de te donner des cours.
- Aurélie madame Marie a raison, Mamy Sexe ma enserré la verge dans sa chatte, jétais dans limpossibilité den sortir.
Elle ma si bien malaxé avec des muscles dans son vagin, que moi qui suis capable de vous sauter des heures sans décharger, jai lâché la purée en quelques secondes.
Tu as enterré ton mari cette après-midi, tu es plus tcharbée que les plus tcharbés dentre nous.
Le champagne a coulé dans les verres, les garçons se bousculaient pour connaître le secret de Mamy Sexe.
Aurélie a fait la gueule tout le reste de la soirée.
Marie, restée avec nous, prend une initiative.
- Arlette, pardon Mamy Sexe, jadorne le nom que ces jeunes tont donné, te souviens-tu de notre final ?
- Qui pourrait avoir oublié le final que les clients voulaient voir, mais tu as enlevé la cage.
- Modernisé, seulement modernisé, Aurélie arrête de faire la gueule, suis-nous, tu vas connaître une autre facette de Mamy Sexe toi qui aime les femmes.
Marie enlève sa robe 1920 avec des franges comme celles que portaient les femmes dansant le Charleston.
Elle est nue, dessous, à peine la cinquantaine, lâge que javais quand nous finissions nos soirées dans la cage entourée dune partie du public voulant regarder deux salopes se donner du plaisir.
Quand je suis arrivée, sa fille dont jai oublié le nom si elle me la dit, avait la même place jusquà une certaine heure où elle venait faire le show.
Au début ce fut un jeu et à la fin, ça dépassait le simple plaisir lesbien.
Je me souviens du jour à quelques heures des ennuis de santé de Raymond, cest la seule fois où il la baisée à la sortie de cette cage.
Cest aussi la seule fois que je la voyais accepter la queue dun homme, de mon homme.
Dans un coin de la salle, la cage est là, en verre fumé, mais suffisamment clair pour que les clients dun genre voyeur nous voient nous brouter en tête-bêche, elle avec Aurélie, moi retrouvant les grandes lèvres de ma salope de copine.
Ces grandes lèvres me semblent plus grandes, ma chatte en a-t-elle fait autant malgré quelle soit restée inactive depuis si longtemps.
Ce qui est certain cest quAurélie change de point de vue quand cest notre tour de nous donner en spectacle.
Les voyeurs applaudissent, comme dans les temps anciens, quand nous sortons.
- Mamy Sexe excusez-moi davoir été désagréable, vous êtes une grande salope.
- Mamy Sexe, si ma copine vous dit ça, cest très vrai, elle est avare de ses compliments.
- Arlette, viens chez moi, je suis si heureuse de tavoir retrouvé, si jai bien compris, personne ne tattend, finissons la nuit ensemble.
Je dis à bientôt à la petite troupe et je suis Marie qui monte un escalier, ayant simplement récupéré sa robe quelle tient en main.
Javais raison, une vitre sans tain lui permet de tout voir.
La sono avec la bande, son bureau et deux fauteuils où je minstalle.
- Champagne ?
- Champagne, cest moi qui paye.
Marie, je voulais te poser une question, la jeune femme à lentrée quand je suis arrivée ma dit être ta fille, certes elle te ressemble, mais elle a un regard qui me rappelle quelquun, jignore qui.
Marie semble gênée !
- Tu sembles avoir un secret à cacher, si quelquun peut savoir qui ta fait un , cest bien toi, dit moi, je saurai garder ton secret même devant elle.
- Cest dur à te lavouer, tu te souviens de la soirée avec Raymond.
Javais un peu bu, nous avons terminé ensemble et je me suis fait prendre par ton homme.
- Je me souviens très bien, cétait de léchangisme, nous faisions ça chaque fois que nous venions dans ce club.
- Jai honte, comment vas-tu le prendre.
- Tu en as trop dit !
- Ça a été la seule fois où jai fait ça avec un homme.
- Mais cest bien sûr, ce regard, cest celui de Raymond, cest lui le père.
- Oui.
Ce oui dit dune voix chevrotante.
Conclusion de cette journée.
Toutes les semaines Mamy Sexe fait le show le samedi.
Toutes les semaines Marc se bat presque pour venir me prendre quand je suis à la barre.
Je progresse, jarrive à relever mes vieilles jambes aidées par les jeunes mâles qui veulent baiser Mamy Sexe.
Hier, jai revu Raymond, non, pas en rêve, à la morgue quand le couvercle de son cercueil a été réouvert, étaient présentes Marie et moi chez qui jhabite au-dessus de la grande salle du club.
Vu mon, âge, Mamy Sexe va à la cage avec plaisir avec Aurélie et Marie, chacun de ces samedis.
Pour éviter de casser lambiance festive du club libertin, un test ADN confirme la paternité de mon homme.
Ce test lui permet dhériter de son père.
Ça la mettra à labri, nous avions outre notre maison un petit pécule.
Raymond refusait davoir des s, il est préférable que ce soit la petite au lieu de lÉtat qui hérite.
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